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Quebec accueillera plus d'immigrants!


raphi

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1) Ce n'est pas exclusivement une question de langue. 2) La question de l'importance de l'immigration pour le progrès social et économique du Québec ne se résout pas par une réponse absolue, sans nuances, comme oui c'est bon ou non ce n'est pas bon. 3) On en arrive donc naturellement à la question: «quel est le niveau (ou taux) optimal d'immigration»? C'est sur ce dernier point que je compte m'attarder ce soir.

 

Il est d'abord nécessaire de s'entendre sur ce que l'on entend par «optimal», car la détermination du seuil d'optimalité en dépendra.

 

a) Si l'on vise à maximiser la croissance du produit intérieur brut (PIB) en valeur absolue, le seuil (ou niveau ou nombre) sera très élevé, car tout nouvel arrivant entraîne obligatoirement une augmentation de la demande pour certains biens et services de base, comme l'alimentation, le logement, l'éducation et la santé.

 

b) Si l'on vise plutôt la croissance du PIB par habitant, il faudra aussi tenir compte de la capacité de l'économie à créer suffisamment de nouveaux emplois (de bonne qualité) pour absorber la croissance du bassin de main-d'oeuvre entraînée par l'apport migratoire. Le calcul est compliqué par l'inévitable délai («lag» en anglais) entre l'arrivée des immigrants et leur intégration dans le marché du travail. Il faut également essayer de tenir compte du fait que parmi les nouveaux arrivants se trouveront des talents professionnels et entrepreneuriaux qui contribueront indirectement ou directement à élargir le potentiel économique.

 

Analyse

 

Je rejette d'emblée l'option a), car elle pose le risque d'un appauvrissement global de la société d'accueil, tout en offrant des perspectives peu reluisantes (et frustrantes) à bon nombre de nouveaux arrivants. L'exemple bien connu des ingénieurs et des médecins immigrants devant exercer le dur métier de chauffeur de taxi en donne un aperçu.

 

L'option b) interpelle la question de la sélection des immigrants en fonction de leurs qualifications. Sur ce point, la politique canadienne (et québécoise) est déjà assez bien établie. MAIS IL Y A PLUS, à savoir: est-ce que la conjoncture actuelle de l'économie et du marché du travail est favorable à une augmentation du nombre d'immigrants (ou à une stabilisation, voire à une diminution provisoire)? Voila la question, à vous d'y répondre en fonction de votre appréciation de la situation présente. L'analyse peut aussi être étendue pour y adjoindre la question de la capacité (actuelle) des structures/mécanismes d'accueil, bien que je la laissais de côté volontairement, considérant que la détermination du seuil doit précéder les décisions (et les allocations de ressources) afférentes aux structures.

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You can work in Montreal without knowing French. There are many roles such as back office or manufacturing that are language independent.

 

Are those jobs the very skilled workers mark_ac talks about attracting here? And if they never learn french (and are not interested by it), they will be tempted to move into a fully English province as soon as they can. If someone wants to immigrate to Québec and don't already know french, they should at least be interested to learn it as soon as they can. Otherwise, the lure of English provinves might be too strong.

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Are those jobs the very skilled workers mark_ac talks about attracting here? And if they never learn french (and are not interested by it), they will be tempted to move into a fully English province as soon as they can. If someone wants to immigrate to Québec and don't already know french, they should at least be interested to learn it as soon as they can. Otherwise, the lure of English provinves might be too strong.

 

I don't speak for mark.

 

When people immigrate, do you really think they're primary concern is language? For the most part these people are leaving poverty and oppression. They are seeking freedom. Freedom of speech, expression, etc. There should be more leniency towards accommodation and less emphasis on assimilation i.e. loosen the language laws on new immigrants and their children.

 

Look at the Italians that fled Italy after world world 2. They had the choice of sending their kids to English or French school. Some chose English and others French. Freedom of education was key in their integration. My parents went to English and now they both work in both languages everyday.

 

http://www.panoramitalia.com/en/arts-culture/history/italians-montreal-successful-model-integration/1573/

 

The influence of Italian culture in Montreal is strong, undeniable and pervasive. And according to University of Montreal history professor Bruno Ramirez, Italian immigrants to North America couldn’t have done it without one major tool: education.

 

“Education was the main springboard

that propelled (Italian immigrants) into the mainstream of Canadian culture,” Ramirez explained. While education was critical, property ownership, strong family and community ties, as well as favourable immigration policies by the Canadian government, were all important ingredients that made the success of Montreal’s Italian immigrants so sweet.

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I think you're confusing refugees and immigrants.

 

The Jews that are leaving France because they feel their freedom of expression is being threatened are refugees? No confusion here.

 

Trying to illustrate that our model has imperfections and accommodation might be a better approach than assimilation. As shown with the example I provided.

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I agree that language should not be a barrier or an absolute condition. Bring them in, mais francisez-les après. Le gouv. DOIT mettre beaucoup de ressources pour la francisation, c'est primordial, et un facteur de stabilité et de cohésion sociale.

 

Cela dit, même si La plupart des adultes n'auront jamais la fluidité idéale dans une 2e ou 3e langue, les enfants apprennent vite en tabouère. Voilà pourquoi l'école en français est si importante pour les enfants d'immigrants.

 

Contrairement à une religion, n'importe qui peut apprendre à parler plusieurs langues. Alors acceptons plus d'immigrants, ceux qui ont le plus à nous offrir, et accompagnons-les dans la francisation, avec une attitude positive, et pas celle de la police politique de l'OQLF. On aura les meilleurs nouveaux arrivants, et on s'enrichira grandement et collectivement avec leur arrivée.

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L'option b) interpelle la question de la sélection des immigrants en fonction de leurs qualifications. Sur ce point, la politique canadienne (et québécoise) est déjà assez bien établie. MAIS IL Y A PLUS, à savoir: est-ce que la conjoncture actuelle de l'économie et du marché du travail est favorable à une augmentation du nombre d'immigrants (ou à une stabilisation, voire à une diminution provisoire)? Voila la question, à vous d'y répondre en fonction de votre appréciation de la situation présente. L'analyse peut aussi être étendue pour y adjoindre la question de la capacité (actuelle) des structures/mécanismes d'accueil, bien que je la laissais de côté volontairement, considérant que la détermination du seuil doit précéder les décisions (et les allocations de ressources) afférentes aux structures.

 

Le problème d'ajouter le critère de la langue dans la sélection, viens du fait qu'on prend un bassin déjà réduit d'immigrants potentiels (ceux qui sont qualifiés et prêt à venir s'installer au Canada) et on réduit d'autant plus ce même bassin pour satisfaire un critère supplémentaire. Donc on élimine certainement des immigrants (je m'excuse du terme choisi) plus performant et contributif pour une question de langue, alors qu'il serait très surement possible avec les bons outils de leur apprendre les rudiments du francais (sans compter que leurs enfants eux seront bilingue)

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Did the Italians, Greek, Portuguese, Colombian, Romanian wave of immigrants know french at the very beginning?

 

Look at me today, child of Bill 101 descendant of European immigrants. We've contributed so much to the Quebec economy, and yet seen as the problem not the solution.

 

I don't see non francophones as a problem. I am just saying that if people who want to immigrate in Québec and they don't speak franch, they must be willing to learn it (and we need to give them the ressources to do so). Otherwise, why would they choose to immigrate in a francophone province? We need to get immigrants who want to move in Québec, not just use Québec as a gate to get to Ontario or Alberta.

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