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Canadiens de Montréal


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Canadien: l'année de tous les espoirs

 

Marc Antoine Godin

La Presse

Une équipe qui a terminé première de son association l'an dernier, qui fête un anniversaire historique et qui est à la croisée des chemins en ce qui a trait à sa structure salariale.

 

Ajoutez les événements spéciaux, un film auquel participent des joueurs du Canadien, et on comprend pourquoi les amateurs ont le poil dressé sur les bras!

 

«Le buzz a commencé l¹an dernier par notre façon de jouer, a expliqué Saku Koivu. Ça a créé des attentes, mais c'est quand il y a des attentes que le plaisir commence.»

 

« Le Centenaire, le match des Étoiles et tout le reste va rendre cette saison un peu spéciale. Mais on doit essayer de ne pas y prêter trop d¹attention et se concentrer sur ce qu¹on a à faire. » Quel visage a le Tricolore au matin de son premier entraînement complet? Réponse en cinq volets.

Avant un sérieux remodelage

 

Il n’y a pas que le centenaire qui fait de la prochaine saison une année charnière pour le Canadien. C’est que pas moins de 10 joueurs – et pas les moindres – profiteront de leur autonomie l’été prochain. Pas de doute : l’équipe est bâtie pour gagner maintenant. Regardez attentivement votre équipe car son visage sera appelé à changer radicalement. Saku Koivu, Alex Kovalev, Robert Lang, Alex Tanguay, Mike Komisarek et Francis Bouillon en sont à la dernière année de leur contrat, tout comme Steve Bégin, Tom Kostopoulos, Mathieu Dandenault et bien sûr Patrice Brisebois. Qu’en pensent les joueurs ?

 

Bienvenue à Montréal

 

Robert Lang et Alex Tanguay ne sont pas des sauveurs. Mais la beauté de l’affaire, c’est que le Tricolore n’est plus au stade où il doit être sauvé ! Lang aura 38 ans en décembre et il pourrait ne passer qu’une saison à Montréal. Entre-temps, il ajoute de la profondeur au centre et pourra mettre à profit son tir du poignet en avantage numérique. L’acquisition de Georges Laraque plaira assurément aux amateurs... même s’il y a des soirs où ça plaira moins à Carbo. Toute l’attention générée par son arrivée – en plus, bien sûr, du feuilleton Mats Sundin – a fait ombrage à Alex Tanguay. Et c’est tant mieux. Tanguay a déjà avoué être un peu intimidé par le contexte de Montréal. Le fait que les projecteurs ne soient pas braqués sur lui dès le départ pourrait lui être salutaire.

À la revoyure

 

Lang, Tanguay et Laraque prendront la place de trois joueurs qui sont partis. Michael Ryder s’en est allé à Boston, où une manne de 4 millions par saison lui est tombée dessus. Mark Streit, lui, a trouvé le Klondike à Long Island. Quant à Bryan Smolinski, il pourrait bien avoir fini d’accumuler ses milles Aéroplan. Il reste de petites interrogations à savoir qui remplacera Streit au point d’appui. Alex Kovalev ne s’en inquiète pas. « L’an dernier, on se demandait qui prendrait la place de Sheldon Souray, et Streit s’est imposé, a-t-il dit, hier. Cette année, il y a quelqu’un d’autre qui va se démarquer. » Ah ! On allait oublier Mikhail Grabovski, que Bob Gainey a refilé aux Leafs en échange d’un choix au repêchage. À Toronto, on raconte que Grabovski aura toutes les chances... de piloter le premier trio !

 

Peu de places disponibles

 

Avec toute cette profondeur chez le Tricolore, personne ne peut se permettre de répit. Guillaume Latendresse en a déjà pris bonne note. Or, si les attaquants en place jouent à la hauteur de talent, ça laissera bien peu de place pour les recrues. Max Pacioretty a le talent pour forcer la main de son patron dès cette année. Mais d’autres, comme Matt D’Agostini, devront se montrer drôlement convaincants. Le cas le plus ambigu est celui de Kyle Chipchura. Ses performances, mais aussi le sort qui attend Mathieu Dandenault, détermineront ses chances de rester avec l’équipe. En défense, le retour de Patrice Brisebois suggère que la direction veut faire mûrir Pavel Valentenko et Mathieu Carle encore quelque temps. L’entraîneur des Bulldogs de Hamilton, Don Lever, estime que Valentenko sera le premier rappelé en cas de blessure.

Les gardiens dans la mire

Rebondira, rebondira pas ? Carey Price s’était dit fatigué mentalement après l’élimination face aux Flyers, plaidant qu’il avait joué presque sans arrêt depuis deux ans. Il est sorti du bois en arrivant au camp d’entraînement plus léger de 28 livres. « J’ai toujours été un gars calme et relaxe, mais j’ai appris ce que c’était que de perdre lors de la deuxième ronde des dernières séries. Ça fait mal et c’est ce qui m’a motivé cet été. » Jaroslav Halak, lui, est entre deux eaux. Il voudra sauter sur l’occasion si jamais Price montre des signes inquiétants. Mais il doit aussi regarder dans son rétroviseur, car Marc Denis compte revenir dans la LNH avant longtemps. Même si le Canadien fait très bien cette année, vous pouvez parier qu’il sera encore beaucoup question des gardiens !

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«Le CH ne se fera plus brasser» - Georges Laraque

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François Gagnon

La Presse

«J'ai un job à faire et je sais comment le faire. Je ne suis pas du genre à chercher le trouble, plus du genre à éteindre les feux. Mais je peux vous assurer que le Canadien ne se fera plus brasser», a lancé Georges Laraque en guise de mot de bienvenue à sa première journée officielle à titre de porte-couleurs du Tricolore.

