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Industrie montréalaise des jeux vidéo et des effets visuels


mtlurb

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il y a 45 minutes, ScarletCoral a dit :

Montreal International fait une belle job pour recruter des entreprises, mais elle devrait aussi aider les entreprises déjà en place à faire du recrutement international comme le fait Québec International.

Il me semble avoir vu quelque chose à cet effet dernièrement. Je crois que cela fait maintenant partie de leurs intentions, si ce n'est déjà fait. Ils semblent conscient de la problématique en tout cas.

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Montréal devrait être plus agressif et faire du recrutement au Canada anglais. Non seulement pour rapatrier des québécois ayant quitté le Québec pour des raisons de boulot mais aussi pour attirer des canadiens tout simplement. Il me semble que ca doit être possible en Alberta, en Colombie-Britannique et en Ontario. Cela pourrait aider à combler une partie du manque de main-dœuvre.

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Il y a 11 heures, steve_36 a dit :

Montréal devrait être plus agressif et faire du recrutement au Canada anglais.

C'est exactement ce qu'ils font présentement. Si on regarde les chiffres de migration interprovinciale le Québec est encore désavantagé par rapport à certaines provinces comme l'Ontario et la Colombie-Britannique. Cependant si l'on interroge les dirigeants d'entreprises qui oeuvrent dans le secteur technologique ils nous diront qu'ils recrutent des candidats ailleurs au Canada qui viennent bien souvent de l'Ontario ou de la Colombie-Britannique.

C'est que sur ce plan Montréal est plus attractive que jamais et Montréal International est également davantage proactif qu'il ne l'a jamais été. Il faut aussi prendre conscience que la renaissance de Montréal est relativement récente et que cela prendra encore un certain temps avant que tout le monde s'en rende compte, surtout dans le ROC. 

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Le slogan pour recruter en Alberta pourrait être:  "Venez travailler au Québec et recevez de la péréquation plutôt que d'en payer..."   :silly: 

Mais pour être honnête, ce genre de campagne est moins une campagne de recrutement qu'une campagne de trolling...

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Au Québec le climat politique a rendu la province nettement moins attrayante dans les décennies précédentes. De plus, le départ massif des angryphones a affaibli l'économie, ce qui en retour a affaibli le marché de l'emploi. Mais la tendance est aujourd'hui inversée et comme le climat politique est beaucoup plus serein, et que le marché de l'emploi est très favorable présentement, Montréal redevient beaucoup plus attrayante pour les étrangers, qu'ils viennent du ROC ou ailleurs dans le monde. Mais comme le phénomène est relativement récent notre réputation n'est pas encore complètement rétablie. Mais lorsque ce sera fait nous n'aurons plus besoin de faire d'aussi grands efforts pour attirer les gens de l'extérieur.

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Il y a 12 heures, Normand Hamel a dit :

C'est exactement ce qu'ils font présentement. Si on regarde les chiffres de migration interprovinciale le Québec est encore désavantagé par rapport à certaines provinces comme l'Ontario et la Colombie-Britannique. Cependant si l'on interroge les dirigeants d'entreprises qui oeuvrent dans le secteur technologique ils nous diront qu'ils recrutent des candidats ailleurs au Canada qui viennent bien souvent de l'Ontario ou de la Colombie-Britannique.

C'est que sur ce plan Montréal est plus attractive que jamais et Montréal International est également davantage proactif qu'il ne l'a jamais été. Il faut aussi prendre conscience que la renaissance de Montréal est relativement récente et que cela prendra encore un certain temps avant que tout le monde s'en rende compte, surtout dans le ROC. 

Alors je suis ravi d'entendre cela. Je savais bien que Montréal International était proactif à l'international mais je n'étais pas au courant pour le Canada. Cela ne se sent pas encore beaucoup, il faut dire. Avec la situation en Alberta, le prix de l'immobilier en Colombie-Britannique et l'arrivée de Doug Ford en Ontario, le Québec est mieux placé que jamais pour non seulement rapatrier les ex-québecois (anglos comme francos) mais aussi ceux à la recherche d'opportunité, surtout dans le domaine de l'informatique.

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  • 1 mois plus tard...

