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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. It was indeed falling up and has since been put in its proper place, like me. 😛
  2. On dirait que le garde-corps est en train de tomber. Cliché 1: plus tôt ce matin. Cliché 2: à l'instant.
  3. Le plan B Imaginez que le défunt pipeline pétrolier Énergie Est ait reçu l’aval des autorités pour traverser le Québec vers les Maritimes. Et qu’en plein cœur des travaux, les Québécois se soient prononcés contre le projet à 60 %, lors d’un référendum. Francis Vailles - La Presse Le moins qu’on puisse dire, c’est que le promoteur TransCanada se trouverait dans une situation délicate. Tout comme les politiciens qui auraient donné le feu vert en dépit de la grogne des électeurs et de leur opposition éventuelle par référendum. C’est un peu ce que vit Hydro-Québec et son partenaire Central Maine Power (CMP) en ce moment. Les citoyens du Maine qui se sont prononcés ont voté à 59,2 % contre le passage de la ligne sur leur territoire et demandé que tout projet de cette nature soit autorisé par les deux tiers des élus du Maine, même ceux lancés depuis 2014 ! La PDG d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, est mécontente, et ça se comprend. Il reste que le référendum populaire complique drôlement les choses, et met la gouverneure du Maine, Janet Mills – qui a appuyé le projet –, dans une fâcheuse position. Vous me direz que les deux situations Québec-Maine ne se comparent pas. Qu’on parle d’une part de pétrole sale qui aurait fortement nourri le réchauffement climatique, et d’autre part d’hydroélectricité qui contribuerait plutôt massivement à l’amoindrir. De fait, les 9,45 térawattheures (TWh) livrés au Massachusetts (et 0,5 TWh au Maine) auraient remplacé des énergies fossiles et éliminé 3,0 millions de tonnes de GES, soit l’équivalent de 700 000 voitures. Rarement un contrat contribuerait-il autant à l’effort mondial d’un seul coup. Vous me direz aussi que, justement, ce sont les sociétés d’énergie fossile qui ont financé la campagne d’opposition à la ligne New England Clean Energy Connect. Plus de 92 % des 27 millions US dépensés contre la ligne viennent de trois entreprises qui, vendant principalement du gaz naturel, perdront d’importants revenus1. Vous me direz, enfin, que les opposants n’ont pas joué franc jeu. Leur campagne « Say No to NECEC » portait à confusion, puisqu’elle invitait les citoyens à voter Oui à l’opposition au projet. De plus, les commanditaires gaziers laissent croire aux Américains qu’elles sont des « entreprises d’énergie propre diversifiées », comme le publie NextEra Energy Resources sur son site, alors que dans les faits, elles font plus de 80 % de leurs profits avec des énergies fossiles. Il reste qu’Hydro et son partenaire font face à un processus démocratique, qu’ils ont investi trois fois plus que leurs opposants pour influencer les électeurs (68 millions US, dont 20 millions par Hydro), et que maintenant que le vote est passé, il sera difficile de le rendre illégitime. La côte est d’autant abrupte que les Mainois ne bénéficieraient que très partiellement de la ligne (0,5 Twh sur 9,95 Twh), qui rapportera des milliards de dollars à Hydro-CMP. Dans l’État du Maine, un vote référendaire se transforme normalement en loi, qui entre en vigueur environ deux mois après le vote, ce qui donnerait le 3 janvier dans ce cas-ci. Bref, le projet serait bloqué, à moins de recevoir l’appui éventuel des deux tiers des élus, ce qui n’est pas acquis. Le consortium auquel participe Hydro-Québec n’a pas tardé à lancer son plan B. Le mercredi 3 novembre, moins de 24 heures après le référendum, il a déposé une requête devant la Cour supérieure du Maine pour faire déclarer inconstitutionnelle la question référendaire. Hydro-Québec et ses partenaires font valoir qu’ils ont respecté de bonne foi toutes les conditions et obtenu tous les permis avant d’aller de l’avant avec les travaux. D’ailleurs, environ 80 % de la portion américaine des terres où passe la ligne de 230 km a déjà été déboisée. Et même, 100 des 832 pylônes ont été érigés, pour une dépense de plus de 350 millions US. Les travaux se poursuivent, malgré tout. La réponse des opposants est intéressante. Hydro-CMP n’avait pas encore le permis présidentiel quand la question référendaire a été officiellement déposée, en septembre 2020. De plus, si la question était inconstitutionnelle, pourquoi ne pas l’avoir contestée plus tôt, et pourquoi avoir participé au processus de consultation populaire ? Bref, la partie n’est pas gagnée, quoi qu’on dise. Et entre-temps, il est probable que les opposants – Mainers for Local Power – demandent au tribunal une injonction pour faire cesser les travaux, étant donné le résultat référendaire, ce qui sera vivement contesté par Hydro-CMP. Le taux de participation populaire n’ayant été que de 40 % et l’opposition de 60 %, seulement 24 % des électeurs du Maine, soit 241 000 personnes, pourraient empêcher qu’on efface des millions de tonnes de GES, comme le souhaite l’État voisin, qui est 5 fois plus populeux. Et comme s’échinent à le faire les grands décideurs du monde à la COP26 de Glasgow. N’est-ce pas décourageant ? https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2021-11-04/le-plan-b.php
