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il y a 20 minutes, Dominic723 a dit :

La prison Rivière des Prairies, le Centre jeunesse et Pinel sont rendu commercial ? Un golf ça compte comme un parc ? Le centre de réadaptations et le CHSLD sur Sherbrooke c'est rendu religieux ? Aucune affectation industrielle ? Sérieux c'est pas la carte la plus précise pour représenter un portrait réaliste...

Je ne sais pas trop quel était le raisonnement derrière l'équipe de réalisation de cette carte. Ce n'est pas la seule carte erronée (voir carte des projets de transport en commun). À la limite les règlements de zonage des arrondissements de l'est permettent certains types de commerces dans une bonne partie des secteurs industriels faussement marqués comme commercial.

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  • 4 semaines plus tard...
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La décontamination des terrains de l’est de Montréal commencera au printemps

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201912/13/01-5253656-la-decontamination-des-terrains-de-lest-de-montreal-commencera-au-printemps.php

La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, et la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

L’année 2020 s’annonce occupée pour l’est de Montréal avec le début de la décontamination de terrains au printemps et l’étude du projet de transport électrique sur Notre-Dame.

Publié le 13 décembre 2019 à 16h45

 

Janie Gosselin
La Presse

Un an après la signature de la Déclaration conjointe pour revitaliser l’est de Montréal, Québec et la métropole disent vouloir faire de la transformation de cette partie de l’île une priorité.

« On passera du gris au vert », a insisté la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, devant la Chambre de commerce de l’est de Montréal, où la mairesse Valérie Plante a aussi donné une allocution.

Mercredi dernier, le comité exécutif de la Ville de Montréal a recommandé l’adoption d’un règlement pour officialiser un programme de subventions pour la réhabilitation de terrains de l’Est. Il devrait être adopté lundi prochain. Montréal a reçu une enveloppe de 100 millions de dollars de Québec pour procéder à la décontamination des sols.

La métropole compte commencer par les secteurs de la Pointe-de-l’Île et d’Assomption-Sud—Longue-Pointe, des endroits « stratégiques pour créer des milieux de vie et des milieux de travail » rapidement, a dit la mairesse en point de presse. « Ce sont deux secteurs qu’on considère avoir énormément de potentiel et sur lesquels on veut concentrer nos énergies, a précisé Mme Plante. En même temps, dès février, on va pouvoir recevoir des demandes de décontamination, donc ça n’exclut pas des terrains qui seraient à l’extérieur de ces deux [zones]. »

Les propriétaires privés pourront recevoir une aide financière subventionnant à 75 % la décontamination de leur terrain en déposant une demande avant le 1er janvier 2022. Cette subvention tombera ensuite à 60 % après cette date.

Transports en commun

Les transports sont aussi au cœur de la stratégie de Québec et de Montréal pour l’Est. La ministre Rouleau a confirmé vendredi le prolongement du service rapide par bus (SRB) du boulevard Pie-IX de 1,7 km, jusqu’à la rue Notre-Dame – plutôt que Pierre-De Coubertin, comme initialement prévu –, un projet de quelques dizaines de millions de dollars. Elle a aussi annoncé le retour de la navette fluviale, qu’elle espère élargir à d’autres secteurs, en passant du Vieux-Montréal vers Longueuil, Boucherville et Repentigny.

« À terme, c’est un véritable réseau de transports en commun fluvial dont j’aimerais doter la région métropolitaine », a dit Mme Rouleau, qui a été mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles durant huit ans.

Mme Plante a de son côté noté l’agrandissement du réseau de vélos BIXI dans l’est de l’île.

CDPQ Infra étudie en ce moment un système de transport collectif électrique dans la rue Notre-Dame pour le secteur. Pour l’instant, on ignore s’il prendra la forme d’un tramway ou d’un prolongement du REM. Cela s’ajoute au prolongement de la ligne bleue vers Anjou.

