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L'Économie du Québec


Habsfan

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Je ne veux pas faire d'analogie mais cela me fait penser a la Belgique. Les wallons ne parle pas flamands , mais la majorité des flamands parlent le francais. C'est encore plus frustrant pour eux quand le roi de la Belgique ne parle pas flamand non plus. De plus les immigrants ne veulent pas apprendre le flamand ils parlent tous le francais en grosse majorité.

 

Le plus ironique la devise de la Belgique est l'union fait la force.

 

Le cas de la Belgique est riche d'enseignement quand on considère que les Flamands sont sensiblement plus nombreux que les Wallons, dans l'ensemble de ce pays. Cela indique (démontre?) que le contexte national n'explique pas tout. La langue française a une portée internationale, tandis que le Flamand n'est qu'un dialecte proche du néerlandais, une langue assez peu parlée aussi, proche de l'allemand. Aux Pays-Bas comme en Flandre, l'anglais est par ailleurs très répandu. De retour en Belgique: il y a aussi une raison historique qui explique que le français soit parlé par autant de Flamands: pendant longtemps, c'est la Wallonie francophone, avec son industrie sidérurgique, qui était la plus riche des deux parties du pays; cela a changé radicalement, la Flandre étant maintenant plus riche et plus peuplée, mais on n'efface pas un héritage du passé en un jour. Le cas du Québec: c'est une autre histoire; mais au moins, avoir l'anglais comme langue seconde n'est certainement pas un pauvre héritage...

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Ya quand meme surement plus de 50% des blocks du quebec qui savent le francais dont mon ami Mark :P

Non moi j'ai bien compris. Tu as du mal a comprendre que 98.5% des Canadiens/Americains ne voit pas de valeur a comprendre le francais. Je trouves ca vraiment decourageant, mais c'est la realite.
Modifié par andre md
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Le cas de la Belgique est riche d'enseignement quand on considère que les Flamands sont sensiblement plus nombreux que les Wallons, dans l'ensemble de ce pays. Cela indique (démontre?) que le contexte national n'explique pas tout. La langue française a une portée internationale, tandis que le Flamand n'est qu'un dialecte proche du néerlandais, une langue assez peu parlée aussi, proche de l'allemand. Aux Pays-Bas comme en Flandre, l'anglais est par ailleurs très répandu. De retour en Belgique: il y a aussi une raison historique qui explique que le français soit parlé par autant de Flamands: pendant longtemps, c'est la Wallonie francophone, avec son industrie sidérurgique, qui était la plus riche des deux parties du pays; cela a changé radicalement, la Flandre étant maintenant plus riche et plus peuplée, mais on n'efface pas un héritage du passé en un jour. Le cas du Québec: c'est une autre histoire; mais au moins, avoir l'anglais comme langue seconde n'est certainement pas un pauvre héritage...

 

Encore une fois tu apportes une intervention pertinente qui enrichit le débat. Merci. Je retiens particulièrement ta dernière phrase que j'ai surlignée. En effet l'anglais, dans le contexte moderne nord-américain est devenu un héritage que le Québec peut apprécier à sa juste valeur. Et cela puisqu'il nous sert et servira toujours nos intérêts dans nos communications et nos échanges avec le reste du continent, tout autant qu'avec une partie du monde. Toute personne le moindrement réaliste fera le même constat.

 

Cela dit, maîtriser l'anglais ne vient pas en concurrence avec notre propre culture, ni son épanouissement. Nous avons au Québec le double défi de promouvoir l'usage du français et favoriser l'apprentissage de l'anglais pour deux raisons différentes. La première: soutenir le rayonnement de la culture québécoise. La deuxième: garder nos portes ouvertes afin de pouvoir communiquer efficacement avec ceux qui ne partagent pas le français comme langue commune. La première vise primordialement la communication, la vie politique, économique, sociale et culturelle à l'intérieur de nos frontières. La deuxième, principalement le commerce extérieur selon le cas, mais pas seulement.

 

Au Québec on encourage aussi, dans une moindre mesure et en sus de l'anglais (qui doit demeurer la seconde langue), l'apprentissage de l'espagnol. Parce que c'est la langue principale de l'Amérique du Sud, continent avec lequel on partage plusieurs points en commun et qui est aussi pour nous une source importante d'immigration. Nous avons d'ailleurs développé avec le temps une politique linguistique judicieuse qui entretient l'équilibre entre les deux cultures dominantes au Québec, avec préséance au français, seule langue officielle déclarée. En agissant ainsi on a envoyé un message clair à tous les nouveaux arrivants: qu'ils doivent prioritairement s'intégrer à la majorité francophone et partager ses valeurs et objectifs.

