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MontréalMartin

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Tout ce qui a été posté par MontréalMartin

  1. Quelques documents relatif au projet ''Le St-François'' proposé en 2004 sur le même emplacement.
  2. Au moment de sa construction en 1864-65 l'église du Gesù était déjà dissimulée par le Collège Ste-Marie construit une dizaine d'années plus tôt. C'est seulement suite à la démolition du collège en 1976 que l'église est devenue visible du sud, en passant son regard au-dessus du stationnement qui avait remplacé le collège. C'est surtout la petite butte de terre sur RLévesque qui va me manquer. C'était un bon endroit pour s'installer lors des défilés. Photo 2011.
  3. Merci Pour les photos et bienvenue Spencer ! Voici donc ce qui serait le socle pour le monument à Chénier. Je trouve que ça ressemble d'avantage à un gros pot de fleur mais bon, la mairesse l'a promis, le monument sera de retour. Il me reste tout de même un gros brin de scepticisme quant à la méthode et au résultat final, alors on verra un jour, ... ou pas !
  4. L'édifice pourrait prendre le nom de ''Hubert-Lacroix'' car c'est précisément le site où s'élevait la maison Lacroix de 1690 à 1963. La maison construite en 1690 était localisée au 1476-1478, rue Munro. «Usée par le temps, la maison Hubert Lacroix, construite à l’époque de la nouvelle France est aujourd’hui disparue du paysage montréalais. Reconstruite à une vingtaine de kilomètres de son lieu d’origine, l’édifice dont la pérennité devait être assuré suite à son implantation dans un village historique à toutefois connu un tout autre destin. Sur une terre concédée par le sieur de Maisonneuve en 1655, Hubert Lacroix, un riche négociant faisant la traite des fourrures, érigea une maison de ferme en 1690 sur ce qui correspond aujourd’hui au terrain de la maison de Radio-Canada. Dotée d’un sous-sol élevé, d’un rez-de-chaussée divisé en 2 grandes salles et d’un étage sous les combles, cette demeure, dont les murs extérieurs avaient exactement 3 pieds d’épaisseur, fut notamment construite à l’aide de pierres tirées du lit d’une rivière qui passait autrefois non loin de là. Occupé par la famille Lacroix jusqu’en 1790, la résidence, qui sera transformé en établissement industriel vers la fin du 19e siècle, deviendra également à la même époque un important lieu touristique suite à sa mention dans un guide de la ville comme étant la plus vieille maison de ferme de la métropole. Plus d’un demi siècle plus tard, l’immeuble, alors converti en duplex et situé au cœur d’un pâté de maison du faubourg à m’lasse avait par conséquent totalement sombré dans l’oubli. Il suscita néanmoins l’intérêt du service d’urbanisme de la ville de Montréal ainsi que celle de la commission Jacques Viger lorsqu’il fut redécouvert en 1963 suite à la démolition des édifices l’entourant pour permettre la construction de la tour de Radio-Canada. Bien que le site soit aujourd’hui transformé en parc, il semblait alors inconcevable de conserver la résidence sur son lieu d’origine. N’étant pas à l’échelle des édifices du vieux-Montréal où on avait d’abord songé à la transporter, la ville ainsi que la commission Viger firent donc cadeau de la propriété au village historique Jacques de Chambly, un village musée fondé en 1961 dans l’actuelle ville de Carignan. Devant se charger des frais de transport et de restauration, la corporation du village historique organisa donc une collecte de fonds et grâce à la générosité de nombreux donateurs, la maison Lacroix était ainsi sauvée de la démolition en novembre 1963. Faute de financement, le village historique fit malheureusement faillite en 1967, son terrain fut subdivisé et tous les édifices qui le composèrent, y comprit la maison Lacroix, furent désormais laissés à l’abandon. Quelques années plus tard, le lot comportant la maison Lacroix passa alors aux mains d’une compagnie qui transforma le site en zone industrielle afin d’y exploiter une carrière ainsi qu’une usine de bitume. Le nouveau propriétaire, alors peu soucieux du sort de la maison historique, la laissa donc aux soins des pilleurs et des intempéries. Envahie par une végétation luxuriante, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, la demeure dont les murs de pierre semblent toutefois aussi solides que lors de sa reconstruction n’est aujourd’hui plus qu’une structure vide. Sauvée de la démolition afin de devenir une représentation de l’évolution de l’architecture et du savoir faire du peuple québécois, la maison Hubert Lacroix est ironiquement devenue aujourd’hui, l’antithèse même de notre devise : Je me souviens…» Version originale - journal Le Devoir le 10 août 2009. - Vue aérienne du secteur en 1947. - 1958.12.23 photo ArmourLandry maisonHubertLacroix panier de Noël. - 1963-64 trois photos Archives Ville de Mtl - 2020.08.28 photo par N3productions maison Lacroix à Carignan.
  5. S'ils ont des potagers par contre ils semblent n'avoir ni bain ni douche. À moins que le drain entre le lavabo et la toilette ait une utilité insoupçonnée.
  6. Salut ! Non, je sais bien que les rivières anciennes sont bien à sec depuis plus de cent ans alors ce n'est surement pas ça la raison pour laquelle les édifices n'ont pas été construits. Honnêtement je me surprend d'avoir écrit ça, mais bon ça fait quand même deux ans. C'était peut-être de l'ironie conséquente à la fameuse histoire de la rivière souterraine et du projet Victoire. Ah oui, en y repensant c'était bien de l'ironie, et c'est pour ça que j'avais écris ''présence Victoirienne''.
  7. De plus en plus pénible de venir lire les commentaires sur MtlUrb. 

