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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Dans un univers de «concurrence pure et parfaite», i.e. la théorie), le promoteur «individuel» ne se soucie pas de l'effet de l'introduction de son offre sur le prix du marché; il espère plus simplement «tirer son épingle du jeu», quitte à «nuire aux autres». Il arrive cependant un point où les conditions du marché sont devenues telles que notre promoteur juge qu'il ne lui serait pas profitable d'investir. Un autre promoteur peut toutefois porter un jugement différent. Vient toutefois un temps où virtuellement tous les promoteurs (et/ou leurs bailleurs de fonds) portent le même jugement défavorable, et choisissent de s'abstenir: c'est la stagnation. Plus tard, les conditions (économiques/démographiques) ayant évolué positivement, quelques promoteurs reviennent d'abord timidement avec de nouvelles offres, puis ça peut se transformer en boom, pour un temps. Et le cycle recommence! L'éternelle question, c'est: à quel stade du cycle sommes-nous présentement?
  2. Pourquoi «shame» ? C'est peut-être simplement une question de savoir-faire. Certains promoteurs plus «importants», en termes de volume, doivent se «spécialiser» dans une gamme plus ordinaire, pour répondre à une demande plus étendue. On retrouve le même phénomène à l'échelle du monde, pour tous les produits (aliments, vêtements, automobiles, etc.).
  3. Non. Je peux comprendre ta réaction qui en est une de dépit, mais après ça, il vaut mieux se relever les manches et proposer des solutions qui améliorent l'ensemble, même si le résultat ne sera jamais «idéal». L'alternative --laisser tomber, serait encore pire, et ne servirait qu'à conforter l'impression de gâchis. Est-ce ça qu'on veut?
  4. J'en suis déjà rendu à imaginer un remodelage de l'enveloppe extérieure. Pour le reste (volumétrie), c'est trop tard. Il aurait suffi de presque rien (paraphrase), en d'autres mots d'un budget pas tellement plus élevé, pour obtenir un résultat bien meilleur.
  5. Bonne question! Je ne saurais prétendre détenir la réponse pour les cas particuliers cités dans l'article, mais je connais bien l'histoire de la Beauce (québécoise, pas la française), qui en est une d'étroite collaboration et d'entre-aide: c'est «tissé serré». Les entreprises entretiennent des relations commerciales entre elles, les investisseurs/bailleurs de fonds se connaissent bien etc. Et plus, les coûts d'implantation sont comparativement bas, et parce qu'il n'y a pas de grandes entreprises (comme les alumineries, papetières etc.) payant de hauts salaires, le coût de la vie est lui aussi comparativement bas. Dans une grande ville et ses banlieues, les coûts d'implantation (terrains) et de fonctionnement (taxes) sont généralement beaucoup plus élevés. Evidemment, cela n'empêche pas que beaucoup d'entreprises sont établies dans les grandes villes ou leurs banlieues, mais c'est pour d'autres raisons, comme la masse critique de consommateurs locaux et de fournisseurs de biens intermédiaires et de services en tous genres. En résumé: la structure des coûts d'une entreprise beauceronne typique est différente de la montréalaise. Le phénomène décrit dans l'article n'est pas vraiment nouveau pour moi: je me souviens, il y a une trentaine d'années, d'une entreprise de l'est ontarien productrice de champignons, qui allait «chercher» ses travailleurs quotidiennement, en autobus scolaires portant son emblème, dans le milieu des immigrants récents (surtout) au centre-ville d'Ottawa-Gatineau. Pour leur part, il est logique que les immigrants préfèrent s'établir dans des villes où existe déjà une communauté d'appartenance;. une partie de la «solution» réside d'ailleurs peut-être dans ce constat. C'est évidemment beaucoup moins nécessaire pour certains comme les Français, Suisses et Belges francophones. D'autre part, on pourrait aussi se pencher sur le phénomène des jeunes Beaucerons (et autres jeunes Québécois des «régions») qui préfèrent migrer dans les grandes villes. Et juste en passant...quand l'auteur de l'article décrit la Beauce comme étant située le long du Saint-Laurent, il trahit certainement son manque de connaissance intime de la région. Il ne comprendrait pas le sens de l'expression «jarrets noirs»!
