Industrie montréalaise des jeux vidéo et des effets visuels

[monctezuma]

L'Ontario fait de l'oeil à nos créateurs de jeux vidéo

 

AGENCE QMI

Olivier Bourque

10-11-2014 | 11h15

 

MONTRÉAL - Il y a des signes qui ne mentent pas. Depuis sa victoire en juin dernier, la première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, a fait sa première visite chez Ubisoft à Toronto, un geste clair indiquant qu'elle va favoriser la création de jeux vidéo dans sa province.

 

Au même moment, au Québec, le gouvernement Couillard a réduit son aide à ce secteur pivot, un des plus importants pour Montréal.

 

La gifle est venue du budget Leitao qui a fait passer le crédit d'impôt pour les salaires des employés québécois du jeu vidéo de 37,5 % à 30 %. En comparaison, chez notre voisine l'Ontario, le crédit atteint 40 %, une aide qui stimule énormément cette industrie. «Ça a créé un choc», affirme Martin Carrier, chef de studio chez Warner Bros Montréal.

 

Superstar de ce secteur, c'est lui qui a réussi à attirer l'entreprise américaine à Montréal avec l'aide de son comparse Martin Tremblay. Dans son bureau vitré où se trouve son ancien jeu Pac-Man sorti tout droit de son enfance à La Sarre en Abitibi, l'entrepreneur de 42 ans a vu un changement dans les derniers mois.

 

«L'Ontario offre maintenant un meilleur soutien que le Québec. C'est la première fois que cela se passe. On ne veut pas être alarmiste, mais ce qu'on entrevoit, c'est que la belle croissance que nous avions va ralentir même si le secteur est en pleine explosion au niveau mondial», affirme celui qui est également président de l'Alliance numérique, le lobby qui défend cette industrie.

 

D'ailleurs selon lui, les studios ontariens sont de plus en plus agressifs. Ils contactent les créateurs d'ici, nos petits génies des jeux vidéo, et leur promettent des ponts d'or vers la Ville Reine.

 

«Le téléphone n'a pas dérougi chez nos studios. Ils se font appeler, on les invite à visiter des studios en Ontario. (...) Il y a de plus en plus d'emplois dans ce secteur à Toronto qui est en train de devenir un endroit-clé. Ils se servent de ce qui se passe au Québec comme carte d'entrée pour venir courtiser nos créateurs. Il y a une incertitude dans l'air qui a été créée par les baisses qui ont été brutales et brusques», dit Martin Carrier.

 

Warner Bros peut toutefois respirer, car son crédit d'impôt a été gelé jusqu'en 2017. C'est aussi le cas d'Ubisoft qui va en profiter jusqu'en 2019. Mais ce n'est pas la même situation pour tous les studios, surtout les petits.

 

«Il y a beaucoup d'écart entre les différents joueurs. Nous disons: ramenons les taux à égalité pour tout le monde. Il ne faut pas attendre que la production soit envoyée ailleurs, même en Chine», dit-il.

 

 

 

Une industrie qui rapporte?

L'industrie est donc sous tension. Même si une grande partie de l'establishment l'appuie, M. Carrier comprend mal l'obstination du gouvernement. Lorsqu'il a réussi en 2010 à attirer Warner Bros dans la métropole, l'accueil était chaleureux, l'engouement, palpable. «Nous sommes passés de 2000 à 10 000 employés dans ce secteur. On a créé un vrai moteur», indique celui qui a aussi oeuvré pour Ubisoft.

 

Et lorsqu'on lui rappelle l'effort budgétaire en place, celui entamé par le gouvernement Couillard qui semble vouloir presser le citron des contribuables, Carrier affirme que les investissements sont rentables.

 

«On est conscient que tout le monde doit faire un effort. Mais il faut se rappeler que chaque dollar investi par le gouvernement lui rapporte 1,07 $. Un rendement de 7 %! C'est positif pour l'économie. Il faut le voir comme un investissement. L'ancien ministre des Finances Raymond Bachand avait déjà dit qu'il s'agit d'une dépense qui rapporte», estime Carrier.

 

Il rappelle aussi que le salaire moyen du travailleur en jeu vidéo se situe entre 65 000 à 70 000 $ avec une moyenne d'âge de 33 ans. «On est fier de ce que nous avons fait, il faut le conserver», conclut-il.

 

 

 

À quand un fleuron québécois dans le jeu vidéo?

