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Brasserie Molson


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Il y a 3 heures, acpnc a dit :

Il faut donc mettre son chapeau régional et se réjouir de cet investissement d'un demi-milliard à quelques kilomètres plus au sud, plutôt que d'insister à porter le chapeau montréalais et considérer ce choix comme une perte. Dans une économie mondialisée, les frontières municipales disparaissent souvent au profit de la grande région et c'est à ce niveau que la véritable concurrence se joue et se jouera encore plus dans l'avenir.

Il faut en conséquence penser globalement et unir nos forces, en évitant de voir nos voisins municipaux comme des adversaires. Ils sont plutôt nos meilleurs partenaires et peuvent peser lourd dans les avantages concurrentiels si tout le monde parle à l'unisson.  Surtout quand on veut attirer des investissements industriels de grandes corporations internationales qui pour la plupart ignorent ou négligent complètement les frontières municipales.

 

Fort bien, mais dans ce cas précis, je suis convaincu qu'il était inévitable que l'investissement soit réalisé dans la région de Montréal, à cause de la masse critique de consommateurs.  Par conséquent, j'étais et je demeure indifférent quant au choix en faveur d'une municipalité plutôt que d'une autre.  Là où le bât blesse,  c'est qu'un congé de taxes aurait  été accordé pour infléchir la décision.  Ce n'était pas nécessaire (pour s'assurer que l'établissement reste dans la région).

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ÉDITORIAL 

MOLSON NE QUITTE PAS (VRAIMENT) MONTRÉAL 

La brasserie a beau traverser le fleuve, elle se pose à quelques kilomètres de ses installations historiques, et surtout, elle demeure dans la région métropolitaine. Une très bonne nouvelle ! 

FRANÇOIS CARDINALLA PRESSE

On ne pleurera quand même pas le départ d’une entreprise qui franchit simplement le fleuve ! On ne déchirera pas notre chemise parce qu’une société déménage ses pénates 10 kilomètres plus loin ! 

Venons-en à l’évidence : Molson ne « quitte » pas Montréal, elle pérennise plutôt sa présence dans la métropole en optant pour Longueuil. Elle consolide sa présence dans la région où elle est installée depuis 230 ans. Elle construit son futur complexe brassicole dans le Grand Montréal… et non pas à Cornwall, Denver ou Trois-Rivières. 

Il faut avoir une vision étroite de la ville pour voir plutôt là un « coup dur » pour Montréal ! Un véritable « coup dur », ça aurait été de déménager la brasserie à 90 minutes de route, comme Molson est en train de le faire à Vancouver en se réinstallant à Chilliwack. 

Ça, c’est de la délocalisation.

Dans le cas qui nous occupe, la brasserie demeure dans la même région économique. Elle traverse un cours d’eau parce que notre géographie est ainsi faite, mais elle reste dans l’agglomération urbaine. 

Et c’est à l’échelle des territoires métropolitains qu’il faut aujourd’hui penser. Quand on est aux États-Unis et qu’on évoque les installations de Pratt & Whitney à Longueuil, on parle de Montréal. Quand Amazon a lancé son appel de candidatures, elle a invité les « régions métropolitaines » à y répondre, pas les municipalités. 

Bien sûr, spontanément, on se dit qu’il aurait été bien que Molson reste dans l’île. Mais cela n’a qu’une valeur symbolique. Surtout quand on s’attarde aux détails du complexe qui sera construit dans l’arrondissement de Saint-Hubert. 

On parle bien sûr d’un lieu de production, mais surtout d’un centre de distribution. C’est de là que partiront les bières brassées sur place, mais aussi les bières importées en grande quantité par bateau, comme la Heineken, la Murphy’s et la Moretti, qui seront entreposées à Longueuil puis acheminées partout au Canada et dans l’est du continent. 

Est-ce que Montréal a vraiment besoin d’un tel centre de distribution ? Est-ce dans l’île qu’on veut multiplier ces grosses boîtes entourées de portes de garage ? Est-ce en zone urbaine que ces installations industrielles ont leur place ? 

Pas vraiment. C’est pour ça que les grosses entreprises comme Jean Coutu et Costco choisissent de construire leur centre de distribution le long des autoroutes dans des secteurs comme Vaudreuil et Beauharnois. Plus commode pour tout le monde. 

De toute façon, ce n’est pas une perte sèche pour Montréal. Si Molson abandonnait un terrain ingrat pour lequel il n’y a pas d’intérêt, ce serait autre chose. Mais là, il est question d’un site incroyable, au bord du fleuve, qui n’attend qu’une reconversion intelligente. 

Et rien n’empêche Montréal de tout faire pour préserver rue Notre-Dame le siège social de Molson et de la fondation du même nom, avec son histoire et ses quelque 400 employés. Et pourquoi ne pas encourager Molson à continuer de brasser de la bière à petite échelle sur le site qu’elle occupe depuis 1786 ? 

Voilà des installations qui ont une valeur symbolique encore plus grande, pour lesquelles l’administration Plante a les coudées franches pour se battre avec vigueur. Quant aux activités industrielles de la plus ancienne brasserie en activité au pays, réjouissons-nous qu’elles demeurent chez nous.

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.
 
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Les discussions dans le forum (MTLURB) regroupaient déjà tous les aspects positifs soulevés par François Cardinal.  Même mieux, nous avons  introduit la question de la concurrence inutile (par le biais de congés de taxes) entre les municipalités de la région, un aspect qu'il néglige.

