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UQAM: les exigences de Québec feraient doubler le déficit prévu

 

 

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Archives La Presse

 

 

 

Presse Canadienne

Montréal

Le ministère de l'Éducation exigerait de l'Université du Québec à Montréal qu'elle intègre le fiasco immobilier de l'îlot Voyageur dans son plan de redressement, ce qui aurait pour conséquence de doubler le déficit de 2007-2008, le faisant passer de 31 à 60 millions $.

grossir.gifTaille du texteimprimante.gifImprimerenvoyer.gifEnvoyervar nsteinWords;nsteinWords = unescape('');document.getElementById("divmotsNStein").innerHTML = nsteinWords;Le ministère estime que l'UQAM ne peut pas se contenter de payer les frais d'intérêts de ses aventures immobilières et doit commencer à rembourser sa dette.

 

Le conseil d'administration de l'UQAM a été informé mardi dernier des nouvelles exigences de Québec, selon «Le Devoir». L'Université aurait décidé de faire la sourde oreille et de mener bataille selon les paramètres qu'elle a définis dans son plan de redressement, déposé en juin dernier. Le conseil d'administration a également résolu de mandater la direction de l'université afin qu'elle réaffirme cette position auprès du ministère et du réseau de l'Université du Québec.

 

La rectrice par intérim, Danielle Laberge, reconnaît que la situation financière de l'UQAM a été aggravée par des projets immobiliers risqués mais elle souligne également que l'établissement a d'abord été mis à mal par un sous-financement chronique.

 

Le plan de redressement de l'UQAM comporte des mesures devant faire passer le déficit cumulé anticipé de 303 à 155 millions $ sur une période de cinq ans. Une augmentation des revenus, par l'intermédiaire des frais afférents aux étudiants, entre autres, et des compressions de dépenses étaient prévues, dont une révision en profondeur des programmes.

 

La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a qualifié cette proposition de pas dans la bonne direction, écartant par le fait même une éventuelle tutelle, mais elle n'est pas jugée définitive puisqu'elle ne prend pas en compte le gouffre financier creusé par le projet de l'îlot Voyageur.

 

L'UQAM a appelé à la rescousse l'ancien premier ministre Lucien Bouchard afin de revoir les termes du contrat entre l'université et la firme Busac, qui agit comme promoteur de l'îlot Voyageur.

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Québec récupère l'îlot Voyageur

 

par Clairandrée Cauchy , Kathleen Lévesque

 

En contrepartie, l'UQAM est sommée de rétablir son équilibre budgétaire

 

Québec vient à la rescousse de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en lui retirant des mains l'îlot Voyageur, et le gouffre financier qu'il représente. En contrepartie, l'UQAM est sommée de présenter un plan de redressement qui rétablit l'équilibre budgétaire dans les plus brefs délais.

 

«Comme l'université n'a certainement pas démontré sa capacité de gérer un projet immobilier de cette ampleur, nous allons la dégager de cet impact financier et nous allons, en collaboration, trouver un promoteur», a tranché la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, lors d'une rencontre éditoriale avec Le Devoir.

 

Cette décision gouvernementale est survenue à la fin de la semaine, après d'intenses discussions auxquelles a été étroitement associée la ministre des Finances et présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget. Mardi soir dernier, le conseil d'administration de l'établissement a abordé le dossier du plan de redressement sans qu'un tel scénario soit évoqué. Il était plutôt question des demandes du ministère, formulées la semaine précédente, d'inclure dans le plan de redressement l'impact financier de l'îlot Voyageur et une amorce de remboursement de la dette. Le conseil d'administration avait alors rejeté du revers de la main les exigences de Québec.

 

Visiblement exaspérée, la ministre Courchesne a rencontré hier matin la rectrice par intérim de l'université, Danielle Laberge, ainsi que le vice-président du conseil d'administration, Jacques Girard. «J'ai haussé le ton, ils sauront vous le confirmer. [...] C'est assez! Cela fait plus de neuf mois qu'on a un accompagnement assidu et inédit. Cette façon de travailler devra changer et la rectrice devra comprendre que nous sommes les bailleurs de fonds et qu'il faut que des solutions véritables soient rapidement mises sur la table», a affirmé la ministre.