Le ministre du Patrimoine, Steven Guilbeault

Le ministre du Patrimoine, Steven Guilbeault, présent lors des allocutions, a indiqué en point de presse que le gouvernement fédéral « affectionne beaucoup » les projets de transports en commun et transports actifs pour réduire la pollution. Il a cependant ajouté que le fédéral n’a reçu « aucune demande » pour une contribution financière à l’heure actuelle. « Mais nous serons heureux de nous asseoir avec la Ville et la province pour voir comment on peut faire avancer ces projets-là », a-t-il précisé.

 

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La décontamination des terrains de l’est de Montréal commencera au printemps

JANIE GOSSELIN
LA PRESSE

L’année 2020 s’annonce occupée pour l’est de Montréal avec le début de la décontamination de terrains au printemps et l’étude du projet de transport électrique sur Notre-Dame. 

Un an après la signature de la Déclaration conjointe pour revitaliser l’est de Montréal, Québec et la métropole disent vouloir faire de la transformation de cette partie de l’île une priorité. 

« On passera du gris au vert », a insisté la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, devant la Chambre de commerce de l’est de Montréal, où la mairesse Valérie Plante a aussi donné une allocution. 

Mercredi dernier, le comité exécutif de la Ville de Montréal a recommandé l’adoption d’un règlement pour officialiser un programme de subventions pour la réhabilitation de terrains de l’Est. Il devrait être adopté lundi prochain. Montréal a reçu une enveloppe de 100 millions de dollars de Québec pour procéder à la décontamination des sols. 

La métropole compte commencer par les secteurs de la Pointe-de-l’Île et d’Assomption-Sud—Longue-Pointe, des endroits « stratégiques pour créer des milieux de vie et des milieux de travail » rapidement, a dit la mairesse en point de presse. « Ce sont deux secteurs qu’on considère avoir énormément de potentiel et sur lesquels on veut concentrer nos énergies, a précisé Mme Plante. En même temps, dès février, on va pouvoir recevoir des demandes de décontamination, donc ça n’exclut pas des terrains qui seraient à l’extérieur de ces deux [zones]. » 

Les propriétaires privés pourront recevoir une aide financière subventionnant à 75 % la décontamination de leur terrain en déposant une demande avant le 1er janvier 2022. Cette subvention tombera ensuite à 60 % après cette date. 

Transports en commun

Les transports sont aussi au cœur de la stratégie de Québec et de Montréal pour l’Est. La ministre Rouleau a confirmé vendredi le prolongement du service rapide par bus (SRB) du boulevard Pie-IX de 1,7 km, jusqu’à la rue Notre-Dame – plutôt que Pierre-De Coubertin, comme initialement prévu –, un projet de quelques dizaines de millions de dollars. Elle a aussi annoncé le retour de la navette fluviale, qu’elle espère élargir à d’autres secteurs, en passant du Vieux-Montréal vers Longueuil, Boucherville et Repentigny. 

« À terme, c’est un véritable réseau de transports en commun fluvial dont j’aimerais doter la région métropolitaine », a dit Mme Rouleau, qui a été mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles durant huit ans. 

Mme Plante a de son côté noté l’agrandissement du réseau de vélos BIXI dans l’est de l’île. 

CDPQ Infra étudie en ce moment un système de transport collectif électrique dans la rue Notre-Dame pour le secteur. Pour l’instant, on ignore s’il prendra la forme d’un tramway ou d’un prolongement du REM. Cela s’ajoute au prolongement de la ligne bleue vers Anjou. 

Le ministre du Patrimoine, Steven Guilbeault, présent lors des allocutions, a indiqué en point de presse que le gouvernement fédéral « affectionne beaucoup » les projets de transports en commun et transports actifs pour réduire la pollution. Il a cependant ajouté que le fédéral n’a reçu « aucune demande » pour une contribution financière à l’heure actuelle. « Mais nous serons heureux de nous asseoir avec la Ville et la province pour voir comment on peut faire avancer ces projets-là », a-t-il précisé.