  4. Ligne de transport d'Hydro-Québec Le résultat du référendum du Maine déjà contesté en cour Quelques heures à peine après le vote, le résultat du référendum du Maine est déjà devant les tribunaux. Le partenaire américain d’Hydro-Québec a demandé mercredi à la Cour supérieure du Maine d’invalider le résultat de l’initiative citoyenne, qu’il juge illégale et inconstitutionnelle. Hélène Baril - La Presse New England Clean Energy Connect et Avangrid, la société mère de Central Maine Power, réclament aussi une injonction pour permettre aux travaux de construction de la ligne de transport de se poursuivre le temps que le débat se fasse devant les tribunaux. Mardi, les citoyens du Maine ont voté majoritairement pour interdire rétroactivement le projet d’interconnexion qui doit permettre à l’énergie d’Hydro-Québec d’alimenter le Massachusetts pendant 20 ans, un contrat d’une valeur de 10 milliards pour la société d’État québécoise. Hydro-Québec et son partenaire américain estiment qu’ils sont en terrain solide pour obtenir gain de cause devant les tribunaux. La présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, estime que donner suite au résultat du référendum reviendrait à changer les règles du jeu après le match. « C’est comme si on voulait changer le score d’une partie de hockey alors que la joute est terminée, que le monde est sorti du stade et [qu’on décide de] rajouter une période », a-t-elle commenté à Radio-Canada. Elle a affirmé que le projet se réalisera. La ligne de transport est en construction depuis un an, après avoir obtenu tous les permis et toutes les autorisations requis des instances de l’État du Maine et du gouvernement fédéral, a réitéré Lynn St-Laurent, porte-parole de la société d’État. Un plan B ? De Glasgow, en Écosse, où il participe à la COP26, le premier ministre François Legault a laissé entendre que le Québec avait un plan B pour concrétiser le contrat d’exportation d’électricité vers le Massachusetts. Il y a différents chemins qu’on peut prendre pour se rendre au Massachusetts et différents moyens aussi. On sait que le gouvernement fédéral américain appuie le projet, mais je ne peux malheureusement pas aller plus loin ce matin. - François Legault Avec un autre partenaire américain, Hydro-Québec veut construire la ligne Champlain Hudson Power Express pour vendre de l’électricité à long terme à la ville de New York. Ce projet d’interconnexion, qui a tous les permis requis, pourrait-il être modifié de façon à permettre aussi la desserte du Massachusetts, sans passer par le Maine ? Ce n’est pas envisagé, selon Hydro-Québec. Pour le moment, la contestation judiciaire est la seule avenue possible, a indiqué mercredi la société d’État. Les travaux de construction de la ligne dont le coût de construction est estimé à 1 milliard se poursuivent normalement. Quelque 400 millions US ont déjà été dépensés par le promoteur depuis le début des travaux. Mercredi, les opposants au projet, qui ont remporté le vote référendaire avec 59 % des voix, ont réclamé la fin des travaux, la suspension des permis accordés et la restauration des terrains déjà déboisés. Un recours devant les tribunaux est envisagé. En principe, les résultats du référendum de mardi doivent être certifiés par l’État et avoir ensuite force de loi, ce qui devrait arriver au début de l’année 2022. Ce nouveau détour devant les tribunaux retardera un projet déjà en retard sur son échéancier. Hydro-Québec et son partenaire prévoyaient que la ligne de transport serait en exploitation à la fin de 2022 et que les premières livraisons du contrat avec le Massachusetts commenceraient au début de 2023. Libellé de l'injonction: https://www.necleanenergyconnect.org/constitutional-challenge https://www.lapresse.ca/affaires/2021-11-04/ligne-de-transport-d-hydro-quebec/le-resultat-du-referendum-du-maine-deja-conteste-en-cour.php
  5. Le chantier ce matin en début de journée.
  6. Si tu regardes attentivement le résultat du referendum le Québec a en fait obtenu un OUI. Seulement de la façon que la question fut posée un OUI voulait dire non au projet.
