Aller au contenu

COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

Messages recommendés

il y a 38 minutes, Rocco a dit :

Valérie détruit la santé économique de Mtl? M'en fou d'elle mais Montréal était sur une lancée économique sans précédent avant la Covid pis Valérie était là. La covid tue Montréal, pas Valérie ou ses projets de pistes cyclables. Du gros gribouillage de Mme Bombardier, suivi du sport préféré des Québécois: chialer. Montréal est 10 fois plus belle qu'il y a 30 ans et pourtant les gens chialent 10 fois plus! Un moment d'nné, ça va faire. 

Tu as raison, la covid "tue" Montréal, j'emploierais plutôt le verbe "nuire", mais on peut quand même poser la question. La mairesse de Montréal a tout de même un rôle de leadership à jouer. Il n'est pas interdit de poser la question sans passer pour chialeux. En passant, tous les grands projets immobiliers annoncés à Montréal sont en travaux ou presque que je sache. Et dois-je le répéter ? Il ne s'agit pas d'une crise systémique mais d'un arrêt volontaire de l'activité économique au printemps dernier, et depuis d'une économie qui doit fonctionner au ralenti. La situation est temporaire ! TEMPORAIRE !

Rocco pratique l'ironie au troisième degré... Là où il a mille fois raison, c'est que Montréal est une beaucoup plus belle ville aujourd'hui qu'il y a même dix ans. Reportons-nous aux années 80. Il y avait même un stationnement extérieur, on aurait dit une cour à scrappe, carrément à côté de l'actuelle Maison du Jazz et du Musée d'art contemporain. C'était une époque épouvantable sur le plan urbanistique pour Montréal.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'observe que les secteurs économiques les plus affectés par la COVID sont remarquablement semblables d'une grande ville à l'autre.  Dans les centres-villes, les emplois bien rémunérés en finance, administration, services professionnels, communications etc. ont été préservés pour la plus grande part; la seule différence est que les activités sont exercées à distance (i.e. par télétravail).  Les secteurs (et leurs employés) les plus gravement touchés sont ceux qui supportent les précédents dans leurs locaux du centre-ville  --les restaurants, les commerces, les services d'entretien etc. ainsi que les établissements (hôtels etc.) qui accueillent les touristes et les congressistes.

Cela n'a à voir avec l'extension du réseau de pistes cyclables à Montréal, y compris les travaux (nuisibles, mais pour une durée limitée) pour les mettre en place.  Il ne s'agit pas de dire que ces nouvelles pistes cyclables n'ont pas d'impact:  elles en ont et en auront, mais pas particulièrement au centre-ville, et pas invariablement d'une façon négative.  Les quartiers traversés par ces pistes cyclables, et spécialement les grandes rues commerciales qui s'y trouvent, seront sensiblement transformés, mais on ne parle pas de changements révolutionnaires.  La question des pertes occasionnées à certains (nombreux) commerçants peut être réglée sans entraîner la ruine de la Ville.  En d'autres mots: c'est comparativement mineur comme problème.

Je pense que les deux dossiers sont distincts et devraient être abordés séparément.  