    Le négativisme redondant, le chialage inutile et les escalades verbales totalement futiles prennent beaucoup de place.

    1. mtlurb

      mtlurb

      SVP "flag" les commentaires pénibles quand tu le vois, un modérateur va se charger de faire le ménage. 

      Merci de ta patience.

    2. MontréalMartin
    3. MontréalMartin

      MontréalMartin

      Et ce genre de commentaires se retrouve dans toutes les discussions. 

       

  8. C'est un peu plus compliqué que ça pour ce qui concerne le vieux séminaire. La partie centrale date bien de 1687. L'aile Ouest date de 1705 alors que l'aile Est dessinée par Ostell date de 1850. C'est un peu semblable pour la Great Scottish Life Insurance dont la partie d'origine date de 1870 et qui fut grandement modifié par un agrandissement en hauteur et en superficie en 1909. D'autre part si on parle de la place d'Armes il ne faut pas oublier de mentionner le monument à Paul de Chomedey inauguré en 1895.
  9. Un plan en coupe montrant la profondeur relative du tunnel du métro sous le fleuve. Avec le même plan mais à l'échelle identique pour la longueur et la hauteur.
  10. Au départ au se dirige vers le nord sur la rue St-Gabriel qui fait face à l'annexe du Palais de Justice. En tournant à gauche on se retrouve en direction ouest sur la rue St-Jacques Est. Ces deux portions de rue n'existent plus.
  11. 🏆 Merci ! C'est le genre de commentaire qu'on voudrait lire à chaque jour !
  12. Pour Bonaventure ce qui porte parfois à confusion c'est que la station de Métro Bonaventure n'est pas du tout à la Place Bonaventure mais sous l'intersection de la Cathédrale et de la Gauchetière.
  13. Le Devoir, ce matin. On s'inquiète de l'état de conservation du monument Chénier. https://www.ledevoir.com/culture/587450/patrimoine-le-monument-a-chenier-menace-par-l-oubli Le monument à Chénier menacé par l’oubli [Accueil] [Culture] Le socle du monument à Chénier est entreposé sur la rue Young, dans Griffintown, selon la Ville. Or, c’est plutôt dans une rue adjacente que «Le Devoir» l’a retrouvé, non pas entreposé avec soins, mais gisant tout bonnement au fond d’un terrain vague. Photo: Jean-François Nadeau Le socle du monument à Chénier est entreposé sur la rue Young, dans Griffintown, selon la Ville. Or, c’est plutôt dans une rue adjacente que «Le Devoir» l’a retrouvé, non pas entreposé avec soins, mais gisant tout bonnement au fond d’un terrain vague. Jean-François Nadeau 8 octobre 2020 Culture C’est au milieu de gravats, de fragments d’asphalte, de papiers gras, de palettes de bois et d’immondices laissés par ceux qui en sont réduits à dormir là que Le Devoir a retrouvé la base du monument Chénier, laissé depuis des années sans protection ni surveillance. À la Ville de Montréal, on indique au Devoir que « la restauration du monument Jean-Olivier Chénier fait l’objet actuellement d’une évaluation par le Centre de conservation du Québec ». Le fragile monument, toujours selon la Ville, est « entreposé dans notre centre de collections » à Montréal, tandis que le « socle de granit est entreposé, lui, sur la rue Young, dans Griffintown ». Or, c’est plutôt dans une rue adjacente que Le Devoir l’a retrouvé, non pas entreposé avec soins, mais gisant tout bonnement au fond d’un terrain vague, dans un espace accessible à quiconque, près d’un mur orné de graffitis au pied duquel se trouvent disposés les sacs de couchage de gens réduits à vivre là. Des « travaux seront réalisés dans le courant de 2021 et devraient être terminés pour la réouverture du square Viger à l’automne 2021 », dit la Ville sans donner plus de précision sur les restaurations nécessaires ni sur la préservation actuelle du monument. La porte-parole de la Ville indique qu’on