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Un autre coin qui va s'embellir !

 

Tant mieux. En plus,si la patinoire est réfrigéré, on va pouvoir profiter d'une belle glace pendant 4 mois facile.

 

C'est clair que la ville voudra rendre le site plus enchanteur au pourtour de la patinoire.

 

Le QDS , le plus beau projet à Montréal....assez unique merci

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Voir l'image sur la page 17 de ce lien (désolé je ne sais pas comment la réproduire ici). Il devra avoir en plus un petit coin pour se réfraichir l'été....

 

Phase 4 - Aménagement de l’Esplanade Clark

 

Dans sa version originelle, l’Esplanade Clark constitue un vaste espace, en majeure partie recouvert de

gazon à forte résistance (2280 m.c.), pour accueillir les festivaliers et visiteurs en saison. Des alignements

d’arbres, à l’ouest et à l’est (76 arbres dont 38 en grille et 38 en banquette) et sur la Place elle-même (10

arbres), renforceront ce caractère végétal. Le site a fait l’objet d’études de géométrie et de nivellement.

Un tracé diagonal, incluant éventuellement la présence de brumisateurs, traversera l’Esplanade Clark,

depuis la rue Sainte-Catherine, jusqu’à la Promenade des Festivals, rue Ontario, en passant par la Place

de l’Adresse symphonique (voir esquisse à la page suivante).

Deux superstructures d’éclairage seront implantées en bordure de la rue Clark pour couvrir l’Esplanade.

Une chambre électrique souterraine sera installée dans la portion sud du site, par ailleurs desservi par

des panneaux de branchement permettant d’alimenter les scènes.

Le mur est de l’édifice Tecsult, en bordure de la rue Sainte-Catherine, pourrait accueillir une oeuvre d’art

de grandes dimensions, ou des projections à caractère artistique.

L’intervention s’étendra aux rues Saint-Urbain et Clark, au nord et au sud de la rue Sainte-Catherine,

notamment marquée par la plantation d’arbres et le pavage des trottoirs.

Les phases 1C et 4 seront livrées en 2012.

Au total, les coûts de construction de la phase 4 admissibles aux subventions s’élèvent à 15 310

545$ (avec taxes, TPS récupérée). Cependant, d’importants éléments de bonification ont été suggérés

pour la phase 4 (voir plus bas).

En résumé, l’avant-projet a permis d’établir les conditions de réalisation du projet d’aménagement dans le

respect des échéanciers (2008-2012) et des budgets publics initialement prévus (120 M $

admissibles au Programme Chantiers Canada).

17

18

3- Les éléments de bonification

L’avant-projet a permis de considérer quelques éléments de bonification, non budgetés :

• Un réseau de conduits a été prévu aux plans d’aménagement de la Place du Quartier des spectacles,

de la rue Jeanne-Mance et de la Place de l’Adresse symphonique, pour accueillir éventuellement un

système de poubelles pneumatiques, tel qu’on en retrouve aux abords des grands espaces publics

dans plusieurs villes du monde, notamment à Barcelone. Un tel système élimine la circulation des

camions de collecte, et réduit sensiblement les besoins de nettoyage des espaces publics. Notons que la

Ville de Montréal a déjà adopté un règlement d’emprunt spécifique pour le financement de ce projet;

• Par ailleurs, l’idée d’aménager, dans le Quartier des spectacles, une patinoire publique, circule depuis

longtemps. Les études de géométrie et de nivellement, évoquées plus haut, ont permis d’établir qu’il serait

possible d’aménager une patinoire de taille réglementaire (normes de la Ligue Nationale de Hockey)

sur la portion sud de l’Esplanade Clark.

Cet aménagement ne serait réalisable que conditionnellement à la réalisation d’un autre projet non-prévu

au programme, mais envisagé lui aussi depuis longtemps : l’aménagement d’un stationnement

souterrain, sous cette portion de l’Esplanade et éventuellement de la rue Clark.

L’espace souterrain sur trois niveaux pourrait accueillir un stationnement automobile de 300 à 900

places, un stationnement pour vélos de 350 places, un poste de location et de réparation de vélos,

des toilettes publiques (40 unités), des vestiaires et des douches, ainsi que des salles électriques et

mécaniques. C’est là que serait localisé le conteneur géant du système de poubelles pneumatiques.

