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L’activité économique du Québec s’accélère !


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Ils font la file pour venir au Québec

Des milliers de Français se sont déplacés pour rencontrer des employeurs de chez nous à Paris

 
Jean-Luc Lavallée
Lundi, 3 décembre 2018 00:00MISE à JOUR  Lundi, 3 décembre 2018 00:00

PARIS | Des milliers de Français, qui rêvent de s’établir au Québec, ont fait la file samedi et dimanche à Paris pour rencontrer des employeurs québécois dans l’espoir d’être recrutés pour refaire leur vie.

Il fallait voir la file d’attente impressionnante, en matinée, à l’extérieur du Marriott Rive Gauche dans le 13e arrondissement pour constater — une fois de plus — à quel point la Belle Province est attractive dans l’Hexagone.

«Je viens tenter ma chance. J’ai déjà un bon emploi, mais j’ai vraiment envie de développer mes compétences, d’aller plus loin dans ma carrière. Je me sens bloquée ici. Je suis allée plusieurs fois au Québec et c’est vraiment un environnement de vie qui m’attire», a confié une chercheuse d’emploi dans le domaine informatique.

Certains, comme Nadège Viguier et son conjoint, veulent vivre une «aventure», une expérience de vie outre-mer, et n’entretiennent aucune rancœur envers la France. D’autres s’identifient sans détour au mouvement des «gilets jaunes» et n’hésitent pas à partager leur ras-le-bol.

«Moi, je suis au-dessus de la classe moyenne. Je gagne entre 2500 et 3000 euros par mois, mais aujourd’hui, quand on finit de payer toutes les taxes, on survit. C’est ce que tout le monde dit aujourd’hui. Personnellement, j’ai eu un divorce, alors c’est la catastrophe, on ne s’en sort plus», a confié un Parisien qui a préféré ne pas être identifié dans le reportage.

Québec jugée «très sécuritaire»

L’ingénieur Naofel Aboufadl, lui, avait ciblé la région de Québec qu’il a déjà visitée à plusieurs reprises, disant s’y être senti très en sécurité, un «facteur très important» pour lui. «Québec, c’est très sécuritaire. Je me suis rendu sur place, j’ai vu par moi-même.»

L’attentat de janvier 2017 à la Grande Mosquée de Québec, un incident isolé, n’a pas teinté son opinion de la capitale. 

«On ne peut pas avoir le risque zéro. Ce qui est important, c’est de voir ce que les autorités font derrière. En France, on a le sentiment qu’il y a un peu de laisser-aller, il y a moins de fermeté», a-t-il déploré, en évoquant un sentiment d’insécurité qui est toujours présent.

Labeaume satisfait de ce qu’il a vu

Les missions de recrutement baptisées «Journées Québec» à Paris ont lieu deux fois par an. Le maire de Québec, Régis Labeaume, qui clame sur toutes les tribunes que la pénurie de main-d’œuvre est le problème no 1 de la région de Québec actuellement, croit même que ce genre d’événement à Paris devrait se répéter plus souvent. 

J’adore ce que j’ai vu ici, ça m’a permis de parler à beaucoup de monde. Les employeurs nous disent qu’ils ont de bons CV. Ils sont contents.»

Le PDG de Montréal International, Hubert Bolduc, a également quitté Paris avec le sourire aux lèvres. 

«Ça a été une mission record. Quand on va voir les résultats, c’est là qu’on va déterminer si ça a été une bonne mission ou pas, mais c’est de bon augure. La formule fonctionne, ça permet d’attirer des gens qui sont qualifiés et qui ont été présélectionnés. Ce sont les entreprises qui nous demandent de faire ces missions d’attraction de talents.»

19e édition des Journées Québec à Paris

  • 24 000 candidats avaient soumis leur curriculum vitæ avant l’événement
  • 12 900 ont été présélectionnés et invités à se présenter sur les lieux
  • 113 employeurs de Montréal, Québec et de plusieurs autres régions
  • 2252 postes à pourvoir dans une quinzaine de domaines (génie mécanique, jeu vidéo, aérospatial, comptabilité, restauration, santé, usinage, etc.)

Pénurie de main-d’œuvre : les villes pressent le gouvernement Legault

Le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) Alexandre Cusson et le maire de Québec pressent le gouvernement Legault d’attaquer de front la problématique de la pénurie de main-d’œuvre.

