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etienne

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Tout ce qui a été posté par etienne

  1. Ça me fait penser au 1 McGill, avec le pastiche fausse pierre. Est-ce qu'on est bien au 21e siècle? J'ai l'impression de voir un bâtiment de McKim Mead & White en construction au début du siècle dernier, sauf que la crane et le ciel bleu marche pas avec la photo noir et blanc..
  2. @Malek: Je ne parle pas seulement de développer le port avec la vision que j'ai proposé, je parle d'abord et avant tout des quartiers Hochelaga, Maisonneuve et Sainte-Marie (secteur autour du pont Jaques Cartier), qui sont sous-développés en regard de leur potentiel (proximité au centre-ville) et dont on mettra en péril les chances de se transformer en faisant passer une autoroute à leur côté. Ensuite peut-être ou pourra penser que ces quartier puissent déborder sur le fleuve, mais pour que ça arrive il faut justement empêcher qu'on construise cette limite infranchissable. Pourquoi attendre 50 ans et reporter nos ambitions d'une ville moderne? @ Davidounet: Les terres dont je fais allusion sont celles situées en banlieue. Terrebonne, Mascouche, Repentigny, Brossard, Laval (Est de l'île), Delson, Chateauguay, Saint-Constant, Vuadreuil-Dorion, Hudson, Blainville Sainte-Thérèse. Beloeil, Boucherville, Varenne et Chambly. Partout ou l'on trouve les terres les plus fertiles au Québec, mais qui ont été dézonées avant l'entrée en vigueur de la loi sur les territoires agricoles, et qui se remplissent aujourd'hui de maison uni familiales alignées à la tonne, sans qualité architecturale, et la plupart du temps construite cheap, ou on trouve au moins 2 voitures, monsieur et madame, et d'autre qui se rajoute quand les enfants sont grands. Le style de vie toujours accessible, que le gouvernement du Québec et la ville de Montréal encourage par des investissement routier de 4 milliards de dollars dans les prochain 10 ans, pendant que les rues du centre-ville ont l'air des rue d'un pays du tiers-monde, nos viaducs risquent de nous tomber sur la tête, nos hôpitaux ne répondent plus à la demande, et nos transport en commun dépassés sont si plein que plusieurs se tanne et achètent un auto pas cher, type Accent, qu'un peu plus pis ont te paye pour que t'en aie une. Scusez la montée de lait, mais j'étais dû. @Cataclaw Je sais pas si c'est du sarcasme, mais je pense avoir ma place sur ce forum car on partage le goût du développement de cette ville, on s'entend juste pas sur la forme et les moyens.
  3. J'ai habité sur Papineau pendant 3 ans, à la sortie du viaduc entre Rosemont et Masson. Pas une autoroute, mais pas loin. Le bruit et la poussière étaient quotidien. L'été, si tu veux ouvrir les fenêtres, tu ne t'entends plus penser. La solution c'est l'air climatisé. Mais quitte à ajouter du bruit, augmenter ma consommation d'électricité et mon compte d'hydro, je suis déménagé sur une rue tranquille. C'est sure qu'il y a différente conditions qui vont faire que des gens accepteront de vivre dans ces conditions. Mais il y en a déja assez en ville des coin comme ça, et l'idée c'est qu'il n'y en aie pas d'autre. Réduire la qualité de vie des uns pour permettre aux autres de passer en char, c'est continuer un développement aveugle de l'étalement urbain, du parc automobile et de nos émissions en gaz à effet de serre. Il faut qu'on prenne action et qu'on remette en question tout le modèle. Les effort en transport en commun, faut pas juste en parler, il faut que ça arrive. Faut pas essayer de justifier en disant que le Métropolitain et Décarie c'est pas si pire. Faut se demander si ça fait du sens de sacrifier un immense potentiel près du centre-ville pour continuer le gaspillage des ressources et de nos terres les plus fertiles au Québec.
