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Montreal's Future Skyline


twa

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il y a 35 minutes, Né entre les rapides a dit :

Pour une fois (il y en a d'autres à l'occasion), je partage entièrement ton opinion.  

C'est une opinion que je tiens d'une façon générale -- par exemple j'envie bien plus les conditions de la Suisse ou du Danemark que celles de la Chine ou de l'Inde.  Idem pour les mégapoles surpeuplées qui prolifèrent en Asie et maintenant en Afrique.  Elles ont des problèmes quasi insurmontables, et ne sont vraiment  fantastiques que pour une élite restreinte; les classes dites moyennes qui en émergent baignent dans un environnement physique (quand ce n'est pas aussi politique)  précaire.

Dans le cas spécifique de la place de Montréal au Canada, il y a deux autres raisons de ne même pas souhaiter qu'elle redevienne la métropole du Canada, mesurée par la taille de la population et de l'économie.  Ces raisons, ce sont 1) la place disproportionnée qu'elle occuperait au sein du Québec, et 2) la pression supplémentaire sur les rares bonnes terres agricoles de la province, qui sont concentrées dans la plaine de Montréal. A l'époque où Montréal était encore la métropole du Canada (jusqu'aux années 1960 ou 70, selon les critères employés), et pour les cent années précédentes, elle avait été beaucoup plus tournée vers le reste du Canada; le reste du Québec était relativement en marge.

Il faut voir aussi que la croissance accélérée de Toronto  s'est accompagnée d'une intensification des problèmes urbains typiques comme la congestion, les prix trop élevés de l'habitation par rapport aux revenus des habitants, et des services publics qui n'ont pas suivi le rythme d'augmentation de la population.  Aussi, j'estime que la "rente" que Toronto tire de son statut de métropole financière, tout en ayant augmenté quelque peu en valeur absolue, se trouve réduite sur une base per capita.  Au total, Toronto renferme à la fois le plus grand nombre absolu au Canada de gens très riches, et de gens pauvres.  La grande leçon, c'est que la croissance accélérée ne profite pas également à tous les segments de la population.

Pour Montréal, je souhaite une ville plus riche, plus belle, plus agréable, plus "verte" même, mais pas une ville plus "grosse".  Ça ne veut pas dire un arrêt de la croissance, mais seulement un refus de la croissance à tout prix.  Pour l'enrichissement, il s'agit de poursuivre l'effort de remplacement des emplois mal rémunérés (nos traditionnels secteurs mous, mais aussi certains services) par plus d'emplois qui commandent des salaires élevés: on obtient ce résultat de deux manières complémentaires: 1) le rehaussement des compétences (par les études supérieures dans les secteurs d'avenir) et 2) par une qualité de vie qui attire les étrangers détenant des compétences recherchées.

Excellent commentaire. Je retiens particulièrement qu'il faut protéger les terres agricoles et par extension stopper l'étalement urbain dans la région de Montréal. Il ne sert à rien de penser en terme "de plus grosse ville du Canada" pour Montréal. Il faut verdir encore plus la ville, améliorer encore plus la qualité de vie et les infrastructures, et faire en sorte que Montréal se développe de manière organique et harmonieuse.

Montréal doit demeurer une ville à dimension humaine !

Toronto n'est absolument pas un modèle pour Montréal. 

Toronto a ses qualités, elle est merveilleusement bien située sur les bords du Lac Ontario, mais cette ville n'est pas du tout un modèle de développement urbain et ne peut servir d'exemple.

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il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

Pour une fois (il y en a d'autres à l'occasion), je partage entièrement ton opinion.  

C'est une opinion que je tiens d'une façon générale -- par exemple j'envie bien plus les conditions de la Suisse ou du Danemark que celles de la Chine ou de l'Inde.  Idem pour les mégapoles surpeuplées qui prolifèrent en Asie et maintenant en Afrique.  Elles ont des problèmes quasi insurmontables, et ne sont vraiment  fantastiques que pour une élite restreinte; les classes dites moyennes qui en émergent baignent dans un environnement physique (quand ce n'est pas aussi politique)  précaire.

Dans le cas spécifique de la place de Montréal au Canada, il y a deux autres raisons de ne même pas souhaiter qu'elle redevienne la métropole du Canada, mesurée par la taille de la population et de l'économie.  Ces raisons, ce sont 1) la place disproportionnée qu'elle occuperait au sein du Québec, et 2) la pression supplémentaire sur les rares bonnes terres agricoles de la province, qui sont concentrées dans la plaine de Montréal. A l'époque où Montréal était encore la métropole du Canada (jusqu'aux années 1960 ou 70, selon les critères employés), et pour les cent années précédentes, elle avait été beaucoup plus tournée vers le reste du Canada; le reste du Québec était relativement en marge.

Il faut voir aussi que la croissance accélérée de Toronto  s'est accompagnée d'une intensification des problèmes urbains typiques comme la congestion, les prix trop élevés de l'habitation par rapport aux revenus des habitants, et des services publics qui n'ont pas suivi le rythme d'augmentation de la population.  Aussi, j'estime que la "rente" que Toronto tire de son statut de métropole financière, tout en ayant augmenté quelque peu en valeur absolue, se trouve réduite sur une base per capita.  Au total, Toronto renferme à la fois le plus grand nombre absolu au Canada de gens très riches, et de gens pauvres.  La grande leçon, c'est que la croissance accélérée ne profite pas également à tous les segments de la population.