  7. Transport d’électricité vers Boston Québec veut aller de l’avant malgré l’échec référendaire Le gouvernement Legault estime qu’Hydro-Québec et son partenaire Central Maine Power peuvent poursuivre la construction d’une ligne de transport d’électricité vers le Massachusetts malgré la défaite référendaire subie hier. Charles Lecavalier - La Presse « Légalement, on pense qu’on peut aller de l’avant », a indiqué le ministre de l’Énergie Jonatan Julien mercredi lors d’un échange au Salon bleu. En mêlée de presse au matin, il était encore plus frondeur. « Le projet doit aller de l’avant parce qu’on avait toutes les autorisations pour le faire. On ne démobilise pas les ressources. On est sur le terrain et on travaille », a-t-il dit. La veille, Hydro-Québec et son partenaire Central Maine Power ont subi une défaite cinglante aux mains des opposants au projet énergétique qui permettrait d’alimenter les consommateurs de Boston en passant par le Maine. Les conséquences sont importantes : ces ventes d’électricités rapporteraient au Québec une dizaine de milliards sur 20 ans. Mais près de 60 % des citoyens du Maine s’y sont opposés de façon rétroactive. C’est ce qui dérange le gouvernement du Québec, puisque la construction est commencée depuis janvier 2020, et le partenaire d’Hydro-Québec a déjà dépensé 400 millions US pour faire avancer le projet, dont le coût total est estimé à 1 milliard US. Le ministre souligne que le projet a obtenu toutes les autorisations nécessaires, incluant une autorisation présidentielle et des autorisations du département de l’Énergie des États-Unis. « Un référendum qui vient prendre une position et qui vient défaire de manière rétroactive tous les permis qu’on a obtenus avec notre partenaire, on trouve ça particulier, et on va valider toutes les options juridiques », a indiqué le ministre Julien. M. Julien s’est questionné à voix haute sur la valeur du référendum. « C’est ce qu’on est en train d’analyser avec les équipes juridiques. On va regarder ça attentivement. Comme investisseur, comme partie prenante dans un projet, rétroactivement, alors qu’on avait tout ce qu’il fallait pour le faire, on s’interroge fortement », a-t-il dit. https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2021-11-03/transport-d-electricite-vers-boston/quebec-veut-aller-de-l-avant-malgre-l-echec-referendaire.php
  8. Montréal sera hôte de l’ISSB, nouvelle organisation internationale de normalisation de la finance durable Montréal fait officiellement partie des métropoles qui accueilleront les bureaux de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), nouvelle organisation internationale responsable d’établir les normes de divulgations financières environnementales pour l’ensemble des entreprises à l’échelle mondiale. La métropole québécoise a en effet été sélectionnée, avec Francfort, en Allemagne, afin d’appuyer étroitement le conseil de normalisation et de mobiliser les différentes parties prenantes. La structure de l’ISSB comptera également des bureaux complémentaires à Londres, San Francisco et ultimement, en Asie-Océanie, afin de bénéficier d’une présence globale stratégique en appui aux bureaux principaux. https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/montreal-sera-hote-de-lissb-nouvelle-organisation-internationale-de-normalisation-de-la-finance-durable/
  9. Voici un petit extrait d'un article en lien avec la vidéo ci-haut: Le Port de Montréal a rejoint le groupe sélect des 13 ports au monde à faire partie de chainPORT, une initiative du Port de Hambourg qui encourage le développement des ports intelligents. En participant au programme d’accélération Centech de l’École de technologie supérieure (ÉTS), le Port de Montréal se retrouve à la pointe des plus récentes innovations technologiques. Faire partie de l’écosystème de l’intelligence artificielle de Montréal nous permet d’implanter des technologies auxquelles nous n’aurions pas accès ailleurs. - Martin Imbleau Meilleure fluidité du camionnage, prévision de la circulation, ajustement des activités en fonction des périodes de pointe, numérisation des infrastructures pour faciliter la prise de décision : autant d’outils intelligents qui rendent le Port de Montréal de plus en plus agile et efficace. Pour lire l'article au complet: https://www.lapresse.ca/xtra/2021-10-18/port-de-montreal/ancre-dans-l-economie-d-ici.php
  10. Compte tenu de l'importance de ce contrat je suis étonné que si peu de média d'ici suivent ce referendum d'aussi près qu'ils devraient le faire.