  4. Je n'habite pas HOMA. Je m'implique comme montréalais soucieux du développement de la ville. J'ai déjà habité près de Décarie quand j'étais étudiant. Personne veut habiter là, entendre le grondement du traffic à longueur de journée, comme si on était près des chutes Niagara. Sans parler de la poussière, et de la pollution, comment oses-tu dire que c'est pas si pire. La photo de Christopher illustre justement les paysages gris qui rendent les gens malades. Les gens qui travaillent en aménagement ont compris ça, et savent déterminer l'échelle humaine avant qu'on reproduise ces erreurs. Les politiciens ont décidé de ne plus écouter les professionnels. Phyllis Lambert et Jean-Claude Marsan ont appelé à ce qu'on abandonne le projet la semaine dernière. Les élus de Montréal ont décidé d'être au service de la banlieue. Ce sera finit quand on aura un projet qui satisfait tout le monde.
  5. J'estimais ça plus à 500. Mais c'est quand même bien pour une journée qu'ils annonçaient un mélange de neige et de pluie. Qu'est-ce que ça va changer, rien, peut-être bien. Je pense aussi que les travaux vont commencer cet été, mais ce sera la plus grande erreur que fera la ville, après Descarie. Vous ne pourrez pas dire qu'on vous aura pas averti, quand la situation du traffic va rempirer.
  6. Montréal - L'inquiétude grandit au sujet du projet de la rue Notre-Dame Alexandre Shields Édition du lundi 14 avril 2008 Le rapport issu des consultations publiques sur le projet de «modernisation» de la rue Notre-Dame ne sera pas rendu public avant quelques semaines, mais, pour la Coalition qui souhaite «humaniser» cette artère vitale de Montréal, il y a tout lieu de s'inquiéter: le projet actuellement sur la table posséderait en effet tous les ingrédients pour accroître les problèmes de congestion routière, de qualité de l'air et de santé des résidants du secteur, en plus de pérenniser les erreurs d'urbanisme du passé. Quelques centaines de personnes membres de ce regroupement, auquel se sont associés plus d'une quarantaine de groupes sociaux, d'organismes écologistes et de partis politiques, ont d'ailleurs manifesté hier contre ce qu'elles qualifient de véritable projet autoroutier. La chose est certes discutée depuis des années, mais, maintenant que le début des travaux est prévu pour l'été prochain, le sentiment d'urgence va grandissant. Plus de 4000 personnes ont déjà signé une pétition exigeant l'implantation d'un «véritable boulevard urbain, à échelle humaine», dans le sud-est de Montréal. Pour l'instant, le projet de 750 millions de dollars -- dont les travaux doivent s'échelonner sur six ans -- serait constitué de trois voies ordinaires et d'une voie réservée au transport en commun dans chaque direction. Cela permettrait, selon la Ville, d'«améliorer la fluidité sur Notre-Dame vers l'est de la ville ainsi que vers le centre-ville en provenance de l'est, afin d'augmenter l'efficacité des déplacements dans cet axe et de favoriser le développement économique et social de l'est de Montréal». Les rues avoisinantes serviraient donc moins de voies de transit. On compte aussi favoriser le «transport actif» (marche, vélo...). La porte-parole de la Coalition pour humaniser la rue Notre-Dame, Monique D. Proulx, ne l'entend pas ainsi. Elle a d'ailleurs rappelé hier que l'artère a subi d'importantes transformations «pour en faire une autoroute», et ce, au début des années 70. Or, a-t-elle expliqué dans un long plaidoyer, «c'était déjà une erreur. Aujourd'hui, l'erreur serait encore plus grave et impardonnable, car plus rien ne justifie de procéder à la construction d'une telle infrastructure en milieu urbain. Depuis ces 35 ans, il s'en est passé des choses: on a compris le principe du trafic induit, qui fait en sorte que la construction d'autoroute favorise la congestion, depuis 35 ans on a développé la technologie du nouveau tramway, on a découvert les méfaits de la pollution, on a compris que la Terre subit des changements climatiques. On a aussi compris que les transports collectifs entraînent la revitalisation urbaine, alors qu'une trop grande place accordée à la voiture entraîne l'étalement urbain et la misère humaine». Davantage de voitures Au cours des consultations publiques qui ont eu lieu en décembre et en janvier, de nombreux intervenants ont effectivement soulevé de sérieux doutes quant à la fluidité de la circulation dans la nouvelle artère. La relation entre l'augmentation de l'espace routier disponible pour les voitures et l'augmentation des problèmes de congestion a déjà été établie par de nombreuses études. Qui plus est, le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, est convaincu que le projet favoriserait encore davantage l'utilisation de la voiture (dont le nombre augmente de plus de 10 000 chaque année uniquement à Montréal), alors