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un exemple à ne surtout pas suivre dans la gestion de la pandémie :  la France. Le gouvernement Macron est un gouvernement d'incompétents, la France est dirigée par des gens dangereux, qui font constamment dans l'improvisation. Quelques exemples parlants. Le gouvernement français a dépensé deux milliards d'euros pour augmenter le nombre de tests. Le hic ! Les gens testés reçoivent leurs résultats 7 à 10 jours plus tard, ce qui ne sert strictement à rien selon tous les médecins, puisque les gens testés ont le temps entre-temps de contaminer les autres. On ne fait pas appel en France aux laboratoires privés pour épauler les laboratoires publics en nombre insuffisant,  ce que l'on fait dans de nombreux pays pourtant, pour obtenir les résultats dans les 24 heures. Résultat des tests complètement inutiles et deux milliards d'euros à la poubelle ! Autres exemples criants. Croyez-le ou non, le gouvernement Macron n'a pas été fichu d'ajouter un seul lit en réanimation pour le COVID depuis mars dernier, une mesure impérieuse pourtant réclamée à cors et à cris par le milieu hospitalier, une mesure de simple bon sens, alors que certaines régions comme le Grand Est étaient à l'époque complètement saturées. PAS UN SEUL LIT DE PLUS DANS TOUT LE RÉSEAU HOSPITALIER FRANÇAIS. Et hier, le ministre de la Santé Véran annonce pour 15 jours la fermeture complète de tous les restaurants et bars, y compris les terrasses où le risque est extrêmement faible, dans la région de Marseille. Combien de morts du covid hier dans l'agglomération marseillaise peuplée de plus d'un million d'habitants ? UN. Les lits en réanimation ne sont même pas remplis à capacité. Les gens de Marseille se révoltent et je les comprends. Quelle sera la conséquence de cette mesure inutile et imbécile prise hier par le ministre sans la moindre consultation et sans aviser personne ? (Mais j'ai cru comprendre que la région PACA, le gouvernement régional de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, allait saisir les tribunaux, tous les partis politiques à Marseille étant contre cette mesure contre-productive, tout comme les restaurateurs et les tenanciers de bars, et la population.)  On va carrément décimer une partie de l'économie de Marseille, alors que les restaurants et bars ont déjà dû fermer leurs portes pendant deux mois le printemps dernier, alors qu'ils ont mis en place depuis le protocole sanitaire et le font généralement respecter. Les clients n'ayant plus nulle part où aller vont se retrouver dans des appartements privés et vont organiser des fêtes clandestines le plus souvent sans protection et vont se contaminer entre eux. N'oubliez jamais ceci. Si vous fermez complètement les restaurants et les bars où le protocole sanitaire est appliqué, vous ne faites qu'aggraver le problème. Les clients n'ayant plus nulle part où aller vont alors s'agglutiner dans des espaces privés, le plus souvent sans protection, vont organiser des fêtes privées, le plus souvent sans protection, et le nombre de cas va  littéralement exploser. Voilà pourquoi il faut laisser ouverts les restaurants et bars en France mais aussi au Québec, en faisant évidemment respecter les mesures de protection et de distanciation et en serrant la vis aux récalcitrants au besoin. C'est du gros gros bon sens ! Autrement, on court droit à la catastrophe sanitaire et économique, on va droit dans le mur !

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Non, il ne faut pas se mettre la tête dans le sable, il faut se protéger et protéger les autres, mais très honnêtement j'en ai ras-le-bol de cette crise sanitaire et de ces statistiques quotidiennes. Le Québec est toujours la pire province au Canada en termes de mortalités et de cas.

Dorénavant, je n'interviendrai plus sur le sujet du coronavirus, et j'invite les autres membres sur le forum à ne pas trop se concentrer sur le sujet en question. C'est non seulement anxiogène, mais ça vous fout le moral en l'air. La vie est trop courte. Personnellement, je m'impose désormais de ne plus consulter les statistiques quotidiennes au Québec et au Canada.

Il faut se concentrer sur autre chose, sur les projets immobiliers, sur nos proches, sur les sujets qui nous passionnent, et décrocher !

 

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

29 septembre 2020 18h09 Mis à jour à 23h19

Faillites à la suite de la COVID : la catastrophe n’a pas (encore) eu lieu

Jean-François Tardif

Le Soleil

https://www.lesoleil.com/actualite/covid-19/faillites-a-la-suite-de-la-covid--la-catastrophe-na-pas-encore-eu-lieu-d8086c61082a46f2c5d624b56dad4b7c

La catastrophe anticipée au Québec à la suite de la première vague de la COVID et de la longue période de confinement n’aura finalement pas eu lieu. Non seulement le nombre de faillites chez les particuliers et les entreprises n’a pas augmenté entre mars et juillet, mais il a même régressé de presque 50 % par rapport au nombre de faillites enregistrées au même moment en 2019.

Selon des chiffres publiés par le Bureau du surintendant des faillites Canada, 4167 particuliers ont déclaré faillite entre le premier mars et le 31 juillet 2020. En comparaison, ce nombre avait été de 8428 en 2019. Du côté des entreprises, 463 avaient fermé les livres pendant la même période en 2020 comparativement à 731 en 2019. Dans la région de la Capitale-Nationale, 17 particuliers et 15 entreprises ont déclaré faillite lors du second trimestre (avril-mai-juin) de l’année 2020 contre 32 particuliers et 19 entreprises un an auparavant.

«Oui, il y a une baisse importante de faillite personnelle et de commerces», a expliqué Éric Lebel, CPA, SAI, associé chez Raymond Chabot Grant Thornton. «Et on s’attendait plutôt à une hausse. La journée où le gouvernement a annoncé le confinement autour du 15 mars, on s’est dit : “Oh boy, on va être occupé”». 

