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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. C'est un peu comme dire "Voir Venise et puis mourir"! Je suis inquiété par la diffusion du coronavirus et ses effets sur l'humanité, pas tellement par le sort des tours montréalaises en construction ou projetées. L'image des tours "voyant le jour" tout juste la veille de la fin du monde est poétique. À quoi serviraient-elles? --À illustrer les livres d'archéologie des civilisations futures? Durant toutes les années où il y avait très peu de construction en hauteur à Montréal, diriez-vous que nous étions constamment déprimés pour autant? --Pas moi. Présentement, sommes-nous toujours dans un état d'euphorie parce qu'un nombre record de tours sont en construction ou projetées? --Pas certain que ça console les navetteurs pris dans la congestion ou entassés dans le métro, ni les partisans des Canadiens de Montréal, entre autres. "Le Bonheur est dans le pré" s'est-il muté en "Le bonheur est dans les tours"?
  2. Qu'est-ce qui est le moins cher? -- Un pain à 10 $ ou une bouteille de vin à 15 $ ?
  3. Plus diplomatiquement, la Caisse indiquera que son implication dans un tel projet serait conditionnel à l'octroi de contributions gouvernementales (initiales pour les investissements en capital+ récurrentes pour l'exploitation) de montants suffisants pour lui assurer un rendement acceptable. A ce moment, il est très probable que l'opinion publique trouve ces montants excessifs, et le gouvernement se "pliera" devant cette évidence et décidera d'écarter le projet. Son premier souci sera de sauver la face, car il pourra faire valoir qu'il a "tout essayé" pour tenir sa "promesse", mais qu'il est contraint de reculer à cause des coûts trop élevés. Je m'attend aussi à ce d'autres projets du même genre subissent le même sort. Comparativement, le projet du REM (phase un) bénéficiat d'avantages inégalés: des bassins de clientèle beaucoup plus importants, et des infrastructures existantes (ou déjà prévues comme le Pont Samuel-de-Champlain). J'ai toujours pensé qu'on allait un peu vite en pensant (rêvant) que le même modèle (projet de la lCaisse) pouvait être reproduit sans difficulté. Ça ne veut pas dire qu'on ne pourra rien faire d'autre, mais simplement qu'il faudra être très sélectif.
  4. Re: taux d'emplois des personnes de 60 ans et plus. Il se peut qu'en moyenne, la santé financière des Québécois ayant plus de 59 ans soit meilleure, obligeant un moins grand nombre à occuper un emploi pour boucler leur budget. Dans le calcul de la "santé financière", il faut tenir compte non seulement des avoirs nets et des revenus de retraite, mais aussi de l'ampleur des dépenses nécessaires pour s'assurer un confort matériel satisfaisant. Entre le Québec et la moyenne pondérée des autres provinces canadiennes, l'élément de dépenses pour lequel l'écart est le plus élevé est le logement. Il se peut aussi que les Québécois soient comparativement moins intéressés par le maintien d'un niveau de consommation plus élevé nécessitant en contrepartie de continuer à exercer une activité rémunératrice. Conclusion: une partie de l'explication de l'écart peut tenir d'un moindre besoin absolu, et une autre, des préférences personnelles. Une troisième pourrait se trouver du côté de moindres opportunités d'emplois pour les personnes de cet âge, mais je n'en sais rien. Ce dont je suis convaincu, c'est qu'un taux d'emplois plus élevé pour les personnes âgées n'est pas nécessairement un bon "signe". Continuer à travailler par préférence n'est pas la même chose que de continuer à travailler par obligation. Pour l'économie du Québec, dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre, cette moindre propension à demeurer sur le marché du travail après 60 ans apparaît comme un handicap. Si on veut l'atténuer/le corriger, je favoriserais des mesures qui rendent plus attrayante l'option de travailler (agissant sur la préférence), plutôt que des mesures contraigrantes (agissant sur l'obligation). Des exemples de mesures d'encouragement incluent des incitatifs fiscaux (taux d'imposition réduit pour les revenus du travail). Il faudrait aussi voir comment on pourrait encourager financièrement (pas seulement des exortations) les entreprises à offir des postes convenant aux capacités de ces personnes. A l'opposé, des exemples de mesures (implicites) qui forcent les personnes âgées à travailler malgré elles sont des pensions publiques minimales insuffisantes pour survivre, comme en Allemagne...
