nephersir7 Posté(e) 27 février 2019 Partager Posté(e) 27 février 2019 Conference Board Forecast of Real GDP Growth, by Province: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Faitlemou Posté(e) 27 février 2019 Partager Posté(e) 27 février 2019 il y a 39 minutes, nephersir7 a dit : Conference Board Forecast of Real GDP Growth, by Province: Corriger moi si je me trompe, mais mesemble que ça fait 3 années de suite qu'on essaye de prédire la croissance économique et dans les 3 cas, celle du Québec a du être révisé à la hausse. On dirait qu'on croit constamment que la croissance du Québec est du pour ralentir et ça n'arrive pas. Ce n'est qu'anecdotale, mais c'est mon impression. 2 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. acpnc Posté(e) 30 octobre 2019 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 30 octobre 2019 Économie du Québec: non, ce n’est pas un accident de parcours PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE L’économie du Québec fait clairement bande à part. Des données publiées hier font état de la plus longue croissance continue depuis 22 ans, pendant que l’économie vivote ailleurs dans le monde. Que se passe-t-il ? Publié le 30 octobre 2019 à 4h45 https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201910/29/01-5247544-economie-du-quebec-non-ce-nest-pas-un-accident-de-parcours.php Francis Vailles La Presse « Il se passe de quoi. » Vous connaissez cette expression ? Je sais, elle est très familière. Dans le langage courant des Québécois, elle traduit un phénomène qui est étonnant, étrange. « Il se passe de quoi », ce sont les mots qu’a utilisés l’économiste Marc Pinsonneault, de la Banque Nationale, pour décrire la vigueur renversante de l’économie du Québec, comme l’indiquent des données publiées hier. L’indice phare, le produit intérieur brut (PIB), a enregistré une croissance pour le 10e mois d’affilée en juillet (le mois le plus récent disponible). Jamais n’y a-t-il eu une période de croissance continue aussi longue depuis que l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) publie de telles données, en 1997. C’était il y a 22 ans. Plus précisément, le PIB a crû au rythme annuel de 3,4 % pendant cette période, après soustraction de l’inflation. Non seulement cette croissance est-elle très solide, mais en plus, elle est deux fois supérieure à celle qui a été observée dans l’ensemble du Canada (1,5 %). Ces derniers mois, voire ces dernières années, plusieurs croyaient que le boom au Québec était une anomalie, un accident de parcours, d’autant que la plupart des autres économies du Canada et du globe vivotent. Mais voilà, la vigueur ne démord pas au Québec. Si l’on prend seulement l’année 2019, le rythme annuel de croissance du PIB est de 2,8 % au Québec, contre 2,6 % aux États-Unis, 1,4 % au Canada, 0,6 % en Allemagne, 0,3 % en France et 0,2 % au Royaume-Uni(1). Bref, on est au sommet des économies occidentales. L’économiste Hélène Bégin, du Mouvement Desjardins, se dit fort étonnée, surtout dans le contexte de ralentissement mondial, qui freine nos exportations. « Ça reste tellement fort au Québec. Les mauvaises nouvelles mondiales ne semblent pas avoir encore d’impact sur nous. C’est comme si le Québec était une île déserte », dit-elle. Que se passe-t-il au juste ? D’abord, le Québec n’a plus à subir de douloureuses compressions budgétaires, comme c’est le cas en Ontario et en Alberta, par exemple. Cette semaine, les Albertains ont appris que le gouvernement Kenney réduira les dépenses publiques de 0,7 % par année pendant quatre ans pour atteindre le déficit zéro. Des emplois seront supprimés, des salaires seront gelés, les droits de scolarité seront dopés. Chez nous, l’ère d’austérité est passée et, quoi qu’on en dise, elle fut moins cruelle que celle qu’affrontent les Albertains et les Ontariens. En comparaison, les dépenses au Québec n’ont pas été réduites pendant les trois années difficiles (2013-2016), contrairement à l’Alberta, elles ont plutôt augmenté de 1,8 % par année, en moyenne. Et depuis, l’État a réinvesti dans l’économie et baissé les impôts. Autres facteurs : l’immobilier et