que les places de stationnements sur l'île sont déjà insuffisantes. «Si Gérald Tremblay voyait ce qui s'est fait ou ce qui est en train de se faire à Bordeaux, Copenhague, Melbourne, San Francisco, Séoul, Vancouver ou même Toronto, en matière de développement urbain et riverain, jamais il ne proposerait de nous faire revenir aux années 50 avec une autoroute en tranchée sur les rives du Saint-Laurent», a en outre indiqué M. Bergeron hier, comparant le projet à la peu reluisante autoroute Décarie. Il a d'ailleurs annoncé qu'il voterait contre le plan de transport de Montréal à la fin du mois en raison du projet Notre-Dame. «L'autoroute Notre-Dame va à l'encontre de Kyoto. Mais surtout cela augmentera les problèmes de santé dans l'un des quartiers les plus pauvres de Montréal», a ajouté la co-porte-parole de Québec solidaire, Françoise David. Elle est même d'avis qu'un tel projet ne serait probablement pas accepté dans un quartier «chic», alors qu'il l'est dans le secteur d'Hochelaga-Maisonneuve. «Le ministère des Transports doit refaire ses plans et proposer un véritable boulevard urbain, a-t-elle poursuivi. Pendant que Jean Charest discutait d'environnement avec Al Gore, son gouvernement proposait un projet autoroutier à quelques pas des quartiers les plus défavorisés de Montréal.» Question de santé Les possibles effets néfastes sur la santé ont déjà été exposés par la Direction de la santé publique lors des consultations publiques. Celle-ci a en outre jugé «inacceptable» de vouloir augmenter de 50 % la capacité routière de Notre-Dame en raison des risques pour les résidants du secteur. Déjà, à Montréal, la pollution atmosphérique est associée à 1540 décès prématurés et 500 visites à l'urgence pour des problèmes cardiorespiratoires par année, selon ce que soulignait la Direction de la santé publique dans son mémoire. «Le nombre total de blessés de la route y a augmenté de 17 % entre 1999 et 2003. Enfin, 44 % des adultes montréalais souffrent d'embonpoint ou d'obésité, des problèmes de santé qui sont plus fréquents chez les personnes qui dépendent de l'automobile pour leurs déplacements.» Pour le Sierra Club, mais aussi pour plusieurs groupes sociaux oeuvrant au coeur même des secteurs qui borderont le futur boulevard, la qualité de vie des citoyens devrait être le point central à partir duquel devrait se développer le projet. «Le design du XXIe siècle ne se limite plus aux édifices, mais doit intégrer la qualité de vie à long terme de tous les citadins», a expliqué le directeur du Sierra Club Québec, Claude Martel. Pour lui, les plans actuels favorisent plutôt l'étalement urbain et renvoient à un urbanisme digne des années 60. Appelé à commenter les nombreuses critiques formulées par la Coalition, Maxime Chagnon, attaché de presse au cabinet du maire Gérald Tremblay, a simplement indiqué que le rapport issu des consultations publiques serait rendu public «au cours des prochaines semaines». «S'il y a des améliorations à apporter au projet, ce sera évalué avec le ministère des Transports du Québec», a-t-il précisé. M. Chagnon a du même coup rappelé que le début des travaux est toujours fixé pour l'été prochain. C'est le secteur Souligny qui, le premier, devrait faire l'objet de travaux. Suivront, en 2009, le déplacement des services publics ainsi que certains aménagements dans le secteur de l'intersection Pie-IX et des parcs Morgan et Champêtre ainsi que dans le secteur Sainte-Marie. Le coût du projet est de l'ordre de 750 millions de dollars, partagés entre le ministère des Transports du Québec, à hauteur de 625 millions de dollars, et la Ville de Montréal, à hauteur de 125 millions de dollars. http://www.ledevoir.com/2008/04/14/185062.html#
  7. Pas mal. Faut dire que ça ressemblait quasiment à ça après les grosses tempêtes de cet hiver au métro Berri vers 8h15 le matin. Heureusement que l'été on est nombreux à utiliser le vélo. Pour abonder dans ton sens, certains jours j'appelle ça le transpire en commun. Pour répondre à Gregbx qui m'accusait de vouloir avoir le monopole de la morale... Non, je ne dit pas ça pour vous démoniser. Je peux comprendre que le système marchant sur les principes d'économie libérale, faisant pousser notre ville comme vous aimez la voir pousser, vous adoptez le discours et voulez en voir toujours plus. Mais je viens pas perdre mon temps ici, je suis sûre qu'à certain moment vous pouvez comprendre aussi mes arguments. Il y a ni blanc ni noir dans la vie, c'est toujours un mix des deux. Mais comme la balance à viré beaucoup trop sur l'absence de contrôle venant de nos gouvernements, il en faut qui aillent dénoncer les effets pervers et revenir à certaines règles entourant le développement. L'idée c'est de slaquer sur la quantité de projet et en augmenter parcontre la qualité. C'est pourtant simple.
