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etienne

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Tout ce qui a été posté par etienne

  1. C'est pas des annonces qu'il faut, c'est des gestes concrets. Le maire a déjà promis le tramway, mais il a les deux pieds dans la même bottine et préfère voir l'argent être gaspillé sur des projets contre-productifs comme la rue Notre-dame. Si le pétrole atteint les 200 $ le baril, j'ai bien l'impression que les politiciens ne se feront plus prier pour agir en Transport en Commun. Ce sera très électoraliste, mais si l'opportunisme peut enfin nous servir!
  2. La dépendance pétrolière du Québec 26 avril 2008 - 08h14 La Presse Claude Picher Tous ceux qui s'intéressent aux défis du commerce international savent que le Québec est de plus en plus déficitaire dans ses échanges avec l'étranger. Il s'agit là d'une situation relativement récente. Historiquement, le Québec a toujours été un gros exportateur de ressources: bois, papier, mines et métaux, électricité; à ces secteurs traditionnels sont venus s'ajouter avec le temps des produits à haute valeur ajoutée, notamment dans les secteurs de l'aéronautique, des transports en commun, des biotechnologies. Jusqu'à la fin des années 90, la valeur des exportations internationales québécoises couvrait largement le coût des importations. Puis, graduellement, le surplus commercial a commencé à décliner, pour s'effacer presque complètement en 2003. L'année suivante, en 2004, le Québec enregistrait son premier déficit commercial, à 578 millions. Depuis ce temps, la situation se détériore à une vitesse affolante. L'an dernier, le déficit frisait déjà les 11 milliards. Comment expliquer une dégradation aussi importante, en si peu de temps? Le pétrole, voilà le coupable Entre 2003 et 2007, les exportations québécoises sont passées de 64 à 70 milliards. C'est bien, mais c'est largement insuffisant pour compenser la hausse des importations qui, pendant la même période, ont bondi de 64 à 81 milliards (d'où le trou de 11 milliards, dont nous venons de parler). Le pétrole brut est le premier produit d'importation du Québec, loin devant les automobiles. Le gaz et les chars! Ce pétrole est importé par les entreprises installées au Québec (Ultramar à Saint-Romuald, installations de Montréal-Est) qui le raffinent avant de le mettre en marché. Le Québec est de plus en plus lourdement dépendant de ces importations, qui ont littéralement explosé depuis une dizaine d'années. En 1998, l'ensemble des importations québécoises de pétrole brut se situait à 2,5 milliards; l'an dernier, on frisait les 14 milliards, une hausse de 457%. C'est évidemment la poussée des prix pétroliers, un phénomène sur lequel le gouvernement québécois n'a aucune emprise, qui explique cette vertigineuse ascension. Et ce n'est qu'un début En 2007, le prix moyen du baril de pétrole se situait à 73$. Aujourd'hui, il est de 119$, et tous les experts s'entendent pour dire qu'il n'est pas près de redescendre. Il serait assez hasardeux d'avancer des projections à partir de ces données. Mais on peut quand même donner un ordre de grandeur: à un prix moyen de 119$ le baril, il faudrait s'attendre à ce que le déficit commercial québécois oscille aux alentours de 20 milliards en 2008. Une catastrophe: cela veut dire qu'à chaque minute qui passe, 2,3 millions de dollars quittent le Québec pour créer de l'emploi et de la prospérité ailleurs. S'il veut éviter cela, le Québec n'a pas beaucoup de choix. Il doit à la fois augmenter ses exportations (chaque dollar d'exportation crée de la richesse ici) et diminuer sa dépendance pétrolière. Dans les deux cas, cela ne se fera pas du jour au lendemain. Pour augmenter les exportations, il faut réaliser des gains de productivité, accentuer la prospection des marchés, accroître les efforts de recherche scientifique et de développement technologique, entre autres. Pour ce qui est de la dépendance pétrolière, le Québec, en un sens, est chanceux: il n'a pas besoin d'importer du pétrole pour produire de l'énergie et de la chaleur, contrairement à d'autres sociétés qui dépendent de centrales thermiques. Son hydroélectricité lui fournit tout cela. L'essentiel du pétrole brut importé vise donc à satisfaire les besoins du transport. Pour réduire leur dépendance, les Québécois devront diminuer leur