l’énergie. L’Alberta, la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador doivent se dépêtrer avec de faibles prix du pétrole et des problèmes de pipeline, tandis que l’Ontario est aux prises avec une électricité qui coûte une fortune. Le Québec est à des années-lumière de ces problèmes. Quant à l’immobilier, Montréal et le Québec n’ont pas eu à composer avec les soubresauts qu’ont connu Vancouver et Toronto, où certains secteurs ont subi des chutes de prix, fait valoir Hélène Bégin. Enfin, au Québec, les investissements sont au rendez-vous. Non seulement le secteur public investit-il — qu’on pense aux écoles, aux routes ou au REM —, mais en plus, le secteur privé s’est mis de la partie. Ainsi, en 2019, les entreprises projettent d’investir 20,6 milliards de dollars, ce qui constituerait une hausse de 10,6 % par rapport à 2018, soit la plus forte depuis 2011, selon Statistique Canada. La croissance des projets d’investissements touche autant les machines et l’outillage que les immobilisations, ce qui est de bon augure pour la productivité. Le secteur public, de son côté, investira aussi 20,9 milliards en 2019, ce qui sera un peu plus élevé que l’année record de 2018. Dans les autres provinces, les investissements du secteur privé sont en faible hausse ou dans le rouge, sauf en Colombie-Britannique. Vous me direz que l’indicateur de croissance du PIB date de juillet, qu’il est publié avec quelques mois de retard et que les choses pourraient avoir changé depuis. Peut-être, mais ce n’est pas ce que les économistes voient dans leur boule de cristal. Oui, les ventes au détail et les mises en chantier n’ont pas été particulièrement vigoureuses depuis juillet, oui, le rythme de croissance de l’économie sera difficile à maintenir, mais le marché de l’emploi continue de très bien faire au Québec (voir capsules). De plus, la confiance des entreprises et des ménages québécois demeure très forte, ce qui les incitera à dépenser. En octobre, l’indice de confiance des consommateurs atteignait 164 au Québec, selon le Conference Board, très loin devant celui de l’Ontario (96), des Prairies (61) ou même de la Colombie-Britannique (122). En 2014, année de référence, l’indice était à 100 pour toutes les provinces. Pas de doute, « il se passe de quoi » au Québec. La plupart des observateurs s’échinent à regarder les données récentes pour tenter d’expliquer le phénomène. Pour ma part, je regarde plus loin dans le rétroviseur. Et constate que, ces dernières années, les Québécois ont traversé la crise de la corruption, la crise étudiante et la crise des finances publiques, qu’ils ont fini par régler, ma foi, admirablement. Va-t-on enfin le reconnaître ? Les solutions que nous avons collectivement choisies, bien qu’imparfaites, ont assaini l’ambiance et favorisé le climat social et économique. Et aujourd’hui, pendant que les autres stagnent, on avance. 1 - Au Québec et au Canada, ce taux de croissance annualisé est pour les 7 premiers mois de l’année, tandis qu’il est pour les 6 premiers mois dans les autres pays. Trois voyants au vert Une croissance « généralisée » La plupart des voyants sont présentement au vert au Québec, ce qui amène l’économiste principale de Desjardins, Hélène Bégin, à parler d’une période de croissance économique « généralisée ». Quels secteurs s’illustrent le plus ? Au cours des 10 derniers mois, le PIB réel a grimpé de 15,5 % dans le secteur minier non primaire, de 9,1 % dans le commerce de gros, de 6 % dans les mines et carrières, de 5,4 % dans l’électricité, de 4,7 % dans la gestion de sociétés et d’entreprises, et de 4,4 % dans la construction résidentielle. Onze secteurs industriels ont tiré l’économie vers le haut, soit cinq dans la production de biens et six dans les services, souligne Marc Pinsonneault, économiste à la Banque Nationale. Des milliards de surplus La bonne stature de l’économie — et les efforts de rationalisation des dépenses faits par le gouvernement précédent — se traduisent par des milliards de surplus dans les coffres de l’État québécois. Le gouvernement Legault compte profiter de cette marge de manœuvre pour redonner de l’oxygène aux contribuables à l’occasion de la mise à jour économique du 7 novembre. Parmi les mesures déjà connues, on compte la baisse des tarifs de stationnement dans les hôpitaux, qui pourrait coûter 150 millions à Québec. Le gouvernement pourrait aussi bonifier plus vite que prévu l’allocation familiale offerte pour les deuxième et troisième enfants. 