«Le confinement a provoqué beaucoup, beaucoup de chômage chez les particuliers. Et il a occasionné des baisses de revenus pour les entreprises qui se sont retrouvées avec problèmes de liquidités. Elles n’ont pas eu choix que de gérer de façon pointue les liquidités qu’elles avaient de même que leur marge de crédit.»

Selon M. Lebel, la catastrophe anticipée ne s’est finalement pas produite parce que les gouvernements, les villes et les institutions financières ont décidé de «sortir le respirateur artificiel». Les premiers ont notamment lancé le programme de la PCU, ils ont donné des subventions salariales et des subventions de loyers commerciaux en plus d’accorder des prêts de 40 000 $ aux entreprises. Les villes ont reporté notamment le paiement des taxes municipales. De leur côté, les institutions financières sont devenues très tolérantes sur les dépôts de paiement, elles ont fait des moratoires sur le capital, elles ont permis de reporter des paiements sur les maisons, les autos, et les assurances, elles ont réduit les intérêts sur les cartes de crédit, et elles ont quasiment cessé toutes les mesures de recouvrement de leurs clients qui ne payaient pas.

« La journée où le gouvernement a annoncé le confinement autour du 15 mars, on s’est dit : “Oh boy, on va être occupé”. »

— Éric Lebel, CPA, SAI, associé chez Raymond Chabot Grant Thornton

«Tout ça a créé un sentiment de sécurité. Les gens se sont sentis en sécurité financièrement parce que le gouvernement prenait soin d’eux. Ils ont arrêté de penser à la faillite. Ils se sont concentrés sur leur santé et ils ont essayé de se protéger de la COVID. Et grâce à tout l’argent qui a été injecté par les trois groupes, les gens ont été capables de passer au travers de la crise pendant un certain temps.»

Malgré des chiffres encourageants au niveau des faillites, la crise des derniers mois a quand même fait des victimes. Au pays, plusieurs grandes entreprises ont dû se placer à l’abri de leurs créanciers. Ce fut le cas de David’s Tea, Sail, Sportium, La Cordée, Aldo, le Cirque du Soleil et Louis Garneau Sports dont le plan de restructuration a récemment été accepté. D’autres pourraient les imiter dans les prochaines semaines.

Une nouvelle crise

L’économie québécoise n’ayant pas repris sa vitesse de croisière à la suite de la première vague de la COVID que déjà, le début d’une seconde a été confirmé la semaine dernière par la Santé publique. Tout ça alors que le programme de la Prestation canadienne d’urgence s’est terminé dimanche et que les subventions salariales d’urgence pour les entreprises prendront fin en décembre. Et alors que le spectre de la fermeture des bars, des restaurants et des commerces commence à planer sur certaines régions du Québec, plusieurs se demandent si particuliers et entreprises pourront de nouveau être sauvés du pire. M. Lebel avoue qu’il ne peut répondre à la question parce qu’il ne sait pas comment le gouvernement gérera cette seconde crise.

«Honnêtement, je n’ai aucune espèce d’idée de ce que les gouvernements vont faire avec ça. Qui aurait pu penser que M. Trudeau aurait sorti un respirateur artificiel aussi important que celui qui est en place depuis six mois? Et qui aurait pu imaginer les milliards de dollars d’endettement qui seraient créés? Personne n’aurait pu penser que l’on serait allé aussi loin que ça. Mais le gouvernement l’a fait par bienveillance pour la population et pour que la crise soit moins souffrante pour un paquet de monde. Tout ce dont on est certain c’est que la PCU est terminée et que les subventions salariales prendront fin en décembre. Mais si des décisions majeures sont prises et que tout le monde est de nouveau confiné, je n’ai aucune idée de ce qui arrivera.»

M. Lebel a cependant tenu à donner un conseil aux gens. En plus d’être prudents et de respecter les règles sanitaires, ils devraient aussi être prudents au niveau financier. Et il les incite à faire leur bilan financier et leur budget et à prendre les mesures nécessaires afin d’assainir les finances pour faire face à la deuxième vague.

«Il faut se demander si on peut mettre un peu d’argent de côté, en fonction de son budget, en prévision d’un confinement qui pourrait arriver. Il y a des choses que l’on peut faire pour essayer d’alléger notre budget et d’économiser présentement un peu d’argent. Comme réduire, par exemple, son forfait de télé.»

