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Intelligence Artificielle - AI Montréal Plaque Tournante


LindbergMTL

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37 minutes ago, ScarletCoral said:

Ah ce gouvernement... tellement pressé dans sa réforme de l'immigration qu'il ne pense pas aux conséquences dans des domaines pointus comme l'intelligence d'affaires

 

30 minutes ago, Ousb said:

Ça fait longtemps qu’on voit que la CAQ a délaissé l’économie au profit de l’identité...

 

Rendu là, ce n'est même plus "ne pas penser à" ou "délaisser" l'avenir économique de Montréal et du Québec. C'est carrément du sabotage.

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il y a 1 minute, Lake a dit :

 

 

Rendu là, ce n'est même plus "ne pas penser à" ou "délaisser" l'avenir économique de Montréal et du Québec. C'est carrément du sabotage.

En effet. Ils se sont rendus compte que taper sur les immigrants et les religions c’est plus payant que parler d’économie. Je trouve ça triste mais c’est ce qu’on observe. Pour un parti qui a toujours eu l’économie comme priorité je trouve qu’ils n’en ont vraiment pas beaucoup parlé. Laïcité et immigration c’est tout ce dont on entend parler. Pendant qu’ailleurs on est occupés à prospérer nous on se divise. 

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il y a 51 minutes, ScarletCoral a dit :

Ah ce gouvernement... tellement pressé dans sa réforme de l'immigration qu'il ne pense pas aux conséquences dans des domaines pointus comme l'intelligence d'affaires

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1374202/immigration-peq-francois-legault-yoshua-bengio-intelligence-artificielle-montreal

Immigration : les réformes nuiraient au recrutement en intelligence artificielle

Le chercheur et expert mondial en IA Yoshua Bengio demande au gouvernement de faire des ajustements pour « retenir » les talents étrangers.

 

Romain Schué

Publié à 4 h 04

Le recrutement de jeunes talents et d'étudiants internationaux en intelligence artificielle (IA) pourrait être perturbé par les réformes en immigration du gouvernement Legault, selon le chercheur québécois Yoshua Bengio. Celui qui s'est imposé comme l'un des plus grands experts mondiaux en matière d’IA espère que le ministre de l'Immigration fera marche arrière.

Ça pourrait avoir un sérieux impact sur l’IA au Québec, estime Yoshua Bengio, faisant référence au resserrement de l'accès au Programme de l’expérience québécoise (PEQ), qui offrait jusqu’à la semaine dernière une voie rapide aux étudiants internationaux vers la résidence permanente.

Yoshua Bengio, qui a remporté le prix Turing 2018 – surnommé le Nobel de l'informatique –, est le fondateur du Mila, l’Institut québécois d’intelligence artificielle, un groupe universitaire considéré comme l’un des meilleurs de la planète. La grande majorité des étudiants et chercheurs de cet institut ne sont pas originaires du Canada, mais de partout dans le monde.

Depuis quelques jours, plusieurs de nos étudiants étrangers sont préoccupés, confirme la PDG du Mila, Valérie Pisano. Son institut compte 339 élèves étrangers sur 435.

Toute l’industrie de l’IA et des technologies fait venir beaucoup de chercheurs, d’ingénieurs. Ce sont des milliers de personnes qui apportent beaucoup de valeur à l’économie. Je pense qu’il faut en prendre soin et essayer surtout de les garder.

— Yoshua Bengio, expert en intelligence artificielle et cofondateur d’Element AI

Des discussions avec le gouvernement souhaitées

Pour limiter l’accès au PEQ, dont la popularité est croissante depuis sa création en 2010, le gouvernement de François Legault a publié la semaine passée une liste de domaines de formation prioritaires. Seules ces dernières seront désormais admissibles à ce programme, alors qu'il n'y avait initialement aucune restriction de ce type.

Et les formations les plus courues par ces talents étrangers, comme les maîtrises et doctorats en informatique, n'apparaissent pas dans cette liste, qui ne regroupe que 7 doctorats et 24 maîtrises dans la province.