 

Agir ainsi nous a conduit à une meilleure protection de notre poids démographique au pays et sur le continent. Aussi à assurer la pérennité de notre culture et son rayonnement autant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Québec. Une tâche qui n'est pas facile, qui demande beaucoup de courage et une vigilance constante, afin de faire contre-poids à la pression anglosaxone qui vient de partout sur le continent. On peut alors comprendre l'effort énorme que cet exercise nous commande, puisqu'il faut constamment encadrer l'anglais dans une sorte d'équilibre précaire, pour qu'il demeure toujours un avantage et non le contraire.

 

C'est le prix à payer pour que la culture française ne devienne pas avec le temps une simple réalité folklorique de type louisianaise. La culture est l'identité d'un peuple, c'est le ciment qui unit fortement une société et qui fait cohésion entre toutes ses parties, que l'on définit ultimement comme nation. On peut comprendre alors que ces valeurs sont immatérielles et les plus précieuses qui soient pour une société. On ne les bradera donc jamais pour une question de commerce ou de gain purement matériel. Surtout qu'il y a plusieurs façons de s'enrichir comme peuple, mais seulement une seule pour s'affirmer.

Modifié par acpnc
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avec préséance au français, seule langue officielle déclarée. En agissant ainsi on a envoyé un message clair à tous les nouveaux arrivants: qu'ils doivent prioritairement s'intégrer à la majorité francophone et partager ses valeurs et objectifs.

 

Agir ainsi nous a conduit à une meilleure protection de notre poids démographique au pays et sur le continent. Aussi à assurer la pérennité de notre culture et son rayonnement autant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Québec. Une tâche qui n'est pas facile, qui demande beaucoup de courage et une vigilance constante, afin de faire contre-poids à la pression anglosaxone qui vient de partout sur le continent. On peut alors comprendre l'effort énorme que cet exercise nous commande, puisqu'il faut constamment encadrer l'anglais dans une sorte d'équilibre précaire, pour qu'il demeure toujours un avantage et non le contraire.

 

C'est le prix à payer pour que la culture française ne devienne pas avec le temps une simple réalité folklorique de type louisianaise. La culture est l'identité d'un peuple, c'est le ciment qui unit fortement une société et qui fait cohésion entre toutes ses parties, que l'on définit ultimement comme nation. On peut comprendre alors que ces valeurs sont immatérielles et les plus précieuses qui soient pour une société. On ne les bradera donc jamais pour une question de commerce ou de gain purement matériel. Surtout qu'il y a plusieurs façons de s'enrichir comme peuple, mais seulement une seule pour s'affirmer.

 

Je partage très largement les opinions émises dans l'ensemble de ton commentaire, mais je cite seulement les dernières parties parce que je veux m'y attarder, avec un objectif précis: faire valoir que, loin de constituer un handicap sur le plan économique, la volonté de maintenir, voire de renforcer la prédominance du français au Québec nous confère un avantage comparatif (comprendre aussi: concurrentiel). Cela pourrait en étonner plusieurs, mais pensez-y un instant: si le Québec "devenait" pratiquement anglophone, comme la Louisiane, il ne serait plus qu'une parcelle de terre parmi d'autres au nord du Rio Grande. Pour des raisons assez évidentes que je ne discuterai pas ici, très rares seraient les cas favorisant le choix d'un site québécois (disons Montréal) à titre de siège social d'une entreprise d'envergure continentale ou internationale. Essentiellement, les activités économiques seraient liées à l'exploitation des ressources naturelles et/ou des avantages en matière de transport (surtout maritime), mais pas de grands centres de décisions. Et de moins en moins d'originalité dans la production des biens et des services (un aspect pourtant crucial pour justifier une valeur ajoutée significative). Et s'il ne restait plus qu'un côté folklorique, on dirait que c'est bien sympathique, mais ça ne se paie pas cher sur le marché. (Mes excuses pour ce bout de phrase syncopée, mais c'était voulu, comme dans une pièce musicale)

 

Prédominance de la langue française avec une maîtrise inégalée (au moins en termes de pourcentage de la population) de la langue anglaise, pour moi c'est clairement un gros plus par rapport à toutes les autres issues imaginables. Il nous reste juste à poursuivre dans cette voie déjà féconde et toujours plus prometteuse, tout en évitant les irritants inutiles.