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201912/13/01-5253656-la-decontamination-des-terrains-de-lest-de-montreal-commencera-au-printemps.php

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  • 2 années plus tard...

https://www.avisonyoung.ca/web/montreal/press-release/-/article/2022/05/03/espace-montréal-montréal-east-the-new-darling-of-commercial-real-estate-in-greater-montréal

Espace Montréal: Montréal East: the new darling of commercial real estate in Greater Montréal

MAY 3, 2022

Jean Laurin, President and Managing Director, Avison Young Québec

Bolstered by the anticipated REM de l’Est, a number of mobilization projects and dynamic local organizations intent on participating in the improvement of the living environment, Montréal’s eastern territory is looking like the most promising in commercial real estate in the next 10 years.

Why the east end? The City of Montréal and the various levels of government have already demonstrated their intentions to develop the urban area that includes 11 boroughs extending from the Jacques Cartier Bridge to the eastern-most extremity of the island.

Four years ago, The Advisory Committee on the Economic Development of the Territory of Montréal also made this extensive sector a priority in its recommendations. The rationale is clear: the eastern sector of the island is the only zone in the metropolitan area that has both a major strategic advantage – the Port of Montréal – as well as immediate access to the highway and rail networks.

The impact of the REM de l’Est

The strong support of our political and economic actors is now taking shape with the deployment of the REM de l’Est. Led by the Caisse de dépôt et placement du Québec, the project is estimated at more than $10 billion and represents the largest mass transit project in the history of Québec.

Investment in public transportation has always driven economic development in the sectors and the regions where it has been mobilized. While numerous discussions are taking place on how the network will be incorporated into the urban landscape of the eastern part of the island, this new network will include some 32 kilometres of transportation corridors between the Marie-Victorin/Pointe-aux-Trembles trunk line and 23 stations that serve the territory.

In addition to doubling the extent of the current metro system in Montréal East, the new network will be able to serve some 133 thousand people a day, which is significant. In fact, it will contribute significantly to improving the connectivity between the various business hubs, employment, health, education and recreation in this promising sector. The REM de l’Est alone will bring access to more than 27 million square feet of vacant land in the zone.

Three real estate projects that will drive growth

The REM de l’Est rail network will include the Ville-Marie borough very close to the Jacques Cartier Bridge, where three mixed-use real estate projects are expected to revitalize significantly this industrial zone. The three megaprojects together represent more than 3.5 million square feet of office and retail space in the area. From a residential perspective, it will mean the construction of more than 10 thousand new homes and condos over the next 10 years. This new construction could easily double the population of the Ville Marie district, which included 23,555 residents in the 2016 census. 

The Quartier des Lumières on the site of the former CBC building is one of the three new real estate projects that will re-animate the sector. The crown corporation could easily have left the area to relocate elsewhere in Montréal. But by continuing to operate on the same site in more modern facilities tailored to the organization’s new needs, the CBC/Radio-Canada initiative to stay indicates its desire to participate in the development of Montréal East.

Under the leadership of Groupe Mach who acquired the land of the crown corporation in 2016, the new neighbourhood is to include four million square feet of residential, retail and office space, with nearly half of the built area occupied by retail and office space. Developed by Devimco, the construction of the Auguste & Louis condo towers, representing nearly two thousand units, has already begun. Parks, community housing and the construction of a new school are also in the plans for the Quartier des Lumières.

Site of the Molson Brewery

Molson heritage site

The redevelopment of the Molson brewery site, bordering the St. Lawrence River, is also part of the equation to bring new life to the sector. Bought for $125 million by a consortium including Groupe Sélection, Montoni and Fonds de solidarité FTQ, this six-million-square-foot site will eventually become a residential area of four to five thousand units. The plans are currently being analysed by the City. The mixed-use development, which will include the Molson head office, will also include more than 1.2 million square feet of office and retail space. Construction began in a first phase in March and should be completed in 2024.

Site of the Molson Brewery

Action at the foot of the bridge

Prével’s Esplanade Cartier is the third mixed-use real estate project to breathe new life into a sector that hasn’t seen as much action since the construction of the CBC tower in the early seventies. That a real estate developer, with a reputation for its sensitivity and respect for the communities it serves, is investing in the east end of the city is a strong indication of the real estate potential of the area in the coming years.