On connaît tous les grands studios de jeux vidéo comme les Ubisoft, Warner Bros, Electronic Arts ou Eidos. Mais à quand un vrai fleuron québécois dans ce secteur en très forte progression au niveau mondial?

 

«Nous avons créé un miracle de l'emploi. Je suis heureux d'en avoir fait partie. Ça a donné un coup de pouce à beaucoup de jeunes Québécois», dit Martin Carrier.

 

Il croit justement que le moment est proche où on verra un joueur québécois monter en puissance et s'imposer à l'international.

 

«Je crois que nous sommes à l'aube de l'émergence d'un vrai fleuron québécois. Mais cela prend du temps, c'est une jeune industrie, le jeu vidéo au Québec. On a eu la chance d'avoir des grosses boîtes internationales qui ont investi au fil du temps. Ce qu'on voit maintenant, c'est la montée de joueur locaux», estime Martin Carrier.

 

Selon lui, des entreprises comme les studios Frima à Québec, plus grand studio indépendant au Canada, et Behavior Interactive sont à surveiller.

 

«Ça me rend très fébrile de voir cela. Les grands studios qui viennent ancrer l'industrie et les jeunes qui poussent, qui viennent créer un écosystème qui est très excitant», dit Carrier.

 

 

 

Questions à Martin Carrier

Q: Vous allez participer au Sommet international du jeu vidéo de Montréal qui s'amorce lundi. Est-ce que Montréal est véritablement un pôle important dans ce secteur?

 

R: «Montréal est une plaque tournante mondiale. On est très bien reconnu lorsqu'on va dans les grands-messes du jeu vidéo en Californie, à Los Angeles ou à San Francisco. Il n'y a pas si longtemps, dans le top 10 mondial, il y avait trois jeux qui avaient été faits à Montréal. On se classe sans problème dans le top cinq mondial. Il y a ici une concentration de gens dans le jeu vidéo.»

 

Q: Warner a produit des jeux très connus comme «Batman Arkham City» ou celui de «Lego». Qu'avez-vous dans vos plans pour les prochains mois?

 

«On commence un nouveau cycle de production. On ne peut l'annoncer, mais on va faire des annonces très bientôt (rires). Mais ce qui est certain, c'est qu'il y a beaucoup de nouveautés à venir.

[bxlmontreal]

Crédit d'impôt jeu vidéo: le décret signé lundi.

À l'occasion du rendez-vous Evry Games City, consacré aux jeux vidéos, Axelle Le Maire, secrétaire d'Etat chargée du Numérique, a annoncé que le décret relatif au nouveau crédit d'impôt jeu vidéo, serait signé lundi, rapportent sur Twitter plusieurs participants.

Adopté fin 2013, ce nouveau dispositif doit permettre aux éditeurs de jeux vidéos de mieux lutter contre leurs concurrents établis au Canada, aux États-Unis ou en Australie.

 

Désormais, davantage de projets vont pouvoir bénéficier de ce crédit d'impôt s'élevant à 20% des dépenses de création d'un jeu vidéo. Le seuil d'éligibilité a été abaissé à un coût de développement de 100.000 euros; l'assiette des dépenses prises en compte a été élargie; et la mesure cible à présent les jeux destinés à un public adulte (à l'exception de ceux contenant des scènes d'une grande violence).

 

La Commission européenne a donné en décembre dernier son feu vert à la nouvelle version de ce crédit d'impôt.

 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/04/25/97002-20150425FILWWW00115-credit-d-impot-jeu-video-le-decret-signe-lundi.php

[MtlMan]

Bonne nouvelle.

[nephersir7]

Bonne nouvelle.

 

En quoi est-ce que c'est une bonne nouvelle?

[Arsenic]

En quoi est-ce que c'est une bonne nouvelle?

 

J'imagine que les termes « secrétaire d'Etat », « leurs concurrents établis au Canada » et « Commission européenne » n'étaient pas suffisants pour deviner que ce n'était pas une annonce québécoise...

[MtlMan]

Euh, désolé, j'oubliais mon lien....

 

 

CRÉDIT D'IMPÔTS : LE QUÉBEC À LA RELANCE

Le gouvernement québécois s'est montré réceptif aux arguments avancés par l'industrie du jeu vidéo de la Belle Province.

