Normand Hamel Posté(e) 21 septembre 2018 Partager Posté(e) 21 septembre 2018 Il y a 1 heure, franktko a dit : Normand nous a joué un tour - il semble avoir repris l'article mais il ne l'a pas fait au complet... Correction apportée. Mes excuses! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MtlMan Posté(e) 13 octobre 2018 Partager Posté(e) 13 octobre 2018 Citation Une société de jeux vidéo allemande veut embaucher à Montréal La société de développement de jeux vidéo MegaZebra annonce l'ouverture d'un bureau à Montréal. Dans un communiqué, l’entreprise basée à Munich, en Allemagne, dit vouloir tirer parti du « vaste bassin de talents de la métropole ». Elle veut aussi se rapprocher du marché nord-américain, qui représente pour elle « une manne en termes d’utilisateurs et de revenus ». « Nous prévoyons mettre sur pied une équipe qui comptera plus de 50 professionnels du jeu vidéo et du divertissement numérique à Montréal au cours des trois prochaines années », affirme le cofondateur de l’entreprise, Mark Gazecki. MegaZebra, qui développe des jeux gratuits pour le web et les appareils mobiles, souhaite embaucher des développeurs de logiciels, des artistes et des experts en veille stratégique. L’entreprise s’est fait connaître entre autres par les jeux Mahjong Trails, Solitaire Castle, Suburbia et Solitaire Chronicles. Une équipe travaille déjà sur des projets à Montréal, en collaboration avec celle de Munich et sous la direction du Montréalais Marc-André Caron. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1129463/une-societe-de-jeux-video-allemande-ouvre-un-bureau-a-montreal 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Archi Mtl Posté(e) 3 novembre 2018 Partager Posté(e) 3 novembre 2018 CHRONIQUE Les pharaons de la techno MARIO GIRARD LA PRESSE Quand Lune Rouge, la nouvelle société de Guy Laliberté, a été lancée il y a une quinzaine de mois, plusieurs séances de remue-méninges ont eu lieu afin de trouver des pistes d’action. On a beaucoup réfléchi à la forme qu’allait prendre la division divertissement de l’entreprise. Alors que l’idée d’offrir des expériences immersives aux spectateurs prenait forme, l’équipe tentait de trouver à quoi ressemblerait le lieu dans lequel seraient présentées ces manifestations. Puis un matin, Guy Laliberté est arrivé en réunion en annonçant à son équipe qu’il avait eu un flash : « Ça sera une pyramide », a-t-il lancé. « La pyramide est maintenant notre chapiteau emblématique. Cette pyramide est plus qu’un lieu, c’est un état d’esprit. C’est notre symbole. » — Stéphane Mongeau, président de Lune Rouge Entertainment C’est donc dans cette pyramide géante haute de 25 m (celle du Louvre fait 21 m) que sera créé le 1er juin prochain en première mondiale Au-delà des échos/Through the Echoes, premier projet artistique d’importance de Lune Rouge. Installée sur le quai de l’Horloge, dans le Vieux-Port, elle permettra aux spectateurs de vivre une expérience immersive et sensorielle hors du commun. « Je suis allé voir la pyramide Chichén Itzá avec Guy et je peux vous dire que l’ampleur de notre pyramide va s’apparenter à celle-ci. Je lui ai dit : “Guy, tu es sûr de ton affaire ?” C’est quand même monstrueux, c’est huit ou neuf étages. » Environ 600 personnes pourront prendre place dans ce chapiteau pyramidal. « La capacité maximale est de 1000 personnes, mais on souhaite offrir de l’espace aux spectateurs », précise Stéphane Mongeau. Des structures permettant à ceux qui le désirent de s’asseoir (une centaine de places) ont été prévues. Sinon, les spectateurs pourront vivre cette expérience debout ou couchés. Lors du lancement d’Au-delà des échos (aussi appelé PY1), l’été prochain, les spectateurs auront droit à des projections visuelles en 360 ° ou sur des éléments qui vont monter et descendre. Lune Rouge souhaite offrir plusieurs présentations par jour du spectacle. « Il y aura une représentation toutes les deux heures », précise Stéphane Mongeau. En soirée, la pyramide sera transformée en boîte de nuit et accueillera des artistes de la scène et des DJ. Il est déjà prévu que Guy Laliberté sera aux tables tournantes lors de l’ouverture de PY1 en juin. DES PYRAMIDES PARTOUT DANS LE MONDE Pour le moment, une seule pyramide est en fabrication. Mais Lune Rouge espère en avoir d’autres au cours des prochaines années. « Nous pourrions installer des