The large site, which is taking shape at the foot of the Jacques Cartier Bridge, will include nearly two thousand housing units in six clusters, two parks, a pedestrian area and the new YMCA, which is scheduled for the third phase of development. The project, which intends to give occupants access to the St. Lawrence River shoreline, also includes for Groupe TGTA to construct three office buildings. Fronting on De Lorimier Street, these buildings will provide more than 600,000 square feet of space. Construction of the first 70,000-square-foot building began in summer 2021.

Much like the Société de développement Angus did by creating Technopole Angus (the first eco-district in Québec) 25 years ago, these three important projects will provide the leverage for other real estate developers to consider the sector as an attractive option. To that point, there are several other lots in the vicinity of the Jacques Cartier Bridge that provide value-added potential.

Modernization of the Maisonneuve-Rosemont Hospital

The Maisonneuve-Rosemont Hospital also constitutes an important driver in the future development of Montréal East. Last August, the Québec government authorized the modernization of the hospital. Evaluated at nearly $2.5 billion, the project will be rolled out over 10 years and will likely see the reconstruction of some existing parts of the hospital as well as its enlargement. Once completed, the establishment will include some 720 beds.

 It should be noted that management of the hospital deciding to stay in the current location was influenced by the arrival of the future REM de L’Est (Hôpital Rosemont) which will be located in the same area. This new access to public transport will facilitate travel for hospital patients, 80 percent of whom live in the east end. It will also be very convenient for some five thousand employees and three thousand students a year who travel there since the hospital is affiliated with the Université de Montréal’s faculties of medicine, dentistry, nursing and pharmacy.

The modernization of the hospital has been the subject of significant rumours that the Legault government will announce a future healthcare innovation zone in Montréal East. With a health care hub will also come investment in services, research and development, as well as in university infrastructure. The file is one to follow for these reasons but also because the hospital is a province-wide hub for highly specialized ophthalmology, kidney and bone marrow transplantation. As well, the hospital houses one of the largest centres for cell therapy and regenerative medicine in the world.

Huge amount of land ripe for development

Among the other factors that illustrate the extent to which the east end of Montréal is about to move forward in leaps and bounds includes the availability of land. The Chambre de commerce de l’Est de Montréal estimates there is more than 82 million square feet of vacant industrial land - land that, according to them, costs an average nine percent less a square foot than the equivalent in the western zone of the island.

Because the availability of large lots of industrial space has become a challenge in the Montréal territory, a significant number of organizations have already turned to the east where there are not less than 15 industrial parks.

Technopôle Angus : LEED ND (Neighbourhood development) – Platinum

The East goes green

The significant decontamination initiatives on industrial sites over the last two decades is indicative of the various players’ intention to restore Montréal to its original noble status. Twenty percent of Montréal East’s landmass is estimated to be lightly or heavily contaminated.  

Not surprisingly, the area is home to some larger players in Quebec’s decontamination industry, most notably Sanexen and Englobe. One of them, Groupe C. Laganière, purchased the Shell lands for $22 million in 2017. The company has sold a quarter of the land to Broccolini for $56.5 million who intend to build an Amazon warehouse.

Montréal East is also a laboratory for phytoremediation, a technology that uses plants to decontaminate soil, water and air in order to preserve the groundwater and the food chain. Between 2016 and 2019, a large project conducted by Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) of the Université de Montréal enabled the rehabilitation of the former Suncor site in the Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles borough.

Bold and audacious: Frédéric-Back Park

The genesis of Frédéric-Back Park, one of the most ambitious rehabilitation projects ever seen in a North-American urban setting, is yet another example arising out of soil decontamination. Since 1995, the site of a former limestone quarry later used for the landfill of residual waste has begun to be transformed. When complete, the park will constitute more than 80 percent of the approximately 20 million square feet of the Complexe environnemental de Saint-Michel. Approximately the size of Mount Royal Park, this new recreation area in the eastern part of the city will become one of the largest green spaces in Montréal.