  11. Le premier cliché date du 29 octobre Le deuxième cliché date du 30 octobre Le troisième cliché date su 1er novembre
  12. La salle de mécanique pour alimenter les nouveaux jeux d'eau.
  13. Référendum du Maine La question à 10 milliards pour Hydro-Québec C’est le référendum le plus coûteux de l’histoire du Maine et ce sera peut-être aussi celui qui coûtera le plus cher à Hydro-Québec, dont le contrat d’exportation avec le Massachusetts dépend des résultats de cette consultation populaire. Hélène Baril - La Presse Des ventes d’électricité devant rapporter une dizaine de milliards pendant 20 ans sont liées à la construction d’une ligne de transport à travers le Maine pour alimenter les consommateurs de Boston. La réalisation ou non de cette nouvelle interconnexion fait l’objet de la première des trois questions au menu du référendum de mardi dans l’État qui compte 1,3 million d’habitants. Les deux autres questions sont liées à un emprunt obligataire et à la possibilité d’amender la Constitution pour y inclure le droit pour tous de cultiver et de faire pousser des aliments. La question qui scellera le sort du projet connu sous le nom de NECEC (New England Clean Energy Connect) est de loin celle qui a coûté le plus cher à débattre de toute l’histoire du Maine. Elle demande notamment aux citoyens de bannir toute construction de ligne de haute tension sur le territoire, rétroactivement à 2020 (voir capsule). Les comités d’action politique formés comme la loi l’exige pour défendre leur position ont dépensé près de 100 millions US. Le clan du Oui regroupe ceux qui veulent empêcher le projet. Il rassemble des entreprises, des élus et des environnementalistes qui pensent que l’énergie du Maine doit être produite localement. Les environnementalistes ont conclu des alliances contre nature avec les propriétaires de centrales au gaz naturel et concurrents d’Hydro-Québec Calpine, Nexterra Energy et Vistra Energy, qui ont financé leur campagne. Les opposants ont dépensé plus de 26 millions US dans la campagne référendaire. Hydro-Québec et son partenaire américain Central Maine Power (CMP), du côté du Non, ont dépensé presque trois fois plus, soit 67,8 millions US, selon les chiffres officiels. Selon Hydro-Québec, ces chiffres ne reflètent pas la réalité. « Nous estimons que les dépenses non dévoilées [par les opposants] sont considérables », affirme Lynn St-Laurent, porte-parole de la société d’État. « Les dépenses de certains opposants demeurent inconnues, soutient-elle. Le groupe Stop the Corridor, notamment, a refusé d’ouvrir ses livres malgré l’insistance de la Commission d’éthique du Maine. » Le projet d’interconnexion a suscité des débats féroces auxquels ont participé une dizaine d’élus opposés au projet d’interconnexion. Certains ont tenté, sans succès, d’empêcher Hydro-Québec de participer à la campagne référendaire, parce qu’elle est la propriété d’un « gouvernement étranger » (lire la lettre du sénateur Richard Bennett). Des élus s’opposent aussi à un projet qui sert les intérêts d’un autre État, le Massachusetts. « Nous ne sommes pas une rallonge électrique pour le Massachusetts », a résumé la représentante Jennifer Poirier, une républicaine, dans une lettre publiée dans les médias locaux. « Le corridor CMP est un mauvais projet pour le Maine. » Le projet compte toutefois parmi ses supporters la secrétaire à l’Énergie du gouvernement de Joe Biden, Jennifer Granholm, qui a exhorté les citoyens du Maine à dire non à la question qui leur est soumise. « Le projet permettra d’acheminer de l’énergie propre en Nouvelle-Angleterre et une réduction des émissions équivalant au retrait de 700 000 voitures », a-t-elle fait valoir à la toute fin de la campagne référendaire. Issue incertaine Le contrat avec le Massachusetts est l’un des deux plus importants contrats d’exportation de l’histoire