pyramides dans plusieurs villes et y créer différents spectacles », explique Stéphane Mongeau. Il est d’ailleurs confirmé qu’après Montréal, la pyramide de Lune Rouge ira à Miami, en novembre 2019. On pense que 10 jours seront nécessaires pour l’érection d’une pyramide lors de ses déplacements. L’équipe de Lune Rouge caresse le rêve d’organiser un jour des événements qui relieraient les différentes pyramides entre elles et qui feraient vivre simultanément des émotions aux publics présents dans chaque lieu où elles se trouvent. Les concepteurs souhaitent également avoir recours à la diffusion continue en direct pour interconnecter les spectateurs. « Les gens pourraient être chez eux avec des lunettes et vivre ce qui se passe dans les pyramides », explique Stéphane Mongeau. Cela serait possible lors des expériences musicales, des soirées boîte de nuit ou encore lors de soirées spéciales. « On va mener des groupes de discussion l’été prochain afin de faire des tests de réalité augmentée, dit Stéphane Mongeau. Cette technologie est déjà prête, mais on veut l’essayer avec des spectateurs. On veut savoir comment les gens se sentent avec des lunettes. Cette technologie va permettre aux spectateurs de voir les objets en trois dimensions. On espère être prêts pour Miami. » L’expérience à laquelle est convié le public se déroulera à l’intérieur de la pyramide, mais les gens auront également un spectacle de l’extérieur. En effet, des jeux d’éclairage et des projections apparaîtront sur les surfaces de la pyramide. Ceux qui passeront devant le chapiteau l’été prochain au moment d’une performance auront droit à un effet saisissant puisque la pyramide aura comme toile de fond le pont Jacques-Cartier, également illuminé. UN SAVOIR-FAIRE D’ICI ET D’AILLEURS Fidèle à lui-même, Guy Laliberté a tenu à ce que le talent et le savoir-faire québécois soient associés à ce projet. « Il était primordial que le premier projet artistique de Lune Rouge voie le jour chez nous, dit fièrement Stéphane Mongeau. Ce qui est fascinant, c’est que nous allons installer la pyramide sur le quai de l’Horloge alors qu’Alegria, l’une des toutes premières créations du Cirque du Soleil, sera présentée au même moment juste à côté. « Alegria nous renvoie dans le temps, mais aussi dans le présent, car ça sera une relecture. Et nous, on arrive avec ce nouveau-né, cette nouvelle vision de Guy Laliberté. » — Stéphane Mongeau La première pyramide est en construction. Elle est conçue par Scène Éthique, à Varennes. Les premiers tests de projection auront lieu en février prochain, toujours à Varennes. La pyramide sera ensuite érigée, en mai, dans le Vieux-Port. Une équipe d’une trentaine de personnes travaille activement à la conception de PY1. C’est Gabriel Coutu-Dumont, dont la réputation n’est plus à faire dans le domaine de l’univers de la vidéo, qui en est le maître d’œuvre. « On est en train de créer un pont entre le monde du jeu vidéo et celui du spectacle, explique le concepteur. Ce sont deux langages différents, mais je crois qu’ils sont faits pour s’entendre. » Pour réaliser les projections, Gabriel Coutu-Dumont a réuni des concepteurs qui travaillent chez Reflector, division vidéo de Lune Rouge. Janick Morissette est la directrice de contenu pour cette équipe. Quant à la trame sonore, elle sera réalisée par John Anthony Laraio. Pour l’appuyer dans cette démarche, Gabriel Coutu-Dumont est allé chercher deux grandes pointures de la scénographie : Brian Buckner et Josh Zangen, de la firme Fireplay. Établis à Los Angeles, les deux créateurs avaient épaté Gabriel Coutu-Dumont lors de la création du spectacle de la mi-temps du Super Bowl mettant en vedette Justin Timberlake. QUE RACONTERA AU-DELÀ DES ÉCHOS ? En plus de l’éblouissement, Au-delà des échos/Through the Echoes promet un voyage dans le temps. Les concepteurs espèrent que cette odyssée onirique suscitera une réflexion profonde chez les spectateurs. « C’est près de 14 milliards d’années qui seront racontées, dit Gabriel Dumont-Coutu. Cela nous amènera à réfléchir sur nos origines, sur la naissance de l’humanité, sur la vie et la conscience. Cette ligne du temps nous dirigera évidemment vers le futur. Ce n’est pas un show dogmatique, mais on veut dire aux spectateurs que nous sommes capables, entre humains, de nous connecter davantage. » Ce spectacle ne mettra en vedette