  8. Comment peux-tu dire qu'ils n'en veulent pas si on ne leur offre pas. La ville est à quatre patte pour obtenir l'argent de Québec, elle a abdiqué à toute ses demandes, s'est laissé imposer le pont de la 25 et maintenant l'autoroute Notre-Dame. C'est certain qu'avec de l'applat-ventrisme de la sorte qu'on aura jamais une offre digne de ce dont je parle. Ça marcherait, si au moins on osait. Voici un un exemple de quartier dense, fait pour les jeunes familles et les personnes agées, et où l'automobile est exclue. Si un jour ça pouvait voir le jour à Montréal, c'est le succès garantie. Mais il y a trop de lobby qui mettront tout en leur possible pour ne pas que ça arrive. Regardez juste ce qui est arrivé avec la proposition du maire de New York, Bloomberg, pour réduire la traffic de Manhattan avec des péages de 8$ pour entrer sur l'île: ça ne s'est même pas rendu au vote! C'est triste de voir comment les intérêts commerciaux passe devant les intérêts des citoyens. Les intérêts du Port avant ceux des riverains, des constructeurs automobiles et compagnie pétrolière avant la santé du monde. Il reste pas un peu d'humanisme dans ce foutu modèle d'économie libérale dont tu fais l'apologie MALEK?
  9. C'est pas une bataille. C'est du gros bon sens. La ville est capable de grossir plus en hauteur, avec des lieux de vie pensés en fonction du piéton et du transport en commun. Si elle continue de se faire triturer par des autoroutes qui font passer du monde qui vivent de plus en plus loin du centre, c'est clair qu'il y a personne qui aura le goût de s'installer dans les quartier centre. On ne va pas changer les source d'énergie du jour au lendemain, le pétrôle va faire rouler les autos jusqu'à ce qu'il en ai plus, et après on fera pousser du maïs pour faire de l'éthanol pour continuer de les faire rouler. C'est ridicule, on pousse la dépendance jusqu'à la limite du pensable. Je vous invite à lire l'analyse de Gérald Fillion Il faut changer les mentalités. Le progrès ça ne passe plus par les autoroutes, mais bien par notre façon de s'adapter aux nouvelles réalités. On a les recettes toute prête pour ce changement, il ne manque qu'un peu d'ouverture des citoyens pour en aider l'application.
  10. Tu vois juste MALEK, c'est la continuation de l'étalement urbain pour un autre 10 ans dans Mascouche, Terrebonne et Laval. Bientôt Joliette fera partie de la banlieue de Montréal!
  11. Quelques exemple de tram-train sur parterre de gazon. Inspirant, non?
  12. La solution de Boston, le Big Dig, c'est une solution coûteuse et un pari qui a été pris une fois qu'il y avait déja la grosse autoroute sur pilotis au centre-ville et que les flots devaient être maintenu dans les schéma de transport. Ici. On est encore une étape avant l'autoroute. Si on ne la construit pas, pas besoin de vivre avec le flot de 80 000 déplacement par jour à cet endroit là. Au lieu de creuser des milliers de mètres cubes de terre (probablement contaminée) et couler des milliers de mètres cubes de béton, armé d'acier, pour les murs et y mettre des poutres en post-tension et des gigantesques puits de ventilation pour faire des rues et des parcs au dessus, pourquoi on ne questionne pas la base même, et qu'on trouve pas une solution en surface, moins gros et moins dispendieux. Une ligne de tram-train, comme celle que j'ai illustrée, peut transporter 50 000 personnes par jour dans ce corridor. Et c'est bombardier qui fabrique ça!