consommation et développer les transports en commun. D'où vient tout le pétrole acheté par les raffineries pétrolières? Du Mexique? De l'Alberta? Du Venezuela? Pas du tout. Le Mexique et le Venezuela sont de tout petits fournisseurs: ensemble, leurs exportations de pétrole au Québec n'atteignent même pas 800 millions, à peine 6% des importations totales. Le pétrole albertain est surtout destiné au marché américain; sur le marché canadien, il se rend jusqu'à Sarnia, en Ontario. C'est un fait peu connu, mais le Québec achète 36% de son pétrole en Algérie, son premier fournisseur depuis 2003. L'an dernier, les ventes de pétrole algérien au Québec ont dépassé les cinq milliards. Au deuxième rang, on retrouve les deux principaux producteurs de la Mer du Nord: Royaume-Uni et Norvège, avec respectivement 3,9 et 2,2 milliards. Ce n'est pas une surprise: avant d'être supplantés par l'Algérie, ces deux pays ont été responsables pendant des années de plus de la moitié des importations québécoises de pétrole, et demeurent des fournisseurs importants. Enfin, autre fait peu connu, un nouveau joueur, l'Angola, est devenu en 2007 le quatrième fournisseur québécois de pétrole, avec des ventes de un milliard. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/apps/pbcs.dll/article?AID=/20080426/LAINFORMER0202/804260950/5976/LAINFORMER0202&template=printart&print=1
  3. Non mais c'est le gros bon sens: pourquoi on laisserait le CHUM s'étendre sur un terrain de valeur historique, quand il pourrait justement s'étendre de l'autre bord pour recouvrir le trou de l'autoroute Ville-Marie. C'est sure que ça ralentit et reporte la réalisation, mais ils ont qu'à considérer des sites plausibles, pas des parcs publiques donnés par Louis-Joseph Papineau lui-même à la Ville de Montréal! GBS
  4. Je ne savais pas que tu avais un penchant adéquiste Malek! Mario pense lui aussi que les consultations ça retarde le projet pour rien...
  5. Action démocratique du Québec - Projet de modernisation de la rue Notre-Dame - Mario Dumont veut que les libéraux cessent d'agir comme des fainéants MONTREAL, le 26 avril /CNW Telbec/ - De passage dans la circonscription de Bourget, le chef de l'Action démocratique du Québec, M. Mario Dumont, a dénoncé le laxisme du gouvernement libéral dans le dossier de la rue Notre-Dame. "Les libéraux sont en poste depuis maintenant cinq ans et ils avaient promis que le dossier de la rue Notre-Dame serait réglé rapidement. Mais la paresse libérale a fait son oeuvre et cinq ans plus tard, les citoyens de l'est de Montréal sont toujours en attente de la réfection de cette artère pourtant importante." Accompagné du candidat dans Bourget, M. Denis Mondor, et de la candidate dans Pointe-aux-Trembles, Mme Diane Bellemare, le chef autonomiste a rappelé que le dossier a souvent été l'objet de psychodrames émotifs, de longues tergiversations et de consultations, mais qu'il est maintenant le temps de concrétiser des engagements qui traînent depuis des décennies. "Le gouvernement Charest a fait une annonce en grande pompe l'automne dernier et depuis il consulte. A quand des réalisations concrètes? Les impacts de l'état lamentable de la rue Notre-Dame touchent les résidents de l'est de l'île de Montréal, mais il y a là aussi des enjeux de développement économique importants. Si les accès au port ne sont pas modernisés, les activités portuaires de Montréal risquent de se déplacer ailleurs que sur l'île. Avec le climat économique actuel, Montréal n'a pas les moyens de perdre de bons emplois faute d'infrastructures décentes." Mario Dumont a affirmé qu'il est grand temps que l'est de l'île ait droit à des infrastructures adaptées aux besoins actuels. "Les gens de l'ouest ont accès à un réseau routier efficace et complet. L'est de l'île pendant ce temps est négligé et doit composer avec les inconvénients de routes vétustes. Il y a un projet sur la table, au lieu de le reporter aux calendes grecques qu'on rende justice aux citoyens de l'est de Montréal et qu'on améliore enfin leur qualité de vie." L'enjeu du transport est un élément important de l'actuelle élection partielle alors que la candidate dans Pointe-aux-Trembles, Mme Diane Bellemare, a pris l'engagement de faciliter le transport en commun dans l'est de la ville et d'offrir une nouvelle forme de transports en commun pour les aînés.