aucun humain. Tout sera programmé et reposera sur la technologie. Gabriel Dumont-Coutu précise toutefois que l’émotion sera au rendez-vous. « Ça sera très émotionnel. Les gens seront au service de l’histoire. Ça sera universel. Après tout, on est tous faits de la même matière d’étoile. » Les billets sont mis en vente aujourd’hui au coût de 29,75 $ http://plus.lapresse.ca/screens/67261e2a-1d0d-4e95-a33a-44d7340487ee__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen TECHNOLOGIES IMMERSIVES DES CHAPITEAUX AUX PYRAMIDES Après le Cirque du Soleil, la nouvelle entreprise de Guy Laliberté, Lune Rouge, plonge dans un univers futuriste. Les pyramides du projet PY1 offriront des expériences immersives et virtuelles. Et un hub créatif encouragera les jeunes à révolutionner le monde du divertissement créatif. Tout ça à partir de Montréal. RÉJEAN BOURDEAU LA PRESSE 200 millions Deux cents millions de dollars. C’est le chiffre que Guy Laliberté lâche en toute fin d’entrevue. La somme qu’il a investie dans ses nouveaux projets. « Je suis all-in », ajoute-t-il selon l’expression utilisée au poker. Après avoir vendu le Cirque du Soleil en 2015, à un prix évalué à 1,5 milliard, l’artiste-entrepreneur de 59 ans n’a pas envisagé la retraite longtemps. Il a compris qu’une occasion se profilait dans le créneau du divertissement en direct. Celle de l’expérience immersive collective. « Nous avons une fenêtre de trois à cinq ans pour être les premiers à se positionner dans ce marché », dit-il. Un « trip visuel » La meilleure façon d’entrer dans ce nouvel univers passe par son projet PY1, de l’unité d’affaires Lune Rouge Entertainment. On parle ici d’une expérience immersive, virtuelle et interactive. Les projections d’images et de vidéos se font en format géant, à 360 degrés, à l’intérieur d’une pyramide. Cette « boîte magique », baignée de sons et de lumières, accueille 600 personnes. Il n’y a pas de sièges. Les spectateurs se promènent à leur gré. Et ils pourront tester différentes technologies de réalité virtuelle et augmentée. « Pour notre premier spectacle, on a voulu faire un vrai trip visuel », souligne Guy Laliberté. Grande première à Montréal La grande première se tiendra à Montréal l’été prochain. Les représentations auront lieu dans le Vieux-Port du 1er juin à la fin de septembre, plusieurs fois par jour. « L’objectif, c’est que la pyramide devienne pour Lune Rouge ce que le chapiteau a été pour le Cirque du Soleil », souhaite l’entrepreneur. À terme, il pourrait y en avoir une vingtaine dans le monde. Le spectacle de 60 minutes s’intitule Au-delà des échos. Il raconte un voyage onirique, de la naissance de la cellule jusqu’à la technologie d’aujourd’hui. Il est conçu par Gabriel Coutu-Dumont, un artiste visuel québécois. Plus tard en soirée, les jeudis, vendredis et samedis, l’espace se transformera en boîte de nuit. Boîte de nuit, nouvelle version La formule boîte de nuit accueillera 1000 personnes. « On va en faire une expérience immersive comme nulle part ailleurs dans un club », promet le fondateur. Le contenu visuel sera, bien sûr, différent de celui du spectacle. Et les clients profiteront d’un « système de son hallucinant ». Guy Laliberté promet même d’être DJ occasionnellement pendant l’été. « C’est le plaisir que je me fais », dit-il. Ensuite, l’automne suivant, la pyramide sera démontée. Puis, elle partira en tournée. Prochaine destination : Miami. « On veut créer des expériences collectives, ajoute-t-il. Il faut préserver les rapports humains en utilisant les nouvelles technologies. » Un Zú créatif Guy Laliberté souhaite justement que Montréal et le Québec deviennent un pôle dominant dans les nouvelles technologies immersives du divertissement. Pour appuyer la démarche, il a développé un hub créatif avec son équipe. Cet organisme sans but lucratif (OBNL) est nommé le Zú (prononcer : zou). « Une des grandes ressources naturelles du Québec est sa créativité, dit-il. Je veux aider les jeunes créateurs et entrepreneurs. Il faut que la richesse de leur propriété intellectuelle reste ici. » Dans le Zú, ils profiteront de services en incubation, accélération et commercialisation. Et ils seront en lien, notamment avec les universités et les acteurs de l’industrie. Une fondation pour les jeunes Un autre outil sera mis en place pour « créer un environnement favorable » aux jeunes