  5. Et si (purement hypothétique, parce qu'il n'en sera pas ainsi) on n'offrait aucun stationnement incitatif? (mais qu'en contrepartie on améliorait la desserte par bus dans les quartiers "visés")--Quels seraient les effets nets sur la circulation automobile?
  6. Heureusement pour Valérie Plante, et surtout pour pour les nombreuses personnes en attente d'un "logement social", son "pouvoir" est plus grand sur le territoire de la Ville de Montréal proprement dite. Or ce territoire comprend un nombre incomparablement plus élevé de sites sur lesquels des logements sociaux peuvent être érigés, en commençant par le site de Blue Bonnets tout près. Bien d'autres sites un peu partout en ville sont aussi plus favorables/accueillants pour la fonction résidentielle. Conclusion sur ce point: ce ne sera pas un drame si des logements sociaux ne font finalement pas partie du projet Royalmount. Faut-il se rappeller aussi que les principales objections envers ce projet ne portaient pas sur sa carence en la matière; ainsi, à trop vouloir insister sur cet aspect (le logement social), on tend à faire oublier, ou rejeter au second plan, lesdites objections. Par ailleurs, Richard Bergeron peut bien dire (il n'a peut-être pas tort) qu'une "stratégie politique bien précise" se cache "derrière les demandes de la Ville de Montréal concernant le projet Royalmount", mais je crois qu'il faut reconnaître les limites de ladite stratégie: je doute que celle-ci parvienne à amener les gouvernements (fédéral et provincial) à augmenter significativement leurs contribution en faveur du logement social spécifiquement à Montréal; s'ils redoublent d'effort, ce sera au bénéfice des citoyens dans le besoin dans toutes les villes du pays/province, et Montréal obtiendra sa part. Aussi, l'enjeu du logement social est certes "politique", mais il ne trône pas en première place parmi les préoccupations de la majorité des citoyens-électeurs.
  7. Intéressant. Même si on ne peut évidemment pas généraliser à partir d'un seul exemple, le tien illustre le fait que le lieu de travail n'est pas l'unique facteur déterminant le choix du lieu de résidence. D'autres facteurs entrent en jeu, notamment les antécédents personnels y compris le lieu antécédent de résidence, le lieu de travail du conjoint, les enfants, etc. Aussi, il arrive que le lieu de travail change (changement d'employeur ou relocalisation du même), sans que cela n'entraîne ou justifie un déménagement personnel. Un exercice semblable peut être entrepris en inversant la perspective: lieux de résidence des collègues au même lieu de travail. Plusieurs enseignements pourraient être tirés de cette observation quant à la diversité des lieux de résidence par rapport à l'emploi (et inversement), mais un que j'aimerais souligner concerne les soi-disant TOD (transit-oriented developments): on ne peut pas postuler que tous les déplacements des membres d'un ménage se produiront dans le même axe en utilisant les mêmes moyens de transport. Un second aspect qui mériterait peut-être un examen approfondi est le choix de localisation d'un employeur en fonction des lieux de résidence de la majorité des employés (actuels ou recherchés); c'est l'inverse de la proposition traditionnelle où les employeurs choisissaeint selon d'autres critères (par exemple proximité d'une voie d'eau, voie ferrée, autoroute ou des fournisseurs/clients), et où les employés s'agglutinaient autour du site, qu'ils pouvaient facilement rejoindre à pied ou par un court trajet en tramway ou en autobus.
  8. Cette courte expression est un trésor d'inspiration pour une réflexion sur le chemin à suivre!
  9. En effet, quand on pense au projet Crossrail (=Elizabeth Line) à Londres!
  10. C'est le genre de message que "j'aime", pas nécessairement parce que je suis du même avis sur tout, mais parce qu'il reste sur le sujet et qu'il renferme des éléments de substance.
  11. C'est vrai, mais c'est le "style" de Montréal, depuis que Jean Drapeau a terrassé le Red Light. La ligue de tempérance continue d'exercer une influence prépondérante. Ordre et beauté. Calme... Le reste de l'expression est proscrit. Pour mettre un peu de vie, on a recours aux figurines d'oiseaux et d'animaux en métal, sur fond vert si possible.
  12. Apparemment, il n'y a pas moyen de rester centré sur le thème de la productivité, qui avait été activé à la faveur d'un article cité par @Normand Hamel il y a à peine six heures. On retourne toujours dans les mêmes ornières. Très décevant.