C’est quand même étrange. J’ai parlé avec plusieurs personnes au sein du gouvernement, dont le premier ministre, et ils semblent quand même mettre l’IA dans les stratégies prioritaires, affirme M. Bengio, tout en disant vouloir prendre le temps de parler avec le gouvernement pour comprendre, avec l'espoir d'un changement de direction.

J’imagine qu’il y a quelque chose soit qui n’a pas été communiqué correctement, soit qui pourrait être ajusté, avance-t-il.

L'institut Mila n’est d’ailleurs pas la seule organisation d’envergure à vouloir échanger rapidement avec le gouvernement du Québec. Sans vouloir commenter pour le moment ce dossier, Montréal International a indiqué souhaiter parler en privé dans les prochains jours avec l’équipe de François Legault pour évoquer ces changements apportés au PEQ.

La Ville de Montréal va également s'entretenir avec Québec

Selon le cabinet de Valérie Plante, l'intelligence artificielle est l'un des nombreux domaines à haute valeur ajoutée qui propulsent l'économie montréalaise. Ce bassin de talents est l'une des raisons qui pousseraient de nombreuses entreprises internationales à s'établir à Montréal. Comme il s'agit d'un domaine d'activité essentiel à Montréal, nous nous assurerons auprès du gouvernement du Québec que les modifications apportées ne nuisent pas à la formation et à l'embauche de cette main-d’œuvre spécialisée, assure Youssef Amane, directeur des communications du cabinet de la mairesse.

Une immense perte redoutée

La grogne, quant à elle, se fait entendre dans ce milieu hautement concurrentiel, où les étudiants et chercheurs sont très demandés.

C’est devenu très, très dur d’avoir la résidence permanente au Québec. Beaucoup d’étudiants regardent de plus en plus les options pour aller ailleurs. C’est vraiment dommage, déplore Dzmitry Bahdanau, chercheur au Mila, qui est arrivé du Bélarus en 2016.

Un autre doctorant du même institut a jugé sur les réseaux sociaux cette réforme complètement débile, en soulignant que ce genre de cerveau ira trouver mieux ailleurs.

Pourquoi un diplômé du Mila resterait à Montréal alors qu’il pourrait aller à Toronto et devenir résident beaucoup plus rapidement, s’interroge lui aussi Dzmitry Bahdanau.

Le Québec a investi beaucoup d’argent dans l’intelligence artificielle. Si les gens partent en raison de ces mesures, ces investissements n'auront servi à rien. 

— Dzmitry Bahdanau, chercheur au Mila

Si ces personnes quittent le Québec après avoir créé des racines ici, ce serait vraiment dommage. Ce serait une immense perte sociale et économique, reprend Yoshua Bengio.

On ne peut jamais les retenir, ils ont des offres d’emploi partout dans le monde. Mais la meilleure manière de les retenir, c’est de leur offrir un endroit accueillant où ils se sentent bien, où ils vont pouvoir devenir des citoyens, poursuit-il.

Une décision dramatique, regrettent des experts

Ce risque d’une fuite des talents serait réel, selon de nombreux experts interrogés par Radio-Canada.

Le recrutement de ces talents est un enjeu, c’est clair. Montréal est devenue une place forte en IA et il y a un grand besoin de ces talents qui sont un apport sur l’économie, juge Benoit Pagé, directeur du Pôle montréalais d’enseignement supérieur en intelligence artificielle.

Ces mesures vont être un obstacle pour nous. Ça ne va pas nous aider, commente Lyse Langlois, directrice de l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA).

Doyen de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM, Hugo Cyr se dit particulièrement alarmé. Pour ces domaines, comme l’IA, c’est dramatique. Le PEQ était un moyen de recrutement primordial. Et plutôt que de tout faire pour profiter de leur expertise, on va les laisser partir. C’est aberrant, soutient cet expert en IA.

On est dans un domaine hyper concurrentiel. À Montréal, on leur offrait la qualité de vie, l’accueil et ce programme. Là, c’est le contraire d’un message d’accueil qu’on envoie.

