Né entre les rapides

Je viens tout juste de lire un article très intéressant lié au COVID-19 et indirectement à l'économie, parce qu'il porte sur l'éducation des enfants. Titre: Digital Education: Why Uruguay's Schoolchildren Are Doing So Well in the Pandemic. Source: Spiegel International (version anglaise), 23 mars 2021. Voir aussi sur internet: Plan Ceibal.

Pourquoi "enfin"? -- Qu'est-ce qui empêchait ces "petites familles" de faire ce choix avant? A moins que le avant veuille dire avant la forte progression du télétravail occasionné par la pandémie. Mais si c'est le cas, je dirais que c'est un pari risqué, parce que je ne m'attends pas à ce que le télétravail soit aussi dominant dans l'avenir post-pandémie. Les désavantages inhérents à la banlieue pour qui doit se rendre en ville quotidiennement resurgiront, peut-être même plus fortement qu'avant si trop de nouveaux banlieusards se retrouvent dans cette situation. Paradoxalement pour les aspirants à la vie en banlieue, la pandémie a eu pour effet du susciter une hausse relativement plus élevée des prix de l'immobilier en banlieue par rapport au centre de la ville. Dans cette perspective, "l'avantage" est encore moins évident. p.s. je suis persuadé que tu as écrit ce message par ironie, et que tout le monde comprendra que tu veux dire le contraire de cette gentille phrase.😁

Les messages qui abordaient la question du prolongement de la ligne orange jusqu'à Bois-Franc. Mais tu as raison de dire que les plus récents messages sont en relation avec la desserte de l'est. J'ai ressenti de la confusion en lisant la séquence des messages apparus sur ce fil dans les dernières heures. Il faudrait faire marche arrière et vérifier si les messages qui n'appartenaient pas au fil sur la ligne bleue ont été déplacés ou supprimés. Quoi qu'il en soit, je suis heureux qu'on soit revenu sur le bon sujet.

Je revenais à l'instant sur ce fil, pour constater que les discussions récentes continuent de porter sur tout sauf le prolongement de la ligne bleue. Plus tôt ce soir, j'avais moi-même pris cette mauvaise route en m'arrimant sur les messages précédents. Le déraillement doit prendre fin. Les discussions elles-mêmes sont intéressantes, mais elles appartiennent à un autre fil. Sinon, c'est le "free for all".

Actuellement, on discute du même sujet sur deux fils: celui-ci, et dans un autre sur l'actualité. Ce serait sans doute préférable que les éléments d'actualité portant sur le retour des Expos soient intégrés dans les discussions portant sur le stade.

L'idée du partage d'une équipe entre les deux villes n'est pas nouvelle. Les objections et les inquiétudes exprimées par le "syndicat des joueurs" sont évidemment légitimes. Ce que je trouve remarquable, c'est que cela fasse l'objet d'une déclaration maintenant -- comme si l'affaire n'avait pas été prise au sérieux auparavant. En réalité, quand on lit l'article cité au complet, on découvre que les joueurs sont ouverts, à certaines conditions. Sans surprise, ce sont des conditions qui imposeraient des coûts supplémentaires importants à l'équipe. Je suis convaincu que les propriétaires à Tampa Bay et les promoteurs à Montréal en étaient parfaitement conscients dès le début. Alors, à moins que toute cette saga ne serve qu'à exercer des pressions sur les autres parties prenantes, en d'autres mots s'ils sont vraiment sérieux, cette nouvelle ne devrait pas compromettre leur dessein outre mesure.

C'est vrai sauf que... tous les messages récents sur ce fil portent sur le prolongement de la ligne orange jusqu'à Bois-Franc. On a été victime d'un détournement!😅

Ah oui! Quid des circonscriptions de Nelligan, Jacques-Cartier, Robert-Balwin, Lafontaine? --Electorat CAQ! Eh mais attention, c'est censé être une discussion sur la ligne orange!

Si on voulait élaborer sur le thème que tu introduis et ses ramifications, il faudrait le faire dans le fil réservé aux discussions politiques. Ceci dit, si on se limite à la question du prolongement de la ligne orange jusqu'à Bois-Franc, je réitère mon opinion à l'effet que la partisanerie politique a très peu à faire (ou joue un rôle très secondaire) dans le processus décisionnel ayant trait à ce cas.

OK. Tu gagnes. Mon réflexe naturel quand je vois quelqu'un sourire, c'est de sourire moi aussi. Est-ce que ça fonctionne dans les ténèbres?