entrepreneurs et aux entrepreneurs créatifs. La mission de la Fondation Lune Rouge portera sur l’éducation et la formation. « On veut travailler en collaboration avec les universités et les établissements spécialisés pour monter des programmes », dit-il. L’idée, c’est d’aider les jeunes à obtenir davantage d’expertise pour qu’ils soient prêts quand surviennent les occasions d’affaires. La fondation travaillera aussi en collaboration avec le Zú. « J’ai toujours cru en la jeunesse québécoise, dit Guy Laliberté. Nous allons les appuyer à travers leurs projets. » Guy Laliberté Dj Paris, il y a 15 jours. New York, le week-end dernier. Los Angeles, cette semaine. Guy Laliberté est DJ dans les bars branchés de la planète. « La musique est une des grandes passions de ma vie, dit-il. C’est ma façon de me reconnecter avec un public comme artiste. » À la tête du Cirque du Soleil, il avait délaissé son métier de performeur. « J’ai besoin de créer une aventure, d’amuser et de partager des émotions avec les gens. » Son style ? World Deep House. Et il sera au poste, occasionnellement, l’été prochain dans la formule nighlife de la pyramide PY1, dans le Vieux-Port de Montréal. Les Forêts magiques Ça pourrait aussi s’appeler les Forêts de curiosités ou les Lieux magiques. Ce projet est en cours de développement. Mais il est assez avancé pour que Guy Laliberté en trace les grandes lignes. « Les technologies vont nous permettre de transformer, entre autres, des jardins, des forêts ou des bâtisses en expérience virtuelle et immersive », explique-t-il. On pourrait, par exemple, se faire raconter une histoire inspirée des cabinets de curiosités du XIXe siècle. Elle se déclinerait sur un parcours interactif, d’un arbre à l’autre. « On est des chasseurs de trésors et nous croyons que les gens sont curieux », lance-t-il, énigmatique, en souriant. À suivre à l’automne 2019. Des partenaires financiers ? Guy Laliberté affirme que plusieurs groupes « de partout » veulent participer à ses différents projets. Mais cela ne s’adresse qu’à de très grands acteurs, comme les fonds, les institutions et les partenaires stratégiques, car il faut des investissements massifs. « Le prix d’une pyramide est de 15 millions [sans compter les contenus], dit-il par exemple. On peut en ajouter graduellement. Ou, à l’aide d’un fonds, on active 20 pyramides dans le monde, d’ici cinq ans. » L’artiste entrepreneur se donne « d’ici les 18 prochains mois » pour prouver la validité de son concept et montrer sa rentabilité. « Je suis en retard de six mois sur mon plan pour générer des revenus, révèle-t-il. Mais c’est normal. Il n’y a pas de panique. » Il sait quoi faire. D’abord, créer de la valeur pour protéger sa propriété. Puis attendre le bon moment pour agir et permettre de préserver les investissements de Montréal, du Québec et du Canada. http://plus.lapresse.ca/screens/5c232026-6f38-4f58-b9e0-70f7d711ff87__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Normand Hamel Posté(e) 3 novembre 2018 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 3 novembre 2018 Fortnite atterrit à Montréal KARIM BENESSAIEH - La Presse Montréal mettra son grain de sel dans le jeu le plus populaire sur la planète depuis plus d'un an, Fortnite. C'est la métropole québécoise qui a été choisie par Epic Games, développeur américain derrière ce phénomène, pour y établir son premier studio complet hors des États-Unis, a appris La Presse. Le studio, qu'on a inauguré la semaine dernière au sixième étage d'une tour de bureaux avenue McGill College, au centre-ville de Montréal, dispose d'espaces totalisant 1700 m2. Alain Tascan, un vétéran de l'industrie qui a contribué à la création des studios montréalais d'Ubisoft en 1997 et d'Electronic Arts en 2003, a été embauché à titre de directeur général. « Ce qu'on va faire dans ce studio, c'est le monde entier qui va y jouer, dit M. Tascan, rencontré dans ses nouveaux locaux. Fortnite, c'est une plateforme qui évolue constamment, qui s'étend. Personnellement, je n'ai jamais vu ça dans l'histoire du jeu vidéo. » MONTRÉAL, « PREMIER AU MONDE » Le studio Epic Montréal, précise-t-il en utilisant le jargon de l'informatique, sera full stack, c'est-à-dire qu'il touchera aux trois spécialités de l'entreprise. Seul le siège social d'Epic à Cary, en Caroline du Nord, en fait autant. On y travaillera sur Fortnite, mais