— Hugo Cyr, doyen de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM

Une grande demande pour ces étudiants et chercheurs existe à travers le monde, précise Laurent Charlin, professeur adjoint à HEC Montréal. S’ils se sentent moins bien accueillis, s’ils sentent qu’on a moins envie de les garder, ils pourraient partir ailleurs, ajoute-t-il.

Cette décision aura un impact sur leur choix de rester ou non, croit Roger Nkambou, directeur du Centre de recherche en intelligence artificielle (CRIA).

C’est vraiment contradictoire. Le gouvernement a mis de l’argent dans l’IA, fait de la pub pour attirer ces talents à Montréal et, là, ils vont peut-être aller ailleurs. C’est ce que m’ont déjà dit des étudiants. C’est assez incroyable, juge-t-il.

Le gouvernement doit revoir sa décision. Si on veut faire de Montréal une Silicon Valley, c’est un peu curieux de fermer la porte à ces gens, plutôt que de les aider à rester.

— Roger Nkambou, directeur du CRIA

Québec veut répondre aux besoins de main d’œuvre 

Contacté par Radio-Canada, le cabinet du ministre de l'Immigration, Simon Jolin-Barrette, spécifie que ces améliorations au PEQ visent à mieux répondre aux besoins de main-d’œuvre du Québec.

Tout en notant que plusieurs domaines liés à l’IA – mais pas au niveau d'une maîtrise ou d'un doctorat – figurent néanmoins dans ces listes, il précise travailler en collaboration avec le ministère du Travail pour l'élaboration de cette énumération des formations en demande et des emplois en déficit.

Le gouvernement du Québec est très actif pour s’assurer de développer une expertise en IA, notamment en transport, en santé et en aérospatiale, assure Marc-André Gosselin, porte-parole du ministre Jolin-Barrette.

Un journaliste de Radio-Canada vient de tweeter que, finalement, il n'y aurait aucun refus pour des travailleurs et des chercheurs liés à l'intelligence artificielle. Allo la CAQ, y'a quelqu'un qui réfléchit un peu chez vous!?

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il y a 16 minutes, Feanaro a dit :

Un journaliste de Radio-Canada vient de tweeter que, finalement, il n'y aurait aucun refus pour des travailleurs et des chercheurs liés à l'intelligence artificielle. Allo la CAQ, y'a quelqu'un qui réfléchit un peu chez vous!?

Ça c'est la liste des formations acceptées pour le PEQ - volet diplômés du Québec. Très peu de maîtrises ou de doctorats, à part ceux dont la profession l'exige. Les universités ont besoin de diplômés en maîtrise ou doctorat pour la recherche..

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/peq/LIS-domaines-formation-peq-etudiants.pdf

Ça me fait penser au temps des Conservateurs qui ont coupé les subventions pour la recherche fondamentale, pour les mettre sur la recherche qui peut être appliquée tout de suite à l'industrie... 

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1 hour ago, ScarletCoral said:

Ah ce gouvernement... tellement pressé dans sa réforme de l'immigration qu'il ne pense pas aux conséquences dans des domaines pointus comme l'intelligence d'affaires

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1374202/immigration-peq-francois-legault-yoshua-bengio-intelligence-artificielle-montreal

Immigration : les réformes nuiraient au recrutement en intelligence artificielle

Le chercheur et expert mondial en IA Yoshua Bengio demande au gouvernement de faire des ajustements pour « retenir » les talents étrangers.

 

Romain Schué

Publié à 4 h 04

Le recrutement de jeunes talents et d'étudiants internationaux en intelligence artificielle (IA) pourrait être perturbé par les réformes en immigration du gouvernement Legault, selon le chercheur québécois Yoshua Bengio. Celui qui s'est imposé comme l'un des plus grands experts mondiaux en matière d’IA espère que le ministre de l'Immigration fera marche arrière.

Ça pourrait avoir un sérieux impact sur l’IA au Québec, estime Yoshua Bengio, faisant référence au resserrement de l'accès au Programme de l’expérience québécoise (PEQ), qui offrait jusqu’à la semaine dernière une voie rapide aux étudiants internationaux vers la résidence permanente.

