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Actualités du Plateau Mont-Royal


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Fonds dédiés aux écoles publiques?

Permettez-moi d'exprimer ma surprise.  Non pas que je sois défavorable à des «projets complémentaires à la mission de base des écoles» (expression tirée du texte), mais il me semble que cela revient au MEQ et à la CSDM, qui sont censés disposer des budgets nécessaires, adaptés aux circonstances locales.

Je verrais mieux que les fonds recueillis par l'Arrondissement par le biais des vignettes de stationnement servent à des fins proprement «municipales».

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Les cafés-terrasses pourront être installés plus longtemps sur le Plateau

Par Charlotte Lopez TC Media
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img_0109.jpg?w=618&h=408&crop=1 Charlotte Lopez | TC Média L'arrondissement allège son cadre réglementaire.

Les cafés-terrasses du Plateau–Mont-Royal pourront maintenant être installés la fin de semaine qui précède et suit la période d’occupation du 15 avril au 15 octobre, et ce, sans frais supplémentaires, afin de permettre aux commerçants de maximiser le nombre de fins de semaine où ils pourront installer leurs terrasses sur le domaine public.

Avec la volonté de continuer d’alléger le cadre réglementaire, l’arrondissement du Plateau–Mont-Royal étend l’utilisation des cafés-terrasses, mais aussi des placottoirs, des étals de fruits, de légumes et de fleurs.

«Le Plateau est le premier arrondissement à posséder des cafés-terrasses sur chaussée et des placottoirs, on s’adapte donc à la demande des commerçants pour leur offrir plus de flexibilité», commente Alex Norris, conseiller de Ville au Plateau–Mont-Royal.

Depuis 2009, le nombre de cafés-terrasses ne fait qu’augmenter, passant de 55 à 97 en 2017. Aussi, après avoir procédé à l’implantation du tout premier placottoir en 2015, l’arrondissement en a accueilli 18 en 2017.

En 2017, une série d’allégement et de bonification du réglement a été réalisée. Les tarifs des cafés-terrasses ont réduits d’environ 20%, les normes pour l’installation des placottoirs ont été allégées, les options en matière de verdissement ont été améliorées.

Un permis d’une durée de quatre mois (du 15 juin au 15 octobre) a également été accepté en 2017 pour les commerçants qui ne souhaitaient pas avoir de terrasses durant six mois.

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C'est le resto à déjeuner Universel près du Square Saint-Louis qui est en feu.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1088515/feu-immeuble-rue-saint-denis-montreal-universel-restaurant-plateau-mont-royal

Montréal : une centaine de pompiers combattent un incendie rue Saint-Denis

Publié aujourd'hui à 8 h 46Mis à jour à 9 h 47

De nombreux pompiers luttent contre le feu dans un bâtiment sur la rue Saint-Denis
Un incendie est en cours dans un bâtiment où se trouvent le restaurant Universel et des logements. Photo : Radio-Canada

Un incendie majeur fait rage en ce moment rue Saint-Denis, dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, à Montréal. Les flammes se sont déclarées dans le sous-sol d'un immeuble commercial et locatif, à l'intersection de la rue Cherrier.

Les pompiers ont été appelés sur les lieux vers 6 h 30 dimanche. Vers 8 h 30, près de 125 pompiers luttaient contre cet incendie qui semble hors de contrôle dans un bâtiment où se trouvent le restaurant Universel et des logements.

Le feu a commencé au sous-sol et s’est propagé aux deuxième et troisième étages où se trouvent plusieurs logements. Une dizaine de locataires ont été évacués, mais personne ne serait blessé. Les personnes évacuées parlaient de fumée « très dense ».

Des bâtiments adjacents ont également été évacués. Des équipes de pompiers se trouvent de chaque côté du bâtiment pour éviter la propagation aux immeubles voisins.

Le brasier est difficile à maîtriser puisque le sous-sol où se trouve le foyer d'incendie est difficile d'accès pour les pompiers.