  13. Par mesure d'économie d'énergie on utilise dorénavant des 40 watts. Les salaires sont ajustés en conséquence (?)
  14. Productivité: son calcul est facile, mais il faut comprendre ce qu'il sous-tend . - Calcul facile (et rudimentaire): produit intérieur brut (pib) divisé par le nombre d'emplois. On peut aller un petit peu plus loin en calculant le rapport du pib au nombre d'heures travaillées, mais ce n'est pas suffisant pour tout expliquer. - Il est utile (et informatif) d'examiner la composition détaillée du pib pour obtenir une vision plus éclairée de la productivité de l'économie. Notamment, je m'intéresse à la rémunération des facteurs (capital, travail); sous cet angle, un investissement énorme par rapport à la taille de l'économie pourrait faire augmenter (temporairement) de beaucoup le pib, mais si ça se traduit par un nombre restreint d'emplois (même bien rémunérés) et que l'essentiel de la valeur ajoutée est attribuable au stock de capital (qui accaparera aussi l'essentiel de la rémunération), l'impact sur l'économie ne sera pas le même; il faut aussi distinguer l'impact immédiat (quand l'investissement est fait et que son montant est inclus dans le pib de l'année) et l'impact dans les années suivantes, où ce ne sont plus que les opérations qui génèrent une valeur ajoutée (partagée entre les travailleurs, les investisseurs et les gouvernements). L'exemple de la province de Terre-Neuve-et-Labrador est possiblement le plus instructif à cet égard). Dans l'article cité par Normand Hamel, il est écrit (quatrième paragraphe) que l'Ontario a une structure économique comparable à celle du Québec. C'est globalement vrai, mais cela fait abstraction de différences importantes en termes de taille moyenne des entreprises (plus souvent sous contrôle étranger) dominant le marché domestique canadien et capables de verser des salaires plus élevés pour des tâches strictement comparables. Je partage entièrement l'avis selon lequel un rehaussement du niveau d'éducation et des investissements privés dans l'automation et la numérisation sont des facteurs clef pour améliorer notre performance. Des investissements publics dans des infrastructures clef sont aussi nécessaires pour soutenir la transformation (ce qui est différent d'une autre motivation, celle de stimuler l'économie à court terme, comme des brindilles pour alimenter le feu) Dernier point: j'ai observé sans surprise que la question de l'immigration a de nouveau surgi dans les discussions sur ce forum. Quid pour la productivité? A priori, c'est neutre: un apport de main-d'oeuvre comparativement plus qualifiée que la moyenne québécoise constituerait un apport positif; dans le cas contraire, ce serait négatif. Il faut faire la distinction entre l'immigration comme facteur de croissance économique (augmentation du pib) et comme facteur d'enrichissement (augmentation de la productivité). Ce n'est pas contradictoire, mais ce n'est pas équivalent non plus. S'il y a une pénurie de main-d'oeuvre dans des secteurs peu productifs (faible valeur ajoutée par travailleur, et bas salaire comme corollaire), cela peut mener à une augmentation de la productivité --si on réussit à orienter les travailleurs actuels dans de meilleurs emplois. Les secteurs concernés ne disparaissent pas nécessairement pour autant; le meilleur exemple historique est l'agriculture, qui occupait jadis plus de la moitié de la population, et qui en compte maintenant moins de 5%, tout en produisant davantage. Plus récemment, des activités manufacturières à haute intensité de travail (main-d'oeuvre), comme la confection de vêtements et de chaussures) sont presque entièrement disparues au Québec (et en Occident en général); ne restent que des entreprises spécialisées dans le haut de gamme, où il est possible de réaliser des profits malgré les prix élevés commandés par une main-d'oeuvre plus dispendieuse (qui ne serait pas disponible autrement). Toutefois, la pratique est toujours plus difficile que la théorie. Une entreprise à laquelle il ne manque que disons 20% de la main-d'oeuvre requise pourrait néanmoins être en péril, si on ne lui permet pas d'accueillir des travailleurs étrangers (les seuls qui seraient disponibles dans les circonstances); il n'est pas toujours possible ni rentable d'introduire des procédés de production automatisés; si l'entreprise doit fermer ses portes faute de main-d'oeuvre, ce sera une perte (d'autant plus grave quand c'est dans une région où les alternatives d'emplois sont plus rares). Par conséquent, il faudrait bien que la "pratique" (alias la politique gouvernementale) se montre flexible: bien orchestrer la transition dans le temps.