Pour Montréal, je souhaite une ville plus riche, plus belle, plus agréable, plus "verte" même, mais pas une ville plus "grosse".  Ça ne veut pas dire un arrêt de la croissance, mais seulement un refus de la croissance à tout prix.  Pour l'enrichissement, il s'agit de poursuivre l'effort de remplacement des emplois mal rémunérés (nos traditionnels secteurs mous, mais aussi certains services) par plus d'emplois qui commandent des salaires élevés: on obtient ce résultat de deux manières complémentaires: 1) le rehaussement des compétences (par les études supérieures dans les secteurs d'avenir) et 2) par une qualité de vie qui attire les étrangers détenant des compétences recherchées.

Donc au final, on veut de la croissance, mais répartie dans d'autres sphères que seulement la démographie et l'économie.

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Pour tous les gens qui regardent Melbourne, si vous voulez une ville qui est synonyme d'étalement urbain, Melbourne est votre championne du monde. Environ 10,000km², soit plus du double de Montréal. La population urbaine en Australie est environ de 90%, ce qui est près de 10% plus élevé qu'au Canada. Tout est concentré sur quelques grosse villes. La New South Wales, qui représente l'état de la ville de Sydney est moins populeuse que le Québec. L'état de Victoria où se trouve Melbourne est de 6.6M. Si le Québec continue sur sa lancée de 80-100k par année, nous resterons plus nombreux qu'eux pendant encore très longtemps. Si on veut compétitionner pour vrai, Montréal se doit de grossir de 100k par année et le Québec de 150k, là on serait de niveau Texas.

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I think pointing out signature skyscrapers in other cities is germane to a discussion of our skyline, but you’re perfectly correct that discussing sprawl and comparing population growth is outside the scope here. Thanks for that.

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Il y a 11 heures, SameGuy a dit :

I think pointing out signature skyscrapers in other cities is germane to a discussion of our skyline, but you’re perfectly correct that discussing sprawl and comparing population growth is outside the scope here. Thanks for that.

Pas très grave. On parle du futur skyline de Montréal, et on déborde un peu en parlant d'ambition pour Montréal, et on compare Montréal à d'autres villes comme Toronto, et on extrapole en disant que l'importance d'une ville ne se limite pas uniquement aujourd'hui à la taille de la population et du skyline. C'est un peu inévitable. Pas grave, tant que ça ne déborde pas sur deux, trois, quatre pages de commentaires.

Pour revenir au skyline de Montréal, il n'aura jamais l'ampleur de Toronto. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas ajouter deux ou trois gratte-ciel très importants, comme sur le montage, qui vont équilibrer le  skyline et lui donner plus de "gueule".

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1 hour ago, YMQ said:

Would be nice to have a bit of ambition my dear Rocco. The "we're happy with 2nd place and good but not great results" attitude doesn't please everybody.

You're talking like no one has ambition in this city. Look around. Ambition doesnt stop at comparing ourselves to Toronto and crybabying about being 2nd best all the time. Thats more like an inferiority complex. 

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il y a 37 minutes, Rocco a dit :

You're talking like no one has ambition in this city. Look around. Ambition doesnt stop at comparing ourselves to Toronto and crybabying about being 2nd best all the time. Thats more like an inferiority complex. 

Le futur skyline de Montréal aura bientôt de la gueule, même s'il ne sera jamais comparable à celui de Toronto.

MAIS Montréal est et va demeurer la PREMIÈRE VILLE AU CANADA pour son art de vivre, l'importance de son quartier historique parmi les grandes villes canadiennes avec Québec, la diversité de son économie. Et c'est la seule ville vraiment internationale du pays, la seule : capitale mondiale de l'aviation civile, siège de l'OACI, nombre de consulats, etc.Je ne parle pas de cosmopolitisme.

Si on tient compte de ces seuls critères, Montréal est la ville la plus importante et la première ville au Canada à l'échelle internationale.

Oublions ici le skyline, la richesse de la ville, et la taille de sa population.

Au cours des années à venir, le skyline de Montréal va prendre encore plus de volume se diversifier, ajouter, souhaitons-le, au moins trois édifices très importants pour l'équilibrer d'est en ouest. Mais ce qui compte en définitive c'est "the big picture", et à ce chapitre Montréal l'emporte sur Toronto !

Montréal est no 1 au Canada ET à l'international !

In other words, le futur skyline de Montréal ne peut à lui seul déterminer l'importance de Montréal comme ville à l'échelle du pays et du monde ! Pas plus que la richesse de la ville et la taille de sa population.

Maintenant, tenons-nous-en strictement au sujet, même si dans mon commentaire il est toujours question du futur skyline de Montréal !

 

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13 hours ago, SameGuy said:

I think pointing out signature skyscrapers in other cities is germane to a discussion of our skyline, but you’re perfectly correct that discussing sprawl and comparing population growth is outside the scope here. Thanks for that.

I agree but after a few pages, we can start another thread.

I am always excited to see posts in this discussion because I always hope to find future skyline renders like that guy in Toronto that's all. :) 

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PVM was Montreal's "signature" skyscraper for decades. I have always wondered why its steel girder frame could not have 20 or so storeys added, like the Sun Life building was made taller in three top up  stages.  The result would be awesome.

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