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PHOTO JEAN-LUC LAVALLÉE
Alexandre Cusson
Président de l'UMQ

Tous deux réunis à Paris, en marge des «Journées Québec» visant à recruter des travailleurs français, les deux politiciens ont tenu le même discours. Le gouvernement du Québec et celui du Canada doivent s’atteler à la tâche pour simplifier le processus d’immigration qui constitue encore, à l’heure actuelle, une barrière à l’entrée.

«C’est une priorité, le gouvernement le sait. On était en conseil d’administration vendredi (à l’UMQ) et on a réitéré notre demande de tenir le plus rapidement possible une grande rencontre nationale avec les partenaires syndicaux, patronaux, municipaux, gouvernementaux», a confié M. Cusson de l’UMQ, qui est aussi maire de Drummondville.

«Pour une ville comme la nôtre, c’est extrêmement important. La pénurie de main-d’œuvre est assez comparable à ce qui se passe à Québec, en termes de ratio. Chez nous, les statistiques démontrent qu’il y aura bientôt 10 000 à 13 000 emplois à combler. C’est énorme dans une MRC de 100 000 personnes. C’est tout un défi».

«Récemment, il y a une entreprise qui magasinait et qui regardait le Québec puis finalement, elle a décidé d’aller en Ontario. J’ai quasiment fait : “Ouf !” C’est épouvantable de dire ça...», reconnaît celui qui entend régulièrement les entrepreneurs se plaindre d’avoir peur de se faire «voler» leurs employés, dans ce contexte de rareté.

Un sommet à Québec

La Ville de Québec, où le taux de chômage se situe sous la barre des 4 %, prépare aussi son propre sommet en février pour tenter de trouver des solutions. 

https://www.journaldemontreal.com/2018/12/03/ils-font-la-file-pour-venir-au-quebec

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Je crois que les françaisEs sont parmi les immigrants idéaux pour le Québec, parce qu'ils parlent déjà la langue et ont une culture soluble dans la nôtre. En plus ils sont bien scolarisés et sont généralement ultra motivés pour réussir. Ils ont aussi tendance à avoir plus d'enfants que la moyenne des québécois et s'intègrent plus facilement à leur société d'accueil. Souhaitons alors pouvoir augmenter leur nombre par des programmes plus fréquents de recrutement, afin de répondre aux nombreux défis de nos entreprises. 

Cela dit tous les autres francophones du monde devraient aussi jouir de plus grandes facilités d'immigration parce qu'encore là la moitié de l'effort d'intégration se fait naturellement par la langue commune. Bien sûr on n'exclura pas d'autres bons candidats d'autres langues, qui ont la volonté de se joindre à nous pour construire un Québec plus fort et plus prospère.

Finalement le Québec est une terre d'accueil pour tout le monde qui souhaite une vie meilleure. Cependant tant que nous aurons des problèmes d'intégration. Puisqu'il n'est pas question de limiter le nombre d'arrivants, favorisons premièrement ceux pour qui ont déjà les prérequis de la langue. Ce qui aura l'avantage d'alléger temporairement les responsabilités de l'État dans son effort d'aider les néo-québécois à se mettre le plus tôt possible au travail.

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il y a 28 minutes, acpnc a dit :

Je crois que les françaisEs sont parmi les immigrants idéaux pour le Québec, parce qu'ils parlent déjà la langue et ont une culture soluble dans la nôtre. En plus ils sont bien scolarisés et sont généralement ultra motivés pour réussir. Ils ont aussi tendance à avoir plus d'enfants que la moyenne des québécois et s'intègrent plus facilement à leur société d'accueil. Souhaitons alors pouvoir augmenter leur nombre par des programmes plus fréquents de recrutement, afin de répondre aux nombreux défis de nos entreprises. 

Cela dit tous les autres francophones du monde devraient aussi jouir de plus grandes facilités d'immigration parce qu'encore là la moitié de l'effort d'intégration se fait naturellement par la langue commune. Bien sûr on n'exclura pas d'autres bons candidats d'autres langues, qui ont la volonté de se joindre à nous pour construire un Québec plus fort et plus prospère.

Finalement le Québec est une terre d'accueil pour tout le monde qui souhaite une vie meilleure. Cependant tant que nous aurons des problèmes d'intégration. Puisqu'il n'est pas question de limiter le nombre d'arrivants, favorisons premièrement ceux pour qui ont déjà les prérequis de la langue. Ce qui aura l'avantage d'alléger temporairement les responsabilités de l'État dans son effort d'aider les néo-québécois à se mettre le plus tôt possible au travail.

