Aller au contenu
publicité

COVID-19: L'effet sur l'économie et sur l'immobilier à Montréal


Rocco

Messages recommendés

Je suis d'accord sur plusieurs points pour la situation des bars.

La situation est ridicule quand un bar ne peut pas faire le même take-out qu'un restaurant. Exactement le même service pour un client. Plusieurs « bars » sont aussi des adresses gastronomiques d'ailleurs, la distinction n'existe que sur un bout de papier. Et des « restaurants » vendent des peanuts (bon pas exactement mais pas loin), dans le seul but de vendre beaucoup d'alcool avec un permis de restaurant.

Certains bars ont une ambiance plus relaxe et distancée que des restos. On peut contrôler les foules facilement.

C'est un peu le bordel de manière arbitraire, ça dépend de la nature de l'établissement, au-delà du permis.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

publicité
il y a une heure, vincethewipet a dit :

Je suis d'accord sur plusieurs points pour la situation des bars.

La situation est ridicule quand un bar ne peut pas faire le même take-out qu'un restaurant. Exactement le même service pour un client. Plusieurs « bars » sont aussi des adresses gastronomiques d'ailleurs, la distinction n'existe que sur un bout de papier. Et des « restaurants » vendent des peanuts (bon pas exactement mais pas loin), dans le seul but de vendre beaucoup d'alcool avec un permis de restaurant.

Certains bars ont une ambiance plus relaxe et distancée que des restos. On peut contrôler les foules facilement.

C'est un peu le bordel de manière arbitraire, ça dépend de la nature de l'établissement, au-delà du permis.

On ne parle pas de servir un client au comptoir du bar mais à une table. Je l'ai déjà écrit, il n'y aucune différence entre un client d'un bar et d'un restaurant qui ne commande qu'un alcool à une terrasse ou à une table à l'intérieur en respectant les règles de distanciation physique. AUCUNE ! Qu'est-ce qu'Arruda ne comprend pas ? 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 13 heures, santana99 a dit :

Ce que tu es en train de me dire c'est que les autorités sanitaires ontariennes, néo-brunswickoises, françaises, sans parler de celles d'autres pays européens qui ont autorisé l'ouverture simultanée des restaurants et bars, sont dirigées par des imbéciles et ne savent pas ce qu'elles font.

Je n'ai pas l'habitude de dire que les autorités sanitaires sont dirigées par des imbéciles, même lorsque je ne suis pas d'accord avec elles ou que je ne comprends pas leurs décisions.

Il y a 13 heures, santana99 a dit :

La règle des deux mètres dans les restaurants c'est de la bullshit pure et simple. Dans beaucoup de pays européens c'est un mètre.

De son propre aveux le Dr Arruda admet que la règle plus restrictive de 2 mètres est maintenue dans l'esprit que si on autorise 1 mètre les gens ne la respecteront pas et qu'en exigeant 2 mètres on a davantage de chance d'obtenir le 1 mètre. Autrement dit nos règles sanitaires sont dictées par la psychologie du comportement social. Psychologie qui peut d'ailleurs varier d'un pays à l'autre ou d'une région à l'autre. En Suisse par exemple il est très mal vu de traverser la rue sur un feu rouge alors qu'au Québec la plupart des gens s'en fout.

Cela dit, je reconnais que dans un restaurant ce n'est pas une question de psychologie mais de disposition physique des tables, comme à l'épicerie les paniers sont distancés par le marquage au sol.

On peut certes remettre en question les exigences gouvernementales, qui du reste dans certains cas ne sont que des recommandations, mais je trouve inacceptable qu'on traite d'idiots nos décideurs. Exprimer simplement son désaccord devrait suffire. D'ailleurs on peut le faire librement ici au Québec, ce qui n'est pas toujours le cas ailleurs sur la planète.

Il y a 13 heures, santana99 a dit :

C'est comme les tables à 10, venant de trois foyers différents. Tu crois que les restaurateurs vont faire une enquête pour vérifier ?

On a ici un bel exemple de recommandation plutôt que d'exigence comme telle. Car le but ici n'est pas de prévenir la contagion mais tout simplement de faciliter le retraçage dans l'éventualité d'un éclosion.

Il y a 13 heures, santana99 a dit :

Peux-tu faire preuve de nuance au lieu de reproduire un discours officiel complètement déconnecté qui ne tient pas la route ? On parle ici de servir de l'alcool aux tables dans un bar, pas au comptoir ! Aux tables !

Voilà une "nuance" que je ne connaissais pas. C'est que j'ai du mal à imaginer un bar où il n'y a personne au bar. Cependant cela me parait en effet un compromis acceptable.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un article de Mario Girard dans La Presse sur la situation des bars.

https://www.lapresse.ca/actualites/2020-06-11/et-pourquoi-pas-les-bars

Il montre bien que les fonctionnaires qui ont pris la décision de laisser les bars fermés ne connaissent rien à cette réalité. C'est une décision purement bureaucratique prise par des gens totalement déconnectés. Dans ce dossier, le gouvernement Legault l'a complètement échappé, et Arruda paraît très mal.