 

Le gouvernement n'entend pas se satisfaire du plan de redressement présenté par l'UQAM en juin dernier, qui réduit seulement de moitié le déficit accumulé de 303 millions sur une période de cinq ans. «Un plan de redressement, il faut être très clair, c'est un document qui nous fait la démonstration d'un retour à l'équilibre budgétaire. Cela peut être dans trois ans, cinq ans, sept ans ou dix ans», a déclaré Mme Courchesne, soulignant au passage que le consultant de l'UQAM, Lucien Bouchard, est on ne peut mieux placé pour comprendre le concept du déficit zéro.

 

Mardi, le conseil d'administration a pourtant réaffirmé qu'il entendait négocier sur la base des paramètres du plan de redressement présenté en juin. Cet «entêtement» irrite la ministre: «J'ai le sentiment que je suis en train de donner un cours de gestion 101. Je n'en reviens pas!»

 

Mme Courchesne estime que le travail de l'UQAM traîne en longueur et souhaite que les administrateurs prennent leurs responsabilités. «Si le conseil d'administration croit qu'en prenant beaucoup de temps le gouvernement va être obligé de faire un chèque, j'ai de mauvaises nouvelles pour lui. Cela ne se passera pas comme cela. Ils ne sont pas différents des autres universités québécoises», a-t-elle rappelé.

 

Aussi, la ministre prévient que sa «limite est atteinte» et qu'elle a «d'autres possibilités». «Je suis certaine que, dans les autres possibilités que j'ai évoquées ce matin, l'UQAM a compris que j'étais très sérieuse -- et ce n'est pas la tutelle à cette étape.»

 

Concrètement, Québec reprend sous son aile le dossier de l'îlot Voyageur. Cinq constructions distinctes composaient le projet initial de l'îlot Voyageur. Seuls les stationnements souterrains et la gare d'autobus sont presque complétés. Le chantier des résidences étudiantes se limite à la structure de l'édifice. Quant à la tour de bureaux et au pavillon universitaire, ils n'existent que sur des plans d'architecte.

 

L'îlot sera transféré à un promoteur privé. La ministre n'a cependant pas voulu entrer dans les modalités de l'opération, qui comporte des ramifications juridiques importantes vu le contrat liant la firme Busac à l'UQAM. Le trou creusé par l'autre projet immobilier déficitaire, le Complexe des sciences, devra néanmoins être assumé par l'UQAM.

 

L'intervention de Québec est directement liée à l'incidence que pourrait avoir la crise de l'UQAM sur la cote de crédit de l'établissement. Du coup, la capacité d'emprunter du gouvernement pourrait être affectée, estime la ministre. «ll n'est pas question pour nous d'envoyer le signal que ce n'est pas grave et qu'on va continuer à traîner un déficit sans dire comment il sera résorbé. Sur les marchés financiers, c'est totalement inacceptable», a fait valoir Mme Courchesne.

 

Les efforts de compressions exigés de l'UQAM menaceraient la mission universitaire, clament depuis quelques mois les administrateurs. Cet argument n'impressionne pas la ministre, qui exige qu'on lui fasse une démonstration étayée avant de crier au loup. «Soumettez-nous ce plan, nous évaluerons ensemble les conséquences et nous prendrons les décisions appropriées. Arrêtons de dire qu'on va faire sauter la baraque!», a-t-elle répliqué.

 

Cette dernière réitère qu'elle ne souhaite pas amputer la mission de l'université, mais seulement obliger l'établissement à faire face à ses responsabilités. Quant à l'argument du sous-financement chronique invoqué par l'UQAM qui expliquerait en partie la situation précaire de l'université, la ministre Courchesne le réfute. Elle plaide en faveur de l'équité administrative entre les universités.

 

Sur un ton qui ne laisse place à aucune réplique, la ministre de l'Éducation conclut que l'autonomie de l'UQAM «ne veut pas dire qu'on ne doit pas rendre des comptes».

 

La direction de l'université n'a pas souhaité commenter pour l'instant la décision gouvernementale.

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Bonne chose pour eux, il est temps que cette université de hippie arrete de vivre au dessus de ses moyens et aie un bon reality check.

 

 

Entièrement d'accord. Il y a une raison pourquoi l'UQAM est l'Université avec la moins bonne réputation à Montréal.

 

Bravo au gouvernement Libéral!

 

That's what I call "taking one for the Team"!

