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Royalmount


denpanosekai

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L'argument qu'il faille augmenter l'offre commerciale parce que la population augmente est faux. Premièrement parce que les gens ont maintenant l'option d'acheter en ligne et cette dernière augmente plus vite que la population. Deuxièmement l'offre commerciale est bien répartie dans la région métropolitaine et suffit largement aux besoins actuels (prévisibles) parce que variée et bien distribuée sur le territoire.

En l'occurrence comme on l'a répété souvent, un mégacentre serait contre-productif dans un secteur déjà ultra saturé en voitures et camions. Ce dernier deviendra encore plus inaccessible une fois les travaux de la MET en marche. Troisièmement il est aussi faux de croire qu'un centre commercial de luxe d'une telle dimension soit pertinent à Montréal puisque c'est davantage un segment de niche. Or pour être viable il devra cannibaliser la concurrence en essayant d'attirer les mêmes chaines que l'on trouve déjà partout en abondance, sans avoir à se piéger dans la congestion.

Finalement pour sauver l'économie nous devons la décarboniser tout en limitant les déplacements et les dépenses énergétiques superflues, par une consommation plus locale et en inversant le rapport actuel afin de favoriser davantage les TEC et les transports actifs (courte distance).

En dernier lieu c'est par consensus obtenu par l'ensemble des villes de l'ile que doit revenir le choix ultime de l'aménagement territorial, décision qui doit être basée sur les meilleures pratiques urbanistiques et appuyée sur des études sérieuses pour un usage optimum du territoire urbain.

Encore une fois on ne peut s'éloigner de l'esprit du développement durable qui est la garanti d'une meilleure qualité de vie au présent comme pour l'avenir. Une économie plus verte issue des nouvelles technologies, hautement diversifiée et orientée vers les véritables besoins de demain, exportable et grande créatrice d'emplois et de richesses dans les nombreuses filières de pointe, où excelle déjà le Québec.

En d'autres mot le Royalmount va à contre-sens de cette vision économique, parce que l'essentiel des emplois qu'il promet sont parmi les moins spécialisés, les moins bien payés et parmi les plus précaires. En plus tout ce qu'il souhaite offrir peut très bien être offert ailleurs sur le territoire montréalais, sans avoir à dédoubler ce type d'emplois et encore moins en pleine pénurie de travailleurs

 

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Il y a 1 heure, Decel a dit :

Je suis en désaccord presque complet de l'argumentation, pas parce-ce qu'elle est mauvaise en soit mais par son application dans le contexte du RoyalMount.

À mon avis le mot clé ici est faille, qui implique une obligation, un mandat. RoyalMount est l'initiative d'un promoteur qui voit une opportunité dans un contexte ciblé, et qui, même avec la pandémie, croit en cette opportunité. Qu'elle soit une nouvelle création d'offre ou une compétition à une offre existante ne devrait amener peu ou pas d'argument.

Deuxièment, bien que l'ont concède que l'option d'acheter en ligne est présente et grandissante, elle a beaucoup moins d'effets dans les marchés où Royalmount veut s'implémenter (le luxe, l'exclusivité, le divertissement), si bien qu'elle est supporté financièrement par LVMH. J'assume ici que LVMH est bien au fait des tendances du détail sur ses propres bannières et qu'elle a comme but d'augmenter ses profits et ne pas investir dans des contres-tendances néfastes.

Si l'offre est bien distribué sur le territoire, Carbonleo va payer pour son mauvais pari. Parallèlement, j'habite le centre-ville alors je suis indirectement touché, mais de mon point de vue les commerces existants (Ogilvy Renfrew, Centre Eaton notamment) n'ont pas de droit sacré d'exister.

Que le secteur soit saturé en voiture et camion est un problème du MTQ, et ce problème existait avant le projet et existera même si le projet aborde. De mon point de vue c'est même un handicap environnemental (dans un contexte de lieu, pas de plante) et le promoteur croit qu'il peut prospérer sans. Ceci-dit, ceci est probablement l'argument où je suis le plus ambivalent.

Qu'un centre commercial de luxe soit pertinent ou pas sur un terrain vague se rapproche étrangement à de l'interventionnisme actif qui coincidemment sonne familier à ce qui se passe en Chine présentement (être riche est mauvais, les hommes doivent être plus masculin, etc.).