It’s interesting to note that the park is equipped with biogas collectors camouflaged by decorative spheres that deliver energy to the Biomont cogeneration plant. Because of this recuperation of biogas, the plant can supply enough electricity to supply power to the equivalent of 19 hundred homes in the area.  

lg2 at Technopôle Angus

Synergy shines in the east and beyond

All these clean technologies (new generation bio-fuels, water treatment, soil rehabilitation, green chemistry) are allowing Montréal East to build an industrial asset and network that in turn allows the players to reconcile economic growth with environmental stewardship. This network currently includes nearly 50 businesses and organizations that add value to the area and even beyond. 

Synergie Montréal, propelled by PME MTL Est-de-l'Île, is proof. This ecological industrial initiative where the output of one is the input of others has become the largest circular economy project in the greater Montréal area. According to the organization, more than a thousand organizations have been reached and more than 500 have been accompanied. In total their actions have been responsible for a reduction in greenhouse gases of more than 28 hundred tonnes.

In conclusion, all these initiatives and many others in the territory make for a telling story. Montréal East is on the cusp of one of – if not the – most successful eras in its commercial real estate history. To participate in this phenomenon as an early adopter is both a responsibility and a privilege. Bravo!

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  • 4 semaines plus tard...

Pointe-aux-Trembles & Montréal-Est

Un nouveau modèle de quartier d’affaires durable pour Montréal-Est

Les travaux de construction de la nouvelle rue qui desservira le parc d’affaires 40NetZéro dépendent de la construction d’un passage à niveau. La Ville est dans l’attente d’une estimation du CN à cet égard. Photo: Coralie Hodgson / Métro

 

https://journalmetro.com/local/pointe-aux-trembles-montreal-est/2837169/nouveau-modele-quartier-daffaires-durable-montreal-est/

 

Coralie Hodgson

3 juin 2022 à 5h00 - Mis à jour 3 juin 2022 à 7h33 5 minutes de lecture

La Ville de Montréal-Est est en train d’adopter un nouveau plan d’aménagement pour encadrer le développement du quartier d’affaires 40NetZéro et des terrains d’Esso situés au nord de l’autoroute 40. Une démarche qui donnerait, selon la Ville, le coup d’envoi pour redévelopper de façon durable sa zone industrielle et lui donner une nouvelle image.

Le plan d’aménagement encadrant le développement de ces sites met en place des normes «assez audacieuses» en matière de carboneutralité, affirme d’emblée Nicolas Dziasko, directeur de la gestion du territoire et de l’environnement à la Ville de Montréal-Est.

On veut envoyer le message qu’on est une Ville qui souhaite innover dans la philosophie de l’aménagement du territoire. On ne veut plus faire les choses comme avant.

Nicolas Dziasko, directeur de la gestion du territoire et de l’environnement à la Ville de Montréal-Est

Présentement adopté en second projet, le plan s’appliquera sur un terrain de 6 millions de pieds carrés situé entre le boulevard Henri-Bourassa et l’autoroute Métropolitaine. Le promoteur MET-HB et la Ville de Montréal-Est devraient y développer prochainement un quartier d’affaires écoénergétique, le 40NetZéro.

Le plan s’appliquera également au terrain adjacent de 5,8 millions de pieds carrés appartenant à Esso, qui a récemment été mis en vente par l’Impériale. Les futurs acheteurs du terrain auront cependant la responsabilité de le décontaminer avant de le développer.

«Les meilleures pratiques»

Le plan d’aménagement prône l’adoption de «meilleures pratiques en matière d’aménagement ainsi que dans les normes de construction des édifices», par exemple dans le choix des matériaux.

Il mise notamment sur le recours aux transports en commun et aux modes de déplacement «doux et actifs». À cet effet, une piste multifonctionnelle devrait être aménagée sur le site.

Des zones de plantation doivent aussi contribuer au drainage des eaux pluviales. « Le verdissement permet l’embellissement du territoire, la lutte contre les îlots de chaleur», tout en ayant une fonction d’ingénierie civile, soutient M. Dziasko.