également sur le moteur de jeu très populaire Unreal Engine. Ce moteur est en outre utilisé par des entreprises qui ne sont pas liées au jeu vidéo, notamment pour la conception d'animations et de simulateurs. Un petit studio d'Epic se consacrant à ce troisième volet avait été ouvert à Montréal l'an dernier. Ses 25 employés ont emménagé dans les nouveaux bureaux la semaine dernière. Le choix de Montréal semble une évidence pour Greg Gobbi, vice-président au développement de produit chez Epic Games. « La raison objective, c'est le bassin de talent qui est le premier au monde, dit-il au bout du fil. Le déclencheur, c'est Alain [Tascan] : quand j'ai parlé de lui chez Epic, trois personnes autour de la table le connaissaient. » - Greg Gobbi « On veut construire un groupe à Montréal qui ne sera pas le plus gros, mais qui sera extrêmement talentueux. » M. Gobbi, Français d'origine tout comme M. Tascan, connaît bien Montréal : il a travaillé de 1999 à 2005 chez Ubisoft Montréal sur les franchises Splinter Cell et Prince of Persia. UN JEU, UN UNIVERS Combien d'employés comptera à terme le nouveau studio « complet » ? Greg Gobbi et Alain Tascan refusent de s'avancer, et ce dernier explique avoir « un mandat de qualité plutôt que de quantité ». Chose certaine, une quinzaine d'offres d'emploi liées à la création de jeux vidéo seront affichées sous peu. De toute évidence, à voir la taille des locaux, il ne s'agit que d'une première vague d'embauches. « On a des moyens incroyables », note, sourire en coin, M. Tascan. Pourra-t-on attirer des créateurs et des développeurs avec la perspective de travailler sur un seul jeu, aussi populaire soit-il ? Le directeur général n'en doute pas une seconde. « Un artiste veut travailler sur le meilleur avec les meilleurs ; il n'y a rien de plus gratifiant que de travailler sur le plus gros jeu au monde. Le niveau de créativité que le jeu offre, la fantaisie, c'est incroyable. Ce qui m'intéresse, c'est de regrouper les meilleurs talents pour qu'ils y mettent le meilleur d'eux-mêmes. » Fortnite est un exemple particulièrement abouti, et certainement le plus populaire, de ces « univers persistants » que les studios cherchent à établir. Ce n'est pas un hasard qu'Epic y soit arrivé, estime Greg Gobbi. « Nous avons bâti sur nos échecs, sur des connaissances acquises en plus de cinq ans. » Avec ses mises à jour hebdomadaires et ses « saisons », qui introduisent de nouvelles mécaniques environ tous les deux mois, « Fortnite est plus proche d'un show télé que d'un jeu classique », explique-t-il. L'autre avantage qu'on compte faire miroiter pour attirer les talents, c'est la nature même d'Epic Games, qui demeure relativement petit malgré des revenus colossaux, avec quelque 700 employés dans le monde. « C'est une entreprise à échelle humaine, dirigée par son fondateur Tim Sweeney, un codeur qui continue de coder tous les jours, dit M. Tascan. C'est un visionnaire, qui a constamment fait des choix courageux, sans avoir l'oeil fixé sur les rendements trimestriels. » https://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/201811/03/01-5202830-fortnite-atterrit-a-montreal.php 4 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ScarletCoral Posté(e) 11 novembre 2018 Partager Posté(e) 11 novembre 2018 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1135214/essor-industrie-jeu-montreal-bernard-landry L'industrie québécoise du jeu vidéo salue le legs de Bernard Landry Publié le samedi 10 novembre 2018 à 19 h 30Mis à jour le 10 novembre 2018 à 23 h 40 Les passionnés de jeux vidéo convergent cette fin de semaine au Marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, pour le deuxième salon Expo Montréal Jeux Arcade (MEGA). Jeunes et moins jeunes viennent y découvrir les dernières tendances et les nouveaux jeux vidéo conçus au Québec. Un texte de Fannie Bussières McNicoll Il s'agit également d'une occasion, pour l'industrie, de rendre hommage à l'ancien premier ministre Bernard Landry, qui a joué un rôle crucial dans l'essor de ce secteur depuis la fin des années 1990. Bernard Landry n'était certainement pas accro aux jeux vidéo. Mais il a compris très tôt que le Québec avait un virage technologique à accomplir et a flairé le potentiel de l'industrie du jeu vidéo. Il a donc créé en 1996 un crédit d'impôt destiné aux entreprises multimédia. Bernard Landry, c'est