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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

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30 septembre 2020

Mis à jour le 1er octobre 2020 à 4h00

 

Dr Arruda, le milieu culturel ne comprend pas

https://www.lesoleil.com/opinions/point-de-vue/dr-arruda-le-milieu-culturel-ne-comprend-pas-43443244e1d72bf454d7740a7e4ffdc2

 

POINT DE VUE / Docteur Arruda, comme vous nous l’expliquez régulièrement depuis mars dernier, il est essentiel que les recommandations de la Santé publique soient fondées, non seulement sur une analyse scientifique, mais aussi sur un raisonnement de cause à effet qui est compréhensible par les citoyennes et les citoyens. Le tout pour générer une acceptabilité sociale optimale. Profondément enracinés dans la société, les milieux culturels ont fait preuve, depuis le début de la pandémie en mars dernier, à la fois d’une immense solidarité et d’une grande résilience. Lorsque la propagation du virus s’est affaiblie, à la fin du printemps, ils ont compris que, pour obtenir une autorisation de réouverture, ils devaient respecter scrupuleusement vos directives. Et c’est ce qu’ils ont fait. 

La diminution des jauges, la distance physique imposée entre les places, les parois de protection installées, le port du masque obligatoire, les consignes données avant les représentations de manifester sa joie en applaudissant ou en tapant du pied, sont autant de mesures auxquelles les milieux culturels se sont conformés et qui abolissent le contact prolongé.

Dans les musées, théâtres, salles de concert, cinémas et bibliothèques, il n’y a donc plus de socialisation.

Dans les musées, la durée de fréquentation et le nombre de personnes admises sont réglementés; il faut réserver sa place; il faut porter le masque pendant toute la visite. Les boutiques sont fermées et aucune autre activité n’est proposée.

Dans les théâtres et les cinémas, les places sont achetées à l’avance et leur nombre est restreint; les bars et comptoirs de friandises sont fermés; les gens doivent s’asseoir à leur place dès leur arrivée et quitter les lieux immédiatement après la fin de la représentation; il n’y a plus d’entractes; l’accès aux salles de bain est rigoureusement réglementé.

Dans les bibliothèques, la question est réglée depuis la réouverture: la seule chose qu’on peut y faire est d’aller chercher un ou plusieurs livres réservés. Les salles de lecture sont fermées; personne ne peut bouquiner dans les allées et aucune autre activité n’est autorisée à l’instar des musées. Le maintien du service de prêt sans contact est toutefois une bonne chose, mais ne change rien au constat général que nous faisons: 

S’il n’y a eu aucune éclosion depuis la réouverture des lieux de diffusion, ce n’est pas par chance ou par hasard. C’est que le risque d’éclosion était infinitésimal.

Les gestionnaires culturels responsables de ces établissements se sont conformés à toutes les directives de la Santé publique, même les plus pointues, pour permettre à nos créateurs, à nos artistes, à nos artisans, de reprendre progressivement contact avec leurs publics et pour éviter, justement, d’être victime d’une nouvelle fermeture dont rien ne nous assure qu’elle ne durera qu’un mois.

Bien sûr, nous sommes placés devant un impératif difficilement contestable d’un point de vue éthique : il faut préserver des vies. Mais a-t-on réellement plus de chances qu’ailleurs d’être contaminé dans un lieu culturel se soumettant à un strict protocole sanitaire ?

Si nous vous écrivons aujourd’hui, c’est parce que nous ne comprenons pas. C’est parce que nous n’avons pas d’explications rationnelles à fournir à ces créateurs, artistes, artisans, mais aussi à nos concitoyennes et concitoyens qui ont besoin de cette fréquentation culturelle pour garder le moral, dans une bataille qui risque d’être encore longue.

Nous avons reçu le message qu’il y aurait des compensations financières. Bien que nous espérons que celles-ci soient annoncées rapidement et avec la plus grande clarté, ce n’est pas de cela dont il est question ici.

Nous voudrions comprendre, pour expliquer. Mais nous ne comprenons pas.

L’Honorable Liza Frulla, présidente du c.a.
Culture Montréal

Marc Gourdeau, président du c.a.
Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches

Sylvain Massé, président du c.a.
Culture Montérégie

Sylvie Lessard, présidente du c.a.
Culture Laval

Jean-Pierre Corneault, président du c.a.
Culture Lanaudière

Alexandre Gélinas, président du c.a.
Culture Laurentides

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Je viens de publier un commentaire du Soleil dans Opinions et points de vue, à cause de la grande crédibilité de ses auteurs. Ce qui prouve qu'on ne peut pas trancher objectivement la question, parce que justement la situation est bien plus complexe qu'elle n'y parait au premier abord. C'est pour cela qu'il ne faut jamais cesser de s'informer et de multiplier les sources afin de pouvoir avoir le tableau le plus complet possible d'une situation donnée. 

