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COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

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il y a 16 minutes, santana99 a dit :

Je ne veux même pas prononcer le mot, vous savez à quoi je fais allusion, mais on est train de détruire tout au pan de l'économie québécoise, en fermant pendant un mois les restaurants et les bars dans les zones où on retrouve la moitié de la population de la Province. Si quelqu'un sur ce forum veut défendre cette mesure insensée, il a intérêt à me prouver que les gouvernements ont un plan de sauvetage solide pour sauver ces gens-là. Moi, je n'y crois pas une seconde. Et surtout qu'il consulte les chiffres, nb de cas par rapport à la population totale, nombre de décès quotidiens, et nombre d'hospitalisations. C'est un délire total. Pourquoi ? Parce que le v...s ne va partir demain matin. On va répéter un scénario pareil dans les prochains mois combien de fois jusqu'au vaccin ? Pensez-y ! Même la France, où il y a 30 fois plus de cas actifs qu'au Canada, 30 FOIS, ne va pas aussi loin. Une semaine, passe encore ! Un mois, ils sont tombés carrément sur la tête. On va le payer très très cher, croyez-moi !

Le seul bout de réponse que j'ai pour toi, c'est qu'il y a un décalage entre hospitalisations suivi des décès et le nombre de cas rapportés quotidiennement, d'où l'instauration des mesures actuelles. Déjà les hospitalisations sont à la hausse, comparativement aux dernières semaines, reste à voir (et je ne souhaite pas) si la courbe de décès va suivre également.

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il y a une heure, WestAust a dit :

Le seul bout de réponse que j'ai pour toi, c'est qu'il y a un décalage entre hospitalisations suivi des décès et le nombre de cas rapportés quotidiennement, d'où l'instauration des mesures actuelles. Déjà les hospitalisations sont à la hausse, comparativement aux dernières semaines, reste à voir (et je ne souhaite pas) si la courbe de décès va suivre également.

Oui, il y a toujours décalage sur le plan statistique, oui, mais va dire ça aux milliers d'employés du secteur de la restauration et aux milliers de personnes du secteur de la culture, dont l'État est en train de détruire le gagne-pain, ce qu'ils en pensent. Va leur dire. On peut dire : on ferme pour une période limitée, et on réévalue. Mais non ! Un mois complet, et la matraque ! Brillant ! Les salles de spectacle, les musées, les cinémas, les bibliothèques... Aucune étude, aucune, ne montre que ces lieux sont actuellement des foyers d'éclosion. Aucune ! C'est totalement disproprotionné, et c'est l'incompréhension dans le secteur culturel, et je les comprends. Je serais à leur place, je serais vraiment en ta...

La nature ayant horreur du vide et la nature humaine étant ce qu'elle est, les gens, qui ne peuvent plus aller dans les restaurants et bars, vont se réunir dans les lieux privés. Vous allez voir. On ne peut pas mettre des policiers partout. Legault : le message est important. Sauf qu'il y aura toujours des récalcitrants et des irresponsables, et on ne va que pousser les gens à bout. Les gens vont simplement créer des foyers d'éclosion dans des espaces privés. C'est tout. Les restaurateurs et tenanciers ont dépensé des fortunes en mesures de protection dans des espaces adaptés. On les frappe à nouveau. On ne fait que déplacer le problème et l'amplifier. 

Entendez ce que Richard Martineau dit des mesures de précaution extrêmes prises dans les cinémas, mais on les ferme et on laisse les Costco ouverts. C'est incohérent comme mesure. Totalement incohérent  ! Deux poids deux mesures!

https://www.tvanouvelles.ca/2020/09/30/mononcle-richard-tout-nu-au-gym 

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Ils n'ont pas besoin d'étude pour fermer ce qu'ils veulent. Ils ne veulent pas d'endroit où les gens sont susceptible de s'assoir au même endroit plus de 10min en gang. Si la tendance continue on risque de voir d'autres types de commerces fermer, et le 28 jours va être reporté une autre fois. Moi avec ce que je vois des Québécois, je ne crois pas que Nöel sera possible pour des soirées de plus de 6 personnes.