19

L’ensemble de ces services répondrait aux besoins des festivaliers en été, mais aussi aux besoins des

visiteurs et des travailleurs à l’année longue.

En surface, une patinoire de 26 m x 61 m serait aménagée en hiver, sur la portion sud de la place, où

pourraient être disputés des matches «d’exhibition» des Canadiens. Directement au nord de cette

patinoire serait aménagé un bassin de réflexion (2 pouces d’eau), élément de rafraîchissement en été, qui

serait converti en patinoire publique supplémentaire (26 m x 12,8 m) l’hiver.

En bordure ouest de la patinoire serait érigé un pavillon des patineurs, avec terrasse chauffante. Dans le

prolongement de ce pavillon, accessible à partir de celui-ci, de la patinoire et de la rue Sainte-Catherine,

serait aménagée une concession commerciale. Le pavillon des patineurs serait transformable en

concession commerciale supplémentaire en saison estivale.

La réalisation de tels éléments de bonification dépend essentiellement de la capacité de susciter leur

financement, public ou privé selon le cas.

 

http://qimtl.qc.ca/documents/file/publications/Rapport%20d'avant-projet%20-%20Quartier%20des%20spectacles-1.pdf

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Publié le 19 novembre 2010 à 07h47 | Mis à jour à 07h47

 

Quartier international de Montréal (QIM) estime que le doublement du prix du contrat ne correspond pas à «un dépassement de coûts».

 

Photo: Ivanoh Demers, La Presse

Éric Clément

La Presse

 

 

La Ville de Montréal vient de doubler le prix du contrat initial du consortium SM/Génivar qui travaille sur le chantier du Quartier des spectacles (QdS) sur les phases 2, 3 et 4. Après avoir gagné l'appel d'offres en 2008 avec une soumission de 2,75 millions, le consortium vient de se voir accorder 2,69 millions supplémentaires «compte tenu de la complexité du chantier».

 

L'organisme Quartier international de Montréal (QIM), gestionnaire du projet d'aménagement du QdS, l'a recommandé à la Ville, qui a accepté cette rallonge financière après vérification du contentieux. QIM avait informé la Ville que dès avril dernier, 99% des sommes prévues au contrat avaient été épuisées par les ingénieurs alors que les travaux n'étaient pas terminés.

 

Les raisons avancées sont de trois ordres. Le consortium a plaidé que le niveau de complexité du chantier «était plus élevé qu'anticipé», ce qui a entraîné des frais d'ingénierie supplémentaires. Deuxièmement, les concepts d'aménagement ont intégré beaucoup d'innovations «qui ont requis un travail particulier des ingénieurs», donc plus d'heures travaillées que prévu. Finalement, «la présence» sur le chantier d'organisateurs de festivals, de la STM, de la Commission des services électriques, etc. a conduit le consortium à modifier ses plans à plusieurs reprises et à changer son calendrier.

 

Si on avait fermé complètement le chantier, la Ville aurait économisé 1,15 million. «On peut le voir comme ça, dit Martin Maillet, chef de projet au Bureau des grands projets de la Ville de Montréal. Mais alors, on n'aurait peut-être pas eu de Festival de jazz l'an passé.»

 

 

QIM estime que le doublement du prix du contrat ne correspond pas à «un dépassement de coûts». «L'ensemble de la hausse des honoraires professionnels est lié à la surveillance» du chantier, lit-on dans un document officiel de la Ville de Montréal. Pourquoi la Ville assume-t-elle le surcroît de travail et donc de surveillance du chantier? Le fait-elle parce qu'elle estime être responsable d'avoir mal fait ses calculs? Martin Maillet dit que non.

 

 

«Au début de chaque projet, on évalue une banque d'heures et au fur et à mesure de la réalisation, on investit davantage pour assurer la qualité de la surveillance du projet», dit-il. Il ajoute que quand le contrat a été accordé, le projet n'était pas totalement conçu, par exemple les immenses lampadaires d'une hauteur de 7 étages n'avaient pas encore été retenus.

 

 

Mis à part le versement de 2,69 millions supplémentaires à SM/Génivar, la Ville a modifié le contrat du consortium pour qu'il travaille d'abord sur le réaménagement de la rue Jeanne-Mance, entre René-Lévesque et Sainte-Catherine Ouest (phase 1C) plutôt que sur l'esplanade Clark (phase 4).