« C’est un bâtiment qui est profond et difficile à ventiler [...] Des trouées [ouvertures] ont été faites au rez-de-chaussée pour faire sortir la fumée du sous-sol et pénétrer plus facilement. Il y a un relais de ventilateurs et de jets d’eau qui font une traînée d’air pour faire sortir la fumée » a expliqué John Primiani, chef des opérations du Service de sécurité incendie de Montréal.

Les raisons de cet incendie sont pour l’instant inconnues.

Le bâtiment se trouve en face du Café Cherrier. L'intersection des rues Saint-Denis et Cherrier est pour l’instant à éviter.

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  • 2 semaines plus tard...

L'État de la rue Saint-Denis, dans le Plateau Mont-Royal (de la  voie ferrée à Sherbrooke)

Bonjour,

Il y a deux semaines, j'ai fait l'exercice de comptage des locaux occupés, vacants et à louer sur la rue Saint-Denis dans le Plateau Mont-Royal. Je n'avais pas pris le temps de mettre les résultats sur le forum immédiatement, alors je le fais là.

Comme toujours:
- J'ai compté comme un seul local «occupé» les magasins sous une seule enseigne, même si ce sont deux (ou plus) locaux fusionnés. Même logique pour les locaux «à louer» qui ne font en réalité clairement qu'un seul grand espace en bout de ligne.
- Les locaux qui ne sont pas actuellement ouverts au public mais où un occupant futur est clairement annoncé sont considérés «occupés».
- Les locaux «à louer» ont une pancarte «à louer» ou «à vendre» visible.
- Les locaux «vacants» sont ceux en rénovation mais sans nouveau locataire annoncé clairement, les locaux laissés à l'abandon, les locaux sans locataire actif (ou clairement sur son départ) mais sans pancarte «à louer» ou sans locataire futur annoncé.

Particularités de ce comptage: généralement je compte seulement les locaux au niveau de la rue. Pour Saint-Denis, il arrive souvent que des commerces ouverts sur la rue sont à un premier étage ou dans un sous-sol, alors j'ai compté ces établissements. La marge d'erreur pour ce comptage est probablement plus grande à cause de l'effort à regarder tous les locaux avec une composante verticale, et surtout parce que j'ai compté en marchant assez vite.

Voici mes résultats:

Rue Saint-Denis dans le Plateau Mont-Royal

Locaux total: 378
Locaux occupés: 303 (80.2% du total)
Locaux à louer: 52 (13.8% du total)
Locaux vacants: 23 (6.1% du total)

Saint-Denis a donc un taux d'occupation environ 8% plus faible que celui de Saint-Laurent. Ce n'est pas surprenant vu les travaux récents sur la rue. Je dirais d'ailleurs qu'il y a une moins grande diversité de commerces de proximité. Les commerces sur Saint-Denis ont une certaine tendance à être plus spécialisés et de destination, ce qui rend probablement la rue plus vulnérable aux changements du commerce de détail que l'on voit depuis plusieurs années. Ouvrir la rue à des commerces de proximité lui fera beaucoup de bien et ira chercher un nouvel achalandage. 

D'ailleurs, la rue a plutôt bonne mine (sauf pour une poignée d'exceptions notables), peu de locaux abandonnés comme on voit sur Saint-Laurent, les édifices sont généralement en bon état, même s'ils attendent parfois un nouvel occupant. C'est bon signe pour la reprise de la rue. Il faut «simplement» louer les locaux disponibles, plutôt que de se soucier de propriétaires qui sont en plein droit de laisser moisir un édifice.

À noter que les extrémités de la rue ont une meilleure santé commerciale que le centre:

91.2% d'occupation de Gilford à la voie ferrée;
88.2% de Pins à Sherbrooke.

Pour la section plus «centrale» de la rue:

75.9% d'occupation de Mont-Royal à Gilford;
77.8% d'occupation de Mont-Royal à des Pins.