  6. Unité de coin au 6e étage, regardant le Pont Jacques Cartier et le fleuve, 1700 pc pour 1 000 000 $, ajouter 4080 $ de frais de condo par année. Est-ce qu'il y a vraiment autant de millionnaires à Montréal.
  7. Protesters want greener avenues for Notre Dame St. revamp Current highway plan 'an old way of thinking' IRWIN BLOCK The Gazette Monday, April 14, 2008 About 400 demonstrators marched through the Hochelaga-Maisonneuve district yesterday to denounce plans to turn Notre Dame St. E. into an eight-lane superhighway. There were adults and children, people on foot and bicycles, neighbourhood residents and people from other areas joined in a coalition battling the highway plan. The concept is outmoded and will only bring more traffic from suburban commuters, protesters said. They want the city and the province to shelve the plan and return to an earlier concept, which was to create an urban boulevard while improving mass transit. Residents said they fear the highway will create a wall that will cut them off from to the St. Lawrence River, which is now mainly industrial but to which they hope to one day get access. Instead, supporters of the Coalition pour humaniser la rue Notre-Dame want to turn the street into an urban boulevard with bicycle paths, trees and riverside access. "This project goes against the the Kyoto Protocol (which calls for cutting greenhouse gas emissions)," said march organizer Délores McDonough, a third-generation area resident with two teenage children. "The highway concept is completely outmoded, the kind of thing we did 35 years ago and that is no longer environmentally acceptable," she said. "We want a tramway/ train that will revitalize the neighbourhood instead of putting us behind a wall and increasing pollution." The protesters vowed to fight the provincial-municipal plan unveiled in November that would transform eastern Notre Dame St. into a high-speed thoroughfare - a major reversal from its 2002 approach favouring a surface-level urban boulevard. The core elements of the $900-million plan would expand nine kilometres of roadway and dig a 3.5-kilometre-long Décarie Expressway-style trench parallel to the waterfront. There would be one dedicated bus lane in each direction. Hochelaga-Maisonneuve Resident Gabrielle Smilga said it makes no sense to invest in a highway if the city wants to increase public-transit use. John Commins, who lives near the Jean Talon Market, said the time has come to think differently about development. "A highway in a neighbourhood that borders the river is an old way of thinking." Former union leader Arthur Sandborn, a climate and energy campaigner for Greenpeace Canada, said the future is in "tramways, bus routes, longer métros (lines)," and he urged politicians to change gears. "We can't build more highways like this." The Coalition pour humaniser la rue Notre-Dame's website is rue-notre-dame.org iblock@thegazette.canwest.com http://www.canada.com/montrealgazette/news/headlinescan.html
  8. Viens me dire que tu aimerais vivre à côté d'un trou béant comme celui-là.
  9. Bien sur qu'ils ont le droit. Mais n'est-ce pas de la responsabilité de nos gouvernements et de la ville de les inciter à choisir le transport en commun, plutôt que de venir engorger un réseau déjà saturé? C'est la ville et Québec qui ne prennent pas leur responsabilité. À chaque fois vous me reprenez comme si je voulais limiter les droits des citoyens. Je m'insurge contre les autorités qui veulent faire cette autoroute, pas les utilisateurs potentiels, qu'ils soient sur l'île ou en banlieue.
  10. Si ça roule mieux sur le réseau il n'y aura pas plus de gens incités à prendre leur auto plutôt que le transport en commun? Le parc automobile de la région de Montréal augmente de 10 000 voitures par années. Et ça continue.
  11. Tu devrais dire 6 voies avec du trafic 8 heures par jours c'est pas mieux que 4. La ville de Montréal avouait elle-même que les problèmes de congestions réapparaitraient 5 ans après la réalisation du projet dans son mémoire de 2002. Et c'est le même projet. Je vous renvoie encore au document sur le phénomène d'induction du trafic mentionné plus tôt.