Donc à la lumière de cette réflexion et des arguments avancés, ceci me permet de voir l'autre côté de la médaille. Je comprends ainsi plus clairement que le gouvernement a agi sans subtilité, en faisant des amalgames faciles et sans analyser dans le détail les efforts que le milieu culturel a accompli pour protéger les gens sur le plan sanitaire. Il y a donc apparence d'incohérence et d'injustice face à des décisions prises à la hâte, qui peuvent effectivement causer plus de torts que de bien pour un secteur déjà fortement éprouvé.

Dans les faits la culture est (et a toujours été) un besoin essentiel surtout dans ces temps difficiles. Elle devient alors une soupape d'évacuation de stress non négligeable, au même titre que les sports et les autres activités physiques déjà réglementées en fonction de la pandémie. Donc dans le but d'être équitable en comparaison des autres services de même nature qui sont non confinés. Il faudra réviser les analyses et reconnaitre que les différentes institutions culturelles sont aussi capables d'être rigoureuses et d'appliquer le même degré de protection que leurs équivalents dans d'autres domaines de nature similaire.

L'idée étant ici de poursuivre le maximum d'activités économiques, tout en appliquant des mesures efficaces et éprouvées qui ne seront pas plus à risque que la moyenne des autres entreprises ou organismes déjà reconnus comme tel.

P.S. Voilà tout le bienfait que je retire de ma participation dans un forum comme Mtlurb. Je n'arrête pas d'apprendre et d'élargir ma vision des choses. Je réalise concrètement une fois de plus la nécessité de percevoir globalement une situation (le plus grand tableau)sans toutefois en perdre les détails, avant d'en arriver à des conclusions qui seront idéalement plus près de la réalité sur le terrain.

 

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30 septembre 2020 | mise à jour le: 30 septembre 2020 à 21:01

Par: Amélie RevertMétro

Le Quartier des spectacles s’illumine de rouge pour soutenir les artistes

Photo: Olivier Gariépy/Collaboration spéciale Quartier des spectaclesLa salle Wilfrid-Pelletier en rouge

Alors que Montréal s’apprête à basculer en alerte maximale, le Quartier des spectacles brillera de rouge à la nuit tombée dès jeudi. Cette initiative se veut solidaire avec le secteur culturel, sévèrement affecté par les annonces faites par le gouvernement lundi.

https://journalmetro.com/culture/2529111/le-quartier-des-spectacles-sillumine-de-rouge-pour-soutenir-les-artistes/

 

Pendant 28 jours, soit la durée de l’obligation de fermeture des lieux de diffusion de la culture, plusieurs édifices du Quartier des spectacles s’illumineront en rouge après le coucher du soleil. Ceux qui se baladeront dans le quartier pourront ainsi apprécier la Place des Arts, le Musée d’art contemporain, le Cinéma Impérial ou encore les Jardins Gamelin sous un autre jour.

L’évènement Éclairons les scènes (Light Up Live) avait déjà eu lieu le 22 septembre. L’organisme Live Event Community en est à l’origine. Son but est de sensibiliser le plus grand nombre à la crise actuelle qui touche les arts vivants.

Rappelons que jusqu’au 28 octobre, les cinémas, salles de spectacles, théâtres, musées et bibliothèques (exceptés pour les prêts sans contact) – mais aussi les restaurants et les bars – de Montréal, de la Capitale-Nationale ainsi que de Chaudière-Appalaches sont tenus de fermer leurs portes au public. Une décision qui résonne comme un véritable coup de tonnerre pour le secteur, déjà affaibli par le premier confinement du printemps.

Les autorités veulent en effet éviter tout rassembler pour freiner l’ampleur de la deuxième vague de COVID-19 qui déferle actuellement sur le Québec.

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Un masque québécois recyclable produit à grande échelle

L’histoire commence dans l’allée numéro 16 d’une quincaillerie de Montréal, au mois de mars, quand le Dr René Caissie cherche de quoi bricoler un masque de protection.

Publié le 6 octobre 2020 à 5h00

https://www.lapresse.ca/covid-19/2020-10-06/un-masque-quebecois-recyclable-produit-a-grande-echelle.php

Yves Boisvert
La Presse

J’en ai raconté ici quelques épisodes. Le premier se termine dans une usine de CCM, qui a fabriqué des masques de protection au tout début de la pandémie, quand l’équipement manquait partout.