M. Lebel a rappelé que la firme Raymond Chabot avait un excellent outil sur son site Web pour aider les gens à faire leur budget.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2528552/coronavirus-de-plus-en-plus-de-bureaux-en-sous-location-au-centre-ville/

Coronavirus: de plus en plus de bureaux en sous-location au centre-ville

17:10 29 septembre 2020 | mise à jour le: 29 septembre 2020 à 17:10 temps de lecture: 5 minutes
Par:  Zacharie Goudreault
Métro

centre-ville-tour-a-bureau04-e1601410210
Photo: Josie Desmarais/ Métro
Plusieurs propriétaires de bureaux au centre-ville ont mis ceux-ci en sous-location dans les derniers mois, alors que la vaste majorité de leurs employés continuent de privilégier le télétravail.

Malgré la reprise du marché du travail dans les derniers mois, le nombre de bureaux laissés vacants au centre-ville de Montréal a continué d’augmenter, alors que plusieurs entreprises se tournent vers la sous-location.

Dans les derniers mois, le marché du travail a repris de la vigueur à Montréal. Ce sont en fait quelque 314 800 travailleurs qui ont regagné leur poste entre les mois de mai et d’août dans la métropole, selon un rapport de l’agence immobilière CBRE publié mardi. Le bassin d’emplois a ainsi atteint 96% de ce qu’il était avant la pandémie, à Montréal.

Au centre-ville, toutefois, peu d’employés ont recommencé à se rendre à leur lieu de travail, alors que l’achalandage des tours à bureaux oscille entre 5 et 10%. Devant ce constat, plusieurs entreprises tentent de trouver des moyens de rentabiliser leurs immeubles vides. Le rapport fait ainsi état de l’ajout d’une superficie totale de près de 28 000 m2 en espaces de bureaux mis en sous-location depuis le début de l’année au centre-ville.

«Tant qu’il n’y aura pas de remède [à la COVID-19], il y a plusieurs compagnies qui sont prêtes à attendre et à mettre leurs espaces en sous-location», constate le vice-président et directeur général de CBRE, Avi Krispine, en entrevue à Métro.

Des bureaux à bas prix

Une nouvelle qui n’est pas nécessairement mauvaise, aux yeux du président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc. Ce dernier explique que ce phénomène pourrait accroître l’accès des bureaux du centre-ville à des entreprises qui n’auraient pas eu les moyens de louer ceux-ci avant la pandémie.

«Si ça a pour effet de rendre accessible des locaux du centre-ville à bon prix aux petites entreprises, ça pourrait s’avérer positif», soulève M. Leblanc.

Inoccupation des bureaux à la hausse

Cette nouvelle tendance, directement liée à la pandémie, a eu pour effet de faire grimper à 8,7% le taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville pour le troisième trimestre de l’année en cours, contre 7,3% trois mois plus tôt, selon ce rapport. 

Si le pourcentage de bureaux disponibles est plus important à Montréal qu’à Toronto ou à Vancouver, où il est de moins de 5%, il est toutefois inférieur à bien d’autres villes canadiennes. Ce taux grimpe notamment à 18,7% au centre-ville d’Halifax, voire à 28,7% au coeur de Calgary.

«Éventuellement, une fois que les baux des locataires [des bureaux du centre-ville] vont venir à échéance, le taux d’inoccupation va augmenter. C’est une certitude.» -Avi Krispine, vice-président et directeur général de CBRE

Un phénomène temporaire

Depuis la mi-juillet, le gouvernement Legault autorise les tours à bureaux à accueillir 25% de leurs employés, soit nettement plus que le nombre actuel de travailleurs dans ces édifices, au centre-ville de Montréal.

«Les présences aux bureaux sont pratiques pour les rencontres face à face, mais ne sont pas nécessaires», souligne à Métro le professeur à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, Jean-Philippe Meloche. Dans de nombreux secteurs présents au centre-ville, comme celui des finances et des nouvelles technologies, «la délocalisation des emplois se fait plus facilement», indique-t-il.

Il doute toutefois que l’on puisse voir dans le rapport en question le début d’une tendance à plus long terme vers le délaissement des bureaux au centre-ville. «Le télétravail, c’est complémentaire, ce n’est pas un substitut», estime-t-il. Des employés auront toujours besoin dans les prochaines années de se déplacer à leur bureau de temps à autres pour prendre part à des rencontres en personne, affirme-t-il.