  13. Alors vous pouvez comprendre et supporter un projet comme ça!
  14. Vancouver Montréal Je suis réaliste, je vis au 21e siècle, pas dans le siècle passé.
  15. @ GregBx, j'ai déja dit sur ce forum que je ne suis pas contre un périphérique, ou une voie de contournement comme l'A-30, mais que ce serait une grave erreur de fermer une boucle autoroutière à l'intérieur de l'île trop près du centre-ville. @ Cataclaw, toujours aussi éloquent.
  16. Je sais que je ne peux pas espérer de vous y voir nombreux, mais s'il y a au moins une personne qui pense qu'on peut faire mieux avec nos berges à Montréal, rendez-vous dimanche. Ceci n'est pas un évênement de Québec Solidaire ou Projet Montréal, c'est organisé par la Coalition pour l'humanisation de la rue Notre-Dame, une organisation qui regroupe des citoyens et des organisations qui croient à la ville comme lieu de vie et qui veulent mettre de l’avant une perspective à échelle humaine pour l’avenir de la rue Notre-Dame, ainsi que de toute la région de Montréal, en tenant compte aussi bien de la mobilité des gens et du tissu urbain que de la présence exceptionnelle du fleuve.
  17. Non à l’Autoroute Notre-Dame! Le dimanche 13 avril. Rendez-vous au métro Papineau à 13h30. Venez en grand nombre ! On marche sur la rue Sainte-Catherine Est jusqu’au parc Morgan en faisant du bruit: bienvenue à tous les instruments, trompettes, tambours, tam-tam et même casseroles… On finit avec un spectacle au Marché Maisonneuve. GRAND TINTAMARRE POUR UN VRAI BOULEVARD rue-Notre-Dame.org
  18. Pour répondre à Cataclaw et les autres qui se demandent pourquoi on ne recouvre pas tout simplement Notre-dame. 100 millions pour sauver le projet de Radio-Canada En vertu du projet routier proposé par le MTQ et la Ville de Montréal, toute la zone située à l'arrière de Radio-Canada devrait être transformée, d'ici 2014, en une tranchée autoroutière de 40 mètres de largeur. Photo Ivanoh Demers, La Presse Bruno Bisson, La Presse, édition du mercredi 13 février 2008 Le sauvetage du vaste projet de développement résidentiel de 2000 logements de la Société Radio-Canada pourrait entraîner des coûts additionnels d'au moins 100 millions dans le mégaprojet de transformation de la rue Notre-Dame, dans l'est de Montréal. Selon un des responsables du projet de la rue Notre-Dame au ministère des Transports du Québec (MTQ), Jean-Marc Desrochers, c'est ce qu'il en coûterait, à quelques millions près, pour recouvrir l'autoroute Ville-Marie sur une distance de 1,5 kilomètre, tel que proposé par la société d'État, dans une tentative évidente de sauver ses projets immobiliers. Après avoir travaillé durant des années à son ambitieux projet immobilier, qui pourrait attirer des investissements privés d'un milliard de dollars et mener à la construction de 1500 à 2000 logements autour de la tour de Radio-Canada, sur le boulevard René-Lévesque, la Société Radio-Canada a appris, il y a seulement quelques semaines, que les voies de circulation qui longent actuellement ses propriétés, au sud, vont faire place à une tranchée autoroutière de huit voies de largeur, d'ici 2014. Il y a trois semaines, La Presse révélait que l'existence de cette tranchée, à côté d'un projet résidentiel, compromet l'ensemble des projets immobiliers de la société d'État, qui a été totalement prise au dépourvu par la conception du projet routier, qualifiée de «design du siècle passé». Dans un document rendu public la semaine dernière, lors des consultations locales sur le projet de la rue Notre-Dame, Radio-Canada a proposé de camoufler la future autoroute en tranchée sous des dalles de béton, pour créer un grand parc linéaire public qui s'étendrait du Vieux-Montréal jusqu'au pied du pont Jacques-Cartier, en passant par la rue Saint-Denis et le futur campus du CHUM. «Dans sa configuration actuelle, plaide Radio-Canada, autant que dans le projet soumis à la consultation, l'autoroute Ville-Marie produit des impacts sur les secteurs avoisinants qui se comparent à ceux que la tranchée autoroutière de l'autoroute Décarie exerce sur les quartiers qu'elle traverse.» «L'existence de la tranchée ouverte de