"No one votes" XYZ is just like everyone votes XYZ. In either case, electoral considerations are mute, as the outcome of the next vote will not be significantly affected by a decision to do something (or not) in favour of the local constituents. Also, as you well know, the previous Liberal government was in place when the REM project was approved, and the wisdom of extending the orange line of the metro to Bois-Franc was already apparent; yet, they did not push for it. In the specific case of the above extension, the potential beneficiaries are not limited to Saint-Laurent; in fact, I believe that it is those living further west and north-west along REM stations who would benefit the most from having an additional transit option. I also agree with @andre md's argument in regards of providing a "relief in case of a major issue occuring in the Mont-Royal tunnel". Several moons ago, I had advanced the view that the reason for not pursuing the extension of the orange line to Bois-Franc was not so much a lack of funds (as this project would be comparatively modest), but could rather be related to the agreement with the CDPQ-i. I thought and still think that this is not an insurmountable obstacle, but I believe that an amendment to the original agreement with the CDPQ-i would have to be negotiated and agreed upon.

Les sourires épanouis se feront rares sur cette portion de rue quand les masques faciaux auront disparu. La tristesse de l'environnement déteindra immanquablement sur les visages, de la même façon qu'une rue très animée se reflète dans des expressions d'exhubérance, que des chefs-d'oeuvre architecturaux suscitent l'admiration voire même l'ébahissement, et que des paysages naturels majestueux façonnent des visages sereins.

C'est bien beau, mais je ne vois comment cela réalise l'objectif d'amener le REM de l'Est jusqu'au centre des affaires. A ce compte, aussi bien arrêter le trajet du REM à une station de la ligne verte à l'est de Berri-Uquam. Jj'aimerais bien qu'il corresponde à Berri-Uquam, mais ça semble très compliqué. L'une et l'autre options seraient fort probablement rejetées par ceux qui vont valoir qu'il est essentiel que le REM desserve directement le centre des affaires. Le tramway décrit dans ton message est intéressant, mais je le vois comme un tout autre projet répondant à des objectifs différents.

The key to explain this apparent crazyness might be that the land owners upon which the BeG stores are erected may not the same at both locations. And of course neither are the asking prices nor the types of project suitable on the two sites. So forget the BeG banner, as it may not be relevant.

1) La demande ne surgit pas instantanément, mais elle peut s'ajuster graduellement aux nouvelles configurations qui offrent des opportunités accrues. Les pouvoirs publics peuvent aussi contribuer par des choix de localisation de leurs établissements --hôpitaux, campus universitaires, bureaux. Un redéploiement massif des destinations n'est toutefois pas envisageable, à moins d'une improbable croissance substantielle de la population de l'agglomération urbaine, et dépendrait de toutes façons de facteurs additionnels. 2) Dans le cas des déplacements entre par exemple Saint-Léonard et Outremont/Côte-des-Neiges, ce sera chose faite selon les plans actuels de prolongement de la ligne bleue. 2bis) C'est dans un rayon beaucoup plus étendu (que le centre de l'Île de Montréal) que j'entrevois un nouvel équilibrage des destinations et des modes de déplacement que cela suppose. 3) "Mettre plus de service que nécessaire engendrera des pertres économiques": oui ce serait un gaspillage des ressources. Mais "... une surévaluation des terrains": je ne pense pas, parce que la valeur des terrains est déterminée par le marché; l'appréciation des terrains refléterait les avantages accrus associés à un TEC amélioré, mais pas plus.

De l'art abstrait. Je suis presque tenté d'en faire une copie. Il me reste à déterminer le meilleur endroit dans la maison pour l'exposer.

Les nouvelles maisons en rangée sont aussi des unifamiliales. Elle sont sur le même emplacement que la maison LHL. La seule différence, c'est qu'elles sont identiques, tandis que l'autre est unique. Le secteur n'est visiblement pas propice pour des familles avec de jeunes enfants, mais pour ceux d'âge universitaire, c'est presque le paradis!

Un échangeur en forme de trèfle comme l'A-10/A-30 est majoritairement composé d'espaces verts. Le (seul) hic, c'est que ces espaces ne sont habituellement pas accessibles aux humains et aux animaux terrestres. Mais cette déficience peut être surmontée, en construisant des tunnels piétonniers sous les bretelles et des murets protecteurs. Les quatre boucles intérieures en particulier offrent un potentiel intéressant. A défaut de ces mesures, on pourrait aussi faire des aménagements boisés sur ces espaces. Bien qu'inaccessibles aux citoyens, ils contribueraient à embellir le paysage et à contrer l'effet de serre.