 

Débarqué à Montréal en début de semaine, Laraque se sent déjà un membre à part entière du Canadien. Et s'il entretenait encore des doutes, les partisans rencontrés ces derniers jours ont contribué à les chasser.

 

«Disons que je suis assez facile à reconnaître. Je suis pas mal bronzé, je pèse 255 livres et je ne suis pas un joueur de football», a lancé en riant Laraque, bien conscient des attentes des partisans, des médias, et principalement de ses coéquipiers.

 

«Ce n'est pas dans ma nature de me battre et je ne peux pas dire que j'aime vraiment ça. Mais c'est le rôle que j'ai à remplir», a lancé Laraque.

 

Mais pour remplir ce rôle, Laraque n'entend pas jeter les gants à tous les soirs.

 

«Si tu es obligé de te battre 30 fois par année, c'est parce que les autres n'ont plus peur de toi. Mon job est facile quand tu as la réputation nécessaire. À mes yeux, il y a 10 gars dans la Ligue qui ont cette réputation. Je vais protéger mes coéquipiers, c'est évident, mais je pense que je suis en mesure de le faire en me limitant à une dizaine de combats par saison», a lancé Laraque.

 

En plus de jouer des poings et des épaules, Laraque entend aussi jouer au hockey. Et s'il entend jouer le plus souvent possible, il respectera les directives de Guy Carbonneau et acceptera de sauter son tour si son coach en décide ainsi.

 

«J'aimerais bien jouer avec Saku Koivu ou Alex Kovalev, mais je suis conscient que cela n'arrivera pas. Guy a joué dans la LNH, il comprend les gars comme moi et les attentes que nous avons. Mais c'est lui le boss. Je vais faire ce qu'il me dira. Je suis allé deux fois en finale de la coupe Stanley et je ne l'ai pas gagnée. Lui, il l'a gagnée. Je vais donc l'écouter», a poursuivi l'homme fort en riant.

 

Laraque est arrivé à Montréal en grande forme. Il s'est imposé dans plusieurs tests physiques en dépit du fait qu'il fait osciller la balance à 255 livres. Un poids normal pour lui.

 

«J'ai déjà joué à 270 livres. C'était à Phoenix et nous étions éliminés aux Fêtes. Cette année ce sera différent. On a une équipe capable d'aller jusqu'au bout en cette année du centenaire.» À sa première journée devant les journalistes, Laraque a assuré qu'il était enchanté de se retrouver à Montréal. Tout un contraste avec ses déclarations d'il y a six ans, alors qu'il jurait que jamais il ne jouerait à Montréal en raison de la pression des médias et des partisans.

 

«C'était vrai il y a six ans, mais ce ne l'est plus aujourd'hui. C'est vrai, qu'à Montréal, on est un héros un jour et un zéro le lendemain. Mais j'ai appris à composer avec ça. J'ai beaucoup travaillé dans les médias et je comprends mieux votre rôle aussi. Dans le fond c'est grâce à vous si le Canadien est si populaire. Vous vendez le hockey. S'il y en a qui vous blâment, moi je serai toujours content de vous voir à tous les jours», a conclu le costaud attaquant en souriant de toutes ses dents.

 

On verra combien de temps cela durera

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you know the maple leafs will be horrible when toronto night in canada decides to do this.

 

Twenty-five Canadiens games on CBC's Hockey Night in Canada this season.

 

More than any other Canadian team.

 

This is not a typo. Read on below:

 

 

CBC's news release:

 

CBC’S HOCKEY NIGHT IN CANADA ANNOUNCES ADDITION OF

TEN MONTREAL CANADIENS GAMES TO 2008-09 BROADCAST SCHEDULE

 

Habs to be featured 25 times during season – more than any other Canadian NHL team

 

CBC’S HOCKEY NIGHT IN CANADA continues to provide Canadians with

unparalleled coverage of their beloved game, today announcing the

addition of 18 games to the broadcast schedule – bringing the grand

total to 87 games for the 2008-09 regular season broadcast package.

 

The newest games on the broadcast schedule include ten Montreal

Canadiens match-ups and eight Ottawa Senators games, complimenting an

already comprehensive lineup that includes 25 all-Canadian matchups,

five tripleheaders, 10 afternoon games, the traditional Saturday night

doubleheaders, the 2008 Hall of Fame Game, Original Six Saturday, the

2009 NHL Winter Classic, the ninth annual CBC’S HOCKEY DAY IN CANADA,

and the 57th NHL All-Star Game in Montreal.

 

“The addition of these games to an already strong broadcast schedule

allows us to cater to a wider spectrum of hockey fans,” said Scott

Moore, executive director, CBC Sports. “Montreal and Ottawa are vibrant

hockey markets and this reinforces our commitment to bringing viewers

the most comprehensive coverage of Canadian NHL teams available.”

 

The Montreal Canadiens will be featured a total of 25 times throughout

the season on CBC’S HOCKEY NIGHT IN CANADA, kicking off on Saturday,

Oct. 11 at 7 p.m. ET as the Habs square off against the Maple Leafs in

Toronto.

 

Montreal’s 25-game broadcast package on CBC will help

Canadiens fans celebrate the franchise’s 100th anniversary season,

which begins on Thursday, Dec. 4 at 7 p.m. ET as Montreal hosts the New

York Rangers, marking the beginning of their anniversary celebrations.

 

December continues to be a big month for the Canadiens, appearing five

more times on CBC’S HOCKEY NIGHT IN CANADA including versus Tampa Bay

on Thursday, Dec. 11 at 7 p.m. ET and versus Philadelphia on Thursday,

Dec. 18 at 7 p.m. ET. [/Quote]

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