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RTL - Discussion générale


loulou123

Messages recommendés

il y a 23 minutes, Miska a dit :

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton constat. Les parcelles commerciales aux abords de Taschereau permetterais une densification suffisante qui renderait le tramway profitable.

Parcontre, oui, ce sont des changements à long terme. Les parcelles commerciales seraint appeler à être réduits pour y faire place à du résidentiel plus dense.

Présentement, la section à Saint-Hubert est constitués de mélange d'habitation unifamiliale et multi-familiale. Derrière la Place Portobello on y retrouve plusieurs bâtiment multi-familiale.

Les zone unifamiliale se densifie à Brossard. Une maison des années 60 à été vendu, détruites et remplacé par 3 maisons cet été... un exemple parmi d'autres.

Il faut que le TEC soit au devant de la demande et non pas simplement répondre à la demande.

Advenant le cas d'une densification résidentielle sur Taschereau.
Crois tu vraiment que la ville pourra créer un lieu de vie agréable réelement structuré sur le transport actif et commun? Je vois très mal des promoteurs faire des multiplexes ou des rowhouse. Je vois plutôt des projets de tours d'habitation qui rendrait rentable un investissement sur une parcelle qui donne sur une ''rue'' ultra large qui est pas mal une autoroute, ces tours autront bien évidamment des gros stationnements souterrains...Les multiplexes derrière portobelo sont une exception, construits sur une méga parcelle en style Housing Project...moisn facile à convertir que la typologie sur Chambly. Il va de même pour l'offre commerciale, ça va rester des magasins capable de prendre la capacité de cette immense voie automobile. Ça va prendre du temps avant de rendre ce corridor intéressant. 

Je crois quand même que le Tram est une bonne idée sur cet axe, et que ce peut être une vertebre structurante pour les environs, en plus d'un axe est-ouest entre le métro longueuil et le REM.

Mais ça restera toujours un milieu de vie automobile.

Chambly par contre serait l'axe le plus intéressant à consolider selon moi. Ya vraiment un vrai potentiel pour un cadre bâti dense usage mixte la dessus. Et des parcelles utilisables partout! (tout les parking). Une très rare opportunité de ''suburban retrofit'' qui pourrait marcher!


 

Modifié par Morse Attack
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il y a 25 minutes, Davidbourque a dit :

Je ne suis pas certain que le boulevard Champly ai un potentiel de densification si supérieur a Roland Therrien. Je pense que le choix de Roland Therrien demeure avant tout basé sur le potentiel de rabatement et de connection. Le boulevard étant plus large, il accommodera plus facilement les bus qui y circuleront que le boulevard Chambly. 

 

Aussi je crois qu'ils préfèrerait que l'hopital soit plus facillement accessible en métro ce que Roland Therrien fait mieux (une petite courbe et on peut mettre une station très près. 

 

Effectivement, l'Hôpital semble un bon argument de vente.

Ya quelques zones sur Roland Thérien qui ont un potentiel, mais nettement inférieur à Chambly. À moins de s'y prendre aux méga parcelles du Power-center, qui va toujours résulter en méga projet de tour d'habitation avec stationnemnt souterrain. 

Pas vraiment un milieu de vie qui densifie à petite échelle et axé sur le transport actif et commun....

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  • 2 mois plus tard...
  • 4 mois plus tard...
Le 2018-08-22 à 14:44, Morse Attack a dit :

Advenant le cas d'une densification résidentielle sur Taschereau.
Crois tu vraiment que la ville pourra créer un lieu de vie agréable réelement structuré sur le transport actif et commun? Je vois très mal des promoteurs faire des multiplexes ou des rowhouse. Je vois plutôt des projets de tours d'habitation qui rendrait rentable un investissement sur une parcelle qui donne sur une ''rue'' ultra large qui est pas mal une autoroute, ces tours autront bien évidamment des gros stationnements souterrains...Les multiplexes derrière portobelo sont une exception, construits sur une méga parcelle en style Housing Project...moisn facile à convertir que la typologie sur Chambly. Il va de même pour l'offre commerciale, ça va rester des magasins capable de prendre la capacité de cette immense voie automobile. Ça va prendre du temps avant de rendre ce corridor intéressant. 

Je crois quand même que le Tram est une bonne idée sur cet axe, et que ce peut être une vertebre structurante pour les environs, en plus d'un axe est-ouest entre le métro longueuil et le REM.

Mais ça restera toujours un milieu de vie automobile.