On aurait un Quebec meilleur si plus de gens pensaient comme toi ?. Vraiment fatigué de toutes les bêtises qui occupent une bonne partie de l’espace médiatique en ce moment.

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Il y a 1 heure, jerry a dit :

Des milliers de Français, qui rêvent de s’établir au Québec, ont fait la file samedi et dimanche à Paris pour rencontrer des employeurs québécois dans l’espoir d’être recrutés pour refaire leur vie.

Surtout que par les temps qui courent plusieurs ne demandent pas mieux que de fuire la France. ?

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Je suis un québécois de souche, mais je suis aussi devenu un citoyen du monde grâce à Expo 67, dont le thème Terre des Hommes s'est incrusté positivement dans mon esprit, tout en enrichissant incroyablement ma vie, surtout sur le plan humain. :veryhappy:

@Normand HamelJe profite de ce commentaire pour souligner ta merveilleuse citation présentée en tant que signature et que je remarques pour la première fois. Aucun doute la lecture est une fenêtre ouverte sur le monde d'autrui et une source de richesse inépuisable à qui sait lire entre les lignes. 

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il y a 14 minutes, acpnc a dit :

Je profite de ce commentaire pour souligner ta merveilleuse citation présentée en tant que signature et que je remarques pour la première fois. Aucun doute la lecture est une fenêtre ouverte sur le monde d'autrui et une source de richesse inépuisable à qui sait lire entre les lignes. 

Merci de ton commentaire, c'est très apprécié. Si tu permets je vais reproduire la citation en ajoutant les mots appropriés au présent forum:

Lire et écrire des commentaires sur MTLURB, c'est voir le monde par mille regards, c'est toucher l'autre dans son essentiel secret, c'est la réponse providentielle à ce grand défaut que nous avons tous de n'être que soi.

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Il y a 6 heures, acpnc a dit :

Je crois que les françaisEs sont parmi les immigrants idéaux pour le Québec, parce qu'ils parlent déjà la langue et ont une culture soluble dans la nôtre. En plus ils sont bien scolarisés et sont généralement ultra motivés pour réussir. Ils ont aussi tendance à avoir plus d'enfants que la moyenne des québécois et s'intègrent plus facilement à leur société d'accueil. Souhaitons alors pouvoir augmenter leur nombre par des programmes plus fréquents de recrutement, afin de répondre aux nombreux défis de nos entreprises. 

Cela dit tous les autres francophones du monde devraient aussi jouir de plus grandes facilités d'immigration parce qu'encore là la moitié de l'effort d'intégration se fait naturellement par la langue commune. Bien sûr on n'exclura pas d'autres bons candidats d'autres langues, qui ont la volonté de se joindre à nous pour construire un Québec plus fort et plus prospère.

Finalement le Québec est une terre d'accueil pour tout le monde qui souhaite une vie meilleure. Cependant tant que nous aurons des problèmes d'intégration. Puisqu'il n'est pas question de limiter le nombre d'arrivants, favorisons premièrement ceux pour qui ont déjà les prérequis de la langue. Ce qui aura l'avantage d'alléger temporairement les responsabilités de l'État dans son effort d'aider les néo-québécois à se mettre le plus tôt possible au travail.

Très bonne nouvelle aussi pour Air Canada et Transat,ce qui ne gâche rien en plus.

Beaucoup de Belges sont intéressés également, il y a eu aussi une mission emploi Québec à Bruxelles on a refusé du monde.De plus ils s'intègrent encore plus rapidement que les Français car beaucoup sont habitués à un pays bilingue et souvent maitrisent pas mal l'Anglais,souvent langue de communication au boulot à Bruxelles.On apprend 4 langues au secondaire en Belgique + souvent Latin et Grec(utile pour certaines profession comme le droit).Les Suisses eux bougent moins on peut les comprendre vu le niveau de vie exceptionnel(et la nature)de ce pays.  

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Il y a 5 heures, Normand Hamel a dit :

Surtout que par les temps qui courent plusieurs ne demandent pas mieux que de fuire la France. ?

C'est bien de se réjouir du fait que de très nombreux Français souhaitent s'établir au Québec.  Mais je me garde une petite gêne en songeant aux causes de cet engouement.  Ce n'est pas que le Québec soit si extraordinaire et si attractif, mais bien davantage, comme tu le dis, que «plusieurs ne demandent pas mieux que de fuire la France».  De cela on ne saurait se réjouir.  Quelques-uns, une petite partie de ceux qui veulent fuire, auront la chance d'être accueillis au Québec, mais les raisons pour lesquelles ils auront été choisis ont plus à voir avec nos propres intérêts qu'à un souci de compassion de notre part.  Mais la plus grande partie de ceux qui souhaiteraient fuire, ici ou ailleurs, ne pourront pas le faire.  