 

 

CRÉDIT D'IMPÔTS : LE QUÉBEC À LA RELANCE

Le gouvernement québécois s'est montré réceptif aux arguments avancés par l'industrie du jeu vidéo de la Belle Province.

 

 

 

http://www.jeuxvideo.fr/tag-marche-et-entreprises/credit-impots-quebec-relance-actu-760943.html

[Arsenic]

Haha, je vois.

 

C'est effectivement une très bonne nouvelle. La décision de couper dans les crédits d'impôt aux industries du jeu vidéo et du cinéma était très clairement mauvaise. Ce n'est même pas comparable au fait, par exemple, d'augmenter un peu l'impôt des plus riches. Dans ce cas-ci, ça équivalait carrément à se tirer dans le pieds. Ces créneaux se sont développés ici plutôt qu'ailleurs précisément à cause de cette fiscalité avantageuse. Retirer cette seule raison pour eux de venir ici, ça ne valait pas mieux que de leur donner un grand coup de pieds au derrière.

 

Que ce soit de façon flamboyante comme dans Zombie malgré lui ou plus subtile comme l'apparition de la Biosphère à la fin du dernier X-Men, ces deux industries ont, en plus des retombées économiques « traditionnelles », l'avantage de contribuer systématiquement à la visibilité des endroits où elles sont installées. C'est un atout dont on serait fou de se passer si l'on voit grand pour Montréal et le Québec.

 

Je suis bien content que, à tout le moins dans ce cas-ci, la raison l'emporte sur l'austérité aveugle.

Modifié 27 avril 2015 par Arsenic

[monctezuma]

Petite nouvelle, mais bonne nouvelle : WB est à la recherche d'un directeur des systèmes informatiques. Très bon salaire !!

 

directeur/directrice des systèmes informatiques

Montréal, QC

Salaire : min. 155000 $ max. 178000 $ par année pour 40.0 heures par semaine

Numéro de l'offre :4508438

Date prévue de début : Dès que possible

Source : Emploi-Québec

Conditions d'emploi :Permanent Temps plein

Nombre de postes : 1

Employeur : JEUX WB MONTRÉAL INC.

 

http://www.guichetemplois.gc.ca/offredemploi.do?page=4&d=50&sort=M&action=s2&searchstring=montreal&lang=fr&sid=20&id=16867885&source=searchresults

[monctezuma]

Nouvelles

 

 

 

 

Un nouveau joueur dans le doublage de jeux vidéo

 

Le 26 juin 2015 à 16h07 | Argent

 

 

 

 

 

 

Un nouveau joueur est créé dans le domaine de l’enregistrement vocal et le doublage de jeux vidéo. Around the Word Canada sera implanté dans la métropole ce qui permettra la création de 15 emplois.

 

Le studio est la fusion entre plusieurs entreprises, deux Françaises, Around the Word et Dune Sound avec l’entreprise montréalaise Syllabes, un studio d’enregistrement et de production multimédia fondé en 2004.

 

«Avec ce partenariat, nous sommes vraiment à l’avant-plan dans ce secteur. Nous possédons maintenant la technologie qui pourra soutenir les projets les plus ambitieux. Vous savez, ici au Québec, nous avons énormément de talents, d’acteurs, de comédiens qui peuvent prêter leur voix. Ce qu’on leur dit aujourd’hui c’est : il y a du boulot pour vous, n’allez pas ailleurs», a indiqué Nicolas Charbonneaux, président de Syllabes.

 

Selon lui, plusieurs membres de l’Union des artistes pourraient ainsi travailler au sein du studio afin de prêter leur voix pour des jeux vidéo, une nouvelle avenue pour les artistes qui ont parfois eu des difficultés à se trouver du travail dans le secteur du doublage.

 

Fer de lance pour comédiens

 

«C’est un fer de lance pour certains comédiens. On met donc en place toutes les conditions afin de consolider cette industrie qui a connu des difficultés dernièrement. Nous voulons redynamiser ce secteur et on va allé voir les comédiens dans les écoles d’art dramatiques, les conservatoires. Ce n’est pas compliqué, on veut garder le travail ici», estime M. Charbonneaux.

 

Investissement Québec et Montréal International ont été mis à contribution dans la création de cette nouvelle entreprise. «On entrevoit des retombées importantes», a souligné le ministre de l’Économie, Jacques Daoust par voie de communiqué.

 

Montréal est l’une des villes les plus importantes dans l’industrie des jeux vidéo et attire à tous les ans des travailleurs étrangers qui évoluent dans ce domaine.