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  • 2 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...
  • Administrateur

L'UQAM a son avenir entre les mains

 

 

Michelle Courchesne, Ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille

 

Édition du lundi 17 septembre 2007

Mots clés : accessibilité, recherche, UQAM, Éducation, Université, Montréal, Québec (province)

 

À l'instar de M. Corbo, j'ai pu apprécier de tout temps le dynamisme de l'UQAM et sa contribution significative à l'avancement de la société québécoise. Animée de cette conviction, j'ai indiqué en mai dernier aux représentants de l'UQAM l'importance que j'accorde à la préservation et au développement d'un établissement universitaire unique sur le territoire montréalais et à l'échelle du Québec.

 

J'ai pris connaissance avec intérêt, dans la livraison du 12 septembre 2007 du quotidien Le Devoir, des propos de M. Claude Corbo.

 

Je suis à même de constater combien la mission fondamentale de l'UQAM a évolué au fil des décennies, dans la mesure de ses défis et de ses moyens. La renommée de la qualité de son enseignement, le rayonnement international de ses activités de recherche, l'accent mis sur l'accessibilité et sur les services à la communauté font partie de la mission fondamentale de l'UQAM.

 

Malheureusement, tous ces acquis remarquables, pour lesquels je rends hommage aux hommes et aux femmes qui y ont contribué -- professeurs, administrateurs, autres personnels, étudiants -- ont été mis à risque par les choix de gestion et de gouvernance faits par l'UQAM.

 

En effet, de 1996 à 2002, l'UQAM a connu une période de déficit accumulé dont elle s'est sortie en assumant pleinement ses responsabilités. C'est ainsi que, de 2003 à 2005, l'UQAM a connu l'équilibre budgétaire et même enregistré des surplus. L'établissement renouait malheureusement avec les déficits par la suite, avant même que les impacts financiers désastreux de ses initiatives immobilières ne viennent déstabiliser ses finances.

 

Les effets dévastateurs du fiasco immobilier de l'Îlot Voyageur auraient pu mettre en péril la survie de l'établissement. C'est la raison -- et la seule -- pour laquelle le gouvernement a décidé de tenir l'UQAM quitte des conséquences financières de ce projet lorsque celui-ci aura été adéquatement restructuré. C'est ainsi que le 31 août dernier, j'indiquai à l'établissement que le gouvernement assumerait les impacts financiers de l'Îlot Voyageur, le soulageant ainsi d'un fardeau de plus de 200 millions de dollars! C'est une excellente nouvelle pour l'UQAM, mais aussi un geste que le gouvernement compte bien ne jamais avoir à répéter.

 

C'est dans ce contexte qu'il revient à l'UQAM d'assumer entièrement les autres éléments de sa situation financière problématique, qui demeurent sa responsabilité.

 

Il n'est donc pas question de pénaliser les étudiants, pas plus que le personnel de l'UQAM, pour les conséquences du projet de l'Îlot Voyageur dans lequel le conseil d'administration et la haute direction précédente de l'établissement ont engagé celui-ci.

 

Dans mon esprit, il n'a jamais été question non plus que l'UQAM ne poursuive pas son engagement aux études supérieures et en recherche et création. Ce sont toutes les activités de l'UQAM qui doivent être revues périodiquement, en tenant compte notamment de l'évolution de son environnement.

 

Je suis d'accord avec M. Corbo lorsqu'il écrit: «[...] il faut se souvenir que d'autres universités québécoises ont choisi de résorber un déficit accumulé sur une très longue période». Le gouvernement ne demande qu'à se pencher sur une proposition de résorption du déficit de l'UQAM et a déjà indiqué qu'il entendait faire preuve de souplesse pour autant que le retour à l'équilibre budgétaire soit assuré.

 

D'autres entités -- pas seulement des universités, mais aussi des hôpitaux, des cégeps -- ont dû se livrer à des exercices, parfois plus exigeants, de retour à l'équilibre budgétaire. N'oublions jamais que nous parlons ici de l'argent des contribuables et que celui-ci n'appartient à aucune instance publique.

 

Le gouvernement entend respecter l'autonomie de l'UQAM en la laissant faire les choix qui s'imposent, dont elle est entièrement responsable et desquels elle a à rendre compte au réseau auquel elle appartient, au gouvernement qui la finance et, finalement, à toute la population québécoise.

 

C'est ainsi que l'UQAM servira le mieux ses étudiants, sa communauté et le Québec tout entier.

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