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Nouvelle Maison Radio-Canada - 8 étages (2020)


loulou123

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En tant qu'investisseur, le gouvernement fédéral a certainement un droit de regard plus que moral sur les sociétés d'états qui reçoivent son appui financier. Je n'accepte donc pas cette réponse mièvre de la ministre qui montre en même temps une totale ignorance de ce dossier. Harper n'a pas hésité à mettre des bâtons dans les roues de Radio-Canada durant presqu'une décennie, je ne vois pas pourquoi maintenant on deviendrait neutre, surtout que les conséquences d'un déménagement de la SRC hors de son quartier d'accueil seraient profondes et douloureuses.

 

Il faut faire la différence entre une intervention sur les affaires internes et la culture de l'entreprise qui font partie de la nature de son mandat, et le patrimoine immobilier de même que son avenir, qui sont ici devenu le nerf de la guerre et ne sont pas propre à ce mandat. D'ailleurs la réussite financière de l'opération vente et redéveloppement des terrains de la SRC pourrait, si elle est bien menée, conduire à des gains appréciables pour la SRC, qui pourront peut-être même limiter les besoins de subventions fédérales directes de la part du gouvernement.

 

C'est en bout de ligne l'argent des contribuables qui se comptent en centaines de millions potentiels qui sont en jeu, et que nous n'avons pas les moyens de perdre dans ces temps économiques difficiles. La SRC a prouvé ses limites dans la bonne gestion immobilière de sa propriété, en dépit d'avoir dépensé des sommes importantes dans plusieurs versions de projets qui ne se sont jamais matérialisés. J'estime alors qu'il est grand temps d'arrêter l'hémorragie, en nommant une équipe de professionnels pour l'assister dans ces décisions et dans la mesure du possible trouver un consensus avec tous les intervenants reliés à cet important projet.

 

Quant à la ministre Joly, je lui conseillerais de visiter MTLurb en ce qui a trait à tout l'historique sur le fil dédié à la SRC. Elle y apprendra aussi beaucoup de choses pertinentes à ses fonctions et aussi sur plusieurs autres dossiers chauds de la métropole. Je termine en disant que je me fous si c'est une femme ou un homme qui pilote un ministère quelconque. Je m'attends cependant que cette personne ait des couilles et qu'elle prenne position vigoureusement pour la défense (en accord avec le milieu) de tous les dossiers économiques qui dépendent du fédéral à Montréal.

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Membres prolifiques

Trois p'tites rapides (d'habitude, on dit «p'tites vites», mais la tentation était trop grande...):

 

1) «Avant les idioties des années (19)70»: pourquoi pas avant les invasions de virus à partir des années (15)30 ?

(Explication: il y a des limites à construire un argument sur la base du passé)

 

2) Dans le système politique canadien (fédéral et provincial), c'est le premier ministre qui compte vraiment. Celui-ci peut choisir (et démettre) les ministres et les sous-ministres à sa guise. Le premier ministre a évidemment le loisir de laisser ses ministres faire leurs choix à l'intérieur des attributions qui leur sont imparties dans leurs mandats respectifs, mais ce n'est pas pour cause d'impuissance à intervenir, si bon lui semble (avec évidemment le concours de ses proches conseillers).

 

3) Le dossier ci-présent serait susceptible d'acquérir une dimension politique significative seulement si le maire de Montréal

Denis Coderre intervenait, comme il ne se gêna pas pour le faire dans les dossiers du péage du pont Champlain ou du projet

Energie Est.

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Tout compte fait je pense qu'il y a plus d'avantages à garder RC là Où elle est, mais avec un projet porteur comme celui de la Cité des Ondes. Je m'explique:

 

- Si le site actuel est abandonné, il pourrait l'être pour un bon bout de temps. C'est à une décrépitude potentielle (et pire qu'actuellement) du secteur qu'on peut s'attendre.

- Le site de la Tour QdS trouvera preneur d'une manière ou d'une autre. Le quartier est en développement et de façon qui s,accélère, on le voit.