l'autoroute Ville-Marie déprécie les valeurs foncières et limite le potentiel de développement dans l'est du centre-ville. Au moment où des projets immobiliers de plusieurs milliards de dollars sont en voie d'élaboration ou d'approbation, la réalisation du projet de modernisation de la rue Notre-Dame fournit une occasion de faire un geste majeur qui aura des répercussions à long terme sur tout le centre-ville de Montréal.» Le projet de la rue Notre-Dame, dont le coût a été estimé à 750 millions, vise à transformer cette artère à quatre voies, désuète et non fonctionnelle, en une voie de circulation moderne, qui compterait huit voies de circulation - quatre par direction - entre le centre-ville et l'autoroute 25, dans l'est de Montréal. Dans sa portion la plus à l'ouest, entre le centre-ville et les abords du pont Jacques-Cartier, le projet du MTQ et de la Ville de Montréal consiste, en fait, en un prolongement d'environ deux kilomètres de l'autoroute Ville-Marie actuelle, qui est construite en tranchée et en tunnel. Présentement, les quatre voies de circulation qui longent les propriétés de la société d'État, en direction du centre-ville, représentent une zone de transition pour les usagers qui se dirigent vers le tunnel Ville-Marie (sortie à gauche), vers le boulevard René-Lévesque (sortie à droite), ou vers le Palais des congrès, par la rue Viger (tout droit). Au sud de cette zone de transition, les quatre voies de circulation qui filent vers l'ouest sont déjà aménagées en tranchée ouverte. Il s'agit des voies de sortie du tunnel Ville-Marie qui conduisent vers le pont Jacques-Cartier ou, plus à l'est, vers la rue Notre-Dame et les quartiers Sainte-Marie et Hochelaga-Maisonneuve. En vertu du projet routier proposé par le MTQ et la Ville de Montréal, toute cette zone, à l'arrière de Radio-Canada, devrait être transformée, d'ici 2014, en une tranchée autoroutière de 40 mètres de largeur. Interrogé hier sur les coûts du projet de recouvrement de l'autoroute Ville-Marie, le porte-parole de la division immobilière de Radio-Canada, Ronald Prud'homme, a insisté sur le fait que la construction de cette autoroute encaissée, dans les années 70, a considérablement nui au développement du centre-ville, en créant un effet de cassure avec les milieux environnants. M. Prud'homme a aussi rappelé qu'en couvrant l'autoroute, la création d'un espace public réunissant tous les pôles de développement majeurs, juste à l'est du centre-ville, pourrait susciter d'autres projets de développement, dans une portion de la métropole qui a grand besoin d'être revitalisée. «L'augmentation de l'assiette fiscale pour la Ville de Montréal pourrait fort bien, à elle seule, justifier chaque sou d'investissements que nous proposons pour mieux intégrer le projet de transformation de la rue Notre-Dame au tissu urbain.» http://www.cyberpresse.ca/article/20080213/CPACTUALITES/802130719
  19. Tu peux me relire GregX, mais je disais que le projet est idiot, pas ceux qui le supporte. Je fait quand même la différence, et j'ai du respect pour ceux avec qui je vais débattre.
  20. S'il y a un projet qui fait du sens, c'est celui-ci. Et pour une fois je suis d'accord avec le gouvernement Libéral de faire ça dans les terres plutot qu'en passant à l'intérieur des villes. Mais ça ne m'empêche pas de relever le ridicule de l'équation trop simpliste de Malek, que je me doit encore de dénoncer. C'est plus vrai. C'était vrai dans les années 1960, mais c'est plus vrai maintenant. On a évolué depuis. Et on a compris que les villes doivent se développer pour le monde, par pour les camions et les chars. Combien d'exemple internationaux je peux te donner, que tu me traitera encore d'idéaliste. Je suis réaliste, je vois ce qui se fait ailleurs, et ça me désole de voir ce qu'on fait ici. Il y a des projets qui ont toujours du sens: une voie de contournement c'est logique (l'A-30). Mais il y en a qui ne voient pas plus loin que leur nez: fermer une boucle autoroutière à l'intérieur de l'île pour ceinturer le Centre-ville (comme le fera Notre-Dame), c'est complètement idiot.
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