Chambly par contre serait l'axe le plus intéressant à consolider selon moi. Ya vraiment un vrai potentiel pour un cadre bâti dense usage mixte la dessus. Et des parcelles utilisables partout! (tout les parking). Une très rare opportunité de ''suburban retrofit'' qui pourrait marcher!


 

Le boulevard Churchill dans Greenfield Park, ou le chemin St-Louis  dand Lemoyne sont des rues qui ont un potentiel intéressant je pense. Ils pourraient prendre avantage d'une revitalisation de Taschereau.

Grande-Allée aussi.

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  • 2 mois plus tard...

Excellente initiative !  Consultation publique prévue par la RTL lundi 17 juin à 19h, au Centre socioculturel Alphonse-Lepage, à Brossard.

https://www.tvanouvelles.ca/2019/06/09/plus-de-lignes-dautobus-locales-envisagees-sur-la-rive-sud

Plus de lignes d’autobus locales envisagées sur la Rive-Sud

Camille Dauphinais-Pelletier | Agence QMI  - Agence QMI | Publié le 9 juin 2019 à 18:08 - Mis à jour à 18:14

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 Archives/Agence QMI

Les déplacements en voiture augmentent constamment à l'intérieur de l'agglomération de Longueuil, et l’arrivée du Réseau express métropolitain (REM) pourrait permettre l’ajout de lignes de transport en commun locales.

Depuis dix ans, les déplacements motorisés ont augmenté de 10 % dans l’agglomération de Longueuil, et de 30 % dans cette ville et les autres municipalités de la Rive-Sud, affirme Michel Veilleux, directeur général du Réseau de transport de Longueuil (RTL).

Il ajoute que la croissance des voitures dans l’agglomération de Longueuil est presque trois fois plus importante que celle de la population, un phénomène auquel il faut «trouver des solutions durables», souligne-t-il.

«On voudrait que ces déplacements ne soient pas tous faits en auto solo, mais en transport en commun.»

Consultation publique

Le RTL tiendra la semaine prochaine une séance de consultation publique pour mieux saisir les besoins de la population qui vit sur son territoire. L’arrivée du REM, ce train électrique léger qui devrait relier Brossard au centre-ville de Montréal dès 2021, changera la donne pour le RTL, qui devra rabattre ses autobus sur ces nouvelles stations plutôt que de les faire circuler sur le pont Champlain.

«On veut en profiter pour ouvrir le dialogue avec les citoyens pour connaître leurs priorités. Les besoins changent, évoluent, il y a une complexification de la chaîne de déplacements. Les gens veulent arrêter à l’épicerie, à la garderie, à l’école en cours de route, des quartiers rajeunissent, d’autres vieillissent...», a dit M. Veilleux, qui mentionne que malgré des ajustements ponctuels, l’essentiel du réseau a été développé dans les années 1990.

«On veut les écouter. Quelles sont les priorités, et les attentes et les préoccupations des citoyens? Il va falloir faire des choix, mais pour cela, il faut leur donner des options.»

Deux bassins

La route 116, longée par les voies ferrées du CN, crée une frontière entre les deux parties de l’agglomération, mentionne M. Veilleux. Du côté de Longueuil, la plupart des lignes d’autobus sont rabattues à la station de métro, et du côté de Brossard, elles passent sur le pont Champlain.

«Cette frontière vient créer deux bassins, très peu d’autobus passent d’un côté à l’autre», fait-il remarquer.

Selon lui, avec un service efficace, plusieurs personnes seraient prêtes à abandonner la voiture pour le transport en commun. «On l’a réussi avec le corridor sur le pont Champlain : actuellement, 60% des gens de Brossard qui vont au centre-ville de Montréal y vont en transport en commun. Il faut trouver comment, avec les défis qu’on a, on pourrait développer des corridors sur Taschereau et Grande Allée, pour améliorer les déplacements au sein de l’agglomération», dit-il.

Le RTL planifiera son nouveau réseau en 2019 et pendant une partie de l’année 2020, puis se mettra tout de suite en mode exécution, «pour que dès le jour 1 [du REM], ce soit un succès», assure M. Veilleux.

La consultation se déroulera le lundi 17 juin à 19h au Centre socioculturel Alphonse-Lepage. Des porte-parole du RTL, de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), de CDPQ Infra et de la Ville de Brossard seront sur place. Des consultations web seront aussi mises en place pendant l’exercice de refonte du réseau.

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  • 1 mois plus tard...

Ouin... Cette situation est loin d'être jojo.  Vivement l'arrivée du REM sur la Rive-Sud dans 2 ans !

CET ÉCRAN A ÉTÉ PARTAGÉ À PARTIR DE LA PRESSE+

Édition du 19 juillet 2019, section DÉBATS, écran 7 > OPINION

TRANSPORT COLLECTIF DANS L’AXE BONAVENTURE– SAMUEL-DE CHAMPLAIN
UN VÉRITABLE CALVAIRE

MÉLANIE DUGRÉ, AVOCATE

Des gens qui s’évanouissent, d’autres qui vomissent ou souffrent de crises de panique. On penserait qu’il s’agit d’un cas de force majeure, d’un événement isolé, hors du commun.

Ce sont pourtant des scènes de la vie quotidienne qui se déroulent à l’intérieur des autobus du RTL chargés de ramener chez eux les résidants de la Rive-Sud qui travaillent au centre-ville.

Des autobus restent coincés dans le terminus centre-ville du 1000 De La Gauchetière pendant plus de 60 minutes, les passagers pris en otage dans une chaleur suffocante. Et une fois à l’extérieur du terminus, le cauchemar se poursuit alors que les véhicules font du surplace pendant d’interminables minutes, peinant à franchir l’intersection les menant sur Bonaventure. Des trajets pour atteindre la Rive-Sud qui prennent normalement entre 20 et 30 minutes qui s’étirent désormais jusqu’à 1 h 30.

Si les passagers vivent un véritable calvaire, le sort des chauffeurs n’est guère meilleur alors qu’ils doivent, jour après jour, multiplier les allers-retours Montréal–Rive-Sud dans des conditions de travail inhumaines.

D’ICI LÀ, ON FAIT QUOI ?

Il y a quelques jours, une porte-parole d’Exo désignée pour gérer la crise et affronter la tempête patinait maladroitement en annonçant la « bonne nouvelle » d’une présence policière prolongée et « l’espoir » que les travaux dans la voie réservée sur l’autoroute Bonaventure soient terminés pour la rentrée.

Et d’ici là, on fait quoi ? On endure, comme du vulgaire bétail qui roule à pas de tortue vers l’abattoir sous un soleil de plomb et une température caniculaire ?

Il existe nécessairement une solution, un itinéraire temporaire pouvant être réservé aux autobus, au risque de pénaliser certains automobilistes. C’est là une des raisons d’être du transport collectif ; en réconforter les usagers qui se désolent parfois de leur sort, mais se consolent en se comparant à ceux qui optent pour la voiture. La situation actuelle envoie un message aux antipodes et nous invite tous, résidants de la Rive-Sud, à envisager d’autres options, que ce soit le train, le métro ou encore simplement le confort de nos automobiles climatisées.

L’affection des citoyens envers le transport collectif est un sentiment bien fragile que les autorités ont tout intérêt à cultiver et à entretenir. Il est donc impératif de maintenir une valeur ajoutée à l’utilisation des transports en commun.

Va pour la conscience environnementale et l’économie d’argent sur le stationnement. Il n’en demeure pas moins que l’incitatif premier demeure la fiabilité du service et une certaine assurance que le trajet se fera dans un délai respectable. À défaut d’offrir ces garanties minimales, toutes les mesures incitatives demeureront vaines.

IMMOBILISME

J’utilise le système de transport collectif de l’axe Champlain-Bonaventure depuis une douzaine d’années. S’il est impossible de parler de long fleuve tranquille, Champlain et Bonaventure ayant été de perpétuels chantiers à ciel ouvert au cours de la dernière décennie, il demeure juste et raisonnable d’affirmer que lorsque des enjeux et des défis se sont présentés, une préoccupation sincère des dirigeants et une volonté réelle de trouver des solutions étaient exprimées et ressenties.

Or, cette urgence d’agir semble avoir cédé le pas à l’immobilisme et à un sentiment d’impuissance qui mine la confiance des usagers. D’ici à ce que des améliorations permanentes et significatives soient mises en place, nombreux seront les usagers qui déserteront les autobus du RTL avec déception et résignation.

http://plus.lapresse.ca/screens/e9860b6c-70a6-45d6-b42f-a76fdd236dfa__7C___0.html?utm_medium=Twitter&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen

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Il y a 1 heure, Chuck-A a dit :

Ouin... Cette situation est loin d'être jojo.  Vivement l'arrivée du REM sur la Rive-Sud dans 2 ans !

CET ÉCRAN A ÉTÉ PARTAGÉ À PARTIR DE LA PRESSE+

Édition du 19 juillet 2019, section DÉBATS, écran 7 > OPINION

TRANSPORT COLLECTIF DANS L’AXE BONAVENTURE– SAMUEL-DE CHAMPLAIN
UN VÉRITABLE CALVAIRE

MÉLANIE DUGRÉ, AVOCATE

Des gens qui s’évanouissent, d’autres qui vomissent ou souffrent de crises de panique. On penserait qu’il s’agit d’un cas de force majeure, d’un événement isolé, hors du commun.

Ce sont pourtant des scènes de la vie quotidienne qui se déroulent à l’intérieur des autobus du RTL chargés de ramener chez eux les résidants de la Rive-Sud qui travaillent au centre-ville.

Des autobus restent coincés dans le terminus centre-ville du 1000 De La Gauchetière pendant plus de 60 minutes, les passagers pris en otage dans une chaleur suffocante. Et une fois à l’extérieur du terminus, le cauchemar se poursuit alors que les véhicules font du surplace pendant d’interminables minutes, peinant à franchir l’intersection les menant sur Bonaventure. Des trajets pour atteindre la Rive-Sud qui prennent normalement entre 20 et 30 minutes qui s’étirent désormais jusqu’à 1 h 30.

Si les passagers vivent un véritable calvaire, le sort des chauffeurs n’est guère meilleur alors qu’ils doivent, jour après jour, multiplier les allers-retours Montréal–Rive-Sud dans des conditions de travail inhumaines.

D’ICI LÀ, ON FAIT QUOI ?

Il y a quelques jours, une porte-parole d’Exo désignée pour gérer la crise et affronter la tempête patinait maladroitement en annonçant la « bonne nouvelle » d’une présence policière prolongée et « l’espoir » que les travaux dans la voie réservée sur l’autoroute Bonaventure soient terminés pour la rentrée.

Et d’ici là, on fait quoi ? On endure, comme du vulgaire bétail qui roule à pas de tortue vers l’abattoir sous un soleil de plomb et une température caniculaire ?

Il existe nécessairement une solution, un itinéraire temporaire pouvant être réservé aux autobus, au risque de pénaliser certains automobilistes. C’est là une des raisons d’être du transport collectif ; en réconforter les usagers qui se désolent parfois de leur sort, mais se consolent en se comparant à ceux qui optent pour la voiture. La situation actuelle envoie un message aux antipodes et nous invite tous, résidants de la Rive-Sud, à envisager d’autres options, que ce soit le train, le métro ou encore simplement le confort de nos automobiles climatisées.

L’affection des citoyens envers le transport collectif est un sentiment bien fragile que les autorités ont tout intérêt à cultiver et à entretenir. Il est donc impératif de maintenir une valeur ajoutée à l’utilisation des transports en commun.

Va pour la conscience environnementale et l’économie d’argent sur le stationnement. Il n’en demeure pas moins que l’incitatif premier demeure la fiabilité du service et une certaine assurance que le trajet se fera dans un délai respectable. À défaut d’offrir ces garanties minimales, toutes les mesures incitatives demeureront vaines.

IMMOBILISME

J’utilise le système de transport collectif de l’axe Champlain-Bonaventure depuis une douzaine d’années. S’il est impossible de parler de long fleuve tranquille, Champlain et Bonaventure ayant été de perpétuels chantiers à ciel ouvert au cours de la dernière décennie, il demeure juste et raisonnable d’affirmer que lorsque des enjeux et des défis se sont présentés, une préoccupation sincère des dirigeants et une volonté réelle de trouver des solutions étaient exprimées et ressenties.

Or, cette urgence d’agir semble avoir cédé le pas à l’immobilisme et à un sentiment d’impuissance qui mine la confiance des usagers. D’ici à ce que des améliorations permanentes et significatives soient mises en place, nombreux seront les usagers qui déserteront les autobus du RTL avec déception et résignation.

http://plus.lapresse.ca/screens/e9860b6c-70a6-45d6-b42f-a76fdd236dfa__7C___0.html?utm_medium=Twitter&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen

En fait cette situation est totalement inacceptable !

Il y a vraisemblent incompétence dans la gestion du TEC, trop d'intervenants, les décisions semblent être compliqué à prendre. Selon le RTL une voie réservée sera mis en service prochainement sur Gaétan Laberge. Aussi le RTL a espoir (!!) que les travaux seront terminés autour de Champlain pour la rentrée.

C'est difficile de croire que le TEC est une priorité quand on voit de tels situation se produire.

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3 hours ago, Chuck-A said:

Ouin... Cette situation est loin d'être jojo.  Vivement l'arrivée du REM sur la Rive-Sud dans 2 ans !

CET ÉCRAN A ÉTÉ PARTAGÉ À PARTIR DE LA PRESSE+

Édition du 19 juillet 2019, section DÉBATS, écran 7 > OPINION

TRANSPORT COLLECTIF DANS L’AXE BONAVENTURE– SAMUEL-DE CHAMPLAIN
UN VÉRITABLE CALVAIRE

MÉLANIE DUGRÉ, AVOCATE

Des gens qui s’évanouissent, d’autres qui vomissent ou souffrent de crises de panique. On penserait qu’il s’agit d’un cas de force majeure, d’un événement isolé, hors du commun.

Ce sont pourtant des scènes de la vie quotidienne qui se déroulent à l’intérieur des autobus du RTL chargés de ramener chez eux les résidants de la Rive-Sud qui travaillent au centre-ville.

Des autobus restent coincés dans le terminus centre-ville du 1000 De La Gauchetière pendant plus de 60 minutes, les passagers pris en otage dans une chaleur suffocante. Et une fois à l’extérieur du terminus, le cauchemar se poursuit alors que les véhicules font du surplace pendant d’interminables minutes, peinant à franchir l’intersection les menant sur Bonaventure. Des trajets pour atteindre la Rive-Sud qui prennent normalement entre 20 et 30 minutes qui s’étirent désormais jusqu’à 1 h 30.

Si les passagers vivent un véritable calvaire, le sort des chauffeurs n’est guère meilleur alors qu’ils doivent, jour après jour, multiplier les allers-retours Montréal–Rive-Sud dans des conditions de travail inhumaines.

D’ICI LÀ, ON FAIT QUOI ?

Il y a quelques jours, une porte-parole d’Exo désignée pour gérer la crise et affronter la tempête patinait maladroitement en annonçant la « bonne nouvelle » d’une présence policière prolongée et « l’espoir » que les travaux dans la voie réservée sur l’autoroute Bonaventure soient terminés pour la rentrée.

Et d’ici là, on fait quoi ? On endure, comme du vulgaire bétail qui roule à pas de tortue vers l’abattoir sous un soleil de plomb et une température caniculaire ?

Il existe nécessairement une solution, un itinéraire temporaire pouvant être réservé aux autobus, au risque de pénaliser certains automobilistes. C’est là une des raisons d’être du transport collectif ; en réconforter les usagers qui se désolent parfois de leur sort, mais se consolent en se comparant à ceux qui optent pour la voiture. La situation actuelle envoie un message aux antipodes et nous invite tous, résidants de la Rive-Sud, à envisager d’autres options, que ce soit le train, le métro ou encore simplement le confort de nos automobiles climatisées.

L’affection des citoyens envers le transport collectif est un sentiment bien fragile que les autorités ont tout intérêt à cultiver et à entretenir. Il est donc impératif de maintenir une valeur ajoutée à l’utilisation des transports en commun.

Va pour la conscience environnementale et l’économie d’argent sur le stationnement. Il n’en demeure pas moins que l’incitatif premier demeure la fiabilité du service et une certaine assurance que le trajet se fera dans un délai respectable. À défaut d’offrir ces garanties minimales, toutes les mesures incitatives demeureront vaines.

IMMOBILISME

J’utilise le système de transport collectif de l’axe Champlain-Bonaventure depuis une douzaine d’années. S’il est impossible de parler de long fleuve tranquille, Champlain et Bonaventure ayant été de perpétuels chantiers à ciel ouvert au cours de la dernière décennie, il demeure juste et raisonnable d’affirmer que lorsque des enjeux et des défis se sont présentés, une préoccupation sincère des dirigeants et une volonté réelle de trouver des solutions étaient exprimées et ressenties.

Or, cette urgence d’agir semble avoir cédé le pas à l’immobilisme et à un sentiment d’impuissance qui mine la confiance des usagers. D’ici à ce que des améliorations permanentes et significatives soient mises en place, nombreux seront les usagers qui déserteront les autobus du RTL avec déception et résignation.

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Le genre d'article que Trainsparence ''oublie'' de partager. 

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