  15. S'il est exact "qu'au fédéral on veut que les étudiants puissent démontrer leur intention de quitter le pays à la fin de leur(s) étude(s)", je me demande bien où se trouve la logique en fonction d'un objectif dit de "la course aux cerveaux". --C'est tortueux, ou bien hypocrite. Quels avantages y a-t-il pour le Canada d'attirer des étudiants étrangers si c'est pour les renvoyer chez eux après leurs études? -- Certes, cela fait gonfler le nombre d'étudiants inscrits, au grand bonheur des universités canadiennes, mais ensuite? Peut-être que les autorités fédérales espèrent (aussi) que ces étudiants formés au Canada deviendront de bons contacts pour les affaires avec les pays d'origine? Et/ou, par un quelconque moyen détourné, que certains de ces étudiants seront subséquemment admis au pays à titre d'immigrants qualifiés? Le gouvernement québécois devrait contester cette politique fédérale qui, sous des apparences de neutralité/traitement égal, défavorise le Québec. Autrement, j'aimerais qu'on discute des implications d'un hypothétique renversement de la politique québécoise visant explicitement la rétention au Québec de ces étudiants étrangers à la fin de leurs études: qu'aurait-on à y perdre et/ou à y gagner? (on jouerait le même jeu que les autres).
  16. Quelles que soient les règles comptables en vigueur, et quelle que soit l'efficacité d'éventuelles mesures de contrôle des coûts, aucun projet ne sera jamais gratuit. Des projets plus ambitieux, dans des environnements plus complexes, seront toujours plus coûteux que d'autres. On en revient toujours à la même question: quels seraient les projets qui auraient les effets les plus bénéfiques par rapport à leurs coûts respectifs. Des études sérieuses comparant les coûts de divers projets techniquement/physiquement semblables à travers le monde devraient être capables d"identifier (distinctement) les différents facteurs qui contribuent aux différences. Les règles comptables en font partie, mais on conçoit facilement qu'elles ne sont pas les seules. Ensuite, en supposant qu'on soit parvenu à idenfier tous ces "facteurs", on pourrait s'employer à mitiger les causes sur lesquelles on peut agir. Évidemment, les résultats s'appliqueront à tous les projets, et pas seulement à la ligne rose. Il ne devrait jamais être suffisant de dire quelque chose comme "on veut la ligne rose parce qu'on la mérite bien" (ça fait penser à une certaine publicité), ni même "on devrait construire la ligne rose parce qu'on en a les moyens". Ce qui serait une condition nécessaire et suffisante, c'est "la ligne rose est le projet qui aurait les effets les plus bénéfiques par rapport à son coût, et on a les moyens". Que ce soit au niveau individuel ou collectif, on a (plus ou moins selon qu'on soit fortuné ou pas) les moyens d'acquérir ou de faire un tas de choses --mais pas toutes à la fois. Ici, il est question d'un coûteux projet d'infrastructure de transport. Le principal bailleur de fonds, c'est le Gouvernement du Québec. A l'heure actuelle, il semble bien qu'il disposerait de la capacité de financer le projet de la ligne rose. Cependant, s'il le fait, cela diminuera d'autant les montants disponibles pour d'autres projets. (C'est également vrai de bien d'autres projets majeurs qui sont envisagés, pour Montréal et ailleurs dans la province). De la même façon, "l'argent d'Ottawa" ne doit pas être traité comme un cadeau du ciel. Quand on en prélève une part, il en reste moins pour autres choses. S'il en était autrement, je dirais "oui" à la ligne rose, les yeux fermés et sans hésitation, car elle serait certainement utile.
  17. A mon avis, ce n'est pas (encore) démontré de façon concluante. Le soulagement de la branche "est" de la ligne orange est incontestablement un objectif prioritaire, mais la ligne rose n'apparaît pas nécessairement comme étant la meilleure façon d'y parvenir. L'argument principal qui a été avancé en faveur de cette ligne (rose) est la haute densité (toute relative) de population des quartiers parcourus/qui seraient desservis. Je reconnais que c'est une considération notable, mais je la trouve insuffisante. Je préfère de beaucoup me fier aux résultats des enquêtes d'origines/destinations. Plus généralement, je pense qu'une "vision" qui s'arrête aux limites de la Ville de Montréal est fautive, car ce faisant, on fait abstraction plus de la moitié de la population totale actuelle de la RMR. Or beaucoup de ces habitants se rendent quotidiennement à Montréal, et font tout autant partie de la problématique du transport.
  18. L'histoire des plans (en l'occurence de l'expansion du réseau de métro) comporte un intérêt académique certain, mais ce n'est pas sur cette base qu'on doit prendre des décisions.