 

http://argent.canoe.ca/nouvelles/un-nouveau-joueur-dans-le-doublage-de-jeux-video-26062015

[nephersir7]

Jade Raymond et Electronic Arts reviennent en ville

 

Figure très connue du monde du jeu vidéo, la Montréalaise Jade Raymond revient à la maison et ramène dans ses bagages un tout nouveau studio du géant Electronic Arts, qui avait délaissé la métropole au cours des dernières années.

 

Mme Raymond qui avait quitté son poste de directrice générale du studio torontois d'Ubisoft en octobre dernier, occupe depuis aujourd'hui le titre de directrice générale de groupe au sein du rival Electronic Arts. Elle aura la supervision de deux studios, dont un tout nouveau, baptisé Motive, à Montréal.

 

Dans un billet de blogue publié en matinée lundi, Mme Raymond, qui s'est beaucoup fait connaître à l'échelle mondiale à l'époque où elle assurait le rôle de productrice du tout premier épisode d'Assassin's Creed, explique qu'elle « adore le changement, et le moment est idéal pour tenter quelque chose de complètement nouveau ».

 

La prise de contact entre Mme Raymond et Electronic Arts s'est effectuée dans les semaines suivant son départ d'Ubisoft, selon la principale intéressée.

 

« Je connais Peter Moore [NDLR: chef des opérations d'EA] depuis l'époque où il était chez Microsoft et que nous lui avions fait une présentation d'Assassin's Creed, a-t-elle expliqué à La Presse dans la seule entrevue qu'elle doit accorder sur le sujet. Après mon départ de chez Ubisoft, je lui ai donné un coup de fil et il m'a rapidement mise en contact avec Patrick Söderlund [NDLR: vice-président exécutif d'EA Studios]. »

 

Motive naît avec deux projets en tête. Le premier sera de travailler sur un nouveau jeu d'action tiré de la franchise Star Wars en collaboration avec le studio Visceral, établi à Redwood Shores en banlieue de San Francisco, là où se situe aussi le siège social d'EA. C'est d'ailleurs l'autre studio à tomber sous la responsabilité de Mme Raymond.

 

Ce projet est placé sous la férule de la directrice créative Amy Hennig, qui s'est bâti une réputation très enviable dans ce même rôle pour la très populaire série Uncharted.

 

Le deuxième mandat sera la création d'un tout nouveau jeu, pour lequel l'entreprise ne donne encore aucune indication.

 

La décision d'Electronic Arts d'ouvrir un nouveau studio dans la métropole semble étroitement liée à l'embauche de Mme Raymond. Au cours des dernières années, l'entreprise américaine a plutôt désinvesti, fermant quelques filiales montréalaises dont principalement Visceral, en février 2013, et Playing Mantis (EA Mobile), en avril de la même année. Quelques centaines d'emplois avaient ainsi été perdus.

 

Il ne restait en fait à peu près que la filiale Bioware Montréal, qui sera encore occupée pendant encore au moins un an par le développement de Mass Effect Andromeda, le quatrième épisode d'une série très appréciée. Ce studio et son dirigeant principal, Yanick Roy, conserveront leur autonomie. Jade Raymond et son équipe de Motive seront leurs colocataires au départ, mais la nouvelle venue a affirmé à La Presse avoir l'intention de trouver d'autres locaux.

 

Mme Raymond se joint à Electronic Arts alors que l'entreprise affiche sa forme des meilleurs jours. Le titre de l'entreprise se transige depuis quelques jours à plus de 70 $ américains, un sommet historique. Il a progressé de plus de 50 % depuis le début de l'année 2015.

 

 

Entré en poste en septembre 2013, le jeune PDG Andrew Wilson s'est concentré sur deux axes. D'une part, ses efforts de réduction des coûts ont été maintes fois vantés par les analystes financiers et ont permis à l'entreprise de grandement améliorer ses résultats. De l'autre, il a tenté d'ouvrir l'entreprise vers son public afin d'assainir sa réputation, fréquemment mise à mal dans les forums spécialisés en raison notamment de pratiques d'affaires impopulaires et de quelques pépins techniques d'importance.

 

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201507/12/01-4884963-jade-raymond-et-electronic-arts-reviennent-en-ville.php

 

:thumbsup:

Modifié 13 juillet 2015 par nephersir7