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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Dépendre de l'économie oui, mais pas indistinctement des formes/façons dans lesquelles celle-ci (l'économie) s'exercera. Dit autrement: le travail, la production, la consommation, les loisirs, les transports etc. reprendront, mais avec des différences dont on ne soupçonne pas encore l'ampleur. La construction (une activité que je n'avais pas oubliée, mais à laquelle je réservais un traitement particulier...) se réorientera en conséquence*, avec la nuance suivante: à court/moyen terme, les gouvernements, soucieux de stimuler une reprise générale, auront tendance à privilégier le devancement de projets d'infrastructures, notamment de TEC, sans trop tenir compte de l'incertitude quant à la fréquentation future. Du côté des investissements privés, une pause est compréhensible, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y aura plus rien après: en effet, même si la demande globale stagnait/diminuait pour un temps, il y a des cas où il est profitable de construire à neuf/moderniser maintenant: avec des taux d'intérêts très bas, et possiblement des bas taux d'utilisation de la capacité de l'industrie de la construction, c'est peut-êtrte le meilleur moment. Naturellement, les investisseurs qui disposeront d'une grande solidité financière seront les plus à même d'en profiter. Les gouvernements peuvent aussi jouer un rôle sur ce plan, s'ils le désirent: garantir des prêts à des entreprises quand les banques sont trop frileuses -- mais attention aux grandes gaffes! * Si on voulait s'attarder à la construction domiciliaire, il faudrait établir la distinction (à Montréal notamment) entre le besoin, qui est incontestable, et la demande effective, qui est également tributaire de la capacité de payer/revenus/emplois.
  2. Toutes les réponses qui ont suivi ta question ne sont pas parvenues à l'éclairer, et je ne serais pas capable de faire mieux. Ca m'a fait penser à Kafka: de la chose on connait son nom, on sait d'où vient le nom, et on sait qu'elle perdure depuis un an. Mais on ne sait toujours pas ce qu'elle est.
  3. Je regrette, mais je trouve ce projet beaucoup trop modeste/petit pour en être impressionné. --Mais bonne chance quand même! Un véritable centre-ville secondaire pour une portion aussi importante de l'ensemble métropolitain montréalais serait infiniment plus qu'une collection de quelques tours de moyennes dimensions. Un projet immobilier de 500 millions sur 7 ans, c'est bof. Ça ne va même pas à la cheville de Mississauga. Ni de la Ville de Québec d'ailleurs. Réalisez vos projets, mais délaissez l'hyperbole.
  4. Rightly so, in my view. The onus is not on the CDPQ-i, but on other parties (e.g. the federal gov.) who might feel/think that an extension of the REM to the rail station in Dorval is worthwhile, and are prepared to pay to achieve this goal.
  5. Hum... Pas certain que c'est une bonne nouvelle. Pas convaincu non plus du prétexte invoqué pour repousser à plus tard le début des travaux. Le fait que "...la soumission reçue dépasse largement le montant prévu par Québec" ne veut rien dire, si ledit "montant prévu" n'était pas réaliste, par erreur ou sciemment, comme cela peut arriver. Personnellement, je trouve que l'écart potentiel des coûts est insignifiant par rapport à l'importance de l'enjeu. C'est certainement maintenant, plutôt qu'en 2021, que l'impact des travaux sur la congestion routière serait le moins grave. J'ai hâte de voir si ce prétexte des soumissions à des niveaux plus élevés que prévus sera repris quand il s'agira d'autres projets ailleurs... (souvent, il ne sera même pas possible de le savoir).
  6. SVP suggère des exemples de mesures qui ne sont pas des "demi-mesures", et qui permettraient des ré-ouvertures plus que symboliques. Ça existe sûrement, mais je voudrais voir tes choix. Si ça concerne principalement les petits établissements de quartiers, tant mieux pour ceux-ci; mais ça ne satisferait probablement pas ceux qui se préoccupent surtout de l'hyper-animation de la rue Sainte-Catherine. En fait, la desserte locale qui n'exige pas de moyens de transport motorisés pour amener la clientèle et qui ne dépend pas d'un gros volume d'affaires pour prospérer, est probablement plus à même de reprendre ses activités. Dans le cas contraire, i.e. rentabilité dépendante d'une clientèle nombreuse, nous n'y sommes pas encore.