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Tu me sort les mots de la bouche né entre les rapides. Si on était une province strictement anglophone. On serait une banalité. Dans un monde anglosaxon.

 

Je veux rien enlever au reste du canada et a Toronto par exemple. Mais qu'est ce que les canadiens anglais regarde a la télé, au cinéma , la musique. C'est surtout de contenu américain. La seul chose qui se démarque c'est le Hockey sinon c'est pas trop fort. Juste a voir les prix canadiens du cinema c'est quasiment le trois quart des cinéastes du quebec qui se distingue.

 

Quand je vois que la presse a un lectorat de 705 500 lecteurs c'est plus que le lectorat d'un journal pancanadien comme le globe and mail a 666 100 lecteurs. Je me demande ce que cela serait si on était anglophone seulement.

 

Faut preserver nos institutions anglophones aucun doutes la dessus. C'est l'interface que nous avons avec le reste de l'amerique du nord.

Mais en meme temps avec le francais on a un autre monde qui s'ouvre a nous.

 

Je connais pas vraiment d'autres endroits ou on utilise 2 systeme de mesures imperial et metrique , 2 langues francais et anglais , 2 systeme de loi common law et code civil.

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Dommage qu'on n'a pas d'institut Cervantes pour promouvoir l'espagnol . La seule institut Cervantes au Canada est a Calgary. Par contre on a un Goeth institut pour l'allemand. Pour ce qui est de partager des points en commun avec l'amérique du sud et le québec je ne vois pas trop a part que nous somme catholique comme eux mais beaucoup moins pratiquant. Les USA sont beaucoup plus proche de l'amerique du sud que le quebec. Juste a aller sur les sites web américain de T-mobil, Verizon, Dodge, General Motors , Home Depot etc... Leur site web sont disponible aussi en espagnol. On a des croutes a manger. C'est dommage car le monde hispanophone c'est tout un autre univers.

Au Québec on encourage aussi, dans une moindre mesure et en sus de l'anglais (qui doit demeurer la seconde langue), l'apprentissage de l'espagnol. Parce que c'est la langue principale de l'Amérique du Sud, continent avec lequel on partage plusieurs points en commun et qui est aussi pour nous une source importante d'immigration. Nous avons d'ailleurs développé avec le temps une politique linguistique judicieuse qui entretient l'équilibre entre les deux cultures dominantes au Québec, avec préséance au français, seule langue officielle déclarée. En agissant ainsi on a envoyé un message clair à tous les nouveaux arrivants: qu'ils doivent prioritairement s'intégrer à la majorité francophone et partager ses valeurs et objectifs.

 

[/b]

Modifié par andre md
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Je ne comprends pas pourquoi que vous dites que le Québec sera une banalité si c'était Anglo-Saxon.

 

Notre économie a perdu des grosses plumes depuis les années 60, grâce en grande partie à la question de séparation du Canada. Si il n'y avait pas eu ce mouvement, Montréal sera probablement beacoup plus importante qu'elle est maintenant, et au dépit de Toronto. Et une ville bilingue, pas Anglo-Saxon. Éclairez moi svp...

 

sent via Tapatalk

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IluvMTL tu a parfaitement raison que si n'aurai été de la séparation beaucoup de chose serait différente maintenant. Montreal serai dans une situation meillleure .Je suis pas mal certain que les anglos qui sont parti ce n'est pas a cause de la langue. Sinon ils seraient partie bien avant quand Bourassa a passé la loi 22.

 

Pourtant des anglos bilingue en plus disent que le probleme au quebec c'est la langue?????.

 

Je ne crois pas du tout a ca. Le probleme majeur c'est le niaisage avec la question de la séparation.

A mon travail on est presque a parité anglo-franco et allophone. On se parle de cela. Et beaucoup d'anglos me le disent qu'ils n'ont aucun probleme avec ca le francais. Qu'est qui les fatiguent c'est la separation et je partage pas mal leur point de vue la dessus.

 

Pourquoi c'est un probleme le francais ou l'anglais si tu a une connaissance de l'autre langue et que tes amis aussi, tes enfants aussi ou est le probleme? Meme encore j'ai des collegue qui parle pas tres bien francais ou encore d'autre anglais et on s'adapte les uns les autres. Avec mes collegues sud americains je parle en espagnol et on switch en francais ou anglais quand d'autres arrivent dans la conversation.