Par ailleurs, la référence (comparaison) avec le déménagement de Vancouver à Chilliwack est quelque peu déficiente.  En effet, Chilliwack, bien que ne faisant pas partie de la RMR de Vancouver, est souvent considérée, au moins par les milieux d'affaires,  comme faisant partie de la même région économique; et de toute façon, elle est inclue géographiquement dans le Lower Mainland.  Ce n'est donc pas comme si Molson avait déménagé à Kamloops, Kelowna ou Prince George,  ou toute autre ville qui n'est visiblement pas située dans la grande région de Vancouver.

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Il y a 2 heures, IluvMTL a dit :

Pour les employés la distance entre le site actuel et futur est peut-être plus facile à voyager que Vancouver à Chilliwack..  Paraît que c pas évident de voyager en auto en banlieue de Vancouver.

Sur ce point, tu as parfaitement raison.  Il faut souhaiter, pour le bien de ces employés, qu'ils habitaient déjà  pour la plupart en banlieue est de Vancouver, beaucoup plus abordable.

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http://www.lecourrierdusud.ca/elus-de-longueuil-donnent-aval-a-larrivee-de-molson/

Molson: les élus de Longueuil donnent leur aval à la convention achat-vente

Le mardi 5 décembre 2017, 22h04 
Molson: les élus de Longueuil donnent leur aval à la convention achat-vente

Avec l'adoption de la convention d'acaht vente à la séance du conseil le 5 décembre, une importante étape a été franchie.

Crédit photo : Gracieuseté

C’est à l’unanimité et sous les applaudissements que la convention d’achat-vente entre la Ville de Longueuil et les Immeubles des brasseries Molson a été adoptée lors de la séance du  conseil du 5 décembre. Le terrain, situé à l’intersection de la route de l’Aéroport et de la rue Roméo-Vachon, accueillera les nouvelles installations de la brasserie.

La vente du terrain d’une superficie de 6 millions de pieds carrés a été fixé à 6,8M$. Molson Coors y bâtira un bâtiment d’une valeur de 138M$.

L’investissement majeur entraînera des revenus de taxation de 17M$ de 2018 à 2026, sans compter 5M$ annuels récurrents.

L’entreprise bénéficie du programme d’aide au développement dans la zone aéroportuaire récemment mis en place par la Ville de Longueuil. Ainsi, dès la mise en service de l’usine en 2021, Molson pourra compter sur un crédit de taxe dégressif d’une valeur totale de 14,9M$, réparti sur 5 ans.

(A.D.)

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  • 3 mois plus tard...

http://www.journaldemontreal.com/2018/03/19/lavenir-de-molson-a-longueuil-compromis-1

L'avenir de Molson à Longueuil compromis

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PHOTO AGENCE QMI, SÉBASTIEN ST-JEAN
 

TVA NOUVELLES

Lundi, 19 mars 2018 16:45MISE à JOUR Lundi, 19 mars 2018 16:45

L'avenir de la nouvelle usine de Molson à Longueuil pourrait être compromis en raison des nouvelles dispositions de la Loi sur la conservation des milieux humides.

La brasserie paye 6,8 millions $ pour acquérir l'immense terrain situé entre l’Agence spatiale canadienne et la route 116 dans l’arrondissement de Saint-Hubert.

Longueuil détenait depuis 2008 une autorisation du ministère de l'Environnement pour le développement éventuel de cette zone. Toutefois, depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle Loi sur la conservation des milieux humides, la Ville doit se procurer un nouveau permis.

 
 
 
 
 
L'avenir de Molson à Longueuil compromis : explications
L'avenir de Molson à Longueuil compromis : explications
 
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La Ville de Longueuil devra donc débourser 2 millions $ au ministère de l'Environnement pour permettre à Molson de venir s'établir sur ces terrains.

La mairesse a confiance que le conseil municipal va accepter d'éponger cette somme qui, selon elle, est très élevée. «Ce n'est pas l'ensemble du terrain où va s'installer l'usine qui est touché, ce sont de petites zones où sont apparues dans les dix dernières années des milieux humides qui sont compensés par ce 2 millions», affirme Sylvie Parent

Molson pourrait toujours se tourner vers Toronto ou encore le Nouveau-Brunswick, selon les sources de TVA Nouvelles.

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Je trouve qu'on s'excite pour peu.

D'abord, le montant de 2 millions $ devant être payé au ministère de l'Environnement doit être assumé par la Ville de Longueuil, pas Molson.  Pour la ville, cela signifie que le montant «net» dérivé de la vente du terrain sera réduit de cette somme (6,8 millions moins 2 millions). 

Si pour une quelconque raison le conseil municipal refusait d'entériner la décision de payer la somme due, non seulement cela compromettrait-il le projet, mais la ville demeurerait dans l'obligation d'effectuer le même paiement plus tard si survenait ultérieurement un autre projet impliquant l'usage du même terrain: pas plus avancé.

Molson pourrait facilement se tourner vers d'autres terrains disponibles dans la région de Montréal, même si les conditions (prix d'acquisition,  fiscalité locale, facilité d'accès, etc.)  pouvaient être légèrement moins avantageuses que celles offertes par la Ville de Longueuil.  On ne s'éloigne pas d'un marché majeur (Montréal) et de sa force de travail (les employés actuels) pour aller au Nouveau-Brunswick pour si peu.  Il y a infiniment plus de considérations, dans un choix de localisation, que le prix d'un terrain.  

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