  7. Si c'était seulement à Montréal... mais non, c'est presque partout --va voir/écouter "Living in a Ghost Town" par les Rolling Stones. Dans la video, il y a même des images de Toronto (mais pas de Montréal...) Les activités de construction reprennent graduellement. L'arrêt des activités de construction avait certainement été une manifestation très visible du confinement, mais il ne faut pas lui attribuer une part exagérée de l'activité économique globale. Pour que les choses reviennent presque "à la normale", il faudra beaucoup plus que de la construction et de la "stimulation" des projets publics.
  8. En termes d'impact, c'est le Grand Montréal qui se "distingue" le plus --du reste du Québec comme du reste du Canada. Pourtant, la composition ethnique du GM est "moins distincte" que celle du reste du Québec. Il faudra chercher des explications ailleurs. Concernant le sujet en titre --Victoria sur le Parc--, et plus généralement l'impact sur les grands projets de condos au coeur des villes: les informations rapportées montrent que les promoteurs --et les acheteurs--, demeurent optimistes pour le moyen terme. Certes, les événements donnent lieu à toutes sortes de spéculation sur l'avenir des villes, les modes de vie et de travail, les déplacements, etc. Naturellement, il n'y a pas de consensus, mais au moins le sentiment majoritaire est à l'effet que les villes sont là pour rester: un exode généralisé vers la campagne idyllique n'est pas une option réaliste.
  9. Je ne pensais pas que c'était dans l'esprit du programme PACTE. Je remarque toutefois que le mandat, fort modeste de par sa contrepartie (10,000$), ne consiste qu'à faire des démarches visant à explorer une possibilité.
  10. Ce "même" gouvernement fédéral est aussi notre gouvernement, et les dettes qu'il encourt sont aussi les nôtres. Si au contraire "ce" gouvernement fédéral nous était étranger, comme le Père Noël, on prendrait ses bonbons avec joie sans arrière-pensées, car on ne lui devrait rien en retour. En pratique, cette "générosité" du gouvernement fédéral fera des gagnants et des perdants. Les gains, pour ceux qui les reçoivent et ceux qui en bénéficient indirectement, sont palpables et immédiats. Les pertes sont diffuses dans l'espace et dans le temps; elles se manifesteront par un fardeau plus élevé du service de la dette, et probablement aussi par des taux d'intérêt réels anémiques sur une longue période --une perte pour les épargnants et pour les fonds de retraite. Il est toutefois important de remarquer que les interventions du gouvernement fédéral ne sont pas un jeu à somme nulle: les gains et les pertes ne sont pas égaux par définition. Il est vraisemblable que les interventions, en dépit de leurs coûts élevés, apportent des avantages nets. Une façon d'aborder la question serait d'imaginer/modéliser l'évolution de l'économie en l'absence de telles interventions --par exemple comment les faillites personnelles se répercuteraient. Et une façon complémentaire d'apprécier/évaluer les interventions fédérales consisterait à les comparer avec celles des pays qui nous ressemblent le plus. Autre test: identifiez qui en veut davantage, et qui n'en veut pas...
  11. C'est un bon point de départ. Le défi sera de trouver des approches/formules qui soient justes et faciles à appliquer, mais pas simplistes au point de créer des distorsions indésirables. Des difficultés particulières se manifestent au Canada parce qu'il y a deux ordres de gouvernements (fédéral et provincial) qui disposent d'un pouvoir de dépenser et d'encourir des déficits budgétaires; le fédéral a un accès plus direct à du financement par le biais de la Banque du Canada; par contre, il n'est pas directement impliqué dans la prestation des principaux services publics -- dont la santé. Il a la capacité de faire des transferts aux individus et aux entreprises, mais il ne dispose pas des connaisances/compréhension des enjeux régionaux/locaux qui appelleraient des approches mieux ciblées. Les municipalités sont des créatures des provinces; elles sont les plus rapprochées des citoyens et des entreprises, mais leurs moyens financiers sont limités, d'autant plus qu'elles ne disposent pas du "droit" d'encourir des déficits. Elles ont le droit ou le loisir d'accorder des réductions de taxes, par exemple aux petits commerçants, mais pour y parvenir elles doivent trouver d'autres sources de revenus et/ou de réduire d'autres dépenses/services. Les gouvernements provinciaux pourraient y contribuer, mais alors ils voudraient normalement avoir leur mot à dire --le risque de petite politique est bien présent, comme il l'est aussi entre le fédéral et les provinces.