  19. This would be a "huge" Montreal-based company that does not have such a "huge" presence in Montreal but who's head office happens to occupy a strategic site downtown. This site offers a "huge" potential for redevelopment, far more than for the sole needs of the said company's head office--which is to say: 1) Relocation of HQ is small potatoes. 2) The truly big announcement will be about a construction project on the site; until that happens, I view the transaction as simply an acquisition of a site for a future project, which of course would be a logical conclusion. The question is when?
  20. Oui. Logiquement cela devrait être la bougie d'allumage pour accélérer le rythme de lancement de nouvelles constructions. Historiquement, il y a un délai (lag) visible entre l'absorption d'espaces à bureaux et l'arrivée sur la marché d'espaces supplémentaires. Les plus gros projets, qui mettent plus de temps à être construits/mis sur le marché, devraient exiger une réflexion plus affrofondie sur les perspectives à moyen/long terme. Certains projets sont développés "sur commande", par exemple la nouvelle tour de la BNC. D'autres peuvent être lancés spéculativement, dans un élan d'optimisme --i.e. que la demande se manifestera au moment de la livraison. Il arrive qu'on se trompe... voir l'exemple de Calgary.
  21. Un peu, mais... - Les résidents de la première phase ne seront pas entièrement entourés d'un chantier: ils seront contigus au bâti existant du côté nord de la rue Sainte-Catherine et du côté est de la rue Parthenais. Ils n'auront pas l'impression d'être au milieu de nulle part. - La construction des phases ultérieures se fera sur des terrains déjà déblayés: pas les désagréments de la démolition.
  22. L'idée d'une tour super tall sur le site Royalmount a été tellement "captivante" qu'elle a fait oublier les enjeux majeurs discutés sur ce fil. Pourtant, elle est carrément surréaliste. Le promoteur du projet n'a jamais laissé soupçonner une pareille intention. Les obstacles et les objections, avant même de parler de réglementation, sont d'abord d'ordre économique. Ériger une tour super tall est plus coûteux que d'ériger quelques tours de moindre hauteur. C'est uniquement quand le coût du terrain est astronomique, et que la demande pour des espaces en ce lieu précis existe au niveau de prix exigé, qu'il peut être rentable de procéder. Le site du Royalmount est loin de répondre à ces critères. En fait, à l'heure actuelle, je ne vois aucun site dans la région de Montréal qui pourrait se qualifier; si les conditions changent, de bien meilleurs sites se présenteront. Mais même dans une telle éventualité, je ne peux pas concevoir qu'une telle tour (de rêve?) puisse devenir "emblématique" de Montréal. New York par exemple possède bien quelques unes de ces tours, mais je ne crois pas que ce sont elles qui portent l'emblème de la ville. Quant à Montréal, elle ne gagnera jamais à ce jeu. Ses atouts sont d'un autre ordre. Demandez aux touristes, ou consultez les revues internationales qui s'intéressent à Montréal: que pensez-vous qui attire leur attention et leurs louanges?
  23. Montréal avait fait du prolongement de la ligne bleue vers l'est SA PRIORITÉ. Ses voeux seront exaucés. L'idée d'un prolongement de la ligne orange jusqu'à Bois-Franc n'est pas nouvelle. Elle date de bien avant le projet du REM, et était alors tout aussi justifiable, mais Montréal ne l'avait pas soutenue avec conviction. Je suis convaincu que ce prolongement de la ligne orange se réalisera, mais pas tout de suite. Le fait qu'un projet "tombe sous le sens" (no-brainer) pour plusieurs ne constitue pas une condition suffisante pour qu'il soit approuvé (par ceux qui détiennent les cordons de la bourse). Même dans l'hypothèse très optimiste où le gouvernement émettrait un avis favorable* à brève échéance (disons avant la fin de 2020), je vois difficilement que les travaux seraient entrepris avant la complétion de la ligne bleue. Il sera intéressant aussi de voir ce qu'il adviendra de certains autres projets de TEC (métro, REM2 et tramways) qui ont été invoqués avant, pendant et après la plus récente campagne électorale. Il me semble que nous sommes encore loin d'un consensus sur les priorités à venir. A mesure que nous nous approchons de la prochaine élection à l'automne 2022, la valeur des engagements deviendra plus ténue. C'est tentant de se sentir "révolté", mais il faut se rappeller que ce ne serait pas la première fois... * avis favorable: un terme rempli d'ambiguité, qui n'équivaut pas à l'adjudication d'un contrat ferme.
  24. Is this supposed to convey a particular meaning?
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