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Le Petit Laurent - 7 étages


Rusty

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il y a 54 minutes, Rocco a dit :

C'est cher pour ceux qui peuvent pas se le permettre. C'est le prix du marché en 2022.

 

Complément: 

Très nombreux sont ceux qui peuvent se le permettre: une condition nécessaire mais non suffisante.   Parmi ceux-ci,  une fraction doit aussi être intéressée à y loger.  Pour un aussi petit projet, pas besoin d'attirer beaucoup de monde.  Le prix demandé peut avoir été établi simplement en observant les prix des comparables, ce qu'on peut désigner par "prix du marché".  Mais si pour une quelconque raison les logements offerts ne trouvent pas suffisamment de preneurs à ce prix, celui-ci pourra être ajusté, mais probablement pas précipitamment. A l'inverse, une demande dépassant les attentes peut inciter le promoteur à augmenter les prix. C'est le marché qui aiguillonne les ajustements.

La définition courante de la cherté m'apparaît insuffisante.  En réalité, elle est 1) subjective , 2) circonstancielle, et 3) relative.

- Subjective:  i.e. dépendante des préférences individuelles.  Il ne suffit pas d'avoir les moyens de se payer quelque chose, il faut estimer que la dépense en vaut la chandelle.  Par exemple, j'ai le moyen de me payer une crème glacée à 25$, ou une voiture à 100,000$, mais la satisfaction que j'en retirerais ne le vaut pas pour moi.  Un autre n'est pas prêt à payer plus pour un site boisé ou à proximité d'un beau parc, moi oui.

- Circonstancielle: il faut s'attendre qu'un logement au coeur de Montréal (et encore plus à Toronto, New York etc.) coûte plus cher qu'en région; ou que du poisson frais coûte plus cher en ville que directement chez le pêcheur; ou encore, que les fruits et légumes coûtent mois cher en saison (récoltes) qu'hors-saison.  Dans le cas spécifique du projet Le Petit Laurent, la localisation a beaucoup de valeur pour qui y oeuvre et/ou la fréquente régulièrement, mais beaucoup moins pour qui n'y met jamais les pieds.

- Relative: par rapport à la richesse ou au revenu (pas besoin d'élaborer).  

 

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Effectivement la subjectivité à une bonne part de mon évaluation, car jamais je ne payerais ce prix pour vivre dans un walk-in. Au milieu des années 2000 donc ça fait pas 50ans, dans le même coin, je louais un appart plus grand pour 300$/mois électricité/chauffage/électros inclus.

Par ailleurs, comme plus du tiers des Québécois ne paie pas d'impôts, ces prix de micro-logements ne sont pas abordables pour au moins le tiers de la population, ça commence à faire bcp.

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  • 3 mois plus tard...
  • 2 semaines plus tard...
  • 4 semaines plus tard...
il y a 10 minutes, Normand Hamel a dit :

D'ailleurs ce sont souvent ces petits détails qui font une différence en architecture.

Ce que l'on peut appeler de la finition. Et cela valait la peine puisque l'Esplanade Tranquille lui donnera beaucoup de visibilité.

Mon voeux pour 2023 pour le QdS serait que l'on réhabilite complètement ce quadrilatère par des rénovations et de nouvelles constructions sur l'ensemble du site, incluant tous les lots vacants.

Et tant qu'à y être que SDA construise enfin sa tour de logements abordables au-dessus du Carré St-Laurent et que la station de métro du même nom soit intégrée à une nouveau projet.

Je sais que cela fait beaucoup de commandes en même temps, mais le Quartier des Spectacles doit parfaire sa partie est, car il est évident qu'il reste encore beaucoup de potentiel de développement et de densification. :D

  • D'accord 1
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On 2021-12-11 at 8:04 PM, Né entre les rapides said:

Je suis bien d'accord, d'autant plus que je ne viserais pas l'éradication totale des graffitis, mais seulement leur exclusion des zones/surfaces où leur présence  est franchement indésirable.  Imagine que nous, habitués à voir des graffitis un peu partout (mais sans excès), arrivions dans une ville que nous parcourerions en long et en large sans jamais apercevoir le moindre graffiti:  ne ressentirions- nous pas un certain malaise, comme s'il manquait quelque chose?

Je serais attristé de vivre dans une ville sans murales et sans les occasionnels graffitis politiques / philosophiques qui peuvent forcer à réfléchir, mais pas attristé de vivre dans ou visiter une ville sans tags (la quasi-équivalence humaine de la compulsion des chiens à uriner sur des structures verticales)!

32 minutes ago, Normand Hamel said:

D'ailleurs ce sont souvent ces petits détails qui font une différence en architecture.

Ils semblent plutôt subtiles, géométriques et bien réalisés ici, au point où je croyais avoir affaire à un rendu, plutôt qu'à une photo!

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