  12. Si un tel "miracle de juin" se produit, pourquoi faudrait-il que les gouvernements continuent de fournir une aide financière massive, et à qui? --Aux travailleurs qui auront retrouvé leurs emplois, aux entreprises qui auront retrouvé leurs clients? (J'ai une certaine opinion sur le sujet, mais je trouverai instructif d'en lire d'autres avant --puisque j'ai pris la peine de remettre en question l'idée d'un prolongement des aides allant au-delà du confinement de la majorité des activités).
  13. Si la demande de déplacements demeure très diminuée pendant trois ans, la fermeture du tunnel aura eu en effet un impact limité. Mais le corollaire, c'est que l'activité économique aura aussi été très amoindrie durant une (beaucoup trop) longue période. J'aime mieux ne pas penser aux conséquences. Comme je ne suis pas aussi pessimiste, cela revient à dire (prévoir) que le tunnel continuera d'être fermé pendant que la demande de déplacements sera revenue à un niveau comparable ex ante. Le message, c'est qu'il faut encore travailler à améliorer les mesures d'atténuation prévues --quitte à les mettre en oeuvre graduellement, quand le besoin se manifestera.
  14. Une accélération des investissements en TEC contribuera naturellement à la relance économique. MAIS (comme toujours...): - Il ne faut pas y voir une panacée (qui réglerait à elle seule tous les défis économiques), parce que 1) le sous-secteur de la construction d'infrastructures est relativement petit. et 2) parce que le potentiel d'accroissement des activités (au-delà des volumes prévus antérieurement) est limité. - L'argument de la relance ne doit pas servir d'écran pour approuver n'importe quel projet. - Les besoins de nouvelles infrastructures, se traduisant par des projets de construction, ne se limitent pas au TEC. Il y a aussi des besoins considérables à combler du côté des bâtiments d'utilité publique (hôpitaux, écoles, etc.) Quant au parc (stock) de logements, dont la majorité est de propriété privée mais qui comprend aussi une composante publique significative, les besoins de rénovations majeures, trop souvent reportées "à plus tard" faute d'argent (composante publique) ou de rentabilité (composante privée): l'occasion est belle d'encourager une accélération des dépenses. - L'industrie de la construction n'est pas synonyme du sous-secteur de la construction d'infrastructures de TEC: l'industrie recouvre des activités beaucoup plus vastes, qui ont toutes besoin de stimulation, et qui de surcroit ne peuvent pas être systématiquement redéployées entre elles. - Et un dernier point: pour ceux qui se préoccupent beaucoup de la lutte aux changements climatiques: des investissements en TEC ne sont pas l'unique moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre (et d'autres substances nocives). Ce que cela signifie, c'est qu'il ne faut pas regarder uniquement ce qui est "mis" dans le panier du TEC. Je présume que vous connaissez les autres pricipaux paniers (dans lesquels il faudrait auss investir).
  15. Présumément, ce ne sont pas les mêmes intérêts financiers (ou autres) qui agissent à tous les niveaux. Quelques-uns cherchent à en profiter. D'autres, beaucoup plus nombreux, en souffrent. Et il y en a d'autres encore qui, sans être coupables de quoi que ce soit, voient favorablement les changements sociétaux qui se profilent à l'horizon. Pour reprendre ton expression, toute personne sensée ne devrait pas percevoir les événements exclusivement dans une perspective conspirationniste (où les ficelles sont tirées par des vilains). L'humanité entière n'est pas en train de produire un film pour enfants. La crise n'a pas été créée de toutes pièces expressément dans le but de freiner "... le développement immobilier extraordinaire que la région de Montréal vivait..." A l'échelle du monde, cet aspect passe inaperçu. Localement --à Montréal-- j'en suis rendu à me préoccuper bien davantage du type de société, d'économie et de mode de vie dans l'après, plutôt qu'à craindre que des projets immobiliers seront (probablement) mis sur la glace.
  16. J'accepte totalement ta réplique. C'est même une bonne leçon pour moi.
  17. Ce texte contient plusieurs vérités/faits réels, mais il est terriblement décousu (rambling). Ce n'est pas un argumentaire valide. Ça fait très amateur.
  18. Dans le cas spécifique du contrat du REM qui lie la CDPQ-i , quelle serait la partie (signataire) qui l'invoquerait? , et pour se dégager de quelle responsabilité? (En passant, le message qui a initié cette discussion n'était pas si fou, si on en juge par le suivi. Je pense en effet que c'est une bonne question. )
  19. Ces chiffres ne réfléteront même pas adéquatement la réalité, parce que des milliers d'emplois sont maintenus artificiellement à l'aide de subventions gouvernementales. Une donnée plus pertinente porterait sur la valeur des biens et des services produits durant cette période. Qui peut prétendre fournir une estimation crédible?