Ces types d’aménagements ont aussi comme vocation de créer un environnement agréable pour les futurs travailleurs.

«On veut un parc d’affaires axé sur la logistique, mais aussi créer un microcosme au sein du développement […] On encourage que dans toutes les bâtisses, on puisse retrouver des cafétérias, des restaurants, des services», illustre M. Dziasko.

Mikael St-Pierre, coordonnateur au Centre d’écologie urbaine de Montréal, lève son chapeau à Montréal-Est pour l’adoption du plan, soulignant que peu de municipalités sont proactives quant au développement de leur territoire.

«C’est un jalon important dans la planification urbaine dans une perspective de transition écologique» de la Ville, croit-il.

La réglementation de type PIIA (plan d’implantation et d’intégration architecturale) donnera selon lui «plus de dents à la Ville» pour faire respecter sa vision de développement. Tout projet inclus dans ces zones doit d’ailleurs être approuvé par le comité consultatif d’urbanisme et le conseil municipal.

Abondant dans le même sens, la professeure-chercheure au département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM Priscilla Ananian ajoute qu’en plus de s’adapter aux enjeux environnementaux, il est également important de s’adapter à l’évolution des habitudes des travailleurs, surtout en contexte de pénurie de main-d’oeuvre.

Les travailleurs rechercheraient entre autres des lieux de travail conviviaux, sécuritaires, avec des services de restauration à proximité et une accessibilité au site en transport en commun.

Une vision d’avenir

Si le plan est un pas important pour Montréal-Est, Nicolas Dziasko précise que la vision de développement des futurs parcs d’affaires des zones industrielles doit se faire en concertation, notamment avec le service de développement économique de l’agglomération.

Il précise cependant qu’il appartient à Montréal-Est «de déterminer et élaborer les outils réglementaires urbanistiques qui répondront à cette vision».

Faisant écho aux propos tenus par la mairesse Anne St-Laurent, M. Dziasko évoque par ailleurs le désir de la Ville d’attirer des zones d’innovation sur le territoire, et que soit créé un lieu de savoir sur le terrain d’Esso situé au sud de la rue Sherbrooke. Les activités de distribution et logistique seraient plutôt prévues dans la partie Esso Nord et sur le terrain projet 40 Net Zéro.

Vers de réels écoparcs d’affaires

Si elle salue le plan, Mme Ananian croit que les écoparcs industriels doivent, par définition, prendre aussi en compte les questions d’économie circulaire et de mutualisation des ressources, par exemple «le partage de matières premières ou d’énergie, ou la mutualisation de stationnements» entre les industries.

Reconnaissant que la réglementation n’aborde pas ces aspects, M. Dziasko assura qu’il s’agira de la prochaine étape à laquelle s’attaquera la Ville, dans les «prochains mois, prochaines années».

Mme Ananian ajoute que les parcs industriels «nouvelle génération» devront aussi être articulés avec des connexions pour s’y rendre, «par exemple les pistes cyclables sécuritaires, le transport en commun.»

L’administration montréalestoise a d’ailleurs comme ambition de construire éventuellement des pistes cyclables reliant tous les parcs d’affaires, souligne pour sa part M. Dziasko.

 

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  • 1 année plus tard...

Sommet de l’Est | Un hôtel au Stade, un centre d’innovation et des investissements d’entreprises

André Dubuc La Presse

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IMAGE FOURNIE PAR PROVENCHER ROY

Aperçu du futur hôtel de 200 chambres du Parc olympique

L’est de Montréal a vécu son moment de gloire à l’occasion du Sommet de l’Est qui s’est tenu lundi au Stade olympique. Aperçu des annonces.