C'est mieux que ce qu'on voyait à la fin des travaux sur la rue, mais il y a encore du chemin à faire pour retrouver une bonne santé commerciale.

L'étrange cas du tronçon Roy/Duluth

Ce tronçon de la rue contient le plus grand nombre de locaux commerciaux. J'ai été surpris par la différence de vitalité entre les deux côtés de la rue.

Côté ouest de la rue Saint-Denis (35 locaux):
32 locaux occupés (91.43% du total)
1 local à louer (2.86% du total)
2 locaux vacants (5.71% du total)

Le côté ouest de la rue a une meilleure santé que le reste de la section centrale, avec 91.45% de locaux occupés. C'est franchement une bonne performance, avec une seule pancarte à louer.

Côté est de la rue Saint-Denis (45 locaux):
28 locaux occupés (62.2% du total)
10 locaux à louer (22.2% du total)
7 locaux  vacants (15.5% du total)

Le côté est a beaucoup de locaux à louer! Le taux d'occupation est beaucoup plus faible que n'importe quel autre tronçon de la rue. Pourquoi le côté est a un taux d'occupation si faible par rapport à l'ouest? C'est peut-être juste un hasard, mais la différence est marquante.

 

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http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/gravel-le-matin/segments/entrevue/64545/velorue-saint-andre-montreal-plateau

Une portion de la rue Saint-André sera transformée en vélorue

Publié le jeudi 22 mars 2018

La rue Saint-André, entre les rues Cherrier et Laurier, deviendra une vélorue, c'est-à-dire un tronçon routier où les vélos auront priorité sur les voitures, indique Luc Ferrandez, maire de l'arrondissement montréalais Le Plateau-Mont-Royal.

Le concept de la vélorue, c’est une rue où les vélos ont priorité sur les voitures. Les véhicules ont accès à la rue et peuvent y circuler, mais on s’assure qu’il n’y a pas un grand nombre de voitures. On s’assure que les vélos circulent au milieu de la rue, et non pas en bordure.

Luc Ferrandez

Celui qui est aussi responsable des grands parcs au comité exécutif de la Ville de Montréal précise que les automobilistes qui se rendent à une destination qui se trouve rue Saint-André, ainsi que les résidents, pourront s’y rendre. « Il [faudra] s’attendre à ce qu’il y ait un grand volume de vélos, et les automobilistes devront circuler au rythme des vélos », poursuit M. Ferrandez.

Sans vouloir trop détailler le projet, qui sera dévoilé en mai, Luc Ferrandez affirme que les résidents de la rue Saint-André seront « enchantés ». « Il y a eu des rénovations, malheureusement, il y a quelques décennies. Tous les arbres ont été enlevés. On va rétablir les trottoirs et les arbres. C’est une belle nouvelle qui s’en vient », dit-il.

Luc Ferrandez soutient que la Ville de Montréal travaille d’arrache-pied pour trouver des axes cyclistes nord-sud. « Ce n’est pas évident. [...] C’est difficile de faire des liens cyclables. Une fois qu’on a utilisé les premiers endroits qui semblent évidents, c’est difficile de les multiplier », conclut-il.

 

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https://www.ledevoir.com/societe/transports-urbanisme/524006/terrain-avenue-mont-royal

Les citoyens du Plateau-Mont-Royal imagineront l’aménagement d’un parc urbain

Après plus de 90 ans de service, la station essence Esso a fermé ses portes en novembre 2014, laissant un grand vide sur lâavenue du Mont-Royal.
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Après plus de 90 ans de service, la station essence Esso a fermé ses portes en novembre 2014, laissant un grand vide sur l’avenue du Mont-Royal.

Annabelle Caillou
30 mars 2018

Le terrain laissé à l’abandon au coeur de l’avenue Mont-Royal, entre les rues Boyer et Mentana, reprendra vie dès le mois de mai.