 

  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Grogne et inquiétude sur des chantiers

Un grutier mis en quarantaine après avoir travaillé dans cinq chantiers différents et un ferblantier dont le diagnostic positif a mené à l’arrêt de travail de deux confrères ont suscité la grogne d’ouvriers sur deux importants chantiers de construction depuis une semaine.

Tristan Péloquin - La Presse

La FTQ-Construction réclame d’être davantage impliquée dans les enquêtes de la Santé publique et des employeurs afin d’éviter que ce genre de situation se reproduise à l’avenir. 

Dans le cas du grutier, ses symptômes ont commencé la semaine dernière, après qu’il eut travaillé à différentes occasions sur le chantier du REM. Il a éprouvé des difficultés respiratoires et s’est rendu dans une clinique, où un médecin a constaté une faible saturation sanguine en oxygène, et considéré qu’il s’agissait d’un cas « probable » de COVID-19. 

Au cours des jours précédents, l’ouvrier avait aussi travaillé sur le chantier de l’échangeur Turcot, ainsi que sur un autre chantier à Rivière-du-Loup.

Il a immédiatement été mis en quarantaine pour 14 jours. Deux tests se sont finalement révélés négatifs, mais la situation a suscité de vives inquiétudes sur le chantier. « C’est l’enfer à gérer. Le grutier a eu des menaces d’autres travailleurs, qui l’ont appelé le soir à la maison », affirme Evans Dupuis, président de l’Union des travailleurs grutiers, affiliée à la FTQ-Construction. « C’est ce qui arrive quand on n’a pas d’information. On l’apprend entre les branches parce que les gars sont inquiets. La bagarre va pogner sur les chantiers si ça ne change pas », dit-il.

NouvLR, le maître d’œuvre du chantier, dit avoir mené sa propre enquête et exclu les ouvriers qui travaillent pour le même sous-traitant en attendant les résultats de tests. « NouvLR informe régulièrement, voire quotidiennement, les syndicats de la situation de la COVID-19 sur nos chantiers, incluant les cas confirmés ou suspects, indique le porte-parole Marc-André Lefebvre. Toutefois, l’identité des travailleurs touchés par la COVID-19 est un renseignement confidentiel que nous avons l’obligation de protéger. » 

Syndicats normalement impliqués

Les syndicats sont en temps normal directement impliqués dans les enquêtes liées aux accidents de travail sur les chantiers de construction. La Direction de santé publique et les employeurs refusent cependant de les impliquer dans les cas d’infection, pour des raisons de protection des renseignements personnels.

« L’obligation de maintenir la confidentialité est le principal enjeu quand on parle d’impliquer les syndicats. On y va au cas par cas. En principe, on en divulgue le moins possible pour arriver à nos fins, mais il n’y a pas de recette unique », explique le Dr Geoffroy Denis, chef du service de médecine au travail à la Direction de santé publique. 

La FTQ-Construction réclame que les choses changent. « Il y a des chantiers où il faut faire une véritable chasse aux sorcières pour avoir l’information. On demande plus de transparence. Nous avons des représentants en prévention qui peuvent jouer un rôle important, tout en respectant la confidentialité. C’est un principe qu’on a aussi à cœur », dit Sylvie Vandette, conseillère syndicale au chantier du REM. 

La FTQ-Construction dit qu’elle a aussi besoin de cette information pour s’assurer que les travailleurs mis en arrêt de travail soient indemnisés par les bons programmes. « La COVID est une maladie qu’on connaît encore mal. Si la personne est infectée sur un chantier, c’est primordial que la CNESST soit impliquée dans le dossier dès le départ, en cas de complications dans le futur », indique Simon Lévesque, conseiller à la santé et sécurité à la FTQ-Construction.

La Direction de santé publique dit évaluer cette demande. « C’est sur la table. Il y a des discussions au niveau provincial. Ce n’est pas écarté du revers de la main », dit le Dr Denis. 

Ferblantiers à l’arrêt malgré un test négatif

Une situation semblable s’est aussi produite la semaine dernière, lorsqu’un ferblantier a aussi dû être mis en quarantaine sur le chantier d’une tour de 18 étages à Terrebonne, après avoir été infecté par un membre de sa famille. 

Deux de ses compagnons de travail ont reçu des tests négatifs dans les jours qui ont suivi, mais des travailleurs inquiets ont exigé qu’ils soient quand même retournés à la maison malgré ces résultats, ce à quoi le contremaître a consenti. 

« J’ai reçu un appel. Ça sentait la soupe chaude sur le chantier. Les gars avaient peur », dit le représentant du Syndicat international des ferblantiers, Jean-Paul Ouellet. Il insiste sur le fait qu’il a normalement une très bonne collaboration avec le maître d’œuvre du chantier, Groupe CH2015, mais estime que les syndicats auraient dû être impliqués dès le départ pour calmer le jeu.