Publié le 02 février 2019 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/201902/01/01-5213290-annee-record-pour-les-effets-visuels-au-quebec.php

Année record pour les effets visuels au Québec

L'effervescence de l'industrie des effets visuels à Montréal est indéniable : ce secteur est désormais plus important que les tournages étrangers.

En 2018, les studios d'effets visuels du Québec ont réalisé des contrats pour 493 millions de dollars, une hausse de 88 % par rapport à l'année précédente. Si bien que pour la première fois, les contrats en effets visuels ont dépassé les dépenses des tournages étrangers au Québec, chiffrées à 378 millions en 2018, selon le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ).

Ce n'est pas que les producteurs hollywoodiens ont boudé le Québec l'an dernier. Au contraire, avec 378 millions en tournages étrangers, le Québec est à seulement 21 millions du record de tous les temps. L'année 2018 est ainsi au troisième rang des meilleures années du Québec en matière d'accueil de tournages étrangers.

C'est plutôt l'industrie des effets visuels qui est en pleine expansion. En 2018, elle a pulvérisé son ancien record de 278 millions en contrats - établi en 2016 - en obtenant des contrats atteignant presque 500 millions de dollars.

 

« Nous sommes très fiers des efforts qui ont été mis pour atteindre ce succès québécois. Ce succès s'appuie sur trois piliers fondamentaux : la présence d'un nombre suffisant de talents, des studios reconnus pour la qualité de leurs services et des programmes d'incitatifs fiscaux concurrentiels », dit Émilie Dussault, présidente du conseil d'administration du BCTQ et directrice générale des studios d'effets visuels de Technicolor/MPC au Québec.

Le Québec vise le top 3 mondial

Le BCTQ espère pouvoir maintenir un seuil de contrats d'un demi-milliard de dollars par année en effets visuels. « Nous espérons que [ce seuil] soit soutenable, dit Émilie Dussault. L'objectif est d'avoir une plus grande part de marché, d'être dans les trois plus grands pôles au monde avec Londres et Vancouver. »

Depuis quelques années, le Québec fait assurément partie des cinq États les plus importants du monde dans l'industrie des effets visuels. L'industrie québécoise est passée de 2700 travailleurs en 2016 à 3800 travailleurs en 2018, une hausse de 41 % en deux ans.

Les quatre studios montréalais de Technicolor/MPC représentent environ le tiers de l'industrie québécoise (1300 employés). Framestore, une entreprise britannique, a ensuite le deuxième studio d'effets visuels en importance à Montréal avec 600 employés. Ce studio a obtenu un mandat important en 2018 sur le film Jean-Christophe & Winnie, l'un des cinq films en nomination pour l'Oscar des meilleurs effets visuels. Un autre studio québécois, Hybride (propriété d'Ubisoft), a été le deuxième fournisseur en importance d'un autre film en nomination dans la même catégorie, Solo - Une histoire de Star Wars.

Le studio québécois Hybride a travaillé sur les... (Image fournie par Hybride Technologies) - image 2.0

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Le studio québécois Hybride a travaillé sur les effets visuels du film Solo - Une histoire de Star Wars, en nomination aux Oscars pour les meilleurs effets visuels.

Image fournie par Hybride Technologies

Montréal a accueilli, en 2018, cinq nouveaux studios étrangers en effets visuels : Mill Film (Technicolor), Digital Domain, Reel FX, Pixomondo et Scanline. À terme, ces cinq nouveaux studios créeront environ un millier d'emplois.

Les effets visuels prennent aussi davantage d'importance dans l'industrie du cinéma. Sur un film à grand budget de type superhéros, les effets visuels représentent généralement de 30 à 40 % du budget, qui est la plupart du temps supérieur à 100 millions de dollars.

En 2020, l'objectif est d'avoir environ 5000 travailleurs en effets visuels au Québec, selon le BCTQ.

« D'autres studios regardent Montréal. Ça crée un enjeu de main-d'oeuvre, mais on travaille avec l'industrie pour régler ces enjeux créés par la forte croissance du secteur. » - Romain Paulais, directeur de la grappe audiovisuelle au BCTQ

Crédit d'impôt de 36 %

Le crédit d'impôt du gouvernement du Québec joue un rôle important dans l'arrivée de ces studios. Par l'entremise de ce crédit d'impôt remboursable, Québec couvre 36 % des salaires des employés en effets visuels - autrement dit, 36 % de la valeur des contrats en effets visuels puisque la valeur des contrats correspond pratiquement à la valeur des salaires.