L’arrondissement du Plateau-Mont-Royal proposera ce printemps aux Montréalais, en effet, de tester trois scénarios d’aménagement pour remplacer l’ancienne station essence Esso, a appris Le Devoir. La place publique s’intégrera définitivement dans le paysage de l’avenue en 2020.

Résidents, passants et commerçants ont eu carte blanche pour rêver la place dont ils ont besoin dans ce quartier achalandé de la métropole. Une consultation publique lancée en novembre sur Internet et sur le terrain, sous forme de groupes de discussion, invitait la population à repenser de A à Z ce terrain vague, non loin de la station de métro Mont-Royal. Un millier de personnes ont répondu à l’appel.

« Le processus de consultation, c’est l’aspect dont on est le plus fier, se félicite Maeva Vilain, conseillère d’arrondissement. Ça n’arrive plus si souvent que les citoyens puissent s’approprier un espace public et décider de sa vocation. »

Plusieurs idées étaient sur la table. Marché public, fontaine, parc pour enfant, coin lecture… Difficile de parvenir à un consensus quant à savoir comment utiliser cet emplacement.

Se rencontrer, se détendre, se divertir : trois concepts d’aménagement distincts, pensés par la firme de design montréalaise Castor et Pollux — connue pour avoir réalisé les Terrasses Roy — seront testés tour à tour à compter du 21 mai, et ce, jusqu’à la fin octobre.

« C’est important d’avoir un espace public accessible à tous, note Mme Vilain. On a de belles terrasses sur l’avenue Mont-Royal, mais ce n’est pas tout le monde qui peut se payer une bière ou un latté pour relaxer. »

Trois essais participatifs

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Photo: Arrondissement du Plateau-Mont-Royal

Le premier scénario, lancé le 21 mai, offrira un lieu de rencontre aux citoyens, s’inspirant d’une place publique traditionnelle, entourée de verdure et dotée d’une fontaine au centre. Un lieu pour se retrouver et discuter en retrait du bouillonnement de l’avenue, assis sur un banc.

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Photo: Arrondissement du Plateau-Mont-Royal

Fin juin, la place se transformera en « salon de verdure », conformément au second plan de la firme de design, se voulant avant tout un espace de repos. « On pourra flâner, s’isoler entre deux bacs à fleurs pour lire au soleil, rafraîchi par des brumisateurs », décrit la conseillère d’arrondissement.

 

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Photo: Arrondissement du Plateau-Mont-Royal

À la fin de l’été, le 962 de l’avenue Mont-Royal s’animera davantage pour faire office de lieu de divertissement, accueillant plusieurs événements et animations.

Maeva Vilain se dit particulièrement fière que le développement durable ait été largement mis en avant. Le mobilier sera chaque fois réutilisé d’un concept à l’autre.

Des bacs de plantation, qui se trouvaient autrefois sur la rue Prince-Arthur, seront utilisés puisqu’il sera impossible de planter des arbres directement dans le sol, les aménagements étant temporaires.

« On va isoler les bacs pour pouvoir garder les mêmes végétaux [dans le projet définitif]. Le mobilier des aménagements provisoire sera utilisé dans d’autres projets ensuite, dans des ruelles, des parcs, etc. », précise-t-elle.

Participation citoyenne

Pendant la période test de six mois, l’entreprise Castor et Pollux récoltera les opinions des citoyens à travers un sondage en ligne et des ateliers participatifs sur le terrain. Elle observera aussi comment chacun s’approprie l’endroit grâce à des caméras installées 24/7.

« Ce n’est pas de la surveillance pour faire des rapports sur les incivilités, assure Mme Vilain. C’est vraiment pour que la firme voie comment l’espace est utilisé, c’est important d’avoir une image fidèle à la réalité. […] Si tel aménagement génère du bruit, là, on fera attention. »

Il faudra attendre 2020 pour que la place prenne sa forme définitive. Un concours de design sera lancé en 2019. Pendant ce temps, le dernier scénario, sous le thème « se divertir », restera en place.