Tel que mentionné précédemment, la cannibalisation est un élément saint de tout système capitaliste (creative destruction). Même attirer les mêmes chaines dans de meilleurs emplacements est un moyen saint de règlementer la valeur sur le territoire donnée. Si c'est un meilleur emplacement la chaine va bouger. Si c'est un pire emplacement la chaine ne va pas bouger. Si l'offre est augmenté la chaine va décupler sa présence.

Je suis en principe en accord avec la base de la prémisse. Là ou le bas blesse est quelle est la preuve que le Royalmount génèrera plus de déplacements que moins? Pour tout le côté ouest de l'ile (populeuse et riche), l'emplacement du RM n'est-elle pas mieux que le centre-ville en terme de distance de déplacement?

Là je suis totalement en désaccord sur une base théologique: Le concensus n'est qu'un leurre, une idéologie spirituelle. À mon avis Montréal récolte ce qu'elle sème avec la distribution du pouvoir, et tout ce débat Montréal vs VMR revient à dire "Notre système  de gouvernance fonctionne, sauf quand ça ne fait pas mon affaire".

Je ne dis pas que la probabilité de VMR de bloquer le développement résidentiel est bon ou mauvais pour ce projet; je dis simplement que les gouvernements ont donné à VMR ce pouvoir sur ce territoire désigné, et qu'elle doit maintenant être conséquente de ses actions. Idem pour le développement commercial.

Er, je ne vois pas où le développement durable vient jouer dans ce débat. Devrait-on fermer le centre-ville (puisqu'elle est vide), et convertir les tours à bureaux en fermes Lufa?

Le RM essaie de combler un besoin (selon elle), qui n'est pas comblé présentement. Juste le fait d'addresser ce besoin localement pour les consommateurs, versus faire des virées de magasinage à Toronto ou New York améliore implicitement la qualité de vie et addresse les véritables besoins de demain. Ces commerces créent des emplois (et si elle les cannibalise de d'autres emplacement, ce sera potentiellement via meilleures conditions de travail -aussi marginales soit-elles-, surtout dans le contexte actuel).

La compétition pour la main-d'oeuvre est le meilleur moyen selon moi d'augmenter l'offre (ie: les conditions de travail) et d'augmenter la productivité (ex: automatisation). Ce n'est pas au gouvernement de décider qui a le droit de vie ou de mort dans le domaine commercial. Ce serait comme statuer qu'Ubisoft ne devrait pas être compétitionné à Montréal ou qu'une compagnie ou pôle de développement du jeu vidéo (ie: Mile-End) est suffisant.

S'il y a une chose que la pandémie ajoute, c'est au handicap au Royalmount doit surmonter par rapport au statut-quo. Si elle voyait que justement tout a changé, elle abandonnerait le projet et couperait ses pertes (ce qu'elle peut toujours faire. Je n'y croierai que lorsque je verrai l'ouverture de la première phase).

Pour moi argumenter la pandémie dans ce dossier relève de l'idéologie. Si on s'embarque dans cette ligne de pensée (empêcher le RM parce que l'offre commerciale est suffisante là ou elle l'est présentement), la première chose qui me vient en tête serait de bloquer Devimco de tout développement immobilier à Montréal. Déraper dans cette avenue est très facile...

À l'inverse je peux aller full-hypocrite et déclarer "Oublie le RM au 15-40, et vient l'implémenter au Bassin Peel! Ça me fera bouger moins loins!"

Dans cette discussion (débat?) entre toi et @acpnc, je perçois l'affrontement (très poli) entre une idéologie (la libre concurrence et la "destruction créative" qu'elle suppose parfois) et  la prise en compte des externalités négatives, une responsabilité dont la détermination incombe aux pouvoirs publics.

Je ne m'oppose pas à la destruction créative, qui dans ce cas pourrait se manifester sous la forme d'une baisse de clientèle pour les commerces existants.

Mais je ne fais pas abstaction des externalités négatives susceptibles d'être provoquées par l'implantation du Royalmount, et qui affecteraient la collectivité montréalaise, d'abord à cause d'une augmentation probable de la circulation dans un secteur déjà trop congestionné  -- comme dans l'expression "la goutte qui fait déborder le vase", ou son équivalent anglais "the straw that broke the camel's back".   