 

 

La raison en est que la Ville a changé ses plans pour l'esplanade située au coin des rues Clark et Sainte-Catherine. Après avoir envisagé d'y créer un espace gazonné, elle étudie la possibilité d'y installer une patinoire extérieure et un pavillon pour animer les lieux toute l'année. Elle ne fera pas de stationnement sous l'esplanade, mais si un promoteur privé veut en construire un, il sera bienvenu.

 

Peut-on s'attendre à d'autres réclamations du consortium? «Théoriquement, ce n'est pas impossible, dit Martin Maillet, mais la très grande majorité des éléments complexes est maintenant passée.» Initialement de 120 millions puis de 147 millions, le projet d'aménagement du QdS est actuellement estimé à 154 millions par le Bureau de gestion des projets. Il recommande à l'administration Tremblay de «réajuster le budget» en conséquence... d'autant plus que la somme devrait augmenter encore car «plusieurs occasions de bonifier le projet sont présentement à l'étude».

 

 

«Quand on ajoute des volets au contrat, c'est pour bonifier le projet, par exemple les lampadaires, ce n'était pas dans le devis», a dit, hier, à La Presse la conseillère responsable de la culture à la Ville de Montréal, Helen Fotopulos.

 

http://www.cyberpresse.ca/arts/201011/19/01-4344264-quartier-des-spectacles-le-prix-du-contrat-initial-double.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_arts_244_accueil_POS4

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Voir l'image sur la page 17 de ce lien (désolé je ne sais pas comment la réproduire ici). Il devra avoir en plus un petit coin pour se réfraichir l'été....

 

Phase 4 - Aménagement de l’Esplanade Clark

 

Dans sa version originelle, l’Esplanade Clark constitue un vaste espace, en majeure partie recouvert de

gazon à forte résistance (2280 m.c.), pour accueillir les festivaliers et visiteurs en saison. Des alignements

d’arbres, à l’ouest et à l’est (76 arbres dont 38 en grille et 38 en banquette) et sur la Place elle-même (10

arbres), renforceront ce caractère végétal. Le site a fait l’objet d’études de géométrie et de nivellement.

Un tracé diagonal, incluant éventuellement la présence de brumisateurs, traversera l’Esplanade Clark,

depuis la rue Sainte-Catherine, jusqu’à la Promenade des Festivals, rue Ontario, en passant par la Place

de l’Adresse symphonique (voir esquisse à la page suivante).

Deux superstructures d’éclairage seront implantées en bordure de la rue Clark pour couvrir l’Esplanade.

Une chambre électrique souterraine sera installée dans la portion sud du site, par ailleurs desservi par

des panneaux de branchement permettant d’alimenter les scènes.

Le mur est de l’édifice Tecsult, en bordure de la rue Sainte-Catherine, pourrait accueillir une oeuvre d’art

de grandes dimensions, ou des projections à caractère artistique.

L’intervention s’étendra aux rues Saint-Urbain et Clark, au nord et au sud de la rue Sainte-Catherine,

notamment marquée par la plantation d’arbres et le pavage des trottoirs.

Les phases 1C et 4 seront livrées en 2012.

Au total, les coûts de construction de la phase 4 admissibles aux subventions s’élèvent à 15 310

545$ (avec taxes, TPS récupérée). Cependant, d’importants éléments de bonification ont été suggérés

pour la phase 4 (voir plus bas).

En résumé, l’avant-projet a permis d’établir les conditions de réalisation du projet d’aménagement dans le

respect des échéanciers (2008-2012) et des budgets publics initialement prévus (120 M $

admissibles au Programme Chantiers Canada).

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3- Les éléments de bonification

L’avant-projet a permis de considérer quelques éléments de bonification, non budgetés :

• Un réseau de conduits a été prévu aux plans d’aménagement de la Place du Quartier des spectacles,

de la rue Jeanne-Mance et de la Place de l’Adresse symphonique, pour accueillir éventuellement un

système de poubelles pneumatiques, tel qu’on en retrouve aux abords des grands espaces publics

dans plusieurs villes du monde, notamment à Barcelone. Un tel système élimine la circulation des

camions de collecte, et réduit sensiblement les besoins de nettoyage des espaces publics. Notons que la

Ville de Montréal a déjà adopté un règlement d’emprunt spécifique pour le financement de ce projet;

• Par ailleurs, l’idée d’aménager, dans le Quartier des spectacles, une patinoire publique, circule depuis

longtemps. Les études de géométrie et de nivellement, évoquées plus haut, ont permis d’établir qu’il serait

possible d’aménager une patinoire de taille réglementaire (normes de la Ligue Nationale de Hockey)

sur la portion sud de l’Esplanade Clark.