pourrait remettre dès cet automne la base du monument au square Viger, sans parler non plus de sa condition actuelle. En 1973, le fusil que tenait la représentation de ce Chénier de cuivre repoussé s’était brisé. En 1975, le fusil disparaissait. On en réinstalla un, puis il s’envola de nouveau, avant que toute la statue ne disparaisse à son tour pour céder sa place à la construction du CHUM. L’importance de Chénier L’homme de 31 ans, tué par les balles des soldats de Sa Majesté le 14 décembre 1837, dirigeait ce jour-là une soixantaine de patriotes après que Saint-Eustache eut été attaqué. Un feu fut allumé par les soldats dans la sacristie de l’Église afin de les en chasser. Les révolutionnaires « durent fuir plus à cause de la fumée que des flammes », explique l’historien Gilles Laporte. Les versions varient quant à la manière exacte, mais Chénier fut abattu, après avoir tenté de fuir le brasier. Son corps fut l’objet d’une autopsie. « Là aussi les versions varient », explique l’historien au Devoir. Selon Yvan Lamonde, historien des idées, « Chénier a été un convaincu plutôt exceptionnel. Il a défendu bec et ongles Saint-Eustache. » Il y a eu un oubli « à l’égard de l’importance de Chénier », ce qui en fait « quelqu’un dont on ne se souvient pas à la hauteur de son réel mérite ». « C’est un personnage très important » dans la conscience du Québec, indique pour sa part Georges Aubin, lui aussi un spécialiste de cette période. À Radio-Canada, on avait organisé en 1968 une sorte de concours pour savoir quel était le héros par excellence du Québec. Et c’est pour Chénier que le public avait fini par voter. » Une anecdote que rappelle aussi Gilles Laporte, ajoutant que l’importance de Chénier a été surtout de montrer que l’élite pouvait être du côté du peuple. « Jacques Ferron, dans Les grands soleils, fait de Chénier un héros solaire. Il montre que nous avons une élite avec nous. Chénier, c’est le chef mort avec tous les autres », même si son engagement s’avère plutôt régional et qu’il n’a pas laissé d’écrits. Ce n’est pas par hasard qu’une cellule du FLQ revendiqua l’usage de ce nom. Une souscription populaire À la différence du monument à John A. Macdonald, financé en 1895 par des millionnaires associés aux conservateurs, le monument à Jean-Olivier Chénier est payé entièrement, cette même année, par une souscription populaire. Son coût est estimé à 5000 $, soit plus ou moins l’équivalent de 125 000 $ en 2020. L’idée de ce monument était venue à la suite de l’impossibilité d’inhumer Chénier. Depuis 1837, l’Église s’y opposait tout net. En 1891, devant le refus de l’inhumer, l’idée jaillit de lui élever un monument public. Trois ans plus tard, un comité planifie l’érection. L’administration de la Ville convient d’un espace à lui accorder. Mais dans les milieux conservateurs et ultra-catholiques, on s’y oppose. Une pétition voit le jour pour en empêcher la réalisation. Les opposants déclarent que Chénier est un esprit rebelle, que cette sculpture est de nature à fausser la soumission des Canadiens au régime monarchique en place, qu’elle rend hommage à un esprit factieux. Mais Chénier était perçu comme un vrai héros populaire. Selon les mots du poète Louis Fréchette, « sa mort nous a conquis notre place au soleil », tout en indiquant qu’à sa mort son cadavre s’était trouvé mutilé, sans raison, par vengeance. « Chénier a une gloire réelle, confirme l’historien Yvan Lamonde, mais l’attention qu’on a voulu lui accorder est inversement proportionnelle à son mérite. » L’anti-Macdonald À ceux qui s’opposent à ce monument, le journal Le Réveil répond qu’il est consacré à une figure contraire de celui qu’on vient d’offrir à John A. Macdonald. Que les opposants au monument de Chénier