« Je ne veux pas jouer au dictateur sur le chantier. On n’est plus à l’époque du syndicalisme totalitaire des années 80. Mais je pense qu’on a un rôle important à jouer. Moi, je veux juste m’assurer que ce soit clair et que les règles soient respectées », dit M. Ouellet. 

Les deux travailleurs sont revenus au travail lundi. Groupe CH2015 affirme que l’incident est dû à une « mauvaise communication et une mauvaise compréhension ». « À partir du moment où les travailleurs ont bien compris ce que signifie un test négatif, la situation a été réglée », affirme la porte-parole Mylène Dupéré.

https://www.lapresse.ca/covid-19/2020-06-12/grogne-et-inquietude-sur-des-chantiers

bd6222f9-ac4b-11ea-b33c-02fe89184577.jpeg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 5 heures, santana99 a dit :

Le projet de loi 61 qui tournait les coins ronds est un peu la goutte a fait déborder le vase. On voulait entre autres prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'en octobre. Ce qui est carrément un abus de pouvoir des autorités. En France, on ne le prolonge pas au-delà du début juillet, parce que ce n'est pas sain pour l'état de droits

Oui.  Ici nous avons deux ordres de gouvernement disposant chacun de pouvoirs étendus.  Le processus démocratique à Ottawa est aussi entaché, et des décisions qui ont été prises, par action ou par omission, sont également contestables.  La principale différence, c'est qu'Ottawa a une bien plus grande capacité d'emprunter et de dépenser, ce qui lui apporte de nombreux appuis populaires de toutes parts.  Je pense que les abus de l'un ne constituent pas une excuse pour les abus de l'autre.  

Politiquement, il est remarquable qu'un gouvernement minoritaire à Ottawa a réussi à imposer ses vues, tandis que le gouvernement majoritaire à Québec a été incapable de faire de même.  Ça illustre bien les différences dans la dynamique électorale.  A Ottawa, le PLC navigue aisément entre des adversaires politiques aux vues trop divergentes   pour constituer des alliances, fussent-elles temporaires.  A Québec, le PLQ et QS, pour des motifs différents, sont carrément opposés à la CAQ, tandis que le PQ, plus proche dans ses orientations, doit éviter de se condondre trop dans l'autre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, Né entre les rapides a dit :

Oui.  Ici nous avons deux ordres de gouvernement disposant chacun de pouvoirs étendus.  Le processus démocratique à Ottawa est aussi entaché, et des décisions qui ont été prises, par action ou par omission, sont également contestables.  La principale différence, c'est qu'Ottawa a une bien plus grande capacité d'emprunter et de dépenser, ce qui lui apporte de nombreux appuis populaires de toutes parts.  Je pense que les abus de l'un ne constituent pas une excuse pour les abus de l'autre.  

Politiquement, il est remarquable qu'un gouvernement minoritaire à Ottawa a réussi à imposer ses vues, tandis que le gouvernement majoritaire à Québec a été incapable de faire de même.  Ça illustre bien les différences dans la dynamique électorale.  A Ottawa, le PLC navigue aisément entre des adversaires politiques aux vues trop divergentes   pour constituer des alliances, fussent-elles temporaires.  A Québec, le PLQ et QS, pour des motifs différents, sont carrément opposés à la CAQ, tandis que le PQ, plus proche dans ses orientations, doit éviter de se condondre trop dans l'autre.

Tu as raison. J'ajouterais aussi que Legault, même s'il a voulu se montrer proche des Québécois, pendant cette crise, a fait preuve d'une certaine arrogance dans sa gestion de la pandémie.

Oui, il a admis certains manques et pris une certaine part de responsabilité dans la crise; mais je n'aime pas certaines de ses attitudes. Son  attitude défiante à l endroit des propriétaires de bar, par exemple, est tout à fait inacceptable.

Il y a également un côté brouillon dans ce gouvernement que je déteste. La loi 61 en est un parfait exemple  Legault se prétend pragmatique, mais beaucoup de choses lui échappe.On a l'impression parfois qu'il n'y a pas de pilote de l'avion.

Le bilan du Québec pendant cette pandémie est désastreux. Il y a un manque de rigueur dans tout l'appareil gouvernemental, de l'imprévoyance et évidemment de l'incompétence. Il va falloir resserrer les boulons, et vite !

 

 

yance

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Très incompétent. Mais bon parleur et fait 'mononcle un peu brouillon'. Les québécois adorent ça. Maurice Duplessis, Daniel Jonhson père, Robert Bourassa, René Lévesque, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard, Jean Charest et Philippe Couillard ont tous eu à différent degrés ce côté mononcle brouillon qui plait tant. "Il est comme nous"... Effectivement, il est comme 'nous': brouillon et improvisateur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


publicité


×
×
  • Créer...