Au total, ce projet a coûté à la Ville 218 000 $, de la conception aux consultations en passant par l’installation des aménagements.

Terrain à l’abandon

Après plus de 90 ans de service, la station essence Esso — qui a appartenu à la famille de Jean-Pierre Ferland — a plié bagage en novembre 2014, laissant un grand vide sur l’avenue Mont-Royal.

L’arrondissement a finalement racheté le terrain en juin 2017 pour 2,5 millions. « Un prix abordable » qui incluait la décontamination et la destruction du bâtiment aux frais de l’entreprise, effectuées en 2016.

« Il n’y a pas souvent des occasions sur le territoire pour faire des acquisitions aussi intéressantes que ça », soutient Maeva Vilain.

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On 3/30/2018 at 10:20 AM, ScarletCoral said:

https://www.ledevoir.com/societe/transports-urbanisme/524006/terrain-avenue-mont-royal

Les citoyens du Plateau-Mont-Royal imagineront l’aménagement d’un parc urbain

Après plus de 90 ans de service, la station essence Esso a fermé ses portes en novembre 2014, laissant un grand vide sur lâavenue du Mont-Royal.
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Après plus de 90 ans de service, la station essence Esso a fermé ses portes en novembre 2014, laissant un grand vide sur l’avenue du Mont-Royal.

Annabelle Caillou
30 mars 2018

Le terrain laissé à l’abandon au coeur de l’avenue Mont-Royal, entre les rues Boyer et Mentana, reprendra vie dès le mois de mai.

L’arrondissement du Plateau-Mont-Royal proposera ce printemps aux Montréalais, en effet, de tester trois scénarios d’aménagement pour remplacer l’ancienne station essence Esso, a appris Le Devoir. La place publique s’intégrera définitivement dans le paysage de l’avenue en 2020.

Résidents, passants et commerçants ont eu carte blanche pour rêver la place dont ils ont besoin dans ce quartier achalandé de la métropole. Une consultation publique lancée en novembre sur Internet et sur le terrain, sous forme de groupes de discussion, invitait la population à repenser de A à Z ce terrain vague, non loin de la station de métro Mont-Royal. Un millier de personnes ont répondu à l’appel.

« Le processus de consultation, c’est l’aspect dont on est le plus fier, se félicite Maeva Vilain, conseillère d’arrondissement. Ça n’arrive plus si souvent que les citoyens puissent s’approprier un espace public et décider de sa vocation. »

Plusieurs idées étaient sur la table. Marché public, fontaine, parc pour enfant, coin lecture… Difficile de parvenir à un consensus quant à savoir comment utiliser cet emplacement.

Se rencontrer, se détendre, se divertir : trois concepts d’aménagement distincts, pensés par la firme de design montréalaise Castor et Pollux — connue pour avoir réalisé les Terrasses Roy — seront testés tour à tour à compter du 21 mai, et ce, jusqu’à la fin octobre.

« C’est important d’avoir un espace public accessible à tous, note Mme Vilain. On a de belles terrasses sur l’avenue Mont-Royal, mais ce n’est pas tout le monde qui peut se payer une bière ou un latté pour relaxer. »

Trois essais participatifs

image.jpg
Photo: Arrondissement du Plateau-Mont-Royal

Le premier scénario, lancé le 21 mai, offrira un lieu de rencontre aux citoyens, s’inspirant d’une place publique traditionnelle, entourée de verdure et dotée d’une fontaine au centre. Un lieu pour se retrouver et discuter en retrait du bouillonnement de l’avenue, assis sur un banc.