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Il y a 2 heures, vivreenrégion a dit :

Ils n'ont pas besoin d'étude pour fermer ce qu'ils veulent. Ils ne veulent pas d'endroit où les gens sont susceptible de s'assoir au même endroit plus de 10min en gang. Si la tendance continue on risque de voir d'autres types de commerces fermer, et le 28 jours va être reporté une autre fois. Moi avec ce que je vois des Québécois, je ne crois pas que Nöel sera possible pour des soirées de plus de 6 personnes.

Donc, si je suis ton raisonnement, on risque de fermer les restaurants, cinémas, salles de spectacle, etc, pour les six prochains mois... Pas sûr que ce soit une très bonne idée, l'idée du siècle, moi, virus ou non... Tu crois que c'est dangereux d'aller dans un cinéma aujourd'hui. Écoute ce que je dis Martineau de son expérience en salle ? On veut quoi ? Que les gens cessent de respirer ?

Très très bon pour la santé mentale de la population toutes ces mesures, surtout pour les gens de Montréal et de Québec. Interdiction aussi de recevoir chez soi plus d'une personne à la fois pendant un mois. Les gens ont vécu ce scénario au printemps dernier. Heureusement que je ne suis pas en zone rouge !

 

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Il y a 5 heures, santana99 a dit :

Très très bon pour la santé mentale de la population

Personnellement, ma santé mentale allait beaucoup mieux pendant le confinement que maintenant. Même si je souhaite ce qu'il y a de mieux pour Montréal et le Québec, je me soucie aussi de ma santé et celle de ma famille et la gestion dans mon école est assez désastreuse.

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C'est bien beau de se référer à des gens d'opinions. Mais la situation est déjà assez complexe et difficile à gérer, parce que justement un pourcentage de gens priorisent les idées et les opinions plutôt que les faits et les recommandations des professionnels et des scientifiques.

Aucun gouvernement ne souhaite la faillite d'aucune industrie, mais il faut admettre que certains services sont plus à risque que d'autres et c'est sur cette base que les décisions sont prises (bien à contrecoeur) afin de limiter au maximum les chances de propagation du virus. Quant à Costco, c'est une épicerie avant tout, donc un service essentiel.

Réalisons que la pandémie a couté plus de 400 milliards de dollars au gouvernement canadien après seulement 7 mois, sans compter les déficits des provinces. Il y a donc urgence d'agir pour éviter d'augmenter encore plus les dépenses en soins de santé et autres services d'urgence à la population (PCU), aux villes et aux entreprises qui sont en train de miner les finances publiques pour au moins une décennie, peut-être même une génération si l'hémorragie des dépenses publiques continuent au même rythme.

Alors qu'on se prive temporairement de cinéma et autres divertissements pour quelques semaines, c'est un bien moindre mal le temps de rabaisser la courbe et reprendre le contrôle. Ce petit sacrifice personnel nous permettra de sauver en comparaison des centaines de millions en bout de ligne. Comme leçon d'économie on ne peut faire mieux.

 

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Il y a 4 heures, Wave Arts a dit :

Personnellement, ma santé mentale allait beaucoup mieux pendant le confinement que maintenant. Même si je souhaite ce qu'il y a de mieux pour Montréal et le Québec, je me soucie aussi de ma santé et celle de ma famille et la gestion dans mon école est assez désastreuse.

Heureux homme, tu es l'exception qui confirme la règle ! Le confinement a des effets sérieux sur un bon nombre de nos concitoyens. Pas pour rien que plusieurs spécialistes en santé mentale sonnent l'alarme. Reconfiner des gens ou limiter leurs contacts comme on le fait à quelques mois d'intervalle ne peut qu'avoir des effets négatifs en terme de santé publique.

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Il y a 2 heures, acpnc a dit :

C'est bien beau de se référer à des gens d'opinions. Mais la situation est déjà assez complexe et difficile à gérer, parce que justement un pourcentage de gens priorisent les idées et les opinions plutôt que les faits et les recommandations des professionnels et des scientifiques.

Aucun gouvernement ne souhaite la faillite d'aucune industrie, mais il faut admettre que certains services sont plus à risque que d'autres et c'est sur cette base que les décisions sont prises (bien à contrecoeur) afin de limiter au maximum les chances de propagation du virus. Quant à Costco, c'est une épicerie avant tout, donc un service essentiel.

