Aller au contenu

Le taux de chômage au Québec


Normand Hamel

Messages recommendés

Il y a 1 heure, Normand Hamel a dit :

Nous avons déjà une pénurie de main-d'oeuvre et malgré cela la croissance se maintient et même s'accélère. Ce qui veut dire que sans pénurie de main-d'ouvre la croissance serait encore supérieure car présentement plusieurs manufacturiers retardent leur expansion, et même refusent des commandes, faute de main-d'oeuvre, surtout en région.

C'est vrai, mais ça indique aussi que cette pénurie est encore bénigne (sans conséquence grave) à l'échelle provinciale  --même si elle touche plus concrètement certaines entreprises/certaines régions.  Je pense qu'une pénurie "relative" peut être bénéfique pour l'économie, car elle force le recours à des technologies plus productives, ainsi que, dans certains cas, l'abandon d'activités générant une faible valeur ajoutée, qui n'ont plus leur place dans une société plus prospère.  L'économie québécoise a déjà procédé à de telles transformations dans le passé (voir: nos secteurs mous), comme pratiquement partout ailleurs en Occident et au Japon,  et maintenant même en Chine (où une amorce de délocalisation est observée).  

Dans des secteurs où la consommation (surtout des services comme l'hôtellerie et la restauration) se fait localement (y compris par des touristes étrangers),  on ne peut évidemment pas recourir aux importations pour pallier à la diminution de la production locale.  Mais on peut augmenter les salaires, entraînant inévitablement une hausse des prix, à laquelle la demande s'ajustera.  La clef est de demeurer concurrentiel dans notre univers.  On ne peut pas chercher à concurrencer les prix pratiqués dans les pays à bas salaires, y compris dans l'industrie touristique. 

Evidemment, la hausse des salaires ne réglerait pas tout:  il y a une limite  au nombre de personnes qui peuvent être actives sur le marché du travail, quel que soit le niveau de rémunération.  Un moyen de hausser cette "limite" est le recours à l'immigration.  Mais je ne pense pas qu'il soit souhaitable de chercher à combler intégralement et à tout prix la demande de main-d'oeuvre --même si c'est probablement le "désir" de tout employeur qui cherche à pérenniser son entreprise.  Cette opinion (la mienne) découle de ma préférence pour une économie plus prospère, plutôt qu'une économie simplement plus "grosse"; en d'autres mots, je suis davantage intéressé par une croissance du p.i.b. par habitant que par une croissance du p.i.b. global.  

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...
5 minutes ago, andre md said:

45 000 pertes d'emploies au Québec en novembre. Méchante claque dans la face. 

https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/191206/dq191206a-eng.htm?HPA=1

Avec les annonces de mise à pieds pour BMO entre autres, ça n'augure pas bien pour 2020 pour l'emploi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

dec1906-figure1.png
dec1906-figure2.png
http://www.stat.gouv.qc.ca/salle-presse/communique/communique-presse-2019/decembre/dec1906.html

On peut remarquer que le taux de chômage est un peu similaire à nov-déc 2018. Si décembre se termine aussi mal que novembre nous devrons commencer à nous poser des questions.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 6 minutes, Rocco a dit :

Wow le taux de chômage au Québec en hausse de 0.6% à 5.6%. Presque 1% d'augmentation du chômage depuis août. Intense! Back to the old habits.

regarde ce dossier là, sur Statqc, tout est dit.
http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/travail-remuneration/resultats-epa-201911.pdf
en gros ça nous dit que ce sont les 25-54 ans qui ont perdu environ 40% des emplois. Surtout le secteur des services avec 39.2% des pertes. Transport et entreposage + hébergement et restauration, à eux seuls, un peu plus de 22% des pertes.

  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 1 minute, Rocco a dit :

Comment expliquer cette hausse soudaine et fulgurante? C'est abominable.

Ce n'est pas toutes les régions au Québec qui ont perdu en même temps.
Je remarque aussi le taux de chômage dans le Centre-du-Québec qui passe maintenant à 2.7%, ils ont eu un gain d'emplois en novembre.  +8,500 depuis novembre, c'est un meilleur score que Lanaudière qui compte une population active 2x plus grande.
Je vois aussi Laval qui a perdu 16,600 emplois depuis novembre 2018. Laval semble la grande perdante.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, vivreenrégion a dit :

Je vois aussi Laval qui a perdu 16,600 emplois depuis novembre 2018. Laval semble la grande perdante.

Il faut bien comprendre qu'il s'agit d'emplois perdus par des personnes qui résident à Laval, pas des personnes qui travaillent à Laval.  L'Institut de la statistique du Québec (ISQ) définit des "régions économiques" qui correspondent aux régions administratives.  Ce découpage n'est pas tellement réaliste quand il s'agit d'évaluer la perfomance économique d'une "région"  qui n'est en fait qu'une partie d'un plus grand ensemble, en l'occurrence la RMR de Montréal.

Ceci dit, le taux de chômage des résidents de Laval  (3,3%) demeure à un niveau nettement inférieur à la moyenne provinciale (5,1%) ou celle de l'ensemble de la RMR (6,1%).  Ça veut dire qu'il y a encore place pour une certaine "égalisation" avant de commencer à dramatiser.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...