«Les gestionnaires d’immeubles [à bureaux] ont plus avantage à ne rien faire pour l’instant et d’attendre de voir comment va se stabiliser le marché du travail», plutôt que de se délaisser de leurs bureaux au centre-ville, estime donc l’expert.

Les condos moins populaires

Le télétravail pourrait aussi avoir rendu les condos moins populaires, au profit de propriétés plus spacieuses situées à Montréal et dans sa banlieue, selon de nouvelles données de la firme Royal LePage publiées mardi. Celles-ci font état d’une croissance de 4,6% du prix médian maisons de luxe dans le Grand Montréal dans l’espace d’un an, tandis que celui des condos de prestige a diminué de 2%.

Ainsi, «nous continuer d’assister à un exode vers les banlieues», estime l’agence immobilière, qui fait état d’une amplification de ce phénomène en raison de la pandémie.

«Un des grands avantages d’avoir un condo au centre-ville, c’est de pouvoir vendre sa voiture et de pouvoir marcher au travail […] À l’heure actuelle, je ne peux pas vendre mon condo en utilisant un argument de vente comme celui-là», soulève M. Meloche. L’attrait pour l’immobilier du centre-ville pourrait toutefois bien revenir en force après la pandémie, entrevoit l’expert.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne veux même pas prononcer le mot, vous savez à quoi je fais allusion, mais on est train de détruire tout au pan de l'économie québécoise, en fermant pendant un mois les restaurants et les bars dans les zones où on retrouve la moitié de la population de la Province. Si quelqu'un sur ce forum veut défendre cette mesure insensée, il a intérêt à me prouver que les gouvernements ont un plan de sauvetage solide pour sauver ces gens-là. Moi, je n'y crois pas une seconde. Et surtout qu'il consulte les chiffres, nb de cas par rapport à la population totale, nombre de décès quotidiens, et nombre d'hospitalisations. C'est un délire total. Pourquoi ? Parce que le v...s ne va partir demain matin. On va répéter un scénario pareil dans les prochains mois combien de fois jusqu'au vaccin ? Pensez-y ! Même la France, où il y a 30 fois plus de cas actifs qu'au Canada, 30 FOIS, ne va pas aussi loin. Une semaine, passe encore ! Un mois, ils sont tombés carrément sur la tête. On va le payer très très cher, croyez-moi !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, acpnc a dit :

29 septembre 2020 18h09 Mis à jour à 23h19

Faillites à la suite de la COVID : la catastrophe n’a pas (encore) eu lieu

Jean-François Tardif

Le Soleil

https://www.lesoleil.com/actualite/covid-19/faillites-a-la-suite-de-la-covid--la-catastrophe-na-pas-encore-eu-lieu-d8086c61082a46f2c5d624b56dad4b7c

La catastrophe anticipée au Québec à la suite de la première vague de la COVID et de la longue période de confinement n’aura finalement pas eu lieu. Non seulement le nombre de faillites chez les particuliers et les entreprises n’a pas augmenté entre mars et juillet, mais il a même régressé de presque 50 % par rapport au nombre de faillites enregistrées au même moment en 2019.

Selon des chiffres publiés par le Bureau du surintendant des faillites Canada, 4167 particuliers ont déclaré faillite entre le premier mars et le 31 juillet 2020. En comparaison, ce nombre avait été de 8428 en 2019. Du côté des entreprises, 463 avaient fermé les livres pendant la même période en 2020 comparativement à 731 en 2019. Dans la région de la Capitale-Nationale, 17 particuliers et 15 entreprises ont déclaré faillite lors du second trimestre (avril-mai-juin) de l’année 2020 contre 32 particuliers et 19 entreprises un an auparavant.

«Oui, il y a une baisse importante de faillite personnelle et de commerces», a expliqué Éric Lebel, CPA, SAI, associé chez Raymond Chabot Grant Thornton. «Et on s’attendait plutôt à une hausse. La journée où le gouvernement a annoncé le confinement autour du 15 mars, on s’est dit : “Oh boy, on va être occupé”». 

«Le confinement a provoqué beaucoup, beaucoup de chômage chez les particuliers. Et il a occasionné des baisses de revenus pour les entreprises qui se sont retrouvées avec problèmes de liquidités. Elles n’ont pas eu choix que de gérer de façon pointue les liquidités qu’elles avaient de même que leur marge de crédit.»