  12. Vous faites exprès. C'est clair le lien. De 4 à 8 voies, plus d'autos à Montréal, plus de pollution. C'est lié.
  13. Le dimanche 13 avr 2008 Réduction des GES: choisir ses priorités Alain Dubuc La Presse Le Conseil régional de l'environnement de Montréal a lancé une campagne de mobilisation auprès des employés de grandes entreprises montréalaises pour les encourager à réduire les émissions de gaz à effet de serre, en leur proposant 25 gestes précis. En soi, c'est une excellente idée. L'initiative, intitulée Défi climat, comble un besoin. Bien des gens sont prêts à faire quelque chose d'utile contre le réchauffement, mais ne savent pas quoi, et voudraient être conseillés et guidés. Par ailleurs, en amorçant cette campagne dans les milieux de travail, on risque de créer un effet de levier sur les entreprises. Cependant, cette campagne cible mal les priorités et envoie de mauvais messages qui peuvent entretenir la confusion, et qui aideront mal la cause qu'elle veut servir. Cela montre encore une fois la grande difficulté des organismes de défense de l'environnement à formuler un discours grand public transparent, mobilisateur et efficace. Le premier problème, c'est la dispersion. Il y a de nombreux enjeux environnementaux, comme la pollution de l'air et de l'eau, l'enfouissement, l'émission de substances toxiques. Mais il y a un fort consensus pour reconnaître que l'enjeu des changements climatiques doit passer avant tous les autres, en raison de l'urgence, de la gravité des impacts et de leurs effets irréversibles. On se serait donc attendu à ce que cette campagne, surtout qu'elle s'appelle Défi climat, porte d'abord et avant tout sur les changements climatiques et donc sur les façons de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les GES. Eh bien, non. Plusieurs des gestes proposés n'ont à peu près rien à voir avec la réduction des GES, comme le compostage, le recyclage, les sacs réutilisables, les économies de papier. Si le réchauffement est prioritaire, qu'on se concentre là-dessus. En ne le faisant pas, on disperse les énergies, on introduit de la confusion et on éduque mal. L'autre problème, c'est l'incapacité de prioriser, c'est-à-dire d'insister sur les gestes qui ont un impact significatif sur la réduction des GES. On propose plutôt pêle-mêle des gestes significatifs et d'autres qui sont franchement insignifiants. Cette hiérarchisation, pourtant nécessaire, la campagne refuse de la faire, comme le montre son slogan, «Chaque geste compte». Ce qui n'est pas vrai. La question se pose au Québec, dont la situation énergétique est unique parce que toute notre électricité est hydraulique. Quand nous consommons de l'électricité, nous utilisons de l'eau, qui n'émet pas de GES. L'impact sur les changements climatiques des économies d'énergie est très indirect: il survient quand l'électricité que nous économisons est exportée vers les États-Unis ou l'Ontario et qu'elle y remplace de l'électricité produite avec du charbon. Résultat: les gestes proposés par les organisateurs de la campagne pour économiser l'électricité ont un impact quasi nul. Par exemple, laver à l'eau froide une fois par semaine élimine 3 kg de CO2. Sécher la moitié de son linge à l'air libre, 4 kg. Se priver de climatiseur, 5 kg. Par contre, ne pas utiliser son auto pour aller au travail une seule fois par semaine, en marchant, en prenant un vélo, ou en travaillant à la maison, donne une économie de 232 kg! La disproportion est saisissante. Le maire Gérald Tremblay, enthousiaste, a promis de ne pas utiliser de climatiseur. Il aura chaud tout l'été pour rien du tout. Il ferait beaucoup mieux, pour la planète et pour lui-même, d'aller de temps en temps au travail à pied. Le problème est mal posé. Au Québec, 40% des GES proviennent des transports, et environ 30% de l'industrie, un peu moins de 10% de l'agriculture. Le seul domaine où les citoyens peuvent intervenir avec un succès mesurable, ce sont les transports. Les gestes proposés pour réduire l'utilisation de l'auto ont donc des impacts significatifs: de bonnes habitudes de conduite, 1000 kg; choisir une voiture qui