Réalisons que la pandémie a couté plus de 400 milliards de dollars au gouvernement canadien après seulement 7 mois, sans compter les déficits des provinces. Il y a donc urgence d'agir pour éviter d'augmenter encore plus les dépenses en soins de santé et autres services d'urgence à la population (PCU), aux villes et aux entreprises qui sont en train de miner les finances publiques pour au moins une décennie, peut-être même une génération si l'hémorragie des dépenses publiques continuent au même rythme.

Alors qu'on se prive temporairement de cinéma et autres divertissements pour quelques semaines, c'est un bien moindre mal le temps de rabaisser la courbe et reprendre le contrôle. Ce petit sacrifice personnel nous permettra de sauver en comparaison des centaines de millions en bout de ligne. Comme leçon d'économie on ne peut faire mieux.

 

Je ne partage absolument pas ton point de vue. Absolument pas. Tu as tout faux. Je te citerai l'exemple de la Suède. La Suède n'a jamais fermé son économie. Les résidences pour personnes âgées ont été durement frappées en Suède au printemps dernier, comme dans bon nombre de pays occidentaux. Le bilan des décès en Suède s'explique par cette défaillance essentiellement. Au Québec AUSSI ! Les autorités suédoises ont rectifié le tir depuis. Rien n'est fermé en Suède. On isole les plus vulnérables et on protège les personnes âgées. Et la situation est maîtrisée. Qu'on ne me parle pas ici de la spécificité du territoire suédois. Le territoire québécois est vaste, la densité de la population y  est faible. Et Montréal n'est pas Hong Kong. Et qu'on ne me parle pas non plus du gouvernement québécois comme un modèle de gestion de la pandémie. Ils sont pathétiques ! Arruda, le roi de la contradiction, en tête. Pathétiques, tu m'as compris ?

Il y a eu 1 mort du coronavirus aujourd'hui au Québec et il y a 242 hospitalisations. On parle d'une population de 8,5 millions d'habitants ! Et 5 millions de Québécois sont touchés par les dernières mesures du gouvernement Legault. Bravo !

Sur les 5800 cas actifs rencensés aujourd'hui au Québec, combien de gens éprouvent des symptômes sévères ? 700 à 800. 15 % environ. Les autres, dont la contagiosité disparaît au bout de 5-6 jours, sont asymptomatiques ou ont des symptômes modérés. Voilà la réalité, que ça te plaise ou non, mon cher.

En passant, acpnc, es-tu allé dans un cinéma dernièrement ? Martineau, lui, y est allé. Il a pu constater in situ que les mesures sanitaires y étaient scrupuleusement respectées.  Dans ce cas précis, tu parles sans savoir.

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Tout en restant carrément sur le sujet de ce fil, j'aborde un aspect fort différent des effets du COVID sur l'économie (et l'immobilier)  Voici: un aperçu des effets sur la composition de la richesse globale notamment à Montréal.

Richesse globale: somme des avoirs (aux prix du marché) --du secteur public et des particuliers (individus), moins les dettes.

1) Pour le secteur public, c'est simple: la dette augmente considérablement.  (Prenez les données que vous voulez, ça ne change pas la conclusion).  Du côté des avoirs, il peut y avoir eu une légère augmentation (en supposant que la valeur des investissements fixes réalisés cette année excède la dépréciation de l'ensemble des  actifs).  Mais ce serait bien peu en rapport avec l'augmentation de la dette.  Verdict pour le secteur public: détérioration majeure.  Comment sera surmonté l'endettement  n'a pas de réponse définitive à l'heure actuelle; ce que je remarque, c'est 1) que la plupart des pays occidentaux encourent des déficits budgétaires énormes, et 2) que la plus grande partie du financement de ces nouvelles dettes est fournie par les banques centrales, plutôt que par des emprunts sur le marché obligataire privé.  La fuite en avant via l'inflation monétaire est une voie "possible" pour s'en sortir; une autre voie, soit la hausse des taxes et impôts accompagnée de coupes dans les dépenses,me semble incomplètement capable d'y répondre.  

2) Pour les particuliers, c'est beaucoup plus complexe.  Il y a eu des gagnants et des perdants.  Supposons pour simplifier que les avoirs sont composés des éléments suivants: a) encaisse et autres liquidités; b) participations au capital des entreprises (= approx. actions en bourse); c) immobilier résidentiel (n'inclut pas l'immobilier détenu par les corporations -- les données pour cette catégories sont implicitement incluses dans b) ci-dessus); et d) autres avoirs, par exemple automobiles, meubles, etc.  Dans ce qui suit, je ne tient pas compte de cette dernière catégorie parce que comparativement insignifiante.