d’Hydro-Québec, avec celui de l’État de New York annoncé plus récemment. Pour faire accepter son projet à la population du Maine, Hydro-Québec et son partenaire l’ont bonifié, de sorte qu’une partie de l’électricité disponible a été mise à la disposition de l’État à prix réduit. Des bénéfices totalisant 258 millions US ont été mis sur la table, sous forme d’aide au prolongement du réseau de télécommunications et au financement d’un réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques. C’est la deuxième fois que le projet de ligne de transport fait face à un référendum. La première tentative des opposants pour soumettre le projet à une consultation publique a été abandonnée parce qu’ils exigeaient que les permis dûment accordés aux promoteurs par des institutions américaines légitimes leur soient retirés, ce qui a été jugé anticonstitutionnel. Après cette première tentative qui n’a pas abouti, les opposants ont réussi à forcer la tenue d’un autre référendum sur le projet d’interconnexion. Calpine, producteur d’énergie établi au Texas dont l’Office d’investissement du régime de pension du Canada est actionnaire, et les autres concurrents d’Hydro-Québec ont financé la récolte des signatures nécessaires à la tenue de la consultation. Malgré l’épée de Damoclès que la consultation populaire fait peser sur le projet, les travaux de construction ont commencé et vont bon train sur une partie du tracé de 233 km (145 milles) entre la frontière du Québec et la ville de Lewiston, dans le Maine, où la ligne se raccordera au réseau de la Nouvelle-Angleterre. La construction du lien au coût de 1 milliard de dollars a pu commencer parce que le projet avait reçu toutes les autorisations et tous les permis requis, une dizaine au total. Un tronçon de moins d’un mille de long fait par ailleurs l’objet d’une contestation devant les tribunaux. Une victoire du Oui pourrait donner le coup de grâce au contrat d’Hydro-Québec, qui était son plus important avant l’annonce récente d’une entente semblable avec l’État de New York. À quelques heures du vote, les résultats sont encore impossibles à prévoir. Les deux options sont au coude-à-coude, selon les sondages publiés dans la presse locale. Advenant une défaite, « Hydro-Québec prendra le temps pour évaluer le résultat du référendum et déterminer les options pour la suite du projet », a fait savoir sa porte-parole. Comme les résultats s’annoncent serrés, un recomptage des votes n’est pas à exclure. L’interconnexion à travers le Maine était déjà le plan B d’Hydro-Québec, qui avait plus tôt échoué à faire accepter par le New Hampshire le passage d’une ligne de transport vers Boston. Ce projet connu sous le nom de Northern Pass a été abandonné en 2018, et Hydro-Québec a radié les dépenses liées à ce projet, soit 46 millions. La mise en service de l’interconnexion vers le Massachusetts, originellement prévue en 2020, a été reportée à l’automne 2022. Hydro-Québec indique qu’elle n’a pas de plan de rechange, si le Oui l’emporte. « Le projet NECEC a franchi avec succès toutes les étapes réglementaires requises et représente ainsi la meilleure option, tant sur le plan économique qu’environnemental, pour répondre aux exigences du contrat qui finance cette infrastructure », a fait savoir la société d’État. https://www.lapresse.ca/affaires/2021-11-01/referendum-du-maine/la-question-a-10-milliards-pour-hydro-quebec.php
  14. L'ironie c'est que le referendum aura lieu demain le 2 novembre, c'est à dire pendant la COP26 à Glasgow.
  15. Les citoyens de la planète seront les grands perdants car ce sont les pétrolières qui font de l'obstruction afin de préserver leur empire, ou à tout le moins d'en retarder le déclin le plus longtemps possible.
  16. Les Américains sont en effet impitoyables en affaires. Ils se servent des dispositions de la loi comme d'une arme de guerre.