Yoshua Bengio, qui a remporté le prix Turing 2018 – surnommé le Nobel de l'informatique –, est le fondateur du Mila, l’Institut québécois d’intelligence artificielle, un groupe universitaire considéré comme l’un des meilleurs de la planète. La grande majorité des étudiants et chercheurs de cet institut ne sont pas originaires du Canada, mais de partout dans le monde.

Depuis quelques jours, plusieurs de nos étudiants étrangers sont préoccupés, confirme la PDG du Mila, Valérie Pisano. Son institut compte 339 élèves étrangers sur 435.

Toute l’industrie de l’IA et des technologies fait venir beaucoup de chercheurs, d’ingénieurs. Ce sont des milliers de personnes qui apportent beaucoup de valeur à l’économie. Je pense qu’il faut en prendre soin et essayer surtout de les garder.

— Yoshua Bengio, expert en intelligence artificielle et cofondateur d’Element AI

Des discussions avec le gouvernement souhaitées

Pour limiter l’accès au PEQ, dont la popularité est croissante depuis sa création en 2010, le gouvernement de François Legault a publié la semaine passée une liste de domaines de formation prioritaires. Seules ces dernières seront désormais admissibles à ce programme, alors qu'il n'y avait initialement aucune restriction de ce type.

Et les formations les plus courues par ces talents étrangers, comme les maîtrises et doctorats en informatique, n'apparaissent pas dans cette liste, qui ne regroupe que 7 doctorats et 24 maîtrises dans la province.

C’est quand même étrange. J’ai parlé avec plusieurs personnes au sein du gouvernement, dont le premier ministre, et ils semblent quand même mettre l’IA dans les stratégies prioritaires, affirme M. Bengio, tout en disant vouloir prendre le temps de parler avec le gouvernement pour comprendre, avec l'espoir d'un changement de direction.

J’imagine qu’il y a quelque chose soit qui n’a pas été communiqué correctement, soit qui pourrait être ajusté, avance-t-il.

L'institut Mila n’est d’ailleurs pas la seule organisation d’envergure à vouloir échanger rapidement avec le gouvernement du Québec. Sans vouloir commenter pour le moment ce dossier, Montréal International a indiqué souhaiter parler en privé dans les prochains jours avec l’équipe de François Legault pour évoquer ces changements apportés au PEQ.

La Ville de Montréal va également s'entretenir avec Québec

Selon le cabinet de Valérie Plante, l'intelligence artificielle est l'un des nombreux domaines à haute valeur ajoutée qui propulsent l'économie montréalaise. Ce bassin de talents est l'une des raisons qui pousseraient de nombreuses entreprises internationales à s'établir à Montréal. Comme il s'agit d'un domaine d'activité essentiel à Montréal, nous nous assurerons auprès du gouvernement du Québec que les modifications apportées ne nuisent pas à la formation et à l'embauche de cette main-d’œuvre spécialisée, assure Youssef Amane, directeur des communications du cabinet de la mairesse.

Une immense perte redoutée

La grogne, quant à elle, se fait entendre dans ce milieu hautement concurrentiel, où les étudiants et chercheurs sont très demandés.

C’est devenu très, très dur d’avoir la résidence permanente au Québec. Beaucoup d’étudiants regardent de plus en plus les options pour aller ailleurs. C’est vraiment dommage, déplore Dzmitry Bahdanau, chercheur au Mila, qui est arrivé du Bélarus en 2016.

Un autre doctorant du même institut a jugé sur les réseaux sociaux cette réforme complètement débile, en soulignant que ce genre de cerveau ira trouver mieux ailleurs.

Pourquoi un diplômé du Mila resterait à Montréal alors qu’il pourrait aller à Toronto et devenir résident beaucoup plus rapidement, s’interroge lui aussi Dzmitry Bahdanau.

Le Québec a investi beaucoup d’argent dans l’intelligence artificielle. Si les gens partent en raison de ces mesures, ces investissements n'auront servi à rien. 