OK. Nous progressons dans la discussion. Abordons le problème des lieux de travail qui ne sont "pas accessibles" en TEC. Pourquoi? -- Sûrement pas parce qu'il n'y a pas de chemin pour s'y rendre, alors ça doit être parce que le site est trop isolé et qu'il ne serait pas rentable d'offrir un service public régulier de TEC (entre ce site et une station ou gare). Mais alors, s'il se trouve qu'un pourcentage suffisamment élevé de travailleurs habitent dans des secteurs desservis par TEC, peut-on concevoir que l'employeur offre un service privé limité à des heures fixes correspondant à l'arrivée et au départ de ces travailleurs? Un tel service pourrait aussi être partiellement subventionné. Il faudrait aussi que les travailleurs concernés y trouvent leur compte, en argent et en temps. Ce ne sera probablement pas le cas de tous (notamment ceux qui habitent dans une banlieue proche du lieu de travail), mais il me semble que ça pourrait être avantageux pour d'autres qui doivent parcourir de longues distances sur des routes congestionnées. Comme je le remarquais dans un message précédent, ceux-ci doivent être plutôt nombreux si on en juge par l'intensité de la circulation "à contre courant" (de la banlieue à la ville en après-midi). Je sais que des services privés limités ont déjà été fournis par des entreprises, et que cette pratique n'est pas entièrement disparue, même si le contexte et les raisons ont radicalement changé, du moins dans la région de Montréal. Je pense que les pouvoirs publics devraient aussi s'intéresser à cette avenue de solution, pour deux raisons: 1) contribuer à réduire les déplacements en automobile; et 2) faciliter l'accès, pour des personnes ne possédant pas d'automobile, à des emplois pour lesquels ils sont qualifiés mais qui leur sont présentement inaccessibles pour cette raison. Je me souviens d'une étude (sérieuse et approfondie) aux Etats-Unis, dans laquelle on montrait que le déplacement en banlieue des entreprises qui fournissaient naguère des emplois dans les quartiers (souvent) défavorisés "centraux", avait accentué les conditions économiques difficiles des résidents. Nous comprenons que cela ne représente qu'une petite partie de l'objectif de réduire la dépendance à l'automobile, mais ça vaudrait la peine d'y consacrer ne serait-ce qu'une petite partie des ressources mises à contribution dans ce but.

J'abordais surtout le cas des (beaucoup plus nombreux qu'on pense) Montréalais qui travaillent en banlieue, et qui sont forcés de recourir à l'automobile pour se rendre à leurs lieux de travail, malgré le fait qu'il habitent à proximité d'une station de métro.

Toutes les interventions précédentes portent sur une unique question, soit comment attirer le plus de navetteurs (qui empruntent présentement leurs automobiles pour la totalité de leur trajet) afin qu'ils prennent plutôt le métro ou le REM pour la partie du trajet en zone centrale. Deux visions s'opposent: des stationnements à proximité des stations, ou des lignes d'autobus améliorées desservant les quartiers périphériques jusqu'à ces stations. Je pense qu'il manque une dimension à cette analyse. Je veux parler des navetteurs qui habitent au centre et/ou à proximité d'une station de métro ou de REM, mais dont la destination est mal desservie par le TEC local et trop éloignée de la station (de REM surtout) la plus proche pour pouvoir s'y rendre à pied. Pour ces gens, un stationnement incitatif serait parfaitement inutile. Aussi, le recours au TEC dans la partie centrale n'aurait pas de sens non plus. Résultat: un trajet complet en automobile. Si ces cas étaient peu nombreux, on n'en ferait pas de cas. Mais il suffit d'observer l'intensité de la circulation automobile "à contre-sens" pour se convaincre de l'importance du phénomène. J'en conclus que, stationnements incitatifs ou pas, il faudra améliorer la desserte par autobus dans les quartiers périphériques (sur l'Île de Montréal et dans les secteurs de banlieue où se concentrent de nombreux enplois dont plusieurs sont occupés par des résidents de Montréal). Autrement, on aura le résultat loufoque où les banlieusards se déplacent à Montréal par TEC, tandis que les Montréalais utilisent leurs automobiles même sur l'Île de Montréal en route pour leurs destinations en banlieue.

Ce qui n'est guère surprenant dès lors qu'on remarque que cette dimension revient souvent à l'ordre du jour en dehors des discussions sur MtlUrb, par exemple dans les avis du CCU ou dans des propos attribués à des personnages politiques municipaux. On ne l'invente pas!

Merci pour ton commentaire réfléchi qui aborde plusieurs angles de la question et offre des perspectives tout à fait vraisemblables. S'il en est ainsi, ça voudrait dire pas de crises pas de drames mais une adaptation ordonnée.

Mon choix d'un chiffre* rond comme 300 indique que ce n'est pas le fruit d'un savant calcul, mais seulement une image-choc. C'est évident que 245-250 m se démarquerait du reste. L'ampleur du contraste souhaité est une autre question. * On comprend qu'il s'agit plutôt de nombre rond, mais l'usage courant en français est le "chiffre". En anglais, on utilise couramment "round number".

A cet effet, j'aimerais que tu te penches sur le message que j'ai posté juste avant le tien hier. Comme ce dernier est apparu à l'écran une fraction de seconde après, j'imagine que tu étais en train de le rédiger en réponse à un autre message qui malheureusement portait encore sur le vaccin, et non l'immobilier et l'économie. Ça arrive souvent que des messages qui se veulent pertinents soient perdus/ensevelis sous un amoncellement de messages subséquents. Pour y pallier, il serait bon de prendre l'habitude de jeter un coup d'oeil un peu plus loin en arrière dans l'enchaînement chronologique des textes. Je ne cherche pas l'approbation, seulement des réactions, car même celles qui sont défavorables m'en apprennent sur la réalité et les diverses perceptions de celle-ci.