le père de l'industrie du jeu vidéo au Québec. Il a vraiment été un visionnaire. Avant 1997, on pensait que les jeux vidéo étaient tous faits au Japon, chez Nintendo. Louis-Félix Cauchon, président de la Guilde de développeurs de jeux vidéo indépendants du Québec Louis-Félix Cauchon est l'un des instigateurs du salon MEGA, le seul événement organisé pour le grand public consacré aux jeux vidéo au Québec Photo : Radio-Canada/Fannie Bussières McNicoll Le crédit d'impôt remboursable pour la production de titres multimédias permet de rembourser une proportion des dépenses salariales admissibles. Cette mesure avant-gardiste a attiré les géants du jeu vidéo au Québec, comme le français Ubisoft. L'arrivée de ces grandes entreprises a par la suite permis de développer une expertise québécoise. Simon Dansereau est le président du studio Triple Boris, installé à Varennes, dans la circonscription de Verchères, qui était autrefois représentée par Bernard Landry. Il dit devoir une fière chandelle à l'ancien premier ministre. Ces grandes compagnies-là qui sont venues ici ont formé des gens comme moi, qui, dans les dernières années, avons démarré notre propre studio et créé des emplois. Simon Dansereau, président du studio Triple Boris. Simon Dansereau et son équipe en sont à la phase de tests de leur nouveau jeu de réalité virtuelle, Virus 4.0 Photo : Radio-Canada/Fannie Bussières McNicoll Si c'est dès la fin des années 1990 que les premiers effets positifs des mesures fiscales se sont fait sentir, c'est vers 2010 que le milieu des studios indépendants de conception de jeux vidéo 100 % québécois s'est développé. Louis-Philippe Cauchon affirme d'ailleurs que ce secteur d'activités a sextuplé en importance dans les huit dernières années au Québec. Montréal est aujourd'hui l'une des plus importantes capitales du jeu vidéo dans le monde. L'ancien premier ministre laisse donc en héritage une industrie florissante avec plus de 200 studios indépendants qui créent des mondes imaginaires pour le plus grand plaisir des petits comme des grands. Gabriel De Roy est un jeune concepteur de jeu vidéo qui a fondé son studio il y a trois ans. Et il a confiance en l'avenir. Pour un studio indépendant avec des ressources financières limitées, le crédit d'impôt instauré par Bernard Landry va faire toute la différence. Ça permet d'avoir un ou deux employés de plus quand on a une petite équipe. Gabriel De Roy, président du studio Neonable et concepteur du jeu vidéo Bootleg Systems Gabriel De Roy, président du studio Neonable, travaille à perfectionner le jeu Bootleg Systems Photo : Radio-Canada/Fannie Bussières McNicoll L'industrie du jeu vidéo, qui sera rassemblée à la grande fête MEGA au Club Soda samedi soir dès 19 h, rendra hommage à Bernard Landry. Une minute de silence sera observée à sa mémoire. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 12 novembre 2018 Partager Posté(e) 12 novembre 2018 Altagram s'installe à Montréal pour doubler des jeux vidéos Montréal accueille un nouveau joueur dans l'univers du jeu vidéo. Altagram, qui se spécialise dans l'adaptation de jeux, prévoit créer 60 emplois au cours des trois prochaines années. Un texte de Jérôme Labbé L'arrivée dans la métropole québécoise de cette firme allemande a été annoncée par voie de communiqué lundi, à un mois du Sommet international de jeu de Montréal (MIGS) 2018. Altagram se spécialise dans « la localisation multilingue et la production audio de jeux vidéos ». Essentiellement, l'entreprise basée à Berlin se concentre sur la traduction de textes et sur la production de voix hors champ dans le but d'adapter les jeux des producteurs à différents marchés. Elle offre aussi des services de « culturalisation » et d'assurance qualité. La firme compte aussi un autre bureau à Séoul, en Corée du Sud, pour gérer ses activités asiatiques. À Montréal, elle sera basée « au coeur du Plateau-Mont-Royal », où sont également présentes plusieurs entreprises de jeux vidéos, dont Ubisoft. Altagram s'est d'ailleurs fait connaître en travaillant sur certains produits d'Ubisoft. Depuis sa fondation, il y a un peu moins de cinq ans, elle estime avoir « localisé » plus de 4000 jeux, traduisant ceux-ci en plus de 50 langues. Dans son communiqué, Altagram explique avoir pris la décision de s'implanter à Montréal en raison de sa réputation grandissante « en tant que