acpnc Posté(e) 26 août 2021 Partager Posté(e) 26 août 2021 Investissement de 200 millions Gearbox ouvre un studio à Montréal IMAGE FOURNIE PAR GEARBOX SOFTWARE Jeu vidéo Borderlands, plus grand succès de Gearbox Software Pour son premier studio à l’extérieur du Texas, Gearbox avait choisi en 2015 la ville de Québec. L’expérience a manifestement plu au développeur du jeu Borderlands, puisqu’on annoncera ce jeudi l’ouverture à Montréal d’un deuxième studio québécois, un investissement de 200 millions. Publié le 26 août 2021 à 8h00 https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2021-08-26/investissement-de-200-millions/gearbox-ouvre-un-studio-a-montreal.php Karim Benessaieh La Presse Le nouveau studio aura la même direction bicéphale que son prédécesseur de Québec, avec Sébastien Caisse comme directeur des opérations et Pierre-André Déry comme directeur du développement. Alors que l’antenne de Québec compte 200 employés, on prévoit à terme l’embauche de 250 personnes à Montréal, ce qui portera le nombre total d’employés de Gearbox à 850. « On travaille évidemment sur des titres ambitieux de la même nature que les gens ont connus avec Gearbox dans le passé, des jeux plus grands que nature, premium, des AAA », affirme en entrevue M. Déry. Fidèle à la tradition du secret dans l’industrie du jeu vidéo, il refuse d’en dire plus sur les jeux en préparation, se contentant d’assurer qu’« il va y avoir de nouveaux titres originaux », pas seulement des ajouts à des jeux existants appelés DLC. 60 millions d’exemplaires Il rappelle que c’est le bureau de Québec qui avait été le maître d’œuvre de trois des quatre DLC qui ont suivi le lancement du dernier gros jeu de Gearbox, Borderlands 3, sorti en 2019. Ce jeu, dont le premier opus a été lancé en 2009, est de type action-RPG à la première personne, avec de nombreuses missions secondaires se déroulant sur des planètes exploitées par des corporations militarisées. Les différentes éditions de Borderlands se sont vendues à plus de 60 millions d’unités depuis 2009. Contrairement au mode d’organisation de certains grands studios internationaux, Gearbox ne veut pas spécialiser chacune de ses antennes dans des rôles particuliers, souligne Sébastien Caisse. « Montréal va fonctionner comme une seule unité, le studio va être détenteur de ses propres équipes complètes. » PHOTO FOURNIE PAR GEARBOX SOFTWARE Sébastien Caisse, directeur des opérations chez Gearbox L’investissement de 200 millions, précise-t-il, « confirme la nature AAA de l’aventure. C’est l’ambition de l’équipe de faire ce genre de jeux, ils veulent travailler sur les meilleures productions qui nous permettent de nous réaliser comme humains et comme artisans. C’est ça qu’on aime faire. » Pourquoi Gearbox a-t-il choisi Québec puis Montréal pour s’étendre ? Les deux hommes expliquent avoir eux-mêmes « tendu la perche » au studio texan pour le convaincre de s’installer au Québec, deux fois plutôt qu’une. « Ça nous donne accès à un bassin de talents encore plus vaste, explique M. Déry. L’industrie à Québec est bien développée, mais à Montréal, le talent est vaste […], c’est un hub reconnu mondialement. C’est un no brainer pour Gearbox. » Carte blanche Comme pour la quasi-totalité des artisans du jeu vidéo, tout se passe depuis mars 2020 en télétravail. Les locaux pour le studio montréalais ne sont donc pas prêts, bien que les embauches aient déjà commencé. Fondé en 1999 par Randy Pitchford, qui en est toujours le PDG, Gearbox Software a son siège social à Frisco, en banlieue de Dallas. Le studio estime avoir vendu plus de 100 millions d’unités de ses jeux au cours des années, surtout avec Borderlands, mais également avec un autre jeu remarqué à l’époque, Brothers in Arms, dont le dernier opus officiel date de 2008. Il a également édité une demi-douzaine de jeux, dont We Happy Few, développé par le studio indépendant montréalais Compulsion Games, acquis par la suite par Microsoft en 2018. PHOTO FOURNIE PAR GEARBOX SOFTWARE Pierre-André Déry, directeur du développement chez Gearbox En février 2021, Gearbox a été acquis pour une somme estimée à 1,3 milliard US par le groupe suédois