consomme peu, 1000 kg; une mise au point régulière, 2000 kg; le covoiturage ou les transports en commun une fois par semaine, 116 kg. C'est donc là-dessus, en toute logique, qu'il faudrait concentrer les efforts. En ne le faisant pas, on risque deux choses. D'abord, démobiliser. Il y a un petit fond moraliste dans ces campagnes, un côté expiatoire, l'idée qu'il faut souffrir pour bien faire, comme l'abandon du climatiseur, ou l'éternelle croisade pour réduire, sous de fausses prémisses, la consommation de viande. Mais surtout, créer un faux sentiment de devoir accompli. Que les gens aient l'impression d'avoir vraiment fait quelque chose pour la planète quand les gestes qu'ils ont choisis n'ont qu'un impact marginal. On est alors dans le registre de la bonne conscience et de la thérapie occupationnelle. Les symboles, c'est bien. Mais les résultats, c'est beaucoup mieux. http://www.cyberpresse.ca/article/20080413/CPOPINIONS05/804130634/6753/CPOPINIONS05
  14. C'est pas hors du sujet. Les automobiles contribuent largement au SMOG, et s'il y a de plus en plus d'épisodes de smog c'est parce qu'il y a toujours plus de voiture à Montréal, et qu'il y en aura encore plus quand aura réalisé le projet de la rue Notre-Dame. J'ai de la misère à croire qu'il y ait encore beaucoup de monde qui chauffent au bois, surtout quand il fait 20 le jour comme depuis une semaine déjà.
  15. Le samedi 19 avr 2008 Smog sur Montréal Sara Champagne La Presse Un smog hivernal imitant dangereusement le smog estival a formé une grosse bulle au-dessus de Montréal dans la nuit de jeudi à hier. Il s'agissait du premier épisode de smog d'avril, phénomène printanier que l'on ne voyait que rarement auparavant, mais qui devient plus fréquent avec les changements climatiques, estime le Réseau de surveillance de la qualité de l'air de Montréal. L'Ontario n'a pas été épargnée, hier, avec une dizaine d'avertissements de smog, dont un à Toronto. Norman King, épidémiologiste à la Direction de la santé publique (DSP) de Montréal, explique que «les températures ont été suffisamment chaudes pour faire augmenter le taux d'ozone au sol» près du seuil critique hier matin. L'ozone est le principal ingrédient du smog estival. Hier matin, un avertissement de smog était en vigueur sur les panneaux indicateurs des autoroutes du réseau métropolitain. De loin, on pouvait d'ailleurs observer un nuage brunâtre au dessus de la métropole. «À la station de mesure de la qualité de l'air de Rivière-des-Prairies, on a d'abord enregistré un taux de particules fines (polluant propre au smog hivernal) de plus de 50, mais ensuite, vendredi matin (hier), c'est le taux d'ozone qui a atteint 40, même 44», ajoute l'épidémiologiste Norman King. Au-delà de 51, la qualité de l'air est considérée comme mauvaise par le Réseau de surveillance de la qualité de l'air de Montréal. Environnement Canada est alors chargé de lancer un avertissement de smog. Le météorologue André Cantin explique que le temps a été très sec au cours des deux derniers jours et qu'il a probablement soulevé les particules (dioxyde de souffre, SO2) produites par les industries, les automobiles, etc. «L'an dernier, entre mars et avril, la qualité de l'air était meilleure», observe de manière générale M. Cantin. Selon les données d'Environnement Canada, la région de Montréal a connu 10 épisodes de smog depuis trois mois, dont sept en février et deux au mois de mars. Hier, en fin d'après-midi, la situation était redevenue acceptable, mais il est impossible de faire des prévisions en la matière, sauf lors de canicules de plusieurs jours, disent les experts. Le spécialiste Michel Dallaire, chef de la section environnement de la Ville de Montréal, ajoute qu'on est présentement face à «une inversion thermique» du climat, c'est-à-dire que le froid et le chaud se côtoient. «Ce qui est clair, c'est que la bulle au dessus de nos têtes est un mélange de smog d'hiver et d'été. Comme il n'existe pas de smog printanier dans la littérature scientifique, on préfère parler d'un smog hivernal.» Ce premier épisode de smog est survenu au moment où Line Beauchamp, ministre de