centre d’excellence pour tout ce qui touche l’industrie du jeu vidéo et les services de localisation ». « Jamais une opération de recrutement n’aura été aussi facile : à Montréal, les talents abondent, les cultures et les langues sont variées, et la passion du jeu est omniprésente », écrit son chef de la direction, Christian Norton. C'est la deuxième entreprise allemande de jeux vidéos à s'installer à Montréal cet automne. En octobre, la société MegaZebra a annoncé qu'elle s'installait elle aussi au Québec et qu'elle comptait embaucher 50 professionnels au cours des trois prochaines années. L'annonce de lundi survient au au lendemain du deuxième salon Expo Montréal Jeux Arcade (MEGA), qui a réuni des centaines d'amateurs au Marché Bonsecours. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1135416/adaptation-traduction-doublage-localisation-production-audio-migs 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ScarletCoral Posté(e) 28 novembre 2018 Partager Posté(e) 28 novembre 2018 http://www.lesaffaires.com/techno/technologie-de-l-information/ubisoft-reitere-l-importance-du-credit-d-impot-quebecois/606726 Ubisoft réitère l'importance du crédit d'impôt québécois Publié à 06:58 Par La Presse Canadienne Le géant du jeu vidéo Ubisoft a beaucoup profité du crédit d'impôt québécois aux entreprises du multimédia depuis sa mise sur pied par le gouvernement péquiste il y a plus de 20 ans, et le président et directeur général des studios canadiens de l'entreprise française réitère l'importance de le conserver pour que le Québec puisse compétitionner avec le reste du monde. «C'est une compétition internationale, et ce programme permet au Québec de garder une place favorable dans un trio de tête au niveau mondial», a plaidé Yannis Mallat, en entrevue avec La Presse canadienne mardi après-midi, alors qu'un nouveau gouvernement caquiste prenait place à l'Assemblée nationale. M. Mallat était de passage dans un événement de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain pour parler de la nouvelle phase de croissance d'Ubisoft au Québec, où l'entreprise entend ouvrir un quatrième studio. Dans son discours, le président des studios canadiens de la multinationale a annoncé son ambition de faire une percée en Chine, et d'atteindre le cap des 200 millions d'abonnés par mois à ses jeux vidéo d'ici 2025. Au Québec, l'entreprise prévoit aussi embaucher 1000 employés d'ici 2027 dans le cadre d'un plan de croissance estimé à 780 millions $. Interrogé sur l'importance du crédit d'impôt dans ce contexte, M. Mallat a plaidé pour le garder, car il «contribue à créer de la richesse pour le Québec». «Il nous permet aussi d'investir, parce que ça reste une industrie extrêmement risquée», a-t-il expliqué en entrevue. Ce crédit d'impôt aux entreprises du multimédia permet de rembourser jusqu'à 37,5 pour cent des dépenses salariales admissibles. M. Mallat ne s'est pas montré inquiet face à la possibilité que la CAQ mette la hache dans ce programme. En campagne électorale, les quatre principaux partis, dont la CAQ, avaient dit en entrevue avec La Presse qu'ils voulaient garder le programme en raison de ses retombées positives au Québec. Un programme qui ne fait pas l'unanimité La mesure fiscale n'a toutefois pas seulement des admirateurs, alors que certains petits studios se plaignent de ne pas y avoir accès. De plus, des gens d'affaires du Québec déplorent que des sociétés étrangères puissent profiter de ces mesures pour recruter des ingénieurs informatiques et d'autres travailleurs spécialisés dans les technologies de l'information, qui sont aussi convoités par leurs compagnies. Le président et chef de la direction de Groupe Stingray Digital, Eric Boyko, ainsi que le président et chef de la direction de la société technologique québécoise Coveo, Louis Têtu, figurent parmi ceux qui souhaitent des changements. Le programme de Crédits d'impôt remboursables pour la production de titres multimédias (CTMM) avait été créé en 1996 par l'ancien ministre Bernard Landry, décédé récemment. Un quatrième studio en devenir Ubisoft est encore en train de réfléchir au lieu où sera situé son quatrième studio québécois. M. Mallat a affirmé que «plusieurs régions» étaient envisagées. «On n'est pas encore dans la phase finale de sélection de la région», a-t-il soutenu. M. Mallat a toutefois indiqué que l'entreprise souhaitait s'établir «idéalement» dans un autre secteur où elle n'est pas déjà. Ubisoft a trois studios à Montréal, Québec et Saguenay. Il faudrait que ces régions soient dotées de «composantes favorables réunies», a-t-il précisé. «Regardons où nous nous sommes implantés. Nous sommes implantés à Montréal, à Québec, à Saguenay parce que ce sont des régions qui réunissaient certaines conditions favorables. Et il y en a d'autres au Québec et on les regarde en ce moment», a-t-il conclu. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 14 décembre 2018 Partager Posté(e) 14 décembre 2018 Digital Domain célèbre ses 25 ans en ouvrant un studio d’effets visuels à Montréal Digital Domain, l’un des studios d’effets visuels et d’expériences immersives les plus novateurs, a annoncé aujourd’hui l’ouverture d’un nouveau studio à Montréal, au Québec. Digital Domain, qui a célébré son 25e anniversaire en 2018, compte huit autres studios dans le monde : Los Angeles, Vancouver, Beijing, Shanghai, Shenzhen, Hong Kong, Taipei et Hyderabad. Fondé en 1993, Digital Domain renforce sa présence à l’international à travers un vaste réseau de studios en Amérique du Nord, en Chine et en Inde et mise sur un vaste bassin de talents comprenant des superviseurs, des artistes, des techniciens et des équipes de recherche et de développement. Le studio de Digital Domain à Montréal ouvrira ses portes dans l’arrondissement Plateau Mont-Royal le 1er mars 2019. À l’instar des studios précédents, il offrira un éventail complet de services de production. Sa superficie sera de 10 000 pieds carrés, et des plans d’agrandissement sont déjà en place. Montréal est alimentée par la créativité et l’innovation, et la ville était un choix évident pour le prochain studio de Digital Domain. Nous mettrons à profit l’important bassin de talents en animation et en effets visuels de Montréal pour faire de ce studio un endroit attrayant pour les partenaires, façonnant du même coup l’avenir de Digital Domain. Daniel Seah, PDG du groupe Digital Domain « Nous sommes ravis d’accueillir Digital Domain au sein de l’écosystème d’affaires de Montréal. L’annonce d’aujourd’hui contribue à renforcer la position enviable de notre ville en tant que leader mondial des effets visuels et des industries créatives. La culture omniprésente de la créativité et de l’innovation à Montréal constitue un terreau fertile pour les studios ambitieux qui cherchent à se développer », a déclaré Mme Valérie Plante, mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal. « En quelques années, le Grand Montréal s’est positionné comme l’un des principaux pôles mondiaux des effets visuels et de l’animation grâce à son bassin de talents, sa créativité et ses coûts d’exploitation compétitifs », a souligné Hubert Bolduc, président-directeur général de Montréal International. « L’an dernier, 13,6 % des projets d’investissements facilités par notre organisation étaient concentrés dans ce seul secteur, qui continue de s’enrichir avec l’arrivée de nouveaux joueurs comme Digital Domain. » « Investissement Québec salue la décision de Digital Domain d’installer un studio en sol québécois. Celle-ci confirme la solidité et surtout, le talent de la filière industrielle québécoise du jeu vidéo et des effets visuels. Nous sommes fiers d’accompagner Digital Domain à s’établir à Montréal et à contribuer au développement économique d’ici », a soutenu Pierre Gabriel Côté, président-directeur général d’Investissement Québec. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/digital-domain-celebre-ses-25-ans-en-ouvrant-un-studio-deffets-visuels-a-montreal/ 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 18 décembre 2018 Partager Posté(e) 18 décembre 2018 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ScarletCoral Posté(e) 18 décembre 2018 Partager Posté(e) 18 décembre 2018 Montreal International fait une belle job pour recruter des entreprises, mais elle devrait aussi aider les entreprises déjà en place à faire du recrutement international comme le fait Québec International. (voir http://www.quebecinternational.ca/services/recrutement-international/le-service/) Cette industrie manque cruellement de main-d'oeuvre et elle ne sera pas comblée par les gens déjà sur place Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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