3) Analyse limitée aux effets sur les particuliers (para. 2) ci-dessus).

a) Encaisse et autres liquidités: peu de changement en valeur nominale, une baisse graduelle en valeur réelle à moyen terme à mesure que l'inflation excède le rendement sur ces avoirs.

b) Actions en bourse: après une baisse prononcée au début de la période, les cours se sont largement mais pas entièrement redressés (en moyenne --tel qu'attesté par les indices boursiers).  Le particulier qui n'aurait pas modifié son portefeuille durant toute la période se retrouve presqu'au même point; celui qui aurait vendu au plus bas aurait perdu la moitié de ses avoirs antérieurs; celui qui aurait acheté au plus bas aurait presque doublé sa mise.  Globalement: pas de changement majeur, mais des variations considérables parmi les particuliers qui auraient adopté des stratégies hors normes (trop pessimiste; grand optimiste).

c) Immobilier résidentiel:  c'est probablement l'élément qui nous a réservé le plus de surprise.  Globalement, les prix du marché ont augmenté considérablement.  (Avant de poursuivre sur ce point, il me semble important de rappeller que la très grande majorité des habitations sont demeurées dans les mêmes mains; les prix ont évolué sur un nombre comparativement limité de transactions, mais ce sont ces nouveaux prix qui prévalent maintenant sur l'ensemble du marché). Or les hypothèques attachées  aux habitations qui n'ont pas été transigées n'ont (pratiquement) pas bougé.  Par exemple, si vous aviez une maison valant 400,000$ et une hypothèque de 300,000$  --donc un avoir net de 100,000$, et que maintenant votre maison se vendrait 500,000$ tandis que votre hypothèque serait encore de 300,000$, votre avoir net serait maintenant 200,000$  --un accroissement de 100% en quelques mois.  Il n'y a rien de nouveau en cela, tout le monde le comprenait depuis longtemps.  Ce qui mérite notre attention, c'est quand ce phénomène touche simultanément un pourcentage significatif de la population: quelques centaines de milliers de particuliers à Montréal ont bénéficié de cet effet.  Je pense que l'impact sur l'économie est important.  Quelqu'un dira oui mais ça ne change rien à ma condition, j'ai les mêmes obligations, et si je vendais ma maison, je devrais en acheter une autre  et payer plus cher: pas plus avancé qu'avant!  Erreur!  Erreurs au pluriel, parce que les effets se font sentir sur le particulier et sur l'économie générale.  Les effets sur le particulier sont plus faciles à caractériser; étant effectivement plus riche, il pourra (sans vendre sa maison et "réaliser" son gain), modifier sa stratégie d'épargne, et dépenser davantage sur d'autres bien et services.  Pour l'économie générale, la multiplication d'un tel comportement correspond à une hausse du pouvoir d'achat.  Le mauvais côté, puisqu'il y en a un, c'est que les particuliers (encore plus nombreux à Montréal) qui ne possédaient pas leur logement au début de la période auront encore plus de difficulté à en acquérir un.  On pourrait spéculer sur la probabilité que les prix se maintiennent à leur niveau actuel élevé, mais ce sera l'objet d'un autre message.  En attendant, je note que le marché locatif déjà très tendu n'offre pas de porte de sortie facile pour ceux qui ont besoin d'un toit.

Gagnants: ceux dont l'avoir net était majoritairement composé de biens immobiliers résidentiels, ainsi que ceux, forcément moins nombreux, qui ont correctement prédit les tendances boursières (et qui ont agi en conséquence!)

Perdants: ceux qui ont perdu énormément en bourse, ainsi que d'autres, plus nombreux mais qui n'ont pas suffisamment conscience que le pouvoir d'achat de leurs épargnes s'est étiolé.

 Indéterminés: ceux qui détenaient peu d'avoirs --typiquement au début de leur vie active. Leur avenir sera florissant ou pas selon qu'ils "possèdent" ou acquièrent des compétences recherchées.  C'est le type d'avoir qui résiste le mieux aux grandes crises qui affectent de temps en temps l'économie.

 

 

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