Dans ce dossier, les "pouvoirs publics" ne sont malheureusement pas une entité unifiée.  Pour Ville Mont-Royal (VMR), les bénéfices du projet sous forme de taxes municipales excèdent probablement les désavantages supportés par sa population; pour l'ensemble de l'Île de Montréal, c'est vraisemblablement le contraire.  

Manifestement, ni la Ville de Montréal ni le Gouvernement du Québec n'ont pas voulu ou n'ont pas pu faire obstruction au projet.  Il leur reste à décider s'ils sont disposés à l'accommoder et à investir les sommes nécessaires pour en atténuer les effets négatifs.  Une variante de cette avenue pourrait consister à améliorer les conditions de circulation (et de déplacement en général y compris par TEC) dans le secteur concerné, sans en faire profiter directement le RM.  Et théoriquement (mais c'est trop tard), une autre approche aurait pu consister à offrir une compensation financière à VMR pour qu'elle accepte de se priver des revenus qu'elle comptait tirer du RM, en sus d'une compensation au promoteur sur la base des revenus sacrifiés; mais on n'est pas encore habitué à de telles transactions.  Ça pourrait toutefois venir, dans d'autres cas partout au Québec et au Canada, quand il devient évident que le prix à payer (sous forme de compensation) pour empêcher un projet nocif (mais pour lequel le droit est reconnu)  est moindre que le coût des  mesures de mitigation quand celles-ci doivent être assumées par le secteur public.  Naturellement, la question se pose tout autrement quand un projet ne peut pas être lancé (et n'a pas de valeur) avant d'avoir obtenu les autorisations/permis nécessaires; dans ce cas, c'est au promoteur d'assumer pleinement les coûts des mesures de mitigation s'il y a lieu.  Des disputes légales peuvent surgir quand un projet avait été autorisé (i.e. droit accordé), pour être subséquemment bloqué.     

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il y a 42 minutes, Né entre les rapides a dit :

Dans cette discussion (débat?) entre toi et @acpnc, je perçois l'affrontement (très poli) entre une idéologie (la libre concurrence et la "destruction créative" qu'elle suppose parfois) et  la prise en compte des externalités négatives, une responsabilité dont la détermination incombe aux pouvoirs publics.

Je ne m'oppose pas à la destruction créative, qui dans ce cas pourrait se manifester sous la forme d'une baisse de clientèle pour les commerces existants.

Mais je ne fais pas abstaction des externalités négatives susceptibles d'être provoquées par l'implantation du Royalmount, et qui affecteraient la collectivité montréalaise, d'abord à cause d'une augmentation probable de la circulation dans un secteur déjà trop congestionné  -- comme dans l'expression "la goutte qui fait déborder le vase", ou son équivalent anglais "the straw that broke the camel's back".   

Dans ce dossier, les "pouvoirs publics" ne sont malheureusement pas une entité unifiée.  Pour Ville Mont-Royal (VMR), les bénéfices du projet sous forme de taxes municipales excèdent probablement les désavantages supportés par sa population; pour l'ensemble de l'Île de Montréal, c'est vraisemblablement le contraire.  

Manifestement, ni la Ville de Montréal ni le Gouvernement du Québec n'ont pas voulu ou n'ont pas pu faire obstruction au projet.  Il leur reste à décider s'ils sont disposés à l'accommoder et à investir les sommes nécessaires pour en atténuer les effets négatifs.  Une variante de cette avenue pourrait consister à améliorer les conditions de circulation (et de déplacement en général y compris par TEC) dans le secteur concerné, sans en faire profiter directement le RM.  Et théoriquement (mais c'est trop tard), une autre approche aurait pu consister à offrir une compensation financière à VMR pour qu'elle accepte de se priver des revenus qu'elle comptait tirer du RM, en sus d'une compensation au promoteur sur la base des revenus sacrifiés; mais on n'est pas encore habitué à de telles transactions.  Ça pourrait toutefois venir, dans d'autres cas partout au Québec et au Canada, quand il devient évident que le prix à payer (sous forme de compensation) pour empêcher un projet nocif (mais pour lequel le droit est reconnu)  est moindre que le coût des  mesures de mitigation quand celles-ci doivent être assumées par le secteur public.  Naturellement, la question se pose tout autrement quand un projet ne peut pas être lancé (et n'a pas de valeur) avant d'avoir obtenu les autorisations/permis nécessaires; dans ce cas, c'est au promoteur d'assumer pleinement les coûts des mesures de mitigation s'il y a lieu.  Des disputes légales peuvent surgir quand un projet avait été autorisé (i.e. droit accordé), pour être subséquemment bloqué.     