  17. Ligne Appalaches-Maine Hydro-Québec tente de convaincre les associations environnementales du Maine Alors que ses concurrents dépensent des millions pour lui barrer la route, Hydro-Québec mène une rude bataille pour convaincre les citoyens du Maine de ne pas rejeter un important projet d’exportation, lors d’un référendum le 2 novembre. Malgré la promesse d’une réduction des gaz à effet de serre, plusieurs associations environnementales locales se rangent dans le camp des opposants. La ligne d’interconnexion des Appalaches-Maine doit s’étaler sur 233 kilomètres au Maine et doit acheminer 9,45 térawattheures annuellement vers le Massachusetts. Le projet permettrait de réduire les gaz à effet de serre de 3 millions de tonnes métriques, l’équivalent d’enlever 700 000 voitures de la route. L’argument climatique n’a toutefois pas convaincu les principales associations environnementales du Maine, qui s’opposent au projet. Anya Fetcher, directrice d’Environment Maine, craint que la portion de près de 85 kilomètres qui passe par la forêt de Northwoods perturbe la faune et la flore. « C’est un écosystème précieux et c’est un endroit important pour les Mainois, explique-t-elle. Les gens vivent et visitent le Maine en raison de la beauté de sa nature. Nous devons protéger ce secteur. » Mme Fetcher ne considère pas l’hydroélectricité comme une source d’énergie verte, notamment en raison de l’impact de la construction des barrages. Elle aurait aimé que le milliard US investi dans le projet serve plutôt au déploiement d’énergie solaire et éolienne. Chez Central Maine Power (CMP) qui construit la ligne d’interconnexion au sud de la frontière, on considère que le solaire et l’éolien ne sont pas des sources d’énergie aussi fiables que l’hydroélectricité. Il faudrait abattre dix fois plus d’arbres pour installer un parc éolien et solaire produisant autant d’énergie. Mme Fetcher n’est pas seule à s’opposer au projet. C’est le cas notamment du Natural Resources Council of Maine (NRCM) et de Sierra Club Maine. Leur position ne fait pas l’unanimité dans la communauté environnementale, mais les opposants sont nettement plus mobilisés. Les organismes identifiés par plusieurs sources comme étant favorables au projet n’ont pas répondu à nos appels ou nous ont dit ne pas avoir adopté une position officielle. L’opposition de ses confrères désole Tom Rumpf, un environnementaliste à la retraite qui a travaillé pendant 21 ans à la Nature Conservancy au Maine. Le projet n’est pas parfait, admet-il lors d’une entrevue à son domicile. « Il y a des sacrifices à faire, j’en suis conscient, mais dans l’ensemble je crois que ça va permettre de contribuer à la décarbonisation de l’électricité de la Nouvelle-Angleterre. » La ligne a obtenu le soutien des autorités réglementaires après une analyse approfondie des impacts environnementaux, avance-t-il. Il croit que ses effets sur la faune et la flore seront minimaux. Il donne en exemple la crainte d’un réchauffement des cours d’eau qui sert d’habitat aux truites. S’il est vrai que les cours d’eau se réchaufferont sous la ligne en raison de l’absence d’ombre, ceux-ci se refroidiront rapidement, car ils sont alimentés par des cours d’eau souterraine froids, explique-t-il. Campagne de désinformation Les nuances du projet se perdent toutefois dans cette campagne polarisée, déplore M. Rumpf. Il faut dire que les différents lobbys ont dépensé un total de 94 millions US pour influencer les électeurs, selon des documents déposés auprès du commissaire à l’éthique du Maine consultés par La Presse Canadienne. Il s’agit d’un montant record pour un référendum dans l’État. Officiellement, les groupes en faveur du projet ont dépensé presque trois fois plus d’argent que les opposants. Ces chiffres pourraient ne pas donner un portrait complet, alors que le groupe Stop the Corridor mène une bataille juridique avec le commissaire afin de garder ses donateurs anonymes. Beaucoup de désinformation circule d’ailleurs dans cette campagne. Sur le terrain, nous avons entendu plus d’une fois qu’Hydro-Québec était présente dans le charbon et les énergies fossiles. La société d’État détient une vingtaine de « petites » centrales thermiques pour desservir les régions éloignées du Grand Nord. Ces centrales ne sont pas raccordées à son réseau, explique la porte-parole Lynn St-Laurent. La centrale au gaz de Bécancour, pour sa part, n’est utilisée que durant les périodes de pointe. « J’ai l’ai entendu aussi que nous étions présents dans le charbon, et je ne sais pas d’où ça vient. » Pour sa part, le plus important contributeur financier de l’opposition, NextEra, a été présenté comme une « grande pétrolière » s’opposant à l’hydroélectricité. En fait, l’entreprise est l’un des plus importants producteurs d’énergie éolienne et solaire. Sa centrale thermique au Maine ne