Embracer, qui possède notamment l’éditeur de jeux vidéo THQ Nordic. Cette acquisition n’a pratiquement rien changé au mode de fonctionnement du studio de Québec, qui disposait déjà d’une grande autonomie, assure Pierre-André Déry. « La gestion de projet, les ressources humaines, les opportunités d’affaires relèvent entièrement de Gearbox. Mais on a une grande liberté créative, on bâtit le studio, les productions et les équipes comme on le souhaite. En gros, on a carte blanche. » Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Normand Hamel Posté(e) 31 août 2021 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 31 août 2021 Montreal is becoming an even bigger game development hub The announcement of a new Gearbox studio in Montreal yesterday extends an extraordinary streak of studio openings in what was already one of the global capitals for video game creation. Driving the news: Since last year, Tencent’s TiMi Studios, 2K, Amazon, Dontnod, New World Interactive, Phoenix Labs, Quantic Dream, Room 8, Deck13, and more have opened studios in Montreal. Two motivations prevail: Financing the studios with the region's generous tax credits. Tapping into a rich talent pool filled by decades of major game development in the city. Between the lines: Montreal has been a game development hub since the ’90s when local studios such as Behaviour got a new neighbor in Paris-headquartered Ubisoft. The “Assassin’s Creed” maker now employs nearly 5,000 people in its studios in Quebec, where its Montreal operation is the largest. Since Ubisoft entered, other game giants followed, including EA, Eidos and Bethesda. Smaller studios such as Panache and Reflector opened up, often run by people who left the bigger Montreal outfits. What they’re saying: “We think we are in the third wave, where we see more big studios coming, many of them coming from Asia,” Stéphane Paquet, head of the public-private business group Montréal International, told Axios. Among the recent studio openings: A Montreal office for Chinese hit-maker MiHoYo, whose “Genshin Impact” is one of the biggest games on the planet. Some new studios, such as Haven and Raccoon Logic, are opening in the wake of development downsizing at Google Stadia, and many are plucking ex-Ubisoft developers, some of whom have become disenchanted with that company. Joked one local developer to Axios of everyone’s Montreal game dev hiring strategy: “Ubi is basically their supermarket.” The big picture: Montréal International estimates there are now about 200 game studios and 15,000 industry workers in the city. One studio source told Axios that expansion has been good for workers, as some deeper-pocketed companies such as Epic and Unity arrive and offer better wages. And as new studios provide more options, they have an unusual amount of power to land the jobs that make them happiest. https://www.axios.com/montreal-is-becoming-an-even-bigger-game-development-hub-688a46c7-5c07-48f9-9d77-cf5e6201e37c.html?utm_campaign=organic&utm_medium=socialshare&utm_source=twitter 5 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Né entre les rapides Posté(e) 31 août 2021 Partager Posté(e) 31 août 2021 il y a une heure, Normand Hamel a dit : Two motivations prevail: Financing the studios with the region's generous tax credits. Tapping into a rich talent pool filled by decades of major game development in the city. (ci-dessus un extrait du texte cité par @Normand Hamel) Sans surprise. Le second motif cité est en effet le fruit d'une stratégie de longue date, qui a fait boule de neige: excellent! Le premier motif, bien important, devrait rappeller aux Montréalais (qui sont les premiers bénéficiaires de cette manne) que c'est une contribution (sous forme de dépense fiscale) financée par tous les contribuables québécois, même si elle n'apparaît pas dans une comptabilisation sur une base régionale des dépenses budgétaires (explicites) du Gouvernement. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 31 août 2021 Partager Posté(e) 31 août 2021 il y a 43 minutes, Né entre les rapides a dit : c'est une contribution (sous forme de dépense fiscale) financée par tous les contribuables québécois, même si elle n'apparaît pas dans une comptabilisation sur une base régionale des dépenses budgétaires (explicites) du Gouvernement. Radio-Canada: « Bernard Landry n'était certainement pas accro aux jeux vidéo. Mais il a compris très tôt que le Québec avait un virage technologique à accomplir et a flairé le potentiel de l'industrie du jeu vidéo. Il a donc créé en 1996 un crédit d'impôt destiné aux entreprises multimédia. » https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1135214/essor-industrie-jeu-montreal-bernard-landry 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Né entre les rapides Posté(e) 31 août 2021 Partager Posté(e) 31 août 2021 il y a 21 minutes, Normand Hamel a dit : Radio-Canada: « Bernard Landry n'était certainement pas accro aux jeux vidéo. Mais il a compris très tôt que le Québec avait un virage technologique à accomplir et a flairé le potentiel de l'industrie du jeu vidéo. Il a donc créé en 1996 un crédit d'impôt destiné aux entreprises multimédia. » https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1135214/essor-industrie-jeu-montreal-bernard-landry Une belle occasion d'inciter les plus jeunes à lire "Bâtir le Québec" (1979) et "Le Virage technologique" (1982). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rocco Posté(e) 31 août 2021 Partager Posté(e) 31 août 2021 il y a 2 minutes, Né entre les rapides a dit : Une belle occasion d'inciter les plus jeunes à lire "Bâtir le Québec" (1979) et "Le Virage technologique" (1982). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Né entre les rapides Posté(e) 31 août 2021 Partager Posté(e) 31 août 2021 il y a 10 minutes, Rocco a dit : Amusant. Mais vers la fin des années 1990 mon fils avait déjà un super ordinateur (son troisième ou quatrième) infiniment plus puissant et sophistiqué que celui-ci. Plus tôt, fin 1960, des cours d'informatique étaient offerts au CEGEP; puis au début des années 1970, nous étudiants universitaires avions accès au super-ordinateur du Ministère de l'Éducation, et nous trouvions cela extraordinaire et un grand privilège. Mais nous ne pouvions pas imaginer qu'un jour les PC deviendraient aussi courants que les grille-pain et seraient accessibles à pratiquement tout le monde, sans avoir à s'astreindre à apprendre la programmation. Et nous savions encore moins qu'en 2020 et encore aujourd'hui, ça deviendrait la bouée de sauvetage de la société confinée. Mais rien de tout cela ne doit nous faire oublier le succès remarquable de l'industrie montréalaise des jeux videos -- un fleuron de plus qui nous libère tellement de l'image de scieurs de bois et de porteurs d'eau qu'on nous accolait naguère. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rocco Posté(e) 31 août 2021 Partager Posté(e) 31 août 2021 Et nous pourrons remercier à chaque jour ce visionnaire en descendant à la station Griffintown-Bernard-Landry. Une station à double personnalité... L'ouest anglo (The Griff), l'est franco (Landry). Un clin d'oeil à Montréal. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Normand Hamel Posté(e) 31 août 2021 Partager Posté(e) 31 août 2021 il y a 50 minutes, Né entre les rapides a dit : Une belle occasion d'inciter les plus jeunes à lire "Bâtir le Québec" (1979) et "Le Virage technologique" (1982). En 1985, donc plus ou moins à la même époque, Robert Bourassa publiait un livre intitulé Le défi technologique. Puis en 1996, soit la même année que les crédits d'impôt, Georges-Hébert Germain publiait Le génie québécois: histoire d'une conquête. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rocco Posté(e) 31 août 2021 Partager Posté(e) 31 août 2021 il y a 17 minutes, Normand Hamel a dit : En 1985, donc plus ou moins à la même époque, Robert Bourassa publiait un livre intitulé Le défi technologique. Puis en 1996, soit la même année que les crédits d'impôt, Georges-Hébert Germain publiait Le génie québécois: histoire d'une conquête. Payé 2$ lors de la vente annuelle des bibliothèques de la Ville de Montréal. Je le relis souvent. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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