  6. Vilipender des propos en les déformant grossièrement n'est pas une manière constructive pour faire progresser une discussion. De même, refuser de voir que maximum n'est pas synonyme d'optimum rend perplexe. En matière d'immigration, je ne connais pas un seul pays qui pratiquerait une politique de porte ouverte absolue. Cela fut également vrai à l'époque des grandes migrations d'Europe vers les Amériques au 19e siècle. Normalement, une politique d'immigration s'articule autour d'une analyse des besoins du pays (hôte). Comme les circonstances changent avec le temps (par exemple une baisse prolongée du taux de natalité, laissant entrevoir un grave déséquilibre dans la pyramide des âges, et ses conséquences), il est aussi normal qu'on revise ladite politique. Au Canada, notamment, cela se traduit par une reconnaissance (quasi-générale) de la nécessité de hausser les seuils d'immigration. Très bien. Mais cela ne veut pas dire que les «portes» devraient être grandes ouvertes. Des critères qualitatifs et quantitatifs seront toujours nécessaires. Nous ne sommes pas censés avoir une discussion du type «tout ou rien».
  7. Ce qui nous fait entrer dans l'immense champ de bataille (intellectuelle) entre les tenants de la thèse de la «tyrannie de la majorité» et ceux de la «tyrannie des minorités». Important, mais délicat.
  8. L'humour est peut-être la meilleure voie à suivre pour continuer la discussion!
  9. Au temps où la population du Québec pesait entre 25 et 30% du total canadien, ça n'a pas empêché, par exemple, la Ligne Borden (1961), ou une politique monétaire systématiquement établie en fonction de la conjoncture économique ontarienne (hausse des taux d'intérêt quand il y avait surchauffe en Ontario), au détriment de la poursuite d'une expansion ordonnée au Québec. Le discours était (peut-être) plus conciliant, mais pas la pratique. Le seuil de 10%, s'il s'avère, ne sera pas avant 100 ans. Entretemps, d'infimes baisses procentuelles d'une élection à l'autre n'ont qu'un effet marginal tout au plus sur la représentation relative à la Chambre des communes. Pense-t-on sérieusement que c'est l'unique lieu où peut s'exercer de l'influence en faveur des intérêts du Québec? Je réitère que je suis en faveur d'une immigration en fonction de nos besoins. Le maintien d'un «certain» poids démographique au sein du Canada n'en fait pas partie. Mais pour fins de discussions, supposons un instant que le Québec choisisse d'adopter une politique d'immigration visant à maintenir son poids démographique actuel: c'est bien si ça répond à des besoins; mais si la capacité d'absorption s'avère insuffisante, on obtient à peu près le même résultat que celui «obtenu» par la tactique antérieure (la Revanche des berceaux), c'est-à-dire l'émigration hors de nos frontières de l'excédent --surtout par le biais des migrations inter-provinciales, ce qui se fait d'autant plus facilement qu'il n'y a pas d'obstacles juridiques, et que l'enracinement sur notre territoire serait faible pour la plupart des nouveaux-arrivants.
  10. Cette histoire de poids obsède les Québécois (et avant eux les Canadiens-Français) depuis l'époque de la Revanche des berceaux. A mon avis, c'est à tort. J'ai conscience qu'en disant cela je m'inscrits à l'encontre de la pensée encore dominante aujourd'hui, mais je demanderais: 1) Quel avantage supplémentaire le Québec recueillait-il du temps que sa population représentait 30% du total canadien? 2) Existe-t-il un seuil minimal critique (par exemple 20%) en-deça duquel le Québec deviendrait subitement insignifiant? 3) Si on fait un examen critique de la très longue période durant laquelle le taux de natalité battait des records en Occident, ne décèle-t-on pas une relation de cause à effet avec a) l'émigration massive aux Etats-Unis; b) la pauvreté, s'accompagnant d'une scolarisation déficiente elle-même garante de pauvreté future? 4) Si aujourd'hui on ne peut plus compter sur la revanche des berceaux pour suppléer au déficit relatif créé par des niveaux d'immigration plus considérables dans le reste du Canada, est-ce qu'on suggère/recommande de l'imiter, car si le (reste du) Canada demeure à forte prédominance anglophone, il n'est certainement plus majoritairement d'origine britannique? 5) A l'échelle du monde, on observe que la part européenne de la population mondiale est en déclin depuis au moins 1950, et que la glissade sera encore plus dramatique au cours des 50/100 prochaines années: doit-on voir cela comme une catastrophe? 6) Toujours à l'échelle du monde, existe-t-il (aussi!) un seuil en deça duquel un pays perd toute influence? --Pour référence, l'Allemagne s'apprête à franchir (vers le bas) le seuil du 1%, la France et le Royaume-Uni y sont déjà, le Canada tourne autour du 0,5%, et alors quoi? Ce que je pense: l'immigration au Québec doit correspondre à nos besoins propres, sans égard à des considérations de poids démographique au sein du Canada. Notre capacité d'influencer les décisions d'intérêts pan-canadiens peut bien dépendre de d'autres facteurs. Prenons l'exemple de l'Etat de Washington (USA): sa population pèse pour environ 2% du total. Est-ce à dire qu'il est impotent? Quant à la taille du marché, c'est de moins en moins une affaire locale ou régionale, de plus en plus continentale et internationale. La taille de notre propre population est secondaire; ce qui importe, ce sont nos compétences et notre compétitivité.
  11. Il faut ête capable de faire la distinction entre l'expression d'une crainte et la rationalité. Historiquement, c'est dans la Ville de Québec qu'on ressentait et exprimait ladite crainte (glissement de Québec vers Montréal). Inversement, on n'en parlait pratiquement jamais à Montréal. Ce que je venais de lire dans ce fil était une première (crainte d'un glissement de Montréal vers Québec, dans le but présumé de remplir les espaces du «Phare»). A Montréal, c'est bien évidemment la crainte de glissements vers Toronto qui alimente les conversations depuis une cinquantaine d'années. Et à l'époque du pacte confédératif de 1867, par lequel les colonies de Nouvelle-Ecosse et du Nouveau-Brunswick se sont jointes au Canada-Uni pour former le «Dominion du Canada»,, la «crainte» était vive à Halifax et à Saint-Jean (N-B) pour la même raison.
  12. Ce que la Chambre de commerce de l'est de Montréal appelle pudiquement la Réfection de la rue Notre-Dame a été, depuis plus de 40 ans, un enjeu sur lequel des visions extrêmement différentes se sont affrontées. Je ne saurais dire si demain un concept pourrait faire consensus, mais je pense qu'il est injuste d'attribuer la déplorable situation actuelle au fait qu'on aurait volontairement négligé un «parent pauvre de Montréal». Des consultations, il y en a déjà eu beaucoup. De mémoire, la dernière «version» avait abouti à ce qu'il semblait être un certain consensus «montréalais», mais Québec (le MTQ) avait reculé, devant les coûts jugés trop importants. Depuis, comme on sait, le dossier semble dormir sur les tablettes, bien qu'une «composante indirecte», soit l'amélioration de l'accès routier au Port de Montréal (A-25), soit en cours de réalisation. On peut aussi mentionner la démolition de quelques bâtiments laids, ce qui, sans accroître la fonctionalité de la rue, en a quand même amélioré l'apparence. Entretemps, des questions jugées plus urgentes, notamment la reconstruction complète de l'échangeur Turcot, ont accaparé l'attention (et les $). D'autres projets, en cours de réalisation (Dorval) ou anticipés continueront de «réclamer» une part des ressources disponibles. Et cela sans compter les très importantes sommes (prévues ou anticipées) qui seront consacrées au transport en commun. Tout cela pour dire qu'un éventuel concept «acceptable» pour la «réfection» (plutôt un remodelage majeur) de cette partie de la rue Notre-Dame ne doit pas être élaboré en faisant abstraction des coûts qu'il supposerait. Je pense que, la dernière fois, c'est cet aspect qui a été négligé.
  13. Sérieusement, 175 logements, c'est important. Le fait qu'ils soient destinés à des retraités ne diminue en rien intérêt du projet. Par surcroît, le fait qu'ils soient situés dans un quartier résidentiel au coeur de la ville, plutôt qu'en banlieue généralement moins bien pourvue en services, peut comporter des avantages significatifs pour une population moins «mobile». On fait grand état de l'importance de construire en ville des logements destinés aux familles. On pourrait dire la même chose des résidences destinées aux retraités, même si les motifs sous-jacents diffèrent.
  14. Annonce d'un projet de construction de 175 logements locatifs, avec un IGA, un café et une pharmacie. Devinez quoi? C'est le magasin d'alimentation qui attire la majorité des commentaires! Il doit y avoir un message caché quelque part, ou bien est-ce à dire que la venue de ce magasin est un événement plus important que les 175 logements? Un retour tout en bas de la pyramide de Maslow? Pas besoin d'architecture et d'urbanisme exemplaires à ce niveau. Montréal ne mourra pas de faim, on est satisfait, on n'en désire pas plus pour l'instant. Demain matin par contre, on déplorera la piètre qualité d'un revêtement de verre, la brique jaune ou la brique rouge, la hauteur insuffisante d'une tour, les fenêtres trop carrées, etc. Toutes des préoccupations qu'on peut avoir quand on est parvenu au sommet de la pyramide. Où est-ce qu'on se situe, finalement?
  15. Tu veux dire un toit qu'il faut rétracter quand il pleut ou qu'il neige, à cause de sa grande fragilité?
  16. Deux points: 1) «Élégante» n'est pas synonyme de «somptueuse» ou «riche» ou «impressionnante»: c'est autre chose. 2) Aucune grande ville (en incluant ses banlieues) n'est et ne peut pas être «élégante» de part en part. On y retrouve inévitablement des secteurs consacrés à des activités polluantes ou bruyantes ainsi que des bâtiments et des infrastuctures strictement utilitaires. On ne peut pas disqualifier une ville en raison de la présence de ces fonctions; si on le faisait, on réduirait la liste des candidates admissibles à une poignée de «villes-musées».
  17. «Immensément» exagéré. Premièrement, le site n'est pas si grand. 1 acre= approximativement 0.4 hectare; donc 32x0.4=approximativement 13 hectares; 100 hectares font 1 km carré: site de 0.13 km carré. Deuxièmement, le site est relativement excentrique. En comparaison, le «Metropolis at Metrotown» dans la municipalité de Burnaby est situé entre le centre-ville de Vancouver et d'immenses banlieues plus à l'est: cela lui permet de jouer un rôle d'intermédiaire important. Ceci dit, ce projet à Kirkland est une excellente nouvelle. C'est un des premiers exemples concrets du pouvoir d'attraction du REM.
  18. J'imagine que les gens de Québec ressentent le même genre de crainte lorsque le Gouvernement du Québec encourage directement ou indirectement la construction d'édifices à bureaux à Montréal. Ce que je sais, avec certitude, c'est que cette crainte d'un «glissement» des effectifs gouvernementaux d'une ville à l'autre est beaucoup plus souvent soulevée/discutée à Québec qu'à Montréal, et ce depuis longtemps.
  19. C'est certainement la réfection où on peut le moins se permettre des interruptions de service. Mais ce serait aussi l'occasion d'utiliser des approches, des méthodes et des techniques novatrices. En ce sens, j'ai hâte de voir ça! Mais il y a aussi un risque que ce soit l'enfer.