l'Environnement, a annoncé une mesure pour réglementer les poêles, foyers et autres appareils de chauffage au bois, grands responsables des smogs hivernaux. Le gouvernement entend soumettre à la consultation, l'automne prochain, un projet pour que tous les appareils fabriqués au Québec soient certifiés par l'ACNOR ou l'Agence américaine de protection de l'environnement. Dans la région de Montréal, une coalition milite pour que le chauffage au bois soit interdit comme à Golden, en Colombie-Britannique. Une étude de Santé Canada a déjà révélé qu'environ 1500 décès par année sont directement associés à la pollution atmosphérique à Montréal. http://www.cyberpresse.ca/article/20080419/CPACTUALITES/804190693
  16. Le Terminal de Ferry de Yokohama a coûté 41 millions US en 2001. C'est le principe d'une tour horizontale, avec ça de particulier que les circulations se font à l'intérieur de la structure. Les architectes sont FOA (Foreign Office of Architecture: Alejandro Zaero-Polo & Farshid Moussavi). C'est vraiment inspirant comme nouvelle, il était temps qu'il fassent quelquechose avec le quai alexandra. Mais si ils investissent dans les technologies modernes, et favorisent le Cargo, ça ne veut pas dire qu'ils vont s'étendre, mais qu'ils vont être plus efficaces avec des quais plus fonctionnels. Je me réjouis de la nouvelle moi aussi. Mais je persiste et signe: c'est pas une raison pour faire une autoroute avec la rue Notre-Dame. C'est pas une excuse pour un mauvais projet.
  17. Projet de 2,5 G$ au port de Montréal 17 avril 2008 Le port de Montréal envisage un vaste projet de 2,5 G$ d'ici 2020, qui permettra notamment de plus que doubler sa capacité de manutentionner des conteneurs. En présentant son projet devant les convives de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, jeudi midi, le président-directeur général de l'Administration portuaire de Montréal, Patrice Pelletier, a soutenu que 41 000 emplois directs et indirects seraient ainsi créés et maintenus, en bout de ligne, comparativement à 18 000 à l'heure actuelle, grâce aux activités du port de Montréal. Ultimement, le port qui a manutentionné l'an dernier 1,4 million de conteneurs, planifie d'en porter le nombre à 3,4 millions en 2020. La capacité sera même portée à 4,5 millions. M. Pelletier souhaite obtenir de l'aide financière du gouvernement fédéral pour mener à bien son projet, soit entre 450 et 650 M$. Une loi devra même être adoptée pour accroître sa capacité d'emprunt. Il cherche également des partenaires privés. L'Administration portuaire a également dans ses cartons un projet récréo-touristique de réaménagement du quai Alexandra, situé près du musée Pointe-à-Callières. Elle veut en faire une adresse de prestige, une sorte de complexe artistique, culturel, qui attirera des touristes. Cette portion des projets du port de Montréal reste toutefois à être peaufinée avec d'autres partenaires. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080417/LAINFORMER/80417177/5891/LAINFORMER01
  18. Voir que si tu met le Casino dans le vieux Port, l'affluence de Pointe-à-Caillière vas doubler... N'importe quoi.
  19. On s'éloigne du sujet. Mais je pense vraiment que Montréal gagnerait si sa première destination en importance n'était pas le Casino. Demandez à n'importe quel chauffeur de taxi qui a connu l'époque avant son ouverture, ça l'a drainé beaucoup de monde à la même place, pas pour les bonnes raisons. Je gage que vous connaissez des gens en région qui sont venu à Montréal juste pour ça, mais n'ont pas mis les pieds ailleurs sur l'île. Avant que ça ouvre, on trouvait très bien comment faire sans. Et pour les millions qui n'iraient plus au fond consolidé, il y aurait moins de problèmes sociaux, moins de mendicité dans nos rues. Et pour conserver des emplois de croupier, on garderais un malaise, une grosse manne à problèmes. J'accueillerais sa fermeture comme une très bonne nouvelle. @Habsfan: relis ma réponse, j'en ai pas contre les gens qui habite en banlieue, mais contre l'administration de ma ville, et le gouvernement du Québec qui encouragent le phénomène d'étalement péri-urbain.