Pour la suite de ce commentaire, je m'attarderai donc sur les causes, non pas d'un engouement pour le Québec, mais du désir de partir de la France.  PARTIR, ce n'est pas rien.  Partir, c'est quitter le pays qu'on aime, nos amis, nos us et coutumes, nos paysages, nos souvenirs, etc.  On se résoud à le faire parce qu'on est à bout et qu'on a perdu espoir.  Ça n'affecte pas tous les Français, mais ça en touche une bonne part.  Ça se manifeste par des conditions économiques qui se détériorent, pas seulement pour les plus démunis, mais aussi pour les classes «moyennes».  Et ça se manifeste aussi différemment dans les grandes villes et les régions rurales: les tensions sociales chez les uns, et l'appauvrissement des services publics chez les autres.  Le ras-le-bol n'a pas surgi de nulle part; comme l'indique l'expression, c'est l'accumulation de frustrations, jusqu'au point où la dernière goutte  était de trop.

On se demandera: comment est-ce possible en France, alors même qu'il y a tant d'autres personnes étrangères qui rêvent de s'y établir?  On se demandera ensuite: la France est-elle à ce point différente du Québec?  --Ces jours-ci il semble bien que oui,  si on considère quelques indices comme le taux de chômage ou les possibilités d'avancement professionnel.  Mais fondamentalement, «eux» et «nous» ne sommes pas si différents.  Nous avons en commun de nombreux problèmes et de nombreux défis.  Nous avons notre part de frustrations et d'inquiétudes.  La marge est mince entre le paradis et l'enfer.  Le principal message que j'en retiens est le suivant:  il nous faut au Québec devenir beaucoup plus sensible aux frustrations qui peuvent sembler insignifiantes quand on regarde de haut ou de loin, qui sont vécues encore stoïquement par les personnes qui sont affectées, mais qui peuvent un jour basculer dans le trop c'est trop.  Le paradis n'est pas encore arrivé chez nous, il faut encore y travailler!

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Ce serait spécial quand même si l'immigration francophone viendrait dépasser tous les autres au pays à cause de facteurs externes. Peut-être que le français au pays atteindrait un confortable 40% haha on peut rêver!

Modifié par Faitlemou
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il y a 28 minutes, Né entre les rapides a dit :

Le ras-le-bol n'a pas surgi de nulle part; comme l'indique l'expression, c'est l'accumulation de frustrations, jusqu'au point où la dernière goutte  était de trop.

Il est difficile de comprendre ce qui se passe dans un autre pays même si les habitants de ce pays parlent la même langue que nous. Cependant je risquerai une interprétation qui n'a certainement pas la prétention d'être juste. C'est que j'ai l'impression que bien des Français suffoquent à cause des différences de classes en France qui sont beaucoup plus marquées qu'ici. C'était déjà un grave problème en mai 1968 et cela perdure  encore aujourd'hui semble-t-il.

Les Français perçoivent les Québécois comme des Américains qui parlent le français. Ici tout le monde a plus ou moins sa chance et c'est le résultat qui compte et non pas nos origines sociales. Ici pas besoin d'avoir au minimum dix générations de sa famille au cimetière d'une localité quelconque pour en devenir maire. Les femmes sont beaucoup plus respectées ici également.

Évidemment il y a du chômage endémique en France et la situation ne s'améliore pas vraiment depuis les Trente Glorieuses. On dirait qu'il y a comme une chape de plomb sur toute la France. Visiblement les Français ne sont pas heureux. Ils en ont mare tout le temps et ils râlent constamment. Mais dès qu'ils posent le pied ici ils ressentent immédiatement une forme d'apaisement. Nous sommes peut-être moins raffinés et cultivés mais on est infiniment plus sereins et surtout beaucoup plus modestes. De plus, sans que cela ait un quelconque rapport avec la température on a longtemps eu froid aux yeux mais aujourd'hui the sky is the limit.

Parlant de température, le lien entre la France et le Québec a longtemps été plutôt tiède mais depuis un certain nombre d'années il se réchauffe rapidement et nos deux nations pourront bénéficier de plus en plus d'une collaboration étroite comme entretiennent depuis longtemps les États-Unis et le Canada avec la Grande-Bretagne. Le Québec a besoin de la France pour survivre tout comme les Français ont besoin du Québec pour s'épanouir.

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