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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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Le 2021-05-30 à 16:33, mtlurb a dit :

Vouloir avoir le contrôle sur l'argent gagné à la sueur de son front ne veut pas dire vouloir plus de bling bling... pas trop fort avec ce commentaire qui manque de nuance.

Tu l'as pas plus le ''contrôle'' sur ton argent, là-bas. C'est ça l'illusion, c'est ça le bling bling. Ce que tu paies pas en impôt, tu es obligé de le payer 2 ou 3 fois en assurances privées, en écoles ''fréquentables'' pour tes enfants, en frais de garde hallucinant, voire même en service de sécurité pour ton quartier fermé (fréquent dans plusieurs villes). Le seul choix que t'as, c'est de payer cher pour de la qualité (quand ça en est vraiment...) ou économiser pour des plans minables. 

T'as raison dans un cas : les millionniares et + sont ben plus avantagés là-bas. C'est un pays fait pour eux. Mais pour le monde ordinaire (je parle pas des ''pauvres''), c'est pu le rêve pantoute. Mais certains y croient encore à cette illusion. C'est une image fake, du bling bling quoi.

https://lactualite.com/politique/niveau-de-vie-think-big-quebec-vs-usa/ Ça date de 10 ans, mais c'est fort probablement encore plus vrai aujourd'hui avec la remontée spectaculaire du Qc depuis 4 5 ans.

Je persiste et je signe, donc. 

Anyway, je vais jamais te convaincre, tu crois fort à ton truc. Mais tu me convaincra pas non plus, les preuves de ''tout-crochitude'' de ce pays sont trop flagrantes.

Fa que, respect, mais on sera toujours obligé de ''agree to disagree''. 🙂

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  • Administrateur
1 hour ago, MtlMan said:

Tu l'as pas plus le ''contrôle'' sur ton argent, là-bas. C'est ça l'illusion, c'est ça le bling bling. Ce que tu paies pas en impôt, tu es obligé de le payer 2 ou 3 fois en assurances privées, en écoles ''fréquentables'' pour tes enfants, en frais de garde hallucinant, voire même en service de sécurité pour ton quartier fermé (fréquent dans plusieurs villes). Le seul choix que t'as, c'est de payer cher pour de la qualité (quand ça en est vraiment...) ou économiser pour des plans minables. 

T'as raison dans un cas : les millionniares et + sont ben plus avantagés là-bas. C'est un pays fait pour eux. Mais pour le monde ordinaire (je parle pas des ''pauvres''), c'est pu le rêve pantoute. Mais certains y croient encore à cette illusion. C'est une image fake, du bling bling quoi.

https://lactualite.com/politique/niveau-de-vie-think-big-quebec-vs-usa/ Ça date de 10 ans, mais c'est fort probablement encore plus vrai aujourd'hui avec la remontée spectaculaire du Qc depuis 4 5 ans.

Je persiste et je signe, donc. 

Anyway, je vais jamais te convaincre, tu crois fort à ton truc. Mais tu me convaincra pas non plus, les preuves de ''tout-crochitude'' de ce pays sont trop flagrantes.

Fa que, respect, mais on sera toujours obligé de ''agree to disagree''. 🙂

SI tu relis mes interventions, les meilleurs sont mieux traités là bas qu'ici... et pour cela je les envie, ici les meilleurs sont punis et finissent par aller au sud. Là bas, ils sont accueilles, récompensés et ils restent là bas.

Pour le monde ordinaire, c'est du pareil au même peu importe le côté de la frontière ça je te l'accorde.

Sauf qu'en attirant les meilleurs au monde, ils créent un écosystème entrepreneuriat qui fait l'envi du monde. Pour chaque compagnie qui réussit ici, tu as en a une centaine là bas,... avec les bons emplois qui vont avec.

Peut importe le métrique que tu utilises, ils sont meilleurs que nous, et l'écart s'élargit.

  • Thanks 1
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Il y a 1 heure, mtlurb a dit :

Peut importe le métrique que tu utilises, ils sont meilleurs que nous, et l'écart s'élargit.

L'écart s'élargit parce que l'écart entre le 1% s'élargit d'avec le reste de la population.  Elle est là la différence.

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Le 2021-06-02 à 00:28, mtlurb a dit :

 

Pour le monde ordinaire, c'est du pareil au même peu importe le côté de la frontière ça je te l'accorde.

