Normand Hamel Posté(e) 6 septembre 2019 Auteur Partager Posté(e) 6 septembre 2019 Il y a 1 heure, MtlMan a dit : C'est clair : à bas l'économie du pétrole. Non seulement c'est clair, c'est même Mulcair! il y a 13 minutes, fmfranck a dit : Calgary est à 7.3% et Edmonton 7.4%. Ce qui est plus éloquent que le taux de chômage c'est le taux d'inoccupation des édifices à bureaux à Calgary qui est de 24,4% présentement et était même à 26% plus tôt cette année. https://globalnews.ca/news/5481675/calgary-downtown-office-market-rebounding/ 2 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Administrateur mtlurb Posté(e) 6 septembre 2019 Administrateur Partager Posté(e) 6 septembre 2019 Il y a 1 heure, fmfranck a dit : Calgary est à 7.3% et Edmonton 7.4%. Leur taux de chômage n'est pas superbe quand même. Il n'est pas bon, sans être absolument catastrophique. On se pêtais les bretelles sur le forum quand le notre était 7-8% ici, pourquoi le double discours. 7-8 c'est excellent, 4-5% c'est le plein emploi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Né entre les rapides Posté(e) 6 septembre 2019 Partager Posté(e) 6 septembre 2019 il y a 34 minutes, MtlMan a dit : Il y a qq années, T Mulcair avait évoqué la "maladie hollandaise" pour montrer que quand le pétrole est élevé sur les marchés, ça nuit au Canada central. Il y a bien sûr différents facteurs en jeu, mais force est d'admettre que c'était vrai, au moins en partie. On le voit en ce moment. C'est clair : à bas l'économie du pétrole. Ce qui a toujours été clair, c'est qu'un taux de change trop élevé nuit aux activités économiques exposées à la concurrence internationale. Cela ne concerne pas seulement les secteurs exportateurs, mais aussi les producteurs servant le marché domestique exposés à la concurrence des importations. Quand le prix du pétrole était très élevé, cela poussait le dollar canadien (CAD) à la hausse, puisque le pays était et demeure un exportateur net de ce produit. Avec maintenant un prix plus bas, cette pression est moindre. Il y a cinq ans, un CAD valait 0,90 USD; aujourd'hui c'est 0,75. Mais ce qui était vrai du pétrole pourrait l'être de n'importe quel autre élément majeur du commerce international des biens et des services, de même que des mouvements de capitaux (investissements étrangers au Canada moins les investissements canadiens à l'étranger). Malgré un taux de change plus bas, la balance commerciale canadienne ne s'est toutefois pas améliorée; au contraire! Traditionnellement en excédent, elle est maintenant déficitaire --ce qui pèse négativement sur la croissance économique. Il est donc nécessaire de rechercher d'autres facteurs qui expliquent la croissance économique du pays et le bas taux de chömage qui l'accompagne. C'est la vigueur de la demande intérieure qui vient à la rescousse. La croissance démographique, alimentée par l'immigration, est un facteur important, qui stimule non seulement la demande de biens et services courants, mais aussi les investissements (lhabitation et infrastructures). Les taux d'intérêts historiquement bas facilitent ces investissements, en plus de réduire le fardeau financier du service de la dette des gouvernements (idem pour les ménages et les entreprises). Un bas taux de chômage . Jusqu'ici dans ce texte j'ai parlé du Canada en général. Observons maintenant le cas particulier du Québec. Les deux aspects les plus spectaculaires sont un taux de chômage inférieur à la moyenne canadienne et un surplus budgétaire provincial. Quant au taux de croissance économique, il oscille autour de la moyenne, parfois plus haut parfois plus bas. La croissance démographique quant à elle demeure inférieure à la moyenne --l'effet combiné d'un accroissement naturel moindre et d'une part inférieure à la moyenne de l'immigration nette. Il faut donc analyser les facteurs qui pris ensemble ont fait autant diminuer le taux de chômage québécois. En résumé: un taux de croissance du nombre d'emplois supérieur à celui (le taux de croissance) du nombre d'actifs sur le marché du travail. Dans l'avenir, il faudra surveiller l'évolution de ce nombre; un bas taux de chômage ne sera pas nécessairement un signe positif s'il est surtout causé par une baisse du nombre d'actifs plutôt que par la croissance de l'emploi. Presque tous ceux qui désirent un emploi en auraient un (= bas taux de chômage), mais une pénurie de main-d'oeuvre pèserait sur la croissance. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