 

Laisser RC là où il est me semble offrir la possibilité de développer 2 parties de la ville à moyen terme plutôt qu'un seule à court terme et l'autre aux calendes grecques.

 

À vue de nez, je le vois comme ça. Mais bon, ce n'est pas une boule de cristal non plus.

 

Difficile à saisir, l'avenir est...

 

Yoda2.jpg

Modifié par MtlMan
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Tout compte fait je pense qu'il y a plus d'avantages à garder RC là Où elle est, mais avec un projet porteur comme celui de la Cité des Ondes. Je m'explique:

 

- Si le site actuel est abandonné, il pourrait l'être pour un bon bout de temps. C'est à une décrépitude potentielle (et pire qu'actuellement) du secteur qu'on peut s'attendre.

- Le site de la Tour QdS trouvera preneur d'une manière ou d'une autre. Le quartier est en développement et de façon qui s,accélère, on le voit.

 

Laisser RC là où il est me semble offrir la possibilité de développer 2 parties de la ville à moyen terme plutôt qu'un seule à court terme et l'autre aux calendes grecques.

 

J'abonde dans le même sens. De plus en plus je crois qu'il serait mieux que R-C reste sur ce site. Le QDS a prit son envol et ce n'est qu'une question de temps pour que les terrains vacants soient occupés.

 

Par contre l'est a besoin d'une présence forte et si nous voulons que le dynamisme de notre centre-ville se poursuive vers l'est alors il faut envoyer un signal fort et ca commence avec Radio-Canada dans une nouvelle tour mais sur le même site. Ceci étant dit, il est primordial d'éliminer les stationnements hors terres et de densifier avec du résidentiel et des entreprises en télécommunication pour créer un vrai hub.

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J'abonde dans le même sens. De plus en plus je crois qu'il serait mieux que R-C reste sur ce site. Le QDS a prit son envol et ce n'est qu'une question de temps pour que les terrains vacants soient occupés.

 

Par contre l'est a besoin d'une présence forte et si nous voulons que le dynamisme de notre centre-ville se poursuive vers l'est alors il faut envoyer un signal fort et ca commence avec Radio-Canada dans une nouvelle tour mais sur le même site. Ceci étant dit, il est primordial d'éliminer les stationnements hors terres et de densifier avec du résidentiel et des entreprises en télécommunication pour créer un vrai hub.

 

Commençons justement par le commencement. La SRC devrait choisir une partie du site, l'est côté pont ou l'ouest côté Amherst, en faisant un appel de propositions ouvert aux promoteurs. Qu'elle établisse clairement ses besoins et qu'elle laisse ensuite les professionnels du milieu lui présenter des projets clé en main. Comme le terrain lui appartient, il pourra en conséquence servir de levier financier ou de monnaie d'échange dans une négociation avec l'entrepreneur choisi, suite à cet appel.

 

Il faudrait cependant qu'elle reconnaisse qu'elle est assise sur un trésor immobilier qui dort depuis trop longtemps, et qui représente bien plus qu'une mise de fond pour sa nouvelle maison. Il est dans la réalisté une équité de grande valeur, qui vaut dans les faits beaucoup plus vendu en partie, que comme un tout. Chaque partie devenant plus digestible et représentant un bien moins grand risque pour tout investisseur. Il faut pour cela qu'elle suive un protocole de décisons cohérent, avec des objectifs bien définis et une volonté de procéder dans les meilleurs délais.

 

En développant son projet sur son propre terrain, elle enverrait en même temps un message fort au reste de la communauté d'affaires. En démontrant que sa présence sur les lieux créera déjà une masse critique d'employés et de services qui pourront ensuite profiter à de futurs investissements, soit en habitations, en bureaux, studios numériques, ateliers, en tout ou en partie. Ces derniers pourraient à leur tour favoriser une probable synergie avec l'institution fédérale.