133 000 nouveaux emplois Si le PIB québécois progresse à vive allure, la création d’emplois suit aussi un rythme similaire. Quelque 133 000 emplois à temps plein ont été créés dans la province depuis un an. Le taux de chômage se situait à un creux de 4,8 % en septembre, contre 5,5 % dans l’ensemble du Canada. Le taux d’emploi (76,9 %) et le taux d’activité (80,9 %) ont tous deux atteint un sommet ce même mois chez les Québécois de 15 à 64 ans. Cette vigueur a une contrepartie de plus en plus visible : il manque de main-d’œuvre au Québec. On compte 140 420 postes vacants dans la province au deuxième trimestre, soit un bond de 21 % depuis un an. — La Presse 5 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 30 octobre 2019 Partager Posté(e) 30 octobre 2019 Il y a 1 heure, acpnc a dit : La plupart des observateurs s’échinent à regarder les données récentes pour tenter d’expliquer le phénomène. Selon moi il leur faudra encore plusieurs années pour comprendre ce qui se passe vraiment au Québec au plan de l'économie car il semble s'agir d'une évolution structurelle davantage que conjoncturelle. Plus tôt cette année j'avais de la difficulté à croire les économistes qui tentaient d'expliquer la pénurie actuelle de main d'ouvre par l'évolution démographique du Québec dont la population âgée est en augmentation par rapport au reste du Canada. Or l'évolution de la démographie suit une courbe lente tandis que la vigueur actuelle de l'économie n'est rien de moins que phénoménale. Évidemment les économistes mentionnaient également la santé de l'économie mais peu d'entre eux anticipaient une telle vigueur. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 30 octobre 2019 Partager Posté(e) 30 octobre 2019 Le 2019-02-27 à 15:32, nephersir7 a dit : Conference Board Forecast of Real GDP Growth, by Province: Il est intéressant de comparer le tableau en question, repris ci-après, avec les chiffres actuels qui sont mentionnés dans l'article: Il y a 2 heures, acpnc a dit : Le PIB a crû au rythme annuel de 3,4 % pendant cette période, après soustraction de l’inflation. Non seulement cette croissance est-elle très solide, mais en plus, elle est deux fois supérieure à celle qui a été observée dans l’ensemble du Canada (1,5 %). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
crosbyshow Posté(e) 30 octobre 2019 Partager Posté(e) 30 octobre 2019 il y a 17 minutes, Normand Hamel a dit : Selon moi il leur faudra encore plusieurs années pour comprendre ce qui se passe vraiment au Québec au plan de l'économie car il semble s'agir d'une évolution structurelle davantage que conjoncturelle. Plus tôt cette année j'avais de la difficulté à croire les économistes qui tentaient d'expliquer la pénurie actuelle de main d'ouvre par l'évolution démographique du Québec dont la population âgée est en augmentation par rapport au reste du Canada. Or l'évolution de la démographie suit une courbe lente tandis que la vigueur actuelle de l'économie n'est rien de moins que phénoménale. Évidemment les économistes mentionnaient également la santé de l'économie mais peu d'entre eux anticipaient une telle vigueur. Ce qui est surprenant dans cet article c'est qu'èa aucun moment on fait mention de Montréal.. Si le Québec roule àa planche c'est bien parce que Montréal est redevenu une véritable locomotive èa plein puissance. C'est certainement pas en raison de la Côte Nord et la Gaspésie. Montréal depuis 2017 attire les investissements étrangers $ è des taux records à pratiquement 2 milliards $ en 2018.... 