 

Quand je parle que l'on serait une banalité si on n'est pas bilingue. Mais seulement anglophone c'est comme si étions ue ville de 4 millions pas mal comparable a une autre ville de 4 millions d'habitant avec pas vraiment beaucoup de chose pour peut etre nous demarquer. Cela s'applique aussi si on etait seulement francophone.

 

Quand je vois du monde qui viennent ici etudier pendant 4 ans et qui on meme pas un soupcon de connaissance minimal de la langue apres 4 ans. Ya un serieux manque de volonté. Tu a été professeur de langue et tu sais que c'est aussi une question d'interets pour apprendre. Mais je crois qu'il se servent de ca comme excuse de ne pas rester ici , la langue. Car quand tu a tes amis et ta famille dans un autre villes il faut un tres fort incitatif pour vouloir rester.

 

Plutot que d'attirer des americains peut etre que McGill devrait attirer des indiens ou encore des chinois ou des polonais peut etre qu'eux resterait plus ici meme si ils n'apprennent pas le francais. L'important c'est qu'ils restent et apportent quelque chose a la société. Par ce que pour eux ils on beaucoup a gagner a rester ici .

 

Mais bon je parle de mon point de vue. Je n'oblige personne a penser la meme chose que moi.

 

 

Je ne comprends pas pourquoi que vous dites que le Québec sera une banalité si c'était Anglo-Saxon.

 

Notre économie a perdu des grosses plumes depuis les années 60, grâce en grande partie à la question de séparation du Canada. Si il n'y avait pas eu ce mouvement, Montréal sera probablement beacoup plus importante qu'elle est maintenant, et au dépit de Toronto. Et une ville bilingue, pas Anglo-Saxon. Éclairez moi svp...

 

sent via Tapatalk

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You can't disassociate the effects of the separatist movement of the 60's & 70's and the effect it had on the migration of offices and people outside the province, especially around Toronto.

 

The terrorist FLQ actions also scared businesses and people away. A visionary Mayor Drapeau and Montreal's great moments of Expo 67 and the Olympics 1976 could not slow the dramatic social, economic and political changes that were to follow.

 

The PLQ, and later the PQ, tried to respond to nationalists demands, but the damage was done to the Montreal economy. People wanted to live, work and invest where the social climate is calm. Perceptions are powerful. They were made to feel that they (because of the language they spoke) were not welcome. How ironic.... So, many took their money and jobs and left.

 

Everything happens for a reason and I totally accept the need to promote and protect French as well as a special status for the province.

 

We live in a democratic society, the people voted, and and political parties of the time tried to correct the situation according to their ideals. Some people think that they went too far too fast, and others thought they didn't go far enough. Emotions ran high. The measures enacted were probably just what were needed at the time, especially to control more radical factions. But there was an economic price to pay for the province, and that is the sole point I am trying to make.

 

More than half the people in Quebec rarely have contact with English, or other foreign languages, and see no need to. No problem with that on the surface, but it probably affects their views about English. In many parts of Montreal, they would probably feel like they are in another country, not their home province. I was in Toronto a few weeks ago and have been in that situation myself. I was an English minority in Canada's largest city.

 

I understand, accept and agree with most of the language measures that were enacted over the last decades, the regulations however go too far in many instances. This is an embarrassment and makes us badly perceived on the outside.

 

WHAT I DO NOT LIKE are people who treat English as the enemy, especially aimed towards anglophones or the allophones who chose to stay here and speak and work in French. As I said in another post, we are part of the solution.

 

Although I yearn for what could have been, the dynamic and prosperous Montreal of its heydays, I have resigned myself to the fact that it is not to be. Quebec has made its own political, social and linguistic decisions. I still live here because I accept the consequences. I live here because ILuvMtl !

 

I do not question here the pros or cons of the choices we made, that is a whole other discussion BUT I am saying is that you have to accept the economic consequences of these actions and events. That's all.

 

sent via Tapatalk

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Accepting the consequences of past decisions is the first step in moving forward. If you live in denial, no change is possible.

 

I am not saying that I like the situation we are in. I think that there is a need to adjust some things. But it has to come from the people. Thankfully, I do think that the tide had changed in many areas, so the political parties are all moving to the right, especially economically, even the PQ ! There is only one party on the left, and they have 3 elected members, but they are likely to gain a few more in 2018...

 

sent via Tapatalk

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