 

Ici je rejoins l'opinion exprimée plus haut sur ce fil de Né entre les rapides. Il faudrait impérativement que le maire de Montréal s'implique directement dans le débat. Par ce fait Coderre démontrerait l'intérêt soutenu de la Ville à voir ce site se développer après tant d'années de stagnation, tout en faisant pencher la balance en faveur de l'économie de tout l'est de la ville.

 

Cette action rapporterait dans le processus de précieux revenus récurrents aux coffres municipaux, qui autrement représentent un important et surtout intolérable manque à gagner à chaque année. En passant, il n'y a que des avantages dans le développement de ces terrains et je ne comprends tout simplement pas l'apathie déconcertante des partis concernés, Ville de Montréal incluse.

 

Une chose demeure, cette friche immense est un frein à l'économie et une sorte de rempart à tout développement plus à l'est. J'en conclue qu'on ne peut plus accepter ce manque de dynamisme qui paralyse les forces du milieu et lui fait perdre plein d'occasions d'affaires. Il y a des milliers résidents supplémentaires à aller chercher, des centaines (peut-être des milliers) d'emplois à créer et à regrouper, des services à développer et finalement un milieu de vie de qualité, en plein coeur de la ville, à offrir à tous les montréalais.

 

Reconnaissons alors que la SRC a un rôle crucial à jouer pour la bonne suite des choses. Et c'est en s'impliquant directement dans le développement de ses propres terrains. Si la principale intéressée abandonne la partie, elle enverra alors automatiquement le plus mauvais message sur la valeur et le potentiel de sa propriété, en le vidant au passage de ses dernières forces vives.

 

Dans le cas contraire, la continuité de sa présence sera de loin le meilleur incitatif au développement complet du site. Puisqu'en devenant le premier occupant d'une phase initiale, elle donnera alors l'indispensable coup d'envoi pour toutes les autres phases subséquentes. Ce qui m'amène à faire un rapprochement avec une précieuse maxime: les absents ont toujours tort.

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Dans ce cas il faudra le questionner directement pour voir justement le fond de sa pensée sur le sujet. Je reviens sur la maxime qui le concerne lui aussi: les absents ont toujours tort.

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http://journalmetro.com/actualites/montreal/932260/radio-canada-doit-rester-dans-centre-sud-demande-projet-montreal/

 

 

15/03/2016 Mise à jour : 15 mars 2016 | 21:26

Projet Montréal et le NPD se mêlent au débat sur la vente de la tour de Radio-Canada

Par Jeff Yates Métro

Josie Desmarais/Métro La tour de Radio-Canada a déjà été mise en vente.

 

Des élus municipaux et fédéraux tentent d’empêcher, du moins temporairement, la vente de la tour de Radio-Canada, dans le quartier Centre-Sud. Le parti d’opposition à la Ville, Projet Montréal, a réclamé que la société d’état maintienne ses activités dans le quartier, et le Nouveau parti démocratique (NPD), a demandé à Ottawa d’imposer un moratoire sur la vente.

 

Projet Montréal a déposé une motion en ce sens au conseil d’arrondissement de Ville-Marie mardi soir. Toutefois, celle-ci a été battue. La conseillère Valérie Plante, qui a présenté la motion, a reçu l’appui de Steve Shanahan du parti Vrai changement pour Montréal. Les trois autres membres du conseil, dont le maire Denis Coderre, ont voté contre.

 

«On s’est tous engagés pour protéger ce milieu de vie. On veut mettre de l’avant des politiques de revitalisation, de mixité. Aujourd’hui, on a assisté à une certaine récupération politique. Je voterai en défaveur [de la motion], mais ça ne veut pas dire qu’on n’est pas pour les gens du quartier Centre-Sud. La meilleure motion qui existe, c’est le plan directeur, signé par la Ville et la Société Radio-Canada.», a déclaré M. Coderre lors du conseil.

 

«C’est une motion juridiquement irrecevable, et j’ajouterais inutile», a ajouté le conseiller Richard Bergeron.