Mais sept mois plus tard, on n’en est plus à l’artisanat.

Vendredi, l’usine de Sherbrooke de MI Intégration commencera la production en série d’un masque recyclable et réutilisable plus efficace que le fameux « N95 ».

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Dr René Caissie

Les autorisations de Santé Canada ont été obtenues, et la firme du Dr Caissie, Dorma Filtration, détient sa « licence d’établissement d’instruments médicaux » (LEIM).

Des commandes pour 80 000 masques ont été passées par le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal et le CISSS de la Montérégie-Est — une commande de plus de 2 millions.

Le masque dont on parle est de format unique, en résine, et ajustable sur tous les types de visage.

Un N95 filtre, comme son nom l’indique, 95 % des particules ; celui-ci est un « N99 », donc beaucoup plus performant.

« La beauté de l’affaire, c’est qu’il est réutilisable, parce qu’il peut être stérilisé, et il est recyclable aussi », dit le chirurgien maxillo-facial.

Les tests confirment qu’il peut être utilisé et stérilisé 30 fois. Le Dr Caissie est convaincu qu’il peut l’être davantage encore, mais il faut des confirmations coûteuses en laboratoire pour pouvoir l’affirmer, et ces tests n’ont pas encore été faits. Même à 30 utilisations, il supplante largement le masque N95 actuel. Une fois son cycle d’utilisation terminé, le masque est recyclable — il peut être « fondu », en quelque sorte, et moulé à nouveau.

Autre avantage non négligeable, donc : il pourrait permettre des économies.

Les N95 en « papier » se vendent cette semaine 5 $ l’unité (au pire de la pénurie, le prix a déjà atteint le double) pour les hôpitaux et ne sont pas stérilisables. Ils sont donc jetés après utilisation.

À l’unité pour les particuliers, ce nouveau masque N99 se détaillera 85 $, mais au gros volume pour les organisations, le prix sera probablement de la moitié.

Des commandes sont en attente d’hôpitaux canadiens, et l’intérêt se manifeste aussi à l’étranger.

***

« Je suis particulièrement fier de dire que c’est aussi un produit conçu et fabriqué entièrement au Québec, et qu’on peut produire en quantité illimitée, dit le dentiste-inventeur. Pas une entreprise n’aurait pu faire ça seule et pas dans un court délai. Il y a eu un travail d’équipe de gens de partout au Québec. »

MI Intégration, spécialisée dans la fabrication de pièces pour l’étanchéité des voitures, prévoit une capacité de fabrication de 500 000 par mois et 1 million d’ici la fin de l’année.

C’est un concours de circonstances qui a fait évoluer les différents projets de masque du Dr Caissie vers ce « N99 » réutilisable.

Il cherchait une membrane de filtration pour fixer à l’embouchure. Une chercheuse de l’Institut de recherche en santé et en sécurité du travail du Québec, Geneviève Marchand, lui a signalé un filtre hautement performant fabriqué au Saguenay. Sefar BDH fabrique des filtres industriels pour l’industrie minière et les usines d’aluminium, comme Rio Tinto Alcan (qui est partie prenante du projet). Des filtres, pour les intéressés, fabriqués en « poly-tétra-fluoro-éthylène ».

MI Intégration a dessiné des moules et fournit la chaîne de montage, Sefar fournit les filtres, et les tests ont commencé cet été au Centre national de recherches du Canada et au laboratoire CTT de Saint-Hyacinthe, pour faire certifier le matériel.

« Ça paraît simple comme ça, mais il a fallu tellement de gens pour réaliser ce masque. Des designers, des chimistes, des spécialistes en polymères, des informaticiens, des gens de 3D », dit le Dr Caissie.

« On s’est rendu compte par exemple qu’il y a une pénurie mondiale d’élastiques. On ne peut pas mettre n’importe quelle sorte d’élastique, il faut que ce soit à niveau pour les normes médicales, comme la résine utilisée, pour que ça n’irrite pas la peau. Finalement, c’est une compagnie d’extrusion de polymères de Granby, Elab, qui a conçu l’élastique. Il résiste à au moins 30 utilisations, il revient en place… Ça semble un détail, mais c’est indispensable. »

Ottawa et Québec appuient le projet — Investissement Québec a fourni des fonds.

***

La deuxième vague commence à frapper en Occident, ce qui entraînera de nouvelles pressions sur les équipements de protection. Mais en plus, lundi, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), instance fédérale de la santé publique américaine, ont finalement déclaré que le coronavirus de la COVID-19 se transmet par aérosol. Plusieurs experts l’affirment depuis des mois, mais le fait que les instances de santé le déterminent officiellement aura un impact sur les politiques de protection et les normes de filtration.

