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Chrysler se protège de ses créanciers

 

Publié le 30 avril 2009 à 09h00 | Mis à jour à 09h49

Michel Munger

lapresseaffaires.com

 

(Montréal) Tel que le réclamaient les autorités, le constructeur automobile Chrysler va demander la protection des tribunaux afin de se restructurer, pouvant ainsi éviter la faillite.

 

La Maison-Blanche a annoncé ce matin que l'entreprise aura recours au chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Le président Barack Obama devrait confirmer le tout devant les médias à midi.La protection judiciaire permettra à Chrysler de faire le ménage au sein de ses activités, au lieu de se faire démanteler par environ 45 créanciers à qui elle doit 6,9 milliards de dollars US.

 

Les médias italiens ont rapporté plus tôt dans la journée que Chrysler s'est entendue avec le constructeur italien Fiat pour que ce dernier prenne une participation de 35%. Les deux entreprises avaient jusqu'à aujourd'hui pour boucler ce partenariat.

 

Le Wall Street Journal rapportait cette semaine que dans le cadre du marché avec Fiat, le syndicat United Auto Workers raflerait une participation de 55% dans Chrysler. Les créanciers, notamment des banques, et les autorités américaines hériteraient des 10% restants.

 

Le recours à la loi sur les faillites était imminent car Chrysler avait jusqu'en fin de journée pour déposer un plan de relance.

 

Le Trésor américain espérait que les créanciers acceptent une révision à la baisse à 2,25 milliards de la dette du constructeur. Ils ont finalement dit non.

 

L'administration Obama a joué un rôle important dans la décision, ayant fait savoir qu'une restructuration avec la protection des tribunaux était la meilleure solution pour Chrysler.

 

Le 30 mars dernier, Barack Obama donnait 30 jours à Chrysler pour préparer sa restructuration et s'entendre avec Fiat, lui fournissant temporairement du capital afin de survivre. Washington laissait entendre qu'une fois ces objectifs atteints, il pouvait allonger 6 milliards de dollars US de prêts.

 

Ce plan de match avait été lancé après des consultations avec les gouvernements canadien et mexicain.

 

«Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas et nous ne laisserons pas disparaître notre industrie automobile. Ce secteur est comme aucun autre un emblème de l'esprit américain et un symbole passé comme avenir de la réussite de l'Amérique», déclarait le président Obama il y a un mois.

 

Il avait cependant averti qu'«il y a des emplois qui ne pourront être sauvés et des usines qui ne rouvriront pas» et que «des choix difficiles» devront être faits.

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