 

Le chef intérimaire du parti, Luc Ferrandez, a affirmé plus tôt en journée que «le temps presse», puisque la date limite pour recevoir des offres d’achat, le 18 mars, approche. M. Ferrandez aimerait que le maire de Montréal, Denis Coderre, envoie un «message clair» à Radio-Canada, qui s’était engagée en 2009 à rester sur le site et à développer le quartier.

 

Le chef de Projet Montréal a aussi affirmé que Radio-Canada a une «responsabilité morale» de ne pas déserter le quartier. Le Faubourg à m’lasse, un ancien quartier populaire qui abritait jadis quelque 5000 personnes, a été rasé pour construire la tour. Projet Montréal s’inquiète que la vie commerciale du secteur ne s’effondre avec le départ des 2000 employés de Radio-Canada qui travaillent présentement sur le site.

 

«C’est comme une mine. Tu exploites ta mine, mais à la fin de tout, on n’a plus d’argent et on s’en va, et on laisse les choses à elles-mêmes. Bien cette mine-là, elle appartient au gouvernement fédéral, a-t-il illustré. Le gouvernement fédéral a la responsabilité de concocter un projet qui ne laisse pas le territoire vide et décrépit.»

 

«L’arrondissement ne peut présumer des projets de développement qui lui seront soumis. Quant au cas précis que vous soulevez, tout projet qui serait soumis sera analysé en fonction des règles d’urbanisme en vigueur et de l’entente de développement conclue entre la Ville et la société d’État», a-t-on fait savoir du côté du cabinet de M. Coderre.

 

Le NPD demande un moratoire

Du côté d’Ottawa, le NPD a demandé à la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, de laquelle répond Radio-Canada, de suspendre immédiatement la vente de l’immeuble. «Le conseil d’administration de Radio-Canada, nommé par les conservateurs, continue la démolition de notre diffuseur public, et ça se passe sous le regard des libéraux. La ministre Joly a le pouvoir de dire non et de décréter un moratoire, a fait savoir par voie de communiqué le porte-parole du NPD en matière de patrimoine et de culture, Pierre Nantel.

 

Le parti déplore aussi le processus de mise en vente qu’il juge «opaque».

 

«La vérité, c’est que la tour n’appartient pas à la direction de Radio-Canada, elle appartient au public, a ajouté la députée de Laurier–Sainte-Marie, Hélène Laverdière. La Maison de Radio-Canada est au cœur d’un riche écosystème culturel et social et les décisions prises concernant son avenir auront un impact majeur sur le quartier Centre-Sud.»

 

Radio-Canada réagit

La société d’État a émis un communiqué en fin de journée mardi pour «rétablir les faits», précisant que Radio-Canada allait rencontrer les organismes communautaires du quartier «sous peu», chose qu’elle fait «régulièrement depuis des années», selon elle.

 

«La décision de Radio-Canada n’est pas encore prise. Nous étudions actuellement toutes les options possibles. Cela inclut la vente des installations ainsi qu’un déménagement qui pourrait être à l’extérieur du site ou dans un nouvel édifice construit sur le site actuel. Par ailleurs, la rénovation de nos installations demeure également une option», peut-on lire.

 

«Nous ne pouvons ni ne voulons nier le lourd héritage lié à la construction de la Maison Radio-Canada. L’accord conclu avec la Ville de Montréal en 2009 est toujours en vigueur et le demeurera, quelle que soit l’option retenue», ajoute-t-on.

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Il était temps que ce dossier trouve des échos à Ottawa et aussi à l'opposition de Montréal, puisque c'est avant tout un dossier politique. Une chose est sûr, Radio-Canada ne peut pas se désister de son obligation morale, on l'a déjà assez dit. Maintenant la réponse de Coderre est plutôt surprenante et il faudrait voir ce qu'est cette fameuse entente conclue en 2009 avec la SRC avant d'aller plus loin. Là se trouve peut-être une bonne partie de nos réponses, il faudra donc que ces documents soient rendus publics pour rassurer tout le monde.

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