— Dzmitry Bahdanau, chercheur au Mila

Si ces personnes quittent le Québec après avoir créé des racines ici, ce serait vraiment dommage. Ce serait une immense perte sociale et économique, reprend Yoshua Bengio.

On ne peut jamais les retenir, ils ont des offres d’emploi partout dans le monde. Mais la meilleure manière de les retenir, c’est de leur offrir un endroit accueillant où ils se sentent bien, où ils vont pouvoir devenir des citoyens, poursuit-il.

Une décision dramatique, regrettent des experts

Ce risque d’une fuite des talents serait réel, selon de nombreux experts interrogés par Radio-Canada.

Le recrutement de ces talents est un enjeu, c’est clair. Montréal est devenue une place forte en IA et il y a un grand besoin de ces talents qui sont un apport sur l’économie, juge Benoit Pagé, directeur du Pôle montréalais d’enseignement supérieur en intelligence artificielle.

Ces mesures vont être un obstacle pour nous. Ça ne va pas nous aider, commente Lyse Langlois, directrice de l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA).

Doyen de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM, Hugo Cyr se dit particulièrement alarmé. Pour ces domaines, comme l’IA, c’est dramatique. Le PEQ était un moyen de recrutement primordial. Et plutôt que de tout faire pour profiter de leur expertise, on va les laisser partir. C’est aberrant, soutient cet expert en IA.

On est dans un domaine hyper concurrentiel. À Montréal, on leur offrait la qualité de vie, l’accueil et ce programme. Là, c’est le contraire d’un message d’accueil qu’on envoie.

— Hugo Cyr, doyen de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM

Une grande demande pour ces étudiants et chercheurs existe à travers le monde, précise Laurent Charlin, professeur adjoint à HEC Montréal. S’ils se sentent moins bien accueillis, s’ils sentent qu’on a moins envie de les garder, ils pourraient partir ailleurs, ajoute-t-il.

Cette décision aura un impact sur leur choix de rester ou non, croit Roger Nkambou, directeur du Centre de recherche en intelligence artificielle (CRIA).

C’est vraiment contradictoire. Le gouvernement a mis de l’argent dans l’IA, fait de la pub pour attirer ces talents à Montréal et, là, ils vont peut-être aller ailleurs. C’est ce que m’ont déjà dit des étudiants. C’est assez incroyable, juge-t-il.

Le gouvernement doit revoir sa décision. Si on veut faire de Montréal une Silicon Valley, c’est un peu curieux de fermer la porte à ces gens, plutôt que de les aider à rester.

— Roger Nkambou, directeur du CRIA

Québec veut répondre aux besoins de main d’œuvre 

Contacté par Radio-Canada, le cabinet du ministre de l'Immigration, Simon Jolin-Barrette, spécifie que ces améliorations au PEQ visent à mieux répondre aux besoins de main-d’œuvre du Québec.

Tout en notant que plusieurs domaines liés à l’IA – mais pas au niveau d'une maîtrise ou d'un doctorat – figurent néanmoins dans ces listes, il précise travailler en collaboration avec le ministère du Travail pour l'élaboration de cette énumération des formations en demande et des emplois en déficit.

Le gouvernement du Québec est très actif pour s’assurer de développer une expertise en IA, notamment en transport, en santé et en aérospatiale, assure Marc-André Gosselin, porte-parole du ministre Jolin-Barrette.

Je me demande qu'est-ce qui est arrivé au fameux réflexe Montréal qui devait accompagner notre nouveau statut de métropole. 😒

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il y a 17 minutes, paulwillyjean a dit :

Je me demande qu'est-ce qui est arrivé au fameux réflexe Montréal qui devait accompagner notre nouveau statut de métropole. 😒

Montréal a envoyé 1 ou 2 (à vérifier) députés CAQ sur 27 possibles. Il ne faut pas oublier que le Réflexe Montréal avait été initié par le PLQ. 

La CAQ ne fait que répondre aux « préoccupations » de son électorat de régions sur des enjeux montréalais. 😀  

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Il y a 2 heures, Feanaro a dit :

Montréal a envoyé 1 ou 2 (à vérifier) députés CAQ sur 27 possibles. Il ne faut pas oublier que le Réflexe Montréal avait été initié par le PLQ. 

La CAQ ne fait que répondre aux « préoccupations » de son électorat de régions sur des enjeux montréalais. 😀  

Je serais curieux de voir si des élections étaient tenues aujourd'hui, comment la CAQ performerait sur l'île de Montréal ?

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Québec ouvre la porte à des ajustements à ses réformes en immigration

« Si c'est nécessaire d'ajuster, on ajustera », convient le premier ministre du Québec

Romain Schué - Radio-Canada

François Legault a ouvert la porte à revoir les réformes en immigration annoncées par son gouvernement la semaine passée, alors que des universités, des associations étudiantes et des experts ont fait part de leurs vives inquiétudes.

Le premier ministre réagissait aux craintes émises par Yoshua Bengio, fondateur de l'Institut québécois en intelligence artificielle (Mila), selon qui le recrutement de talents internationaux pourrait subir les conséquences des dernières mesures annoncées par le ministère de l'Immigration.

Désormais, pour accéder au Programme de l'expérience québécoise (PEQ), les candidats devront détenir un diplôme ou avoir travaillé dans un des domaines prédéfinis par le gouvernement. Aucune liste similaire n'existait par le passé.

Dans cette énumération, on retrouve cependant très peu de maîtrises et de doctorats, des niveaux d'étude privilégiés par ces « milliers de personnes qui apportent beaucoup de valeur à l’économie », avait souligné Yoshua Bengio. 

« Je pense qu’il faut en prendre soin et essayer surtout de les garder », avait-il ajouté.

Interpellé sur ce sujet lundi matin, le premier ministre a reconnu que des ajustements sont possibles. « Si c’est nécessaire d’ajuster, on ajustera », a-t-il convenu, en assurant que des membres de son bureau contacteront Yoshua Bengio.

<< C’est clair que l'intelligence artificielle, c'est un secteur où il manque et il manquera de main-d’œuvre. Il n’est pas question de refuser une personne, que ce soit un travailleur ou un étudiant en IA. >> François Legault, premier ministre du Québec.

D'autres domaines, comme les « technologies de l'information » et « l'informatique » pourraient finalement figurer dans cette liste permettant l'accès au PEQ

« Dans ces secteurs-là, moi je ne veux pas qu’on refuse aucun étudiant, aucun candidat immigrant », a-t-il déclaré.

François Legault a cependant précisé que « d'autres secteurs » d'étude ne figurent pas dans les réels besoins des entreprises québécoises. « Le mandat qu’a Simon Jolin-Barrette [le ministre de l'Immigration], c’est de se concentrer sur la pénurie de main-d’œuvre », a-t-il confié.

 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1375387/immigration-quebec-legault-reformes-ajustements-intelligence-artificielle-bengio

Screen Shot 2019-11-04 at 5.26.06 PM.png

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1 hour ago, Normand Hamel said:

François Legault a cependant précisé que « d'autres secteurs » d'étude ne figurent pas dans les réels besoins des entreprises québécoises. « Le mandat qu’a Simon Jolin-Barrette [le ministre de l'Immigration], c’est de se concentrer sur la pénurie de main-d’œuvre », a-t-il confié.

Donc, SJB est censé être le ministre de l'immigration ou le ministre du dévelopement économique. C'est franchement limité comme vision de l'immigration.

Modifié par paulwillyjean
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il y a 8 minutes, paulwillyjean a dit :

Donc, JSB est censé être le ministre de l'immigration ou le ministre du dévelopement économique. C'est franchement limité comme vision de l'immigration.

ah si vous saviez... 🙄
Il devrait écouter son sous-ministre... et tous les professionnels du Ministère qui en connaissent pas mal plus que SJB

Je crois que même moi j'en connais plus et pourtant je travaille dans le domaine des TI (et ma maîtrise en TI n'est même pas dans la liste! une chance que je suis citoyenne canadienne depuis longtemps)

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