4 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 30 octobre 2019 Partager Posté(e) 30 octobre 2019 il y a 3 minutes, crosbyshow a dit : Si le Québec roule àa planche c'est bien parce que Montréal est redevenu une véritable locomotive èa plein puissance. C'est certainement pas en raison de la Côte Nord et la Gaspésie. Oui et non. L'économie de Montréal est certes très vigoureuse présentement mais l'ensemble du Québec va bien également. Lire l'extrait suivant de l'article: Il y a 2 heures, acpnc a dit : La plupart des voyants sont présentement au vert au Québec. Au cours des 10 derniers mois, le PIB réel a grimpé de 15,5 % dans le secteur minier non primaire, de 9,1 % dans le commerce de gros, de 6 % dans les mines et carrières, de 5,4 % dans l’électricité, de 4,7 % dans la gestion de sociétés et d’entreprises, et de 4,4 % dans la construction résidentielle. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Exposteve Posté(e) 30 octobre 2019 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 30 octobre 2019 8 minutes ago, crosbyshow said: Ce qui est surprenant dans cet article c'est qu'èa aucun moment on fait mention de Montréal.. Si le Québec roule àa planche c'est bien parce que Montréal est redevenu une véritable locomotive èa plein puissance. C'est certainement pas en raison de la Côte Nord et la Gaspésie. Montréal depuis 2017 attire les investissements étrangers $ è des taux records à pratiquement 2 milliards $ en 2018.... Bon point. Et pas un mot sur le gouvernement Couillard / Leitao qu'avait tout de même contribué a remettre la province sur la bonne voie au niveau financière. Je ne veux pas ouvrir une discussion politique mais ils ont pris des décisions difficiles qui ont contribué a la relance tout en apportant de la stabilité politique. 4 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 30 octobre 2019 Partager Posté(e) 30 octobre 2019 il y a 14 minutes, crosbyshow a dit : Montréal depuis 2017 attire les investissements étrangers $ è des taux records à pratiquement 2 milliards $ en 2018.... Oui mes les investissements à l'échelle de la province sont aussi très élevés, comme on peut le constater dans cet autre extrait de l'article: Il y a 2 heures, acpnc a dit : Enfin, au Québec, les investissements sont au rendez-vous. Non seulement le secteur public investit-il — qu’on pense aux écoles, aux routes ou au REM —, mais en plus, le secteur privé s’est mis de la partie. Ainsi, en 2019, les entreprises projettent d’investir 20,6 milliards de dollars, ce qui constituerait une hausse de 10,6 % par rapport à 2018, soit la plus forte depuis 2011, selon Statistique Canada. La croissance des projets d’investissements touche autant les machines et l’outillage que les immobilisations, ce qui est de bon augure pour la productivité. Le secteur public, de son côté, investira aussi 20,9 milliards en 2019, ce qui sera un peu plus élevé que l’année record de 2018. il y a 16 minutes, Exposteve a dit : pas un mot sur le gouvernement Couillard / Leitao qu'avait tout de même contribué a remettre la province sur la bonne voie au niveau financière. Ce n'est pas tout à fait vrai car on en parle indirectement. Voici un autre extrait de l'article où on établit un lien entre la performance économique actuelle et les efforts déployés par le gouvernement précédemment: Il y a 2 heures, acpnc a dit : Chez nous, l’ère d’austérité est passée et, quoi qu’on en dise, elle fut moins cruelle que celle qu’affrontent les Albertains et les Ontariens. En comparaison, les dépenses au Québec n’ont pas été réduites pendant les trois années difficiles (2013-2016), contrairement à l’Alberta, elles ont plutôt augmenté de 1,8 % par année, en moyenne. Et depuis, l’État a réinvesti dans l’économie et baissé les impôts. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Administrateur mtlurb Posté(e) 30 octobre 2019 Administrateur Partager Posté(e) 30 octobre 2019 Le secret de la sauce est bien connu, dépenses de l'État contrôlés, allègements (quoi que modestes) des impôts... le reste se fait par la main invisible. Bravo à Couillard et son équipe d'avoir eus le courage de le faire, faut rendre à César ce qui est à César. À l'instar de Charest qui en avait promis beaucoup plus en termes de restructuration de l'état et de baisses d'impôts, mais qui ne se sont finalement jamais réalisés. Imaginez ce boom commençant en 2004-2005... 10 ans perdues. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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