Je n'ignore pas la prise en compte des externalités négatives. Elle doit être pris en compte et être géré avec le plus grand soint. Ceci-dit, ce n'est pas au promoteur d'avoir la responsabilité de déterminer les mesures pour l'atténuer, mais bien de l'appliquer, comme tu sembles l'insinuer dans ton dernier paragraphe.

Pour moi le RM représente les mêmes symptômes que le REM (les 2 phases): les parties prenantes responsables (ie: les gouvernements avec les pouvoirs) n'exercent pas leurs responsabilités. Trop (l'interventionnisme à outrance) est comme pas assez (le laissez-faire total, voir la corruption des décideurs sociaux -à l'Américaine via les lobbys ou à l'Indienne via la corruption brute).

Coincidemment j'ai regardé une vidéo qui donne l'exemple lorsqu'on excerce ce laissez-faire à l'extrême. N'oubliez pas que l'Inde est La plus grande démocratie dans le monde!:

Notez que je crois qu'on est vraiment, vraiment loin de cet extrême avec le RM.

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Il y a 17 heures, Kolev3000 a dit :

Si Ils peuvent juste garder le Parc Aquatique Intérieur et en faire le plus grand au monde, ça, ça serait hot, pour le tourisme, pour les résidents du Québec au Grand Complet et surtout pour adoucir nos HIvers et affirmer d’une belle façon notre caractère Nordique !!!

Pour moi il est clairement évident que ce type de projet serait bien davantage pertinent au Vieux-Port (secteur silo #5 notamment ou bassin Peel) parce que nettement mieux situé et déjà facilement accessible, autant pour les montréalais que pour les touristes. Or, c'est bien plus dans l'esprit du divertissement qu'offre le Vieux-Port que pour un centre commercial éloigné de tout, dont l'objectif premier est la consommation de biens et services. En fait quand on a besoin d'utiliser des moyens artificiels pour attirer la clientèle, c'est que le besoin d'un centre commercial supplémentaire est loin d'être démontré.

À noter que le Vieux-Port a tous les espaces nécessaires et la matière première en quantité (l'eau) pour attirer un parc aquatique et aussi un aquarium de classe mondiale. Ici pas besoin de construire de nouveaux accès, les infrastructures de transport sont déjà présentes de même que les hôtels, restos et bars déjà bien installés partout au c-v. En plus il y a une panoplie d'autres divertissements à proximité et plusieurs lieux culturels en complément. Tout cela à distance de marche d'une majorité d'hôtels et autres lieux d'hébergement du centre-ville. 

Finalement au lieu d'essayer de concentrer toute une infrastructure de services dans les mains d'un seul investisseur loin de tout. Il m'apparait nettement plus avantageux pour l'économie montréalaise d'encourager le développement organique, en favorisant les entreprises déjà en affaires, tout en diminuant globalement les risque financiers. En effet la masse critique nécessaire pour assurer des services de qualité et une saine compétition (en opposition à un monopole) est déjà sur place au centre-ville avec encore un important potentiel de croissance et cela 12 mois par année.

 

 

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il y a 44 minutes, Kolev3000 a dit :

J’aime vraiment ton commentaire merci beaucoup!

Le Vieux-Port est un des grands attraits de Montréal dont il reste encore de grands espaces à développer pour enfin terminer son extraordinaire aménagement au pied même du centre-ville. Pas besoin d'investir des sommes colossales pour en assurer l'accès, tout est à proximité. En plus les immenses espaces encore disponibles permettent de voir grand.

En plus comme on est sur un terrain appartenant à une entité fédérale, il devrait être plus facile d'obtenir des subventions et autres appuis financiers. J'y vois d'ailleurs de bien meilleures garantis de réalisation et de rentabilité au final, puisqu'on n'aura qu'à se concentrer sur les nouveaux bâtiments à construire, puisque tout le reste existe déjà dans le voisinage. Ces entreprises privées pourront profiter de l'occasion pour augmenter davantage l'offre, en fonction de la fréquentation accrue de visiteurs.