fonctionne que rarement, durant les périodes d’appoint. La ligne d’Hydro-Québec viendrait toutefois concurrencer sa centrale nucléaire au New Hampshire, avec une électricité moins coûteuse. L’entreprise de Floride a dépensé plus de 20 millions de dollars US pour inciter les électeurs à bloquer son concurrent québécois. Les producteurs d’électricité Calpine et Vistra tentent aussi de nuire au projet et ont dépensé 2,7 millions et 2,8 millions, respectivement. Opposé au projet, Richard Bennett, un sénateur républicain, déplore les arguments « absurdes » mis de l’avant par le groupe Mainers for Fair Laws, qui mise sur la crainte des électeurs conservateurs d’un gouvernement omnipotent. Le groupe, financé indirectement à hauteur de 11,9 millions de dollars US par CMP, a affirmé qu’un vote contre le projet ouvrirait une brèche légale permettant aux élus de retirer les armes à feu des mains de leurs propriétaires. Une interprétation rejetée par plusieurs juristes indépendants. « C’est une insulte à l’intelligence des citoyens, s’insurge le sénateur. Les arguments les plus farfelus circulent en cette fin de campagne. » La porte-parole du groupe n’a pas retourné notre appel. Précisons qu’Hydro-Québec n’y a pas contribué financièrement. Les 21,9 millions US dépensés par Hydro-Québec dérangent le sénateur. Avec ses collègues du Sénat et de la Chambre des représentants, M. Bennett a voté majoritairement en faveur d’une loi interdisant aux entités étrangères, comme Hydro-Québec, de financer une campagne électorale au Maine. La gouverneure démocrate Janet Mills y a opposé son veto en juin dernier, affirmant qu’elle pourrait empêcher des entreprises locales ayant des actionnaires étrangers de participer au processus démocratique. Hydro-Québec considère que ses dépenses faites en toute légalité sont justifiées pour expliquer les mérites du projet. « On fait une campagne d’information en raison de la désinformation outrancière qui circule sur notre énergie et le projet, explique Mme St-Laurent. C’est sûr qu’on va défendre la qualité propre de notre énergie. » https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-10-31/ligne-appalaches-maine/hydro-quebec-tente-de-convaincre-les-associations-environnementales-du-maine.php
  18. Un bel alliage en effet du classique et du moderne de part et d'autre de la rue. Cela nous changera de l'atmosphère un peu glauque créé par le stationnement que l'on retrouvait à cet endroit avant la construction du VSLP. Quelqu'un par exemple qui arriverait du V-M aurait comme perspective la Tour de la Bourse au bout de la rue, le VLSP à sa gauche et le 628 à sa droite. Et si l'individu décidait de poursuivre sa route il aurait alors le loisir de se diriger vers le Square Victoria ou bien de remonter la rue Saint-Jacques jusqu'au parc Bonaventure. On est en train de créer un joli petit quartier où il fera bon vivre. Et dans ce coin-là il y a encore plusieurs autres possibilités de développement. J'ai particulièrement en tête l'immense stationnement du Faubourg des Récollets entre la rue Saint-Jacques et le Vieux-Montréal.
  19. La raison de ce changement étant que sous le règne de Louis Vachon les actifs de la Banque Nationale ont triplé pendant que ceux des Big Five ont doublé. Si bien que la BN s'est progressivement retrouvée dans la même catégorie que les B5 qui sont du même coup devenues les B6. Alors depuis un certain temps lorsqu'on parle des grandes banques canadiennes on dit maintenant les Big 6. La Banque Laurentienne étant exclue de ce classement car son chiffre d'affaires n'est pas suffisamment important. Mais si on incluait le Mouvement Desjardins, qui est en fait plus gros que la BN, on pourrait parler des Big 7. Car dans les faits une Caisse Desjardins n'est ni plus ni moins qu'une banque. C'est juste que d'un point de vue administratif la structure légale n'est pas la même que celle d'une banque alors que les transactions, comme les dépôts/retraits, les prêts, les placements, les assurances, etc., sont exactement les mêmes que ceux d'une banque à charte. D'ailleurs en Floride Desjardins est considéré comme une banque. En 2021 Desjardins frôle les 400 milliards de dollars d'actifs avec quasiment 50 000 employés. Ce qui la classe devant la Banque Nationale en tant qu'institution financière.
  20. Officiellement oui, toutefois par ricochet il faisait en même temps allusion au Quebec Premium at large. Car pendant plusieurs décennies cette escompte s'est appliquée à tous les produits financiers en provenance du Québec. Il s'agit d'un phénomène historique qui remonte à bien avant la Révolution tranquille. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a dit qu'il n'avait pas de complexe par rapport au phénomène. Je reprends ci-après la citation à laquelle je faisais référence.
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