Cet aménagement ne serait réalisable que conditionnellement à la réalisation d’un autre projet non-prévu

au programme, mais envisagé lui aussi depuis longtemps : l’aménagement d’un stationnement

souterrain, sous cette portion de l’Esplanade et éventuellement de la rue Clark.

L’espace souterrain sur trois niveaux pourrait accueillir un stationnement automobile de 300 à 900

places, un stationnement pour vélos de 350 places, un poste de location et de réparation de vélos,

des toilettes publiques (40 unités), des vestiaires et des douches, ainsi que des salles électriques et

mécaniques. C’est là que serait localisé le conteneur géant du système de poubelles pneumatiques.

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L’ensemble de ces services répondrait aux besoins des festivaliers en été, mais aussi aux besoins des

visiteurs et des travailleurs à l’année longue.

En surface, une patinoire de 26 m x 61 m serait aménagée en hiver, sur la portion sud de la place, où

pourraient être disputés des matches «d’exhibition» des Canadiens. Directement au nord de cette

patinoire serait aménagé un bassin de réflexion (2 pouces d’eau), élément de rafraîchissement en été, qui

serait converti en patinoire publique supplémentaire (26 m x 12,8 m) l’hiver.

En bordure ouest de la patinoire serait érigé un pavillon des patineurs, avec terrasse chauffante. Dans le

prolongement de ce pavillon, accessible à partir de celui-ci, de la patinoire et de la rue Sainte-Catherine,

serait aménagée une concession commerciale. Le pavillon des patineurs serait transformable en

concession commerciale supplémentaire en saison estivale.

La réalisation de tels éléments de bonification dépend essentiellement de la capacité de susciter leur

financement, public ou privé selon le cas.

 

http://qimtl.qc.ca/documents/file/publications/Rapport%20d'avant-projet%20-%20Quartier%20des%20spectacles-1.pdf

 

 

Franchement, ça sonne bien tel quel! Il faudra en effet "habiter" les lieux autour de la patinoire, et camoufler autant que possible les murs environnants qui n'ont rien d'excitants. Dommages qu'on abandonne l'idée d'un stationnement souterrain. Ça pourrait compenser pour la perte de tant d'autres espaces autour du quartier, et ce sans prendre de place inutile en surface. Souhaitons qu'un promoteur privé y voit de l'intérêt..........

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Réinventer la ville - L'oeuvre absente

Pourquoi Montréal n'a-t-elle pas plus d'oeuvres d'art public emblématiques?

Stéphane Baillargeon 25 novembre 2010 Actualités culturelles

 

Photo : Pedro Ruiz - Le Devoir

Depuis L’Homme de Calder (1967), maintenant plantée dans le parc Jean-Drapeau, Montréal n’a pas ajouté une seule œuvre monumentale.

 

Il faut plus que du béton et de l'asphalte pour développer une rue, un quartier, une ville à échelle humaine. Le Devoir poursuit sa série intermittente sur les exemples québécois à suivre et les erreurs à ne plus répéter.

 

La place des Festivals aménagée l'an dernier comprend une immense fontaine, des lampadaires-grues, deux espèces de voitures-restaurants et, au milieu de tout ça, un cube disgracieux fait de tubes et de toiles. Selon les plans, une oeuvre d'art monumentale devrait remplacer cette structure temporaire pour compléter l'aménagement à quelques dizaines de millions de dollars. Le concours n'a toujours pas vu le jour.

 

Le scénario se répète, en pire, de l'autre côté de la Place des Arts, à l'est de l'Adresse symphonique en construction. Le concours pancanadien, bel et bien lancé l'an dernier pour la conception d'un triptyque, a désigné quatre finalistes: Michel De Broin, Michel Goulet, Noel Harding et Hal Ingberg. Le jury n'a retenu aucun projet, selon les informations obtenues par Le Devoir. Rien n'assure un nouvel appel d'offres parce que le service responsable de la Ville reprend la réflexion à zéro en se demandant où installer quoi.