On s'entend que la réputation du V-P n'est plus à faire, ses millions de visiteurs annuellement en font une clientèle tout indiquée pour tirer profit de nouvelles attractions de ce genre, puisqu'elle est déjà sur place dans ce carrefour touristique de première importance. Donc inutile de diviser nos forces ni d'essayer de déplacer les visiteurs en dehors du circuit naturel. Plutôt continuer à consolider le plus possible nos acquis que sont le centre-ville, le Quartier des Spectacles, le Vieux-Montréal, le Vieux-Port et les Iles. Parce que c'est là que ce trouve le véritable esprit de Montréal qui attire les foules et qui fait vibrer la ville comme nulle part ailleurs.

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Il y a 2 heures, acpnc a dit :

loin de tout

Je ne comprends vraiment pas quand tu dis que c'est loin de tout. Pour le Montréalais moyen c'est vraiment pas loin. Même l'aéroport c'est pas loin. Il sera plus facile de se rendre au Royalmount qu'au vieux port pour tout le West-Island, Ahuntsic, Saint-Laurent, Montréal-Nord, Côte des Neiges, Notre-Dame de Grâce, Lachine, Laval, Rive-Nord. Je vois vraiment pas en quoi c'est loin de tout. C'est en plein milieu de l'île. Décarie n'est pas au milieu de nulle part. Et quand tu propose un produit unique la distance importe peu. 

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I would give my left nut to never have to get somewhere via the 15-40 ever again.

“Far” isn’t just distance in kilometres, it’s the hassle, it’s the traffic, it’s “what else is around there?” and so on. Access to Royalmount is worse than bad, it’s pathetic. There are plenty of malls with attractions all over the world, but either they are easily accessible, or they are close to the most attractive parts of a city, and very often both the former and the latter. Royalmount offers neither.

Carbonleo could have very easily proposed a sensible TOD with local-scale commerces and a school, plus diversions, and turned a tidy little profit. But they decided to go all Ghermazian and make flashy announcements about a flashy development with a very vague identity; it’s a solution looking for a problem, but the problems it creates or compounds make it a simply awful idea.

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il y a 5 minutes, SameGuy a dit :

I would give my left nut to never have to get somewhere via the 15-40 ever again.

“Far” isn’t just distance in kilometres, it’s the hassle, it’s the traffic, it’s “what else is around there?” and so on. Access to Royalmount is worse than bad, it’s pathetic. There are plenty of malls with attractions all over the world, but either they are easily accessible, or close to the most attractive parts of a city, and often both. Royalmount offers neither.

Then what does Carbonleo see that we dont?

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il y a 41 minutes, Ousb a dit :

Je ne comprends vraiment pas quand tu dis que c'est loin de tout. Pour le Montréalais moyen c'est vraiment pas. loin. Même l'aéroport c'est pas loin. Il sera plus facile de se rendre au Royalmount qu'au vieux port pour tout le West-Island, Ahuntsic, Saint-Laurent, Montréal-Nord, Côte des Neiges, Notre-Dame de Grâce, Lachine. Je vois vraiment pas en quoi c'est loin de tout. C'est en plein milieu de l'île. Décarie n'est pas au milieu de nulle part. 

En affaires pour une rentabilité optimum il faut investir là où se trouve la plus grande concentration de clients potentiels. Alors les quartiers centraux ont incontestablement la plus grande densité de population montréalaise de l'ile. D'ailleurs les lignes de métro y convergent et bientôt le REM s'y joindra. Tandis que pour l'espace disponible, le Vieux-Port a absolument tout ce qu'il faut pour accommoder des infrastructures de dimensions imposantes, afin de s'aligner avec les meilleurs exemples dans le monde, au lieu de se contenter de petits projets ordinaires de centres d'achat. 

Quant aux touristes eux-mêmes, la majorité logent préférablement au centre-ville et les alentours. Le REM amènera aussi à proximité du V-P (GFT et une future station au Bassin Peel)) ses passagers venant de l'aéroport ce qui leur évitera de perdre un précieux temps à conduire dans la congestion de l'autoroute Ville-Marie, Décarie ou de la Métropolitaine.

Donc normal et logique pour des attractions grand public de mettre l'accent sur la plus grande densité de clients potentiels et c'est au coeur de la ville qu'elle se trouve naturellement. Parce que justement le centre-ville, le V-M et le V-P  sont des incontournables pour quiconque visite Montréal pour la première fois. 

Comme certains aiment à dire: c'est un no brainer .

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