« Les masques, c’est un produit que tout le monde médical connaît et que tout le monde cherche à obtenir. Le fait qu’il soit fabriqué au Canada, ça devient plus important que jamais » — on l’a vu au printemps avec les marchandises coincées dans des ports ou des aéroports étrangers.

Ceux-là partiront des Cantons-de-l’Est dès vendredi pour se rendre dans les hôpitaux du Québec… pour commencer.

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Mondev gèle ses loyers pour la prochaine année. à voir si les autres vont suivre

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/un-premier-joueur-majeur-de-l-immobilier-montrealais-gele-le-prix-de-ses-loyers-pour-l-annee-prochaine-866052233.html

Un premier joueur majeur de l'immobilier montréalais gèle le prix de ses loyers pour l'année prochaine English

NOUVELLES FOURNIES PAR
Mondev 
Oct 06, 2020, 07:30 ET

Mondev salue l'initiative de la Ville de Montréal de ne pas augmenter les taxes pour 2021.

MONTRÉAL, le 6 oct. 2020 /CNW Telbec/ - Faisant suite à l'annonce de la Ville de Montréal de ne pas augmenter les taxes pour l'année 2021, le développeur immobilier Mondev prend la décision de ne pas augmenter le prix des loyers de l'ensemble de ses locataires résidentiels pour la prochaine année.

Interpellé par la situation difficile vécue par plusieurs à cause de la pandémie, Michael Owen, copropriétaire de Mondev a souligné « Nous félicitons la Ville de Montréal pour cette initiative et nous tenons également à contribuer en aidant, comme nous le pouvons, nos locataires. En permettant à nos locataires résidentiels de renouveler leurs baux sans augmentation de prix pour l'année qui vient, nous souhaitons les aider à traverser cette crise sans précédent et, ainsi, participer plus largement à l'effort collectif visant à soutenir les citoyens, les commerçants et la communauté d'affaires de Montréal ».

Ce gèle du prix des loyers aidera plus de 1500 locataires répartis dans plusieurs quartiers sur l'île de Montréal. Pour Mondev, il s'agit d'une contribution de plus d'un demi-million de dollars.

À propos de Mondev
En affaires depuis plus de deux décennies, Mondev est l'un des développeurs immobiliers les plus respectés et les plus actifs à Montréal. Les projets de Mondev sont situés dans les quartiers les plus prisés de Montréal dont Griffintown, Ville-Marie, Mile Ex, Saint-Henri, Outremont, Ahuntsic et Vieux-Montréal.

 

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Sonder voit grand dans les tours de bureaux

Le spécialiste de la location à court terme dit avoir accès à un potentiel de 15 000 à 20 000 chambres, à Montréal, New York et ailleurs

Publié le 7 octobre 2020 à 6h00

https://www.lapresse.ca/affaires/2020-10-07/immobilier/sonder-voit-grand-dans-les-tours-de-bureaux.php

Richard Dufour
La Presse

Fondé à Montréal il y a huit ans, le spécialiste des séjours ponctuels Sonder affirme être courtisé par de nombreux propriétaires de tours de bureaux. Ces derniers aimeraient que Sonder occupe des étages avec des chambres à louer.

« Il y a une abondance de propriétaires qui nous contactent en ce moment pour nous dire “Mes locataires sont partis” ou “Mon édifice est vide et je suis prêt à faire des rénovations importantes. Combien d’étages voulez-vous ?” », lance Martin Picard, cofondateur et chef de l’immobilier chez Sonder.

« On a vraiment beaucoup d’opportunités à ce niveau-là présentement, à Montréal, à New York et un peu partout, à vrai dire. On doit avoir une possibilité de 15 000 à 20 000 chambres présentement qu’on examine en lien direct avec le phénomène des tours de bureaux qui pourraient potentiellement être converties », ajoute-t-il.

Sur le lot, il estime à au moins 1000 le nombre potentiel de ces chambres que des propriétaires de tours de bureaux de Montréal offrent de convertir pour Sonder.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Martin Picard, cofondateur et chef de l’immobilier chez Sonder

« Au cours des cinq à dix prochaines années, ça sera une des grandes opportunités pour nous », soutient Martin Picard.

Par son modèle d’affaires, Sonder signe des baux à long terme en tant que locataire principal ou unique d’un édifice avec des propriétaires immobiliers et s’occupe ensuite de louer les espaces pour des séjours à durée variable.