 

Pour le monde ordinaire, c'est mieux ici. C'est là une différence importante. Ça fait pas mal de monde. Pis pas mal de monde avec des bonnes jobs aussi. ''Ordinaire'' veut pas dire ''pauvres''. Moi je me considère ordinaire, pis chus pas dans la desh. Je ne connais pas ta situation, mais j'oserais dire que tu es probablement là-dedans aussi, même si tu réussis (j'imagine) plutôt bien. Bref, ordinaire, c'est le 99% en ce qui me concerne. Pis pour les ''meilleurs'', on en attire pas mal aussi et de plus en plus. Regarde bien les éu: une société disfontionnelle, tout-croche qui retarde dans un paquet de domaines (santé des enfants, écarts de richesse, acces santé, éducation de qualité pour tous, etc.), violence endémique, etc. Permets-moi une prédiction : à moins d'un changement radical, l'attrait de ce pays auprès des ''meilleurs'' sera substantiellement moindre dans 10-15 ans.

Je t'accorde que si j'étais milliardaire, j'aurais avantage à aller m'installer là-bas. Je pourrais m'acheter 3-4 Porsche pis un cinéma maison (littéralement, un CINÉMA dans ma maison) pis une piscine creusée de 500m avec de fausses vagues pour ben moins cher qu'ici.

Mais j'en voudrais pas anyway. Chus plate de même 🙂

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J' ai vu ceci sur le Financial Post. 

Curieux, je n'ai rien entendu ici à ce sujet. quelqu'un a-t-il plus d'infos?

World's biggest biofuel producer to build refinery in Quebec to make diesel out of forestry waste

https://financialpost.com/commodities/energy/renewables/top-biofuel-producer-looks-to-garbage-in-widening-feedstock-hunt

 

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il y a 31 minutes, urbino a dit :

Curieux, je n'ai rien entendu ici à ce sujet. quelqu'un a-t-il plus d'infos?

J' ai trouvé ça sur le site de la compagnie, ça date du 30 nov dernier.. Je crois qu'il s'agit d'un projet à La Tuque. 

The Government of Quebec announces its support for an advanced biofuel project carried out jointly by BioÉnergie La Tuque, Neste, and the Council of the Atikamekw Nation

https://www.neste.com/releases-and-news/renewable-solutions/government-quebec-announces-its-support-advanced-biofuel-project-carried-out-jointly-bioenergie-la

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Il y a 3 heures, urbino a dit :

Je crois qu'il s'agit d'un projet à La Tuque.

Pour ma part j'ai également trouvé un article datant du 30 novembre aussi:

Québec accorde près de 6 M$ à Bioénergie La Tuque

Dans le cadre de son programme Technoclimat, le gouvernement de Québec accorde une aide financière à l’OBNL Bioénergie La Tuque au montant de 5 943 000 $ pour démontrer le potentiel précommercial de produire des biocarburants à partir de biomasse forestière résiduelle. L’annonce a été effectuée par le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien.

Ce projet de démonstration technologique, qui se déroule en plusieurs phases, a pour objectif de mettre en place toutes les conditions propices à l’implantation, au Québec, de la première bioraffinerie à base de résidus forestiers pour la production de carburants renouvelables. La construction d’une telle usine commerciale de production, à la suite de cette démonstration, constituerait le tout premier projet du genre au Canada et générerait des retombées socioéconomiques et environnementales importantes pour le Québec.

«  Le projet de Bioénergie La Tuque a l’immense potentiel de donner un nouvel élan à l’économie régionale de même qu’au secteur forestier, qui pourrait bénéficier de débouchés supplémentaires avec le développement d’une bioéconomie fondée sur la bioénergie. Il ouvre la voie à la mise en place de la première bioraffinerie de production de carburants renouvelables issus de la biomasse forestière résiduelle. Cette démonstration technologique est en droite ligne avec la transition énergétique souhaitée pour le Québec et s’inscrit dans notre vision d’une économie plus sobre en carbone. Ensemble, nous pouvons conjuguer nos forces pour un avenir énergétique durable, explique M. Julien. »

Les résidus de matière récupérés serviront à produire un biocarburant ayant la particularité de pouvoir se substituer aux carburants d’origine fossile. