Anderson

Malheureusement je dois arrêter mon photoreportage parce que j’ai des problèmes avec la taille des photos. J’ai beau les réduire sur mon ipad mais la plateforme pense toujours qu’elles ont plus que 3,91 Meg. Je vais continuer lorsque j’aurai accès à un ordi.

Le sentier est le plus souvent bordé d’édifices de quelques étages, pas de grandes tours. Malgré tout, je crois que c’est un quartier très dense. Certains complexes s’élèvent en retrait ou profitent de la pente naturelle. Oui, oui, l’architecture de certains immeubles fait très typé années 70 ou années 80, mais bon.

Parfois, une haie fait barrière entre le sentier et les résidences, pour plus d’intimité, mais ce n’est pas agressant. Pour les curieux, la résidence à vendre sur la photo est un rez-de-chaussée, de 1 100 poeds carrés, de 2 chambres à coucher, listé à 925 000 $.

Le sentier est surtout bordé de résidences, qui donnent directement sur le sentier. J’aime bien. Ça donne un bon effet. Ça dynamise le sentier et donne cette fameuse « échelle humaine », c’est-à-dire qu’on a une succession de façades de résidences (succession de portes, fenêtres, élements architecturaux, haies et massifs de fleurs, à échelle de village), collées sur le sentier, sans grand mur aveugle ou grande surface gazonnées sans âme.

Aujourd’hui, je vous offre un petit reportage photo sur la manière que Vancouver a réaménagé le bord d’un de ses plans d’eau, soit le côté sud de False Creek, face à Yaletown. Montréal peut en tirer des leçons pour améliorer l’aménagement des bords du canal Lachine, par exemple. Avant, c’était un paysage industriel, avec des scieries. Je n’ai pas les détails mais le redéveloppement, surtout pour du résidentiel, semble avoir débuté dans les années 1970. L’épine dorsale du secteur est un sentier double, d’une part piéton, d’autre part cyclable, qui borde la plupart du temps False Creek, et profite de vues spectaculaires sur Yaletown. Le sentier serpente selon les contours du bord de l’eau et à la différence de ce que l’on voit au bord du canal Lachine ou dans le Vieux port, les usages piétons et cyclistes sont rigoureusement bien délimités et bien balisés. La photo illustre bien comment le sentier serpente et comment il est bien balisé.

ça rappelle quelque chose?

De retour à Vancouver. Maintenant, un petit bonbon pour les amoureux des gratte-ciel: le Vancouver House.

Je confirme. Mélisse est très bien, pour l’avoir essayé à quelques reprises.

Pour ma part, pas d’affirmations gratuites à l’emporte pièce sur Vancouver; je veux vous présenter de la substance, des images qui illustrent des aspects particuliers du traitement urbanistique et du développement urbain (le thème du forum), et donner mes impressions. J’ai débuté avec le verdissement en hauteur, que j’aimerais compléter avec l’image du toit de l’immeuble Woodward qui est assez spectaculaire mais je n’ai pas eu l’occasion de prendre une photo du bon angle pour faire ressortir son jardin d’arbres à son sommet. Il reste qu l’immeuble en lui-même est intéressant, avec son look rétro, son fer forgé décoratif peint de couleur rouille, sa forme en flat iron et ses nombreux commerces de proximité à sa base, avec une place centrale couverte où trône un panier de basket ball, où les jeunes jouent. J’y suis resté 4 nuits (en formule Mister B&B) et j’ai adoré. La faune est la même que dans Griffintown. Un petit village verticale. C’est vraiment un bel ajout à Gastown, qui rend le quartier moins « tourist trap ». J’inclus une photo de l’immeuble. Je vous laisse là-dessus pour quelque temps. Je m’en vais échantillonner dans le Pacifique. Bonne fin de canicule.

Détail de la base du mur végétal de l’édifice Avigilon, que vous pouvez voir sur ma première photo sur le verdissement en hauteur. Aussi, installation intéressante dans la ruelle.

Premier sujet, le verdissement en hauteur. Ils ont mieux réussi qu’à bien d’autres endroits. On voit des arbres matures sur le haut d’immeubles à plusieurs endroits. Ok, leur climat est moins rude mais j’imagie qu’il y a moyen d’en fair autant à Montréal. Notez l’arbre solitaire dans le coin droit en haut d’une des photos. Il est emblématique de la ville. Selon un collège, une petite histoire est associé à cet arbre. La Ville oblige l’immeuble à en avoir un. Il est mort lors d’une sécheresse inhabituelle il y a deux ou trois ans, où il y a eu interdiction d’arroser. L’immeuble a dû le remplacer, au coûts de 0,5 M$.

Je ressuscite ce vieux fil de discussion. Je compte y mettre mes impressions sur l’urbanisme à Vancouver, que je ramasse au gré de mon séjour ici pour l’été. Montréal peut très bien tirer des leçons intéressantes. Je commence en grand , avec une belle vue du centre-ville à partir du parc Stanley. Et en passant, il fait 18C ici, pas 35C comme à Montréal. 2 juillet 2018:

Question: serait-ce plutôt la limite de densité que la limite hauteur qui a finalement limité l’envergure du projet? Le marché de bureau d’aujourd’hui demande de grandes surfaces de plancher. C’est ce qu’ils ont fait, surtout que la Ville ne semble pas imposer de contraintes de dégagement et donc, ils peuvent aller à la limite de leur terrain pour n’importe quelle hauteur. Et donc, avec ça, tu atteins rapidement la limite de densité, même avant la limite de hauteur.

Je travaille à Vancouver pour l’été et je commence à vraiment apprécier la multitude d’édifices qu’on y trouve de quelques 60 à 130 m de haut, avec de l’espace de dégagement entre elles. Ça rend la ville dense, très urbain, sans être écrasant. J’aime de moins en moins les super talls. Pour ces deux nouvelles tours de CF, c’est bien pour la hauteur mais il manque de dégagement entre elles et les immeubles adjacents, sans compter une architecture plutôt quelconque. Décevant un peu je trouve.

Né entre les rapides a raison. Changeons les limites pour le Montréal d’avant les fusions et elle dépassera la densité, telle que calculée ici, Vancouver et Boston. Ces calculs sont indicatifs, sans plus. Reste que la ligne rose passerait au travers de quartiers « moyennement denses », quelque chose à mi chemin entre la densité de la banlieue et celle d’une ville comme Paris. Il pourrait y avoir de la densification dans certains secteurs.

1600 $, ouch... mais ces petits appareils photos sont rendus tellement performants. Ça me tenterait quasiment, surtout que je passe l’été à Vancouver et je pourrais vous envoyer des photos de là.

1er juin 2018 Remarquez le trou dans la rue Ottawa en face du New City Gas (à droite, dans la photo)

Vous remarquerez que les travaux pour la station du bassin Peel n'est pas incluse dans le calendrier des travaux.

10 mai 2018

Façade assez brutale

C’est sûr. Le projet avance à une vitesse des temps géologiques.

Voici en image (rouge: canal, jaune: rue de la Commune):

Ouch! Mets-en. Tout un pan de mur. C’est une des pires choses qui peut arriver sur ce terrain. Les réglements d’urbanisme de la Ville ont vraiment des côtés pervers.

L’amphithéâtre (le long de Saint-Denis) et le bâtiment administratif (le long de René-Lévesque)

Je me suis arrêté pour regarder la démolition car ils travaillaient aujourd’hui. Il y avait plein de badauds sur le trottoir qui faisaient la même chose. C’est thérapeutique de regarder la pince mécanique qui s’y donne à coeur joie. A-grrr...!