 

La restauration et l'agrandissement de l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau n'ont pas plus accouché d'une oeuvre marquante. La direction a choisi de mettre l'accent sur les arts numériques, a acheté un écran géant et commandé des oeuvres éphémères. Depuis quelques mois, les photos placardées aux murs glissent allègrement vers l'art publicitaire.

 

Finalement, il ne manque donc que de l'art public dans les lieux publics montréalais? Depuis L'Homme de Calder (1967), maintenant plantée dans le parc Jean-Drapeau, Montréal n'a pas ajouté une seule oeuvre monumentale, majeure ou iconique, comme on voudra. La Joute de la place Jean-Paul-Riopelle, entre le Palais des congrès et le QG de la Caisse de dépôt et placement, ne compte pas pour du neuf, la fontaine des années 1970 ayant été déplacée (spoliée selon certains) du parc Olympique.

 

Des oeuvres à prévoir

 

Reposons la question: l'art public est-il le négligé des grands chantiers en cours? «Il n'y a jamais eu autant d'intérêt à la Ville que maintenant pour les enjeux d'art public», répond Jean-Robert Choquet, directeur du Service culturel à la Ville de Montréal, qui ne parle évidemment que pour son secteur et pas pour l'aéroport. «L'enjeu, d'abord et avant tout, dans le Quartier des spectacles, en est un de réaménagement urbain et de mise en valeur des festivals, des événements et des salles de spectacles. Cela dit, en matière d'art public et d'art numérique, à la fin du processus, on souhaite se retrouver avec quelque chose d'assez vibrant, d'assez inspirant.»

 

Il ajoute que les délais et les tergiversations permettent à la Ville de brasser les idées en ajoutant une nouvelle possibilité à l'intersection des rues Clark et Sainte-Catherine, «peut-être en favorisant les arts numériques». Pour la place des Festivals, les concepteurs souhaitaient la collaboration d'un mécène. Le partenariat aura peut-être plus de chance au parterre, près de la salle de l'OSM, orchestre réputé pour attirer les gros sous. «Nous n'avons pas encore tiré de conclusions, dit le directeur municipal. Personnellement, je ne me sens pas mal à l'aise de prendre plus de temps pour prendre la bonne décision. Il faut aussi laisser vivre les espaces aménagés pour mieux saisir le génie du lieu. On a encore deux ans pour livrer ce qu'on a à livrer.»

 

Le budget de l'implantation oscille autour de 550 000 $, qui seront dépensés, promet le directeur. Cette somme respecte le programme dit du 1 %, modulable en fonction de l'enveloppe globale d'un projet architectural. Quoique, avec un budget de 140 millions et plus pour le Quartier des spectacles, Montréal aurait pu faire d'autres choix, comme Chicago et ses mécènes qui ont payé la magnifique Cloud Gate d'Anish Kapoor.

 

«Mon ambition, c'est d'aller beaucoup plus loin que ça, dit encore M. Choquet en parlant de son budget. Il faudrait qu'on se rende à 2 millions en tout. Mais on a commencé le projet au moment où les Bourses s'effondraient. C'est pour ça qu'il y a du retard. Mais ce retard n'est pas un désaveu de l'art public, au contraire. Nous allons réaliser des intégrations exemplaires.»

 

Patience donc. L'Adresse symphonique est aussi soumise au programme provincial d'intégration des arts à l'architecture. Des artistes pressentis pour le concours ont visité le chantier au début du mois. Les deux mégahôpitaux universitaires devront aussi faire une place à l'art, tout comme la nouvelle aile du Musée des beaux-arts et une trentaine d'autres projets, explique Annie LeGruiec, responsable des relations avec les médias au ministère de la Culture.

 

Montréal n'a pas d'obligation semblable. À la suite de consultations sur l'art public tenues l'an dernier, la Commission du conseil municipal sur le développement culturel a tout de même recommandé «que la Ville évalue la possibilité de lancer, à intervalles réguliers, un concours international en art public». Le parc municipal compte environ 300 oeuvres, souvent mineures. Par contraste, la collection de Seattle, stimulée depuis 1973 par un programme municipal, compte 350 oeuvres permanentes et 2600 autres «portables».