Un hôtel-cinéma à la place de StarCité

Gestion Georges Coulombe annonce la construction d’un hôtel de sept étages d’environ 200 chambres en collaboration avec France Film, propriétaire du Cinéma StarCité, au coin sud-est du quadrilatère olympique. L’enseigne est inconnue pour le moment. « Le complexe hôtelier de 16 000 mètres carrés sera muni d’une salle multifonctionnelle pouvant accueillir 1000 convives, a expliqué Sonia Gagné, associée principale chez Provencher Roy, l’architecte au projet. On garde certaines salles de cinéma. Le stationnement devient une grande place publique. On prévoit le début de la construction en 2025. » Selon les promoteurs du projet, on dénombre seulement 5000 chambres d’hôtel à l’est de Papineau sur les 19 000 chambres dans l’île de Montréal. Gestion George Coulombe, c’est 30 immeubles et 115 000 mètres carrés de superficie locative. La société est propriétaire de l’ancienne usine American Co qui loge un Super C dans le secteur du Stade et exploite l’établissement hôtelier Le Manoir Stonehaven à Sainte-Agathe.

L’Est perd sa zone d’innovation santé

On ne choisit pas toujours ses endroits pour annoncer les mauvaises nouvelles. Questionné par le président de la Chambre de l’Est dans un panel, le ministre provincial de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a confirmé qu’« il tirait la plogue » sur la zone d’innovation santé qui devait voir le jour autour de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. « Il n’y aura pas de zone d’innovation à court terme, a expliqué le ministre. Ce qui est arrivé, c’est qu’on a voulu avoir une zone beaucoup trop large à la fois thématique et géographique. Cela a causé des enjeux au niveau du financement privé. On va donc oublier temporairement la zone d’innovation globale, mais on focalise sur quelque chose d’extraordinaire qui est le centre d’excellence en thérapie cellulaire [associé à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont]. » Selon nos informations, les entreprises des sciences de la vie privilégient le centre-ville, pour la réelle proximité avec les universités et la disponibilité de la main-d’œuvre. « On a évidemment été déçus d’apprendre que le projet de zone d’innovation ne verra pas le jour. Ce projet revêtait une importance pour le secteur, c’est pourquoi beaucoup d’efforts et de travail ont déjà été faits par les partenaires pour le mettre en place », a fait savoir l’administration montréalaise dans une déclaration écrite. « C’est une très mauvaise nouvelle pour l’est de Montréal qui avait besoin d’un projet structurant au niveau d’une zone d’innovation, a réagi Julien Hénault-Ratelle, porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement économique. Il blâme l’administration de Projet Montréal pour son manque de leadership dans le dossier.

Près de 40 millions pour une fenêtre sur le fleuve

La Ville de Montréal-Est a utilisé son droit de préemption pour acquérir un terrain en bordure du fleuve. Elle paie 19 millions au vendeur Esso. La mairesse de Montréal-Est, Anne St-Laurent, se réjouit de l’enveloppe de 20 millions allouée à la décontamination de ce terrain stratégique. Les travaux devraient commencer l’an prochain. Le lot de plus de 100 000 mètres carrés sera transformé en un carrefour commercial, récréatif et culturel. Un parc occupera 21 % de l’espace. Mais le site ne servira pas à un usage résidentiel malgré sa localisation avantageuse. Ayant utilisé son droit de préemption, la Ville acquiert le terrain aux mêmes conditions que l’acheteur initial qui avait vu son offre acceptée par le vendeur. « Notre première idée était de mettre du résidentiel pour maximiser la valeur associée à la proximité du fleuve », a expliqué la mairesse St-Laurent, présente au Sommet.

Un fonds pour l’Est

Le fédéral n’est pas resté les bras croisés. Huit organisations se partagent 11 millions en provenance de Développement économique Canada (DEC), dont Laboratoires MZL, l’Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire du cégep de Maisonneuve, Aliments Merjex, Aliments Ouimet-Cordon Bleu, Catelli et le Centre en immunothérapie du cancer C3i. « Ça va aider ces organisations dans la transformation verte, vers la carboneutralité de leurs activités », dit Soraya Martinez Ferrada, députée d’Hochelaga, ministre du Tourisme et ministre responsable de DEC. En plus, un fonds de 10 millions par an pendant trois ans sera réservé pour les entreprises et organisations de l’est de Montréal.