  20. Ce que vous venez d'écrire pourrait être qualifié de sophisme, mais il se peut aussi que la question soit posée de bonne foi, et que soit ma formulation qui prête à confusion. Je tenterai donc de m'exprimer plus clairement. Je dis deux choses; la première, la principale, c'est que j'appuie des développements résidentiels abordables, qui n'ont pas besoin d'être des chefs-d'oeuvre pour qu'on les respecte; la seconde, c'est que je préfère une stratégie urbaine qui permet de tels développements (sans empêcher bien sûr d'autres développements plus prestigieux), à une autre «stratégie» qui ne ferait place de place qu'à ces derniers. Précisons que je considère que le projet du 5300 Molson est situé dans un quartier parfaitement respectable Quand je fais référence à une stratégie urbaine qui permet des développements abordables, cela implique 1) des prix raisonnables pour les terrains, et 2) des normes qui ne soient pas absurdement luxueuses ou autrement restrictives. L'autre «stratégie», qui n'en est pas vraiment une si ce n'est qu'elle laisse libre cours à la spéculation, se manifeste d'abord dans des pays où coexistent d'immenses écarts de revenus. Mais elle peut aussi se manifester subtilement plus «près de chez nous», dans Silicon Valley par exemple; là-bas, plusieurs municipalités ont des règlements de zonage (NIMBY) qui rendent impossible des constructions de moyenne densité qui pourraient y être érigées et offertes aux travailleurs à revenus modestes, la conséquence étant que ces gens doivent se «réfugier» très loin de leur lieu de travail et/ou dans des parcs à roulottes ou même coucher dans leur voiture etc. Étonnamment, un phénomène semblable se profile dans certains pays européens qui avaient pourtant une solide tradition de logement social: des gens choisissent d'habiter dans des campings à l'année longue! Ici à Montréal, on est évidemment loin de ces extrêmes. Mais je souligne l'importance de prendre les mesures nécessaires pour éviter qu'on en arrive là. J'espère avoir réussi un peu à clarifier ma pensée.
  21. Le «prix qu'ils veulent» ne correspond pas nécessairement au prix qu'ils ont payé. Certainement pas à Calgary. Par conséquent, le prix demandé sera ajusté en fonction des conditions du marché, sinon cela serait une perte de temps, et la risée générale, ce qui serait encore pire. Ceci dit, dans certaines circonstances, accepter un prix inférieur à nos «souhaits» ou même à nos coûts comptables, constitue une bonne décision d'affaires. Selon les données du recensement de 2016, la population de la RMR de Québec était de 807,000; les chiffres correspondants pour la RMR de Montréal étaient 4,093,000, cinq fois plus. Je ne m'attarde jamais à l'unique population de la «ville-centre», car ça ne rend pas compte de la réalité. C'est comme dire que la population de Toronto (2,800,000 pour la ville, 6,300,000 pour la RMR) dépasse celle de Chicago (2,700,000 pour la ville, mais 9,400,000 pour sa région métropolitaine). Pour ce qui en est du projet «Le Phare», plusieurs questions se posaient, et se posent encore; certaines étaient et sont d'ordre urbanistique, d'autres, d'ordre économique. Mais il ne faut pas «oublier» que la réalisation de ce projet devait s'étendre sur une période de dix ans, ce qui «dilue» le défi en terme de capacité d'absorption du marché.
  22. Disons que c'était une opinion très minoritaire parmi les parties concernées. L'opinion majoritaire a prévalu. L'argument principal était à l'effet qu'il s'agissait du remplacement d'un pont existant, pas d'un nouveau lien.
  23. Et juste une autre question comme ça: qu'est-ce qui se trame sur la bande de terre au sud de l'A-10 (direction est) après l'échangeur avec la route 132/A-15? (Je suis aussi intéressé par une réponse à la question posée par Enalung)
  24. Un retard entraînerait une cascade de surcoûts. On aurait dû tirer une sonnette d'alarme dès les premiers signes, et agir plus promptement pour corriger le tir. Au point où nous en sommes aujourd'hui, des dépenses supplémentaires devront être engagées par notamment la CDPQ-Infra, pour se préparer à un éventuel retard dans la livraison du pont, même si ultimement retard il n'y avait pas. A ma connaissance, les pénalités prévues dans le contrat entre Ottawa et le consortium ne font pas allusion aux torts potentiellement causés aux tierces parties, comme la CDPQ-Infra, la STM, le MTQ et le public en général. (J'assimile PJCCI, qui serait directement affecté, au gouvernement fédéral) Par ailleurs, il m'est facile d'imaginer que l'on s'affaire déjà, dans les officines, à examiner diverses implications et options légales.
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