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Photo: Arrondissement du Plateau-Mont-Royal

Fin juin, la place se transformera en « salon de verdure », conformément au second plan de la firme de design, se voulant avant tout un espace de repos. « On pourra flâner, s’isoler entre deux bacs à fleurs pour lire au soleil, rafraîchi par des brumisateurs », décrit la conseillère d’arrondissement.

 

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Photo: Arrondissement du Plateau-Mont-Royal

À la fin de l’été, le 962 de l’avenue Mont-Royal s’animera davantage pour faire office de lieu de divertissement, accueillant plusieurs événements et animations.

Maeva Vilain se dit particulièrement fière que le développement durable ait été largement mis en avant. Le mobilier sera chaque fois réutilisé d’un concept à l’autre.

Des bacs de plantation, qui se trouvaient autrefois sur la rue Prince-Arthur, seront utilisés puisqu’il sera impossible de planter des arbres directement dans le sol, les aménagements étant temporaires.

« On va isoler les bacs pour pouvoir garder les mêmes végétaux [dans le projet définitif]. Le mobilier des aménagements provisoire sera utilisé dans d’autres projets ensuite, dans des ruelles, des parcs, etc. », précise-t-elle.

Participation citoyenne

Pendant la période test de six mois, l’entreprise Castor et Pollux récoltera les opinions des citoyens à travers un sondage en ligne et des ateliers participatifs sur le terrain. Elle observera aussi comment chacun s’approprie l’endroit grâce à des caméras installées 24/7.

« Ce n’est pas de la surveillance pour faire des rapports sur les incivilités, assure Mme Vilain. C’est vraiment pour que la firme voie comment l’espace est utilisé, c’est important d’avoir une image fidèle à la réalité. […] Si tel aménagement génère du bruit, là, on fera attention. »

Il faudra attendre 2020 pour que la place prenne sa forme définitive. Un concours de design sera lancé en 2019. Pendant ce temps, le dernier scénario, sous le thème « se divertir », restera en place.

Au total, ce projet a coûté à la Ville 218 000 $, de la conception aux consultations en passant par l’installation des aménagements.

Terrain à l’abandon

Après plus de 90 ans de service, la station essence Esso — qui a appartenu à la famille de Jean-Pierre Ferland — a plié bagage en novembre 2014, laissant un grand vide sur l’avenue Mont-Royal.

L’arrondissement a finalement racheté le terrain en juin 2017 pour 2,5 millions. « Un prix abordable » qui incluait la décontamination et la destruction du bâtiment aux frais de l’entreprise, effectuées en 2016.

« Il n’y a pas souvent des occasions sur le territoire pour faire des acquisitions aussi intéressantes que ça », soutient Maeva Vilain.

Instead of making a park they should think about building a public car park with reasonable prices... It is impossible to find parking places on the Plateau!

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Il y a 7 heures, Oxbridge a dit :

Instead of making a park they should think about building a public car park with reasonable prices... It is impossible to find parking places on the Plateau!

Thinking the unthinkable.  Most Plateau residents would rather see fewer cars.   Why would you search for a parking place? 

If you are a resident,  you probably chose this location in part because you do not need a car on a daily basis.

If you are a visitor, you simply have to learn to take public transit, or a taxi if you prefer.

If you are a shopper, do the same as above, or go shopping elsewhere.  And if the item you plan to purchase is too big or too heavy to carry with you, arrange for a delivery.

If you are a store owner,  it could be that you wish to attract more customers who would rather use their cars to get there; that's fair game.   But then, think of all the other customers you actually have who come to your place precisely because they love the neighborhood and live nearby, as well as others who come from more distant places using public transit, because they love the atmosphere and/or the specialty goods on sale.  All in all, you may be a winner who do not realize his luck.  On the other hand, if your type of commerce caters predominently to people who insist on using their cars wherever they go, perhaps you should consider a location in a different type of neighborhood. 

It is impossible to have all the benefits related to a location in the Plateau, and those of a more car-friendly environment.  More parking spots would (figuratively) destroy the Plateau.

 

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