ville-marie 1111 Atwater - 38 étages

[vincenzo]

9 hours ago, Philippe said:

On dirait que les Jardins Windsor ont été construit en 1975. 

Missing a clock to complete the look.

[KOOL]

Les Jardins Windsor sont le plus bel exemple pour illustrer à quel  point Montréal était encore en pleine traversée du désert à cette époque. 

[DENIJS]

Du 1100

[Philippe]

On 2021-08-27 at 4:33 PM, vivreenrégion said:

Même si ça a l'air vieux et laid de l'extérieur, la construction intérieur est peut-être de meilleure qualité que ce qui se construit aujourd'hui.

Avec les poursuites qu'ils ont eu, ca me surprendrait! Probablement la pire époque dans la qualité de construction. 

 

[la1994]

Le 2021-09-04 à 18:01, DENIJS a dit :

Du 1100

magnifique prise de vue

[acpnc]

Le 2021-08-27 à 16:49, KOOL a dit :

Les Jardins Windsor sont le plus bel exemple pour illustrer à quel  point Montréal était encore en pleine traversée du désert à cette époque. 

C'est tout de même à cette époque qu'on a enfin fait disparaitre l'horrible cour de triage qui divisait la ville en deux dans le secteur. On y a construit une partie de la Petite Bourgogne (logements sociaux) et plus à l'est un beau quartier vert qui se terminait par de petites tours à condos, dominées par les fameux Jardins Windsor, qui font encore pâmer tellement de nos membres. 😜

[KOOL]

il y a une heure, acpnc a dit :

C'est tout de même à cette époque qu'on a enfin fait disparaitre l'horrible cour de triage qui divisait la ville en deux dans le secteur. 

Donc on fait disparaître une horrible gare de triage pour la remplacer par les affreux Jardins Windsor ?  Tant qu'à échanger « quat' trente sous pour une piasse », j'aurais préféré qu'on laisse les rails jusqu'aux années 2010 avant de construire sur cet immense lot. 

[Né entre les rapides]

il y a 26 minutes, KOOL a dit :

Donc on fait disparaître une horrible gare de triage pour la remplacer par les affreux Jardins Windsor ?  Tant qu'à échanger « quat' trente sous pour une piasse », j'aurais préféré qu'on laisse les rails jusqu'aux années 2010 avant de construire sur cet immense lot. 

On peut voir les choses autrement, et supposer que les "Jardins Windsor" ont servi à apprivoiser le secteur et rendre plus palpable la construction des tours évidemment plus élégantes qui ont surgi plusieurs années plus tard au nord.  

Les dépenses encourues pour faire disparaître la gare de triage n'auraient pas été justifiées si le site avait été transformé en terrain vague  -- ou encore pire si des stationnements en surface y avaient été établis, jusqu'à ce que la pression immobilière vienne finalement justifier un usage plus prestigieux -- ce qui était une éventualité très incertaine à l'époque, moins brillante.

Au moment de leur construction, les modestes Jardins Windsor constituaient vraisemblablement la seule option susceptible d'attirer des occupants.  Des constructions de haut de gamme dans ce secteur n'auraient pas trouvé preneurs.   

[Rocco]

La requalification des cours de triage du sud-ouest dans les années 80 ont été une succession d'erreurs. Premièrement les ghetto à HLM qui n'ont été que propice à accentuer la criminalité. Un petit Bronx où les coups de feu étaient quasi quotidiens dans les années 90-2000. Paqueter ce type de monde ça donne ça! Ensuite, les condos à 3 étages typique de l'époque qui n'aident en rien à la densification. Pour finir, les Jardins Windsor, summum de la laideur et de la construction "cheap", bourrés de poursuites pour vices de construction. Mais on s'éloigne du sujet.

[acpnc]

Il y a 12 heures, KOOL a dit :

Donc on fait disparaître une horrible gare de triage pour la remplacer par les affreux Jardins Windsor ?  Tant qu'à échanger « quat' trente sous pour une piasse », j'aurais préféré qu'on laisse les rails jusqu'aux années 2010 avant de construire sur cet immense lot. 

Il est injuste de limiter les bienfaits de la disparition de l'immense cicatrice de la cour de triage à la simple apparition des Jardins Windsor. Premièrement cet énorme no-man's land de voies ferrées était rebutant et devenu pratiquement inutilisé. Toutefois il représentait un beau potentiel de développement résidentiel, si près du centre-ville et une merveilleuse occasion de reconnecter la partie nord (St-Antoine, St-Jacques) avec la partie sud (la rue Notre-Dame).

Pour être juste, on n'a pas le choix de revenir au contexte de morosité de l'époque où le marché des condos et bureaux était à plat. Tandis que les besoins en logements sociaux et la récession était un double prétexte pour créer rapidement de précieux emplois. On a donc divisé l'espace en visant deux clientèles bien différentes, en concentrant notamment trop de logements sociaux dans le secteur ouest, conduisant malheureusement à une sorte de ghetto pour moins nantis, au lieu de prioriser la mixité sociale (pas encore dans le vocabulaire des autorités).

Résultat: deux territoires pas très bien réussis, j'en conviens, mais qui ont tout de même revitalisé à leur façon la rue Notre-Dame dans un premier temps, ensuite favorisé l'apparition et l'évolution du fameux campus de l'ETS et par ricochet la lente renaissance de GFT (et vice-versa). Bien sûr on pourrait critiquer les choix et l'occasion manquée d'un stade de baseball près de Peel. Mais les astres n'étaient absolument pas alignés pour un retour en force du baseball majeur, la preuve, le dossier traine encore aujourd'hui.

En plus est-il nécessaire de rappeler qu'on n'avait pas de boule de cristal à l'époque pour prévoir l'avenir et qu'elle fait encore défaut dans notre attirail actuel? Ce qui fait qu'en dépit de notre expérience passée et de la meilleure volonté du monde. On tente toujours de planifier le développement à long terme avec toujours cette même importante marge d'erreurs vis à vis d'événements majeurs fortuits, qui peuvent faire dévier nos objectifs les mieux planifiés et faire mentir nos meilleures prévisions.

Alors que ce soit au niveau personnel ou collectif, l'avenir demeurera toujours incertain et insoupçonnable, à cause justement de l'extrême variabilité de la vie, avec ses causes et ses changements en nombres infinis et tous subtilement interreliés. Alors prenons acte du passé avec indulgence et regardons l'avenir avec humilité, car la nature même de l'existence a toujours été de se construire un instant à la fois.