  20. Un: tu parles de Bonaventure, pas de Décarie Deux: Personne a "chialé" contre ce projet de la société du Havre. Tu mélanges tout. Les gens de Pointe-St-Charles se sont soulevé contre le projet sans bon sens du Casino qui aurait emmené la vermine dans leur quartier. Le Casino est bien ou il est, qu'il y reste ou qu'on le ferme, ça règlerait tout. Trois: Ça se fera jamais dans ce coin là par ce que c'est du landfill, du reclaim land contaminé au maximum avec des BPC ...
  21. On va détruire un quartier. On exproprie. On fait une route n'importe comment, on laisse pourrir la situation jusqu'à ce ce soit les résident qu'il la demande. C'est toute un logique ça Gregbx. Est-ce que tu sais combien de projet de waterfront ont vu le jour depuis 30 ans. ULI, le Urban Land Institute est une super ressource pour t'aider à les compter.
  22. Hey, réveille. Je revendique mes droits. Et je le fais de manière éclairée. Et on est toujours dans un pays libre à ce que je sache, je suis dans mon droit. Si ça fait 30 ans que ce projet est sur la table et que ça ne se fais pas, c'est parce qu'il y aura toujours des gens pour voir clair dans le jeu des autorités (un boulevard à échelle humaine, mon œil oui), et prêt à revendiquer leur droits de vivre paisiblement, dans un environnement propre. Combien de fois le Ministère des Transports a ravagé des quartiers avec leur autoroutes. Si les problèmes liés à la circulation de transit se sont multipliés, c'est le gouvernement a consciemment laissé la situation pourrir depuis 30 ans. Et si ce projet échoue une autre fois, c'est parce qu'il ne passe pas. Le politique fait à sa tête, les professionnels, Phyllis Lambert et Jean-Claude Marsan diront ce qu'ils voudront, on s'en fout, on veux un chantier cet été. Le développement non-réfléchi et imposé de la ville est commencé, on crée des précédent de copinage avec les promoteurs, les choses se décident derrière des portes closes et on devrait s'en satisfaire? Non. Montréal mérite mieux que ça.
  23. Sure. Mais est-ce que la ville a pas une responsabilité à favoriser l'un ou l'autre. Probablement que tout le monde a déjà son auto à cause du piètre service de transport en commun. Mais si on fait un tram-train dans l'axe Notre-Dame, c'est eux qu'on va favoriser, pas ceux qui arrivent de la rive-Sud ou de Laval par le pont de l'A-25.
  24. Mon ami. Tu veux vivre à Candiac, très bien. Je te blâmerai pas, c'est un coin super beau, et maintenant bien desservit avec train de banlieue et autoroute récemment refaites. Moi j'ai décidé de vivre en ville, j'ai pas de voiture, je prends le transport en commun l'hiver et mon vélo l'été. J'irai pas dire à la ville de Candiac quoi faire. Si elle veut se développer, fine, qu'elle prenne les moyens qu'elle veule, elle est au service de ses citoyens. Parcontre, quand MA ville décide de faire des autoroutes et de nuire à ses citoyens, là j'ai mon mot à dire. Je peux aller manifester et me faire entendre si je le veux. MA ville devrait elle aussi être au service de ses citoyens, PAS AU SERVICE DES CITOYENS DE CANDIAC, REPENTIGNY ET BROSSARD! Une autoroute comme celle que sera Notre-Dame, c'est pas pour les résidents de Montréal, C'EST POUR CEUX QUI VEULENT SACRER LEUR CAMPS LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE POUR ALLER CHEZ EUX DANS UNE AUTRE VILLE SITUÉE EN BANLIEUE. Je paye mes impôts et mes taxes aussi. QUI EST TU POUR ME DIRE QUE MES TAXES DEVRAIT PAYER POUR UNE AUTOROUTE QUI SERA À TON USAGE DE BANLIEUSARD, ET PAS POUR AMÉLIORER LE TRANSPORT EN COMMUN ET ME LAISSER UN PEU D'AIR DANS DES $%?@ DE BUS QUI REVOLENT SUR NOS NIDS DE POULES GÉANTES DE RUES MAL ENTRETENUES PARCE QU'Y A JUSTE LES MONTRÉALAIS QUI PAYENT MAIS TOUTE L'ESTIE DE RÉGION QUI LES UTILISENT Common. Ça marche dans les deux sens!
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