Grand parc de l’Est

La Ville de Montréal a profité de l’évènement pour annoncer sa volonté d’agrandir le parc-nature Pointe-aux-Prairies pour en faire le grand parc de l’Est de 700 hectares. « L’idée est de protéger les derniers terrains avec des milieux humides dans l’est de Montréal », a expliqué Caroline Bourgeois, vice-présidente du comité exécutif, responsable des grands parcs, des sports et des loisirs. La mairesse Valérie Plante a confirmé la réfection du collecteur d’égout de Montréal-Est au coût de 80 millions. Il s’agit d’un chantier essentiel pour permettre le raccordement éventuel des futures infrastructures desservant les friches industrielles. En même temps que Québec et Ottawa, Montréal met 300 000 $ dans le Carrefour d’innovation bioalimentaire, porté par le collège de Maisonneuve, La Cuisine collective Hochelaga-Maisonneuve et PME MTL Centre-Est, et situé au 5600, rue Hochelaga.

Annonces en rafale

Polytechnique a déposé un projet au gouvernement provincial pour ouvrir un centre d’innovation sur les technologies propres d’environ 4000 mètres carrés au 5600, rue Hochelaga, dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Une centaine de chercheurs et d’employés y évolueront si le projet devient réalité. Le détaillant de plein air Décathlon envisage de déménager son siège social canadien à son centre de distribution de la rue Dickson. Loracon a commencé récemment la construction d’un premier bâtiment industriel carboneutre de plus de 35 000 mètres carrés au nord de l’autoroute 40 à Montréal-Est. Un des plus grands acteurs de la planète du domaine pharmaceutique s’y installerait. L’acquéreur des activités de nettoyage industriel au Canada, la française Ortec envisage de doubler l’effectif de son bureau montréalais, situé dans le quartier Pointe-aux-Trembles, d’ici deux ans. Au 1977, rue des Futailles, la Société des alcools du Québec commencera d’ici la fin de l’année la construction du centre automatisé de Montréal de 10 000 mètres carrés destiné aux commandes en ligne, notamment.

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il y a 10 minutes, KOOL a dit :

Quand on regarde les récentes interventions dans ce fil on se dit que ça revitalise pas des masses dans l'Est

2 années plus tard

4 semaines plus tard

1 année plus tard 

O.o

 

Le boulet de l'est a toujours été la contamination des immenses terrains industriels. Il y a plein de nouvelles sur le sujet depuis quelques mois et maintenant que 200 millions vont être investis pour nettoyer définitivement le secteur, les annonces de projets se matérialisent enfin.

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1 hour ago, acpnc said:

Le boulet de l'est a toujours été la contamination des immenses terrains industriels. Il y a plein de nouvelles sur le sujet depuis quelques mois et maintenant que 200 millions vont être investis pour nettoyer définitivement le secteur, les annonces de projets se matérialisent enfin.

In addition to the decontamination costs, which are getting more expensive every year as the MELCCFP introduces stricter standards and traceability, many lots are not properly serviced and/or do not have the infrastructure in place for ease of access. 
Decontamination is just one piece of the puzzle…

Also, to put the $200M number in perspective, that’s enough to decontaminate 2 (maybe 3) of the large parcels that are currently on the market. Almost no one benefitted from the first $100M… except the city of Montreal-East. 

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Quoi qu'il en soit nous nous devons d'être proactifs et commencer les travaux là où il sera plus favorable d'attirer les investisseurs, dont l'action aura des effets d'entrainement à leur tour. D'ailleurs on a déjà déterminer des priorités à suivre et tout le monde semble d'accord sur ces dernières.

Enfin ces immenses terrains contaminés et en friche représentent une grande surface de développement à densifier, on peut parler d’une banque de lots pour différents usages et d’une ville dans la ville à moyen-long terme. Une bonne nouvelle pour contrer l’étalement urbain, en ramenant sur l’ile de Montréal une bonne partie de la croissance métropolitaine qui a trop longtemps favorisé les banlieues.

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