 

Des oeuvres à voir

 

Par contraste, la Ville de Québec a récemment stimulé l'installation de sculptures en plein air à la faveur des fêtes du 400e. L'aéroport Lester B. Pearson a bénéficié des ajouts artistiques récents les plus intéressants de Toronto, dont une magnifique sculpture de l'Américain Richard Serra intitulée Tilted Speres.

 

«Beaucoup d'aéroports ou d'édifices publics organisent un concours, se dotent d'une oeuvre et vivent avec», commente Christiane Beaulieu, vice-présidente responsable des affaires publiques des Aéroports de Montréal. «Toronto, avec son budget de 6 milliards, a dépensé plusieurs millions en oeuvres d'art. Nous avons pris un chemin différent. Le comité de direction a plutôt choisi d'utiliser un concept d'environnement numérique.»

 

Montréal a dépensé 1,5 milliard pour rénover et agrandir l'ancien aéroport Dorval après l'échec lamentable de Mirabel. Les oeuvres de la collection permanente éclectique (Pellan, Molinari, etc.) héritée de Transport Canada ont été restaurées et repositionnées. Un nouveau programme dit d'«identité montréalaise» utilise la fibre optique, des écrans et des colonnes lumineuses pour diffuser des oeuvres numériques, des photos et des vidéos.

 

On y a vu des vidéos de Sylvain Campeau et d'autres consacrées à la danse contemporaine. Des photos ont récemment rendu hommage aux chefs cuisiniers de la ville et au centenaire des Canadiens de Montréal, dans ce cas avec des reproductions de toiles du peintre Serge Lemoyne. Pas des originaux, des photos de toiles. Cet été, les murs célébraient le Cirque du Soleil, avec des photos de Caroline Bergeron. L'éclairagiste Axel Morgenthaler rajuste trimestriellement les «projections lumineuses» des couloirs d'arrivée.

 

«La décision prise, c'est de ne pas acheter une grande oeuvre mais d'acheter des supports pour diffuser, chaque année ou tous les deux ans, quelque chose d'autre qui soit à l'image de la diversité culturelle qui existe à Montréal, poursuit Mme Beaulieu. Les autres dépensent une fois et c'est bon pour 40 millions d'années. Ils payent un million pour une sculpture et, si tu passes devant, tu es chanceux, sinon tant pis. Nous, on a un budget annuel pour renouveler les contenus. Nous diffusons des artistes différents un peu partout dans l'aérogare.»

 

Le choix est fait et assumé. Adieu monument et bienvenue/welcome à Montréal...

 

http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/311685/reinventer-la-ville-l-oeuvre-absente

Modifié par monctezuma
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Les structures de béton au nord de la Place des Arts, c’est quoi?

 

Publié le 26 novembre 2010 par Quartier des spectacles

 

Ces structures installées il y a quelques semaines sur la promenade des Artistes, le long axe piétonnier au nord de la Place des Arts qui relie la place des Festivals au Parterre, se nomment les vitrines évènement. Les vitrines permettront des installations d’oeuvres d’art éphémère ou temporaire ainsi que des kiosques de service ou de vente durant les grands évènements.

 

 

Crédit architectural | Daoust Lestage

Un petit élément ludique a même été ajouté à ces structures : chacune des vitrines évènement est dotée d’un code artistique à déchiffrer. La vitrine 0 détient la clef qui permet de décoder le mot caché sur chacune de ses consoeurs.

 

 

Crédit architectural | Daoust Lestage

Petit conseil en passant : n’oubliez pas d’apporter votre appareil photo numérique pour vous aider à tout déchiffer. Vous pourrez photographier la clef et la conserver en tout temps avec vous par la suite. Vous éviterez ainsi de multiples aller-retour entre les vitrines

 

http://quartierdesspectacles.com/2010/11/les-structures-de-beton-au-nord-de-la-place-des-arts-cest-quoi/

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Crédit architectural | Daoust Lestage

Un petit élément ludique a même été ajouté à ces structures : chacune des vitrines évènement est dotée d’un code artistique à déchiffrer. La vitrine 0 détient la clef qui permet de décoder le mot caché sur chacune de ses consoeurs.

 

 

Donc peut-on conclure que ces installations sont "temporaires" et qu'ils pourront être modifiés pour permettre de nouveaux codes par exemple ou simplement quelque chose de plus beau que de simples poteaux?

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