Selon M. Lebel, la catastrophe anticipée ne s’est finalement pas produite parce que les gouvernements, les villes et les institutions financières ont décidé de «sortir le respirateur artificiel». Les premiers ont notamment lancé le programme de la PCU, ils ont donné des subventions salariales et des subventions de loyers commerciaux en plus d’accorder des prêts de 40 000 $ aux entreprises. Les villes ont reporté notamment le paiement des taxes municipales. De leur côté, les institutions financières sont devenues très tolérantes sur les dépôts de paiement, elles ont fait des moratoires sur le capital, elles ont permis de reporter des paiements sur les maisons, les autos, et les assurances, elles ont réduit les intérêts sur les cartes de crédit, et elles ont quasiment cessé toutes les mesures de recouvrement de leurs clients qui ne payaient pas.

« La journée où le gouvernement a annoncé le confinement autour du 15 mars, on s’est dit : “Oh boy, on va être occupé”. »

— Éric Lebel, CPA, SAI, associé chez Raymond Chabot Grant Thornton

«Tout ça a créé un sentiment de sécurité. Les gens se sont sentis en sécurité financièrement parce que le gouvernement prenait soin d’eux. Ils ont arrêté de penser à la faillite. Ils se sont concentrés sur leur santé et ils ont essayé de se protéger de la COVID. Et grâce à tout l’argent qui a été injecté par les trois groupes, les gens ont été capables de passer au travers de la crise pendant un certain temps.»

Malgré des chiffres encourageants au niveau des faillites, la crise des derniers mois a quand même fait des victimes. Au pays, plusieurs grandes entreprises ont dû se placer à l’abri de leurs créanciers. Ce fut le cas de David’s Tea, Sail, Sportium, La Cordée, Aldo, le Cirque du Soleil et Louis Garneau Sports dont le plan de restructuration a récemment été accepté. D’autres pourraient les imiter dans les prochaines semaines.

Une nouvelle crise

L’économie québécoise n’ayant pas repris sa vitesse de croisière à la suite de la première vague de la COVID que déjà, le début d’une seconde a été confirmé la semaine dernière par la Santé publique. Tout ça alors que le programme de la Prestation canadienne d’urgence s’est terminé dimanche et que les subventions salariales d’urgence pour les entreprises prendront fin en décembre. Et alors que le spectre de la fermeture des bars, des restaurants et des commerces commence à planer sur certaines régions du Québec, plusieurs se demandent si particuliers et entreprises pourront de nouveau être sauvés du pire. M. Lebel avoue qu’il ne peut répondre à la question parce qu’il ne sait pas comment le gouvernement gérera cette seconde crise.

«Honnêtement, je n’ai aucune espèce d’idée de ce que les gouvernements vont faire avec ça. Qui aurait pu penser que M. Trudeau aurait sorti un respirateur artificiel aussi important que celui qui est en place depuis six mois? Et qui aurait pu imaginer les milliards de dollars d’endettement qui seraient créés? Personne n’aurait pu penser que l’on serait allé aussi loin que ça. Mais le gouvernement l’a fait par bienveillance pour la population et pour que la crise soit moins souffrante pour un paquet de monde. Tout ce dont on est certain c’est que la PCU est terminée et que les subventions salariales prendront fin en décembre. Mais si des décisions majeures sont prises et que tout le monde est de nouveau confiné, je n’ai aucune idée de ce qui arrivera.»

M. Lebel a cependant tenu à donner un conseil aux gens. En plus d’être prudents et de respecter les règles sanitaires, ils devraient aussi être prudents au niveau financier. Et il les incite à faire leur bilan financier et leur budget et à prendre les mesures nécessaires afin d’assainir les finances pour faire face à la deuxième vague.

«Il faut se demander si on peut mettre un peu d’argent de côté, en fonction de son budget, en prévision d’un confinement qui pourrait arriver. Il y a des choses que l’on peut faire pour essayer d’alléger notre budget et d’économiser présentement un peu d’argent. Comme réduire, par exemple, son forfait de télé.»

M. Lebel a rappelé que la firme Raymond Chabot avait un excellent outil sur son site Web pour aider les gens à faire leur budget.

C'est beau le respirateur artificiel, mais il y a des limites ! Par ailleurs, ce n'est pas en fermant les restaurants et bars à Montréal et Québec pendant un mois qu'on va résoudre quoi que ce soit !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...