se taisent, clame le journal, « ou bien nous demanderons pourquoi on nous impose sur une place publique la statue d’un politicien dont les états de service se mesurent aux crocs-en-jambe donnés à la justice, à l’honnêteté et au respect des convictions de chacun ». Le fils de Louis-Joseph Papineau, Amédée, souscrit au monument Chénier. Il offre 100 $. Pour le fils du chef patriote, cette statue de Chénier est à situer en opposition à Macdonald. Selon lui, l’oligarchie qui gouverne aujourd’hui le Canada « veut faire payer l’existence de la statue de Chénier », mais admet « en franchise la statue de son idole sir John A. Macdonald, le fondateur de cette oligarchie ». De l’avis de cet écrivain qui fut un témoin de l’action de son illustre père, les dirigeants qui s’opposent à l’idée de rendre hommage à Chénier « profitent des luttes et des sacrifices de 1837-1840 […] ; de cette révolution qu’ils ont si bien pervertie pour leurs fins égoïstes et corruptrices. » La Ville de Montréal indique sur son site que le monument Chénier est l’œuvre d’Alfonso Pelzer, un artiste allemand qui, comme plusieurs autres, arrive aux États-Unis à la fin du XIXe siècle. D’autres sites indiquent qu’il est français. On ne lui connaîtrait aucune réalisation à son nom, précise encore la Ville, sinon une statue du président Abraham Lincoln, figure de l’anti-esclavagisme. Des documents d’époque indiquent que le monument, présenté au Comité Chénier en 1894, est plutôt le fait du sculpteur canadien Louis-Philippe Hébert. L’atelier de ce dernier, érigé par le père d’Henri Bourassa, fondateur du Devoir, se trouvait tout près du square Viger, là où le bronze fut installé après qu’il eut d’abord été question de lui trouver une place dans ce qu’on désigne désormais sous le nom du parc La Fontaine. Sur le socle de granit brun de la statue, on devait écrire : « Vive la liberté ! » On y lit aujourd’hui « 1837-1895 Chénier ». Il devait être inauguré au jour de fête qu’est le 24 juin, mais le fut finalement le 24 août, devant 2000 personnes réunies sous la pluie. Elles finirent par se retrouver au Monument national, rue Saint-Laurent, pour entendre des discours, dont celui de l’homme politique ontarien James David Edgar, un défenseur du français au Canada, venu exprimer en anglais son appui à Chénier : « Je suis venu ici, en ce jour pour dire que la mémoire du patriote qui a versé son sang pour la cause de la liberté est digne d’être honorée par tous ceux qui partagent les bienfaits de cette liberté. »
  14. ''Alfred'' Bessette est son nom à la naissance.
  15. Le mot important dans cette phrase est ''fortune'' !
  16. À l'origine un Bureau de Poste, puis comptoir postal. Avant l'internet.
  17. Le site de l'ancien édifice Muir, incendié en novembre 2016.
  18. L'édifice du coin avait été construit à l'origine pour le magasin de chaussures F.X.Lasalle. La première photo, de soir, montre le magasin et son voisin le restaurant DaGiovanni en 1961. Photo par Yvon Bellemare, VM94A-0018-004. Les deux photos suivantes sont du 20 février 1976 par Armour Landry et montrent l'édifice juste avant l'ouverture de la ''Boutique du Piano'' de Roger Larose.
  19. La rue Basin porte désormais le nom de rue des Bassins.
  20. Ça aurait pu faire un style ''numérique'', mais là c'est c'est surtout (trop) ''pied-de-poule'' !
  21. C'est en raison du dénivelé de la rue. Chaque marquise doit rester à l'horizontale. Comme la rue descend progressivement en se dirigeant vers le nord, il faut changer de niveau aussi progressivement.
  22. Absolument ! C'est son seul véritable nom ! Les créateurs de ''Plateau-Est'' sont passé à côté de l'histoire. Une carte des villages du Plateau.
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