Si la pandémie cause des maux de tête aux hôteliers et aux propriétaires immobiliers, Martin Picard affirme s’en tirer plutôt bien, même si le taux d’occupation des espaces en location de Sonder a chuté à 40 % au pire de la crise plus tôt cette année. Le taux d’occupation des studios, lofts, appartements et chambres d’hôtel offerts par Sonder se maintient à 75 % depuis quelques mois, assure Martin Picard.

« On a le vent dans les voiles, dit-il. On a beaucoup d’espace pour aller chercher de la croissance à Montréal et ailleurs, comme en Europe par exemple, dans les prochaines années. »

Reconnaissance de la marque

Il explique qu’au lieu de gens qui passent trois ou quatre nuits, les clients passent présentement davantage 14 nuits ou un mois dans un appartement. « Avec l’incertitude, les gens apprécient avoir plus d’espace et une cuisine, par exemple. On commence même à monter les prix un peu. Avant la COVID-19, 25 % des réservations provenaient de notre site web sonder.com. Aujourd’hui, c’est 50 %. Les gens commencent à connaître le produit. Ils passent moins par booking.com ou Expedia. »

Martin Picard précise aussi qu’à La Nouvelle-Orléans, par exemple, des édifices au complet ont été loués par des gouvernements. « Un immeuble de 100 appartements a été demandé pour des infirmières et médecins qui ne veulent pas retourner dans leur famille. » Des clients sont aussi des consultants obligés de se déplacer pour le travail, dit-il, ou des familles qui prennent des vacances, mais qui ne veulent pas aller au restaurant et veulent une cuisine. Le produit fait en sorte qu’on performe. »

Sonder, dont le siège social est à San Francisco, s’est par ailleurs récemment joint à l’écosystème local avec l’adhésion à l’Association Hôtellerie Québec et à l’Association des hôtels du Grand Montréal.

Vers un siège social canadien

De retour à Montréal depuis quelques mois, Martin Picard souligne que le dossier du futur siège social de Sonder au pays chemine. « Les discussions sont assez avancées avec le gouvernement du Québec par rapport à l’ouverture d’un bureau d’envergure à Montréal qui serait notre siège social au Canada », dit-il.

« On discute encore avec Toronto et Vancouver, mais on est excité face à l’idée d’ouvrir ça à Montréal. Ça progresse bien. On continue de pousser en ce sens. Il n’y a encore rien de décidé, mais si on ouvre à Montréal, c’est certain que ça sera au centre-ville. »

Sonder, qui compte 140 employés à Montréal, a déjà un bureau dans le Plateau Mont-Royal et un autre dans le Mile End. « Ce qu’on voudrait, c’est un bureau au centre-ville pour pouvoir attirer un gros bassin d’employés. La pandémie ne change pas nos plans. »

Entre-temps, Sonder continue d’ajouter des espaces locatifs dans l’île de Montréal. « On vient de faire un de nos plus gros investissements au Québec (signature d’un bail à long terme), une propriété au coin de Mont-Royal et Drolet, un immeuble abandonné rénové de 53 unités. »

L’entreprise a aussi récemment accueilli l’ex-PDG de Vidéotron Manon Brouillette, au sein de son conseil d’administration, où elle représente les intérêts de la firme d’investissement iNovia, un important actionnaire de Sonder.

Pour ce qui est d’un éventuel premier appel public à l’épargne, Martin Picard parle d’un horizon de deux ans. « Si la pandémie peut passer, ça va nous aider à stabiliser nos prévisions financières avant de se lancer en Bourse. La COVID-19 nous a ralentis d’environ six mois dans nos objectifs. On a mis sur pause notre plan d’expansion pour stabiliser l’entreprise et lever du capital additionnel. Il faut rattraper ce temps avant de penser à aller en Bourse. »

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Serait cool d'aller séjourner une nuit en haut de la Tour de la Bourse ou du 1000 de la gauchetière.... Si t'as pas trop d'argent tu pourras aller louer une chambre en haut du 20/20.

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Concernant le masque québécois recyclable, bravo aux concepteurs. C'est bien, il servira au personnel soignant, et sur le plan économique ce sont des emplois assurés.

Pour ce qui est de nos compatriotes maintenant, je vais abonder dans le même sens que Martineau. Personnellement, je respecte les consignes à la lettre, je me protège et protège les autres, mais il y a une bonne proportion de sans-dessein dans cette province qui ne respectent pas les consignes sanitaires et qui ne font qu'aggraver la crise et nous enfoncer davantage. Pour ces gens-là, il faut être sans pitié, sans pitié, il n'y a que la contrainte qui peut les faire marcher droit et la police !

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