crosbyshow Posté(e) 6 septembre 2019 Partager Posté(e) 6 septembre 2019 Je serais curieux d'analyser les différentes démographies des provinces. Il y a plein mais alors plein de boomers partout en Occident mais au Québec le poids démographique des boomers est peut-être encore plus grand qu'ailleurs. L'économie va très très bien...mais à chaque vendredi que le bon dieu emmène depuis 3- 4 ans ..dites-vous que des centaines de boomers partent à la retraite. le chômage risque d'être très bas pour encore 15 ans mais cela cache un très grave problème qui s'en vient à fond de train. Le vieillissement de la population. Imaginez l,immobilier sur la Côte Nord, Saguenay , bas St-Laurent, Gaspésie et même la ville de Québec quand les boomers vendront leurs maison pour entrer dans les Chsld etc...dans quelques années....les gens vont devoir donner leurs maison quand il y a pas de jeunes ni immigrants. Le 514 et 450 auront pas ce problème...mais ailleurs...ouf.. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rocco Posté(e) 6 septembre 2019 Partager Posté(e) 6 septembre 2019 54 minutes ago, crosbyshow said: Je serais curieux d'analyser les différentes démographies des provinces. Il y a plein mais alors plein de boomers partout en Occident mais au Québec le poids démographique des boomers est peut-être encore plus grand qu'ailleurs. L'économie va très très bien...mais à chaque vendredi que le bon dieu emmène depuis 3- 4 ans ..dites-vous que des centaines de boomers partent à la retraite. le chômage risque d'être très bas pour encore 15 ans mais cela cache un très grave problème qui s'en vient à fond de train. Le vieillissement de la population. Imaginez l,immobilier sur la Côte Nord, Saguenay , bas St-Laurent, Gaspésie et même la ville de Québec quand les boomers vendront leurs maison pour entrer dans les Chsld etc...dans quelques années....les gens vont devoir donner leurs maison quand il y a pas de jeunes ni immigrants. Le 514 et 450 auront pas ce problème...mais ailleurs...ouf.. Ce sera très cool pour le tourisme des villes fantômes. Je vais partir ma compagnie de visites guidées en otobus. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 6 septembre 2019 Auteur Partager Posté(e) 6 septembre 2019 il y a 56 minutes, crosbyshow a dit : Je serais curieux d'analyser les différentes démographies des provinces. Je sais qu'au Québec nous sommes en avance sur le reste du Canada pour ce qui est du vieillissement de la population car le baby boom aurait commencé plus tôt ici. Ce qui fait que le manque de main-d'oeuvre que nous connaissons présentement viendra plus tard dans le ROC. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
p_xavier Posté(e) 6 septembre 2019 Partager Posté(e) 6 septembre 2019 58 minutes ago, crosbyshow said: Je serais curieux d'analyser les différentes démographies des provinces. Il y a plein mais alors plein de boomers partout en Occident mais au Québec le poids démographique des boomers est peut-être encore plus grand qu'ailleurs. L'économie va très très bien...mais à chaque vendredi que le bon dieu emmène depuis 3- 4 ans ..dites-vous que des centaines de boomers partent à la retraite. le chômage risque d'être très bas pour encore 15 ans mais cela cache un très grave problème qui s'en vient à fond de train. Le vieillissement de la population. Imaginez l,immobilier sur la Côte Nord, Saguenay , bas St-Laurent, Gaspésie et même la ville de Québec quand les boomers vendront leurs maison pour entrer dans les Chsld etc...dans quelques années....les gens vont devoir donner leurs maison quand il y a pas de jeunes ni immigrants. Le 514 et 450 auront pas ce problème...mais ailleurs...ouf.. Faut en profiter et aller se retirer en région. J'ai acheté ma maison à Alexandria pour 122k$, maison qui serait facilement 450k$ en banlieue. Vivement le TGF que je vende mon loft à MTL. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
andre md Posté(e) 7 septembre 2019 Partager Posté(e) 7 septembre 2019 Le taux de chomage est peut etre élevé en Alberta par contre c'est quand meme la province avec le plus haut taux d'emploie. 66.3% versus 61.8% pour le quebec et 61.5% pour l ontario. 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 7 septembre 2019 Auteur Partager Posté(e) 7 septembre 2019 Il y a 6 heures, Né entre les rapides a dit : une pénurie de main-d'oeuvre pèserait sur la croissance. Nous avons déjà une pénurie de main-d'oeuvre et malgré cela la croissance se maintient et même s'accélère. Ce qui veut dire que sans pénurie de main-d'ouvre la croissance serait encore supérieure car présentement plusieurs manufacturiers retardent leur expansion, et même refusent des commandes, faute de main-d'oeuvre, surtout en région. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Né entre les rapides Posté(e) 7 septembre 2019 Partager Posté(e) 7 septembre 2019 Il y a 1 heure, andre md a dit : Le taux de chomage est peut etre élevé en Alberta par contre c'est quand meme la province avec le plus haut taux d'emploie. 66.3% versus 61.8% pour le quebec et 61.5% pour l ontario. Bien dit et bien noté (j'avais pleinement conscience de ce fait mais ça valait quand même la peine que tu le soulignesr). Le message sous-jacent est bien entendu que le taux de chômage est un indice incomplet de la vigueur d'une économie. De fait, aucun indice ne peut à lui seul représenter pleinement la condition d'une économie. Autre exemple: un surplus commercial peut autant être un reflet de la faiblesse de la demande intérieure que de la force des exportations. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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