L'an dernier, Québec a ainsi versé environ 178 millions en crédits d'impôt aux studios d'effets visuels pour générer ces contrats de 493 millions.

Stabilité pour les tournages

Du côté des tournages étrangers, la province a connu une année relativement stable, passant de 383 millions en 2017 à 378 millions en 2018. Il s'agit ainsi de la troisième année parmi les meilleures pour l'accueil de tournages étrangers. Détail important : Montréal n'a pas accueilli l'an dernier de superproduction avec des dépenses supérieures à 100 millions.

« On considère que c'est une très bonne année [pour les tournages étrangers], dit Émilie Dussault. L'aspect positif, c'est qu'on a presque été capables de maintenir le même volume d'investissements étrangers sans avoir une superproduction. On est capables d'avoir une offre encore plus diversifiée, on est en train d'ouvrir notre marché sur des séries télé et d'autres types de films. »

Le Québec a accueilli une vingtaine de productions l'an dernier. Parmi les plus importantes, le film militaire Midway du réalisateur Roland Emmerich (Independence Day) et la série télé The Bold Type. Le film X-Men : Dark Phoenix, superproduction tournée à Montréal en 2017, a aussi tourné de nouvelles scènes en 2018, afin d'ajuster la fin du film. X-Men a dépensé plus de 100 millions au Québec en 2017, mais pas pour ces nouvelles scènes en 2018.

Le crédit d'impôt provincial pour les tournages étrangers varie entre 20 % des dépenses et 36 % des dépenses s'il y a des effets visuels. En 2018, Québec devrait ainsi débourser au moins 76 millions en crédits d'impôt (20 %) pour les tournages de films et séries télé étrangers.

En 2021, le BCTQ espère atteindre le seuil du milliard de dollars au total en combinant les tournages étrangers et les contrats d'effets visuels. En 2018, les deux secteurs ont généré ensemble des dépenses de 871 millions de dollars.

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  • 2 semaines plus tard...

Un autre studio étranger de jeux vidéo s’implante à Montréal.

Novaquark, de France, a annoncé aujourd'hui l’ouverture d’un bureau dans la métropole. L’entreprise basée à Paris compte embaucher une cinquantaine d’employés qui se concentreront surtout sur la production du jeu MMOG de Dual Universe.

Stéphane D’Astous, fondateur et ancien directeur d’Eidos-Montréal, a été nommé directeur général de la nouvelle antenne montréalaise.

«C’est un véritable honneur de me joindre à l’équipe de Novaquark et d’ouvrir un studio de calibre mondial à Montréal, a dit M. D’Astous par communiqué. Nous travaillerons sur Dual Universe, un jeu extrêmement audacieux qui changera la façon de jouer aux jeux vidéo et l’expérience des joueurs. Aucun autre studio de jeux vidéo à Montréal n’offre ce type de jeu; c’est un excellent ajout à notre ville.»

Novaquark a notamment été appuyé par Montréal International pour son implantation au Québec.

«Les plus grands producteurs de jeux vidéo ont successivement choisi la métropole québécoise pour sa culture créative, dynamique et artistique, qui en font aujourd’hui le cinquième pôle mondial et le plus important hub de jeux vidéo au Canada. L’industrie québécoise du jeu vidéo a connu une augmentation fulgurante au chapitre du nombre d’entreprises, en hausse de 42 % depuis 2015; elle est particulièrement bien placée pour tirer parti d’une croissance mondiale estimée à 7 % dans ce secteur», a précisé Hubert Bolduc, président-directeur général de Montréal International.

https://www.journaldemontreal.com/2019/02/12/jeux-video--novaquark-debarque-a-montreal-1

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Je ne sais pas si c'est la même chose dans les autres villes, ici ou ailleurs, mais c'est assez incroyable tous les entreprises en jeux vidéo qui s'installent à Montréal. On pourrait dire la même chose pour les entreprises de l'Intelligences artificielles.  Mais chose certaine, il doit commencer à y avoir un éco systeme assez impressionnant en ville. 

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