  20. Pendant ce temps, le gouvernement fédéral se réserve le beau rôle --distribuer de l'argent aux individus et aux entreprises affectés directement ou indirectement. Je dis "beau rôle" parce que c'est une opération qui est comparativement facile à exécuter (bien plus facile que l'organisation des systèmes de santé et de toutes les mesures préventives et palliatives, assumées par les provinces et leurs agences). De plus, cet argent, le fédéral ne l'a pas. Pas de problème, la Banque du Canada achètera les obligations émises pour combler le déficit. Des tours de magie comme actionner la planche à billets dans le but de créer du pouvoir d'achat ou creuser des trous et les reboucher dans le but de créer des emplois ne fonctionnent pas longtemps (peut-être le temps d'une élection?). Il serait temps de réfléchir sérieusement à l'économie de demain (et pas juste dans l'abstrait, avec de beaux slogans); demain, ce n'est pas seulement un futur distant, c'est aussi dans les prochains mois, dans la prochaine année. Les agents économiques privés, qui constituent encore la plus grosse partie de l'ensemble, doivent assumer leur rôle. Ce ne peut pas être seulement de solliciter de l'aide de l'Etat. Des transformations radicales seront inévitables. Certains pensent (ou espèrent) que les choses retourneront comme avant, une fois la pandémie passée ou maîtrisée. Je ne partage pas cet avis, et voici pourquoi: les conséquences économiques et financières se feront sentir longtemps après; cela concerne les particuliers, les entreprises et les gouvernements. Des fonctions, des organisations, des relations d'affaires qui avaient été interrompues durant la crise ne reviendront pas instantanément, leur pertinence aura souvent disparu.
  21. 1) Une accélération des investissements en infrastructures de transport peut contribuer à une relance de l'économie, mais en soi, ce sera très insuffisant si des pans entiers du secteur privé demeurent paralysés longtemps. 2) Concernant spécifiquement la CDPQ-i, l'impératif de la rentabilité demeure-- parce qu'il faut protéger et faire fructifier les apports destinés à garnir les fonds de retraite. Pour que la CDPQ-i consente à investir davantage dans les infrastructures, il faudra que les contributions gouvernementales soient très généreuses.
  22. On devrait être capable de faire beau partout, mais les sites (terrains) loin du centre-ville ont l'avantage d'être moins coûteux, ce qui laisse (-rait?) une plus grande marge de manoeuvre pour la construction. L'harmonisation avec le bâti environnant me semble aussi plus facile. En comparaison, quelle construction abritant des logements sociaux peut potentiellement être belle et harmonieuse si elle est située à l'angle sud-ouest de la rue de la Montagne et de la rue Saint-Antoine --par exemple ? Le secteur concerné de Montréal-Nord est vraiment en mode de requalification!. Le bâtiment de Desjardins (circa 2015) en était déjà un bon exemple.
  23. Deux brefs commentaires en passant comme un coup de vent... 1) Les gens qui oeuvrent dans l'immobilier sont très optimistes par nature; en cela, ils se distinguent grandement des disciples de la Dismal Science. 2) La relation entre le taux de chômage et le niveau (requis/souhaitable) d'immigration n'est pas aussi évidente qu'il n'y paraît. Des Québécois mis au chômage à cause de la pandémie et des effets prolongés de celle-ci sur l'activité économique, ne possèdent pas nécessairement les aptitudes et/ou les dispositions requises pour effectuer des tâches pour lesquelles il y a pénurie de main-d'oeuvre.
  24. Je ne connais aucunement les intentions du promoteur, mais je ne pense pas qu'une passerelle doive nécessairement être construite en même temps que les tours: il suffit que les plans en tiennent compte. Ce qui est certain par contre, par simple logique, c'est que la passerelle ne pourrait pas être construite avant que les deux tours prévues aient atteint la hauteur requise. Si le promoteur commence par ériger une seule tour, la passerelle atendra.
  25. C'était en supposant une ré-ouverture des chantiers le 4 mai (ou plus tard encore). Si la construction résidentielle reprend lundi prochain le 20 avril, ça donne deux semaines supplémentaires --une différence considérable dans les circonstances. Ça ne veut pas dire que tous les problèmes sont disparus, mais les calculs et les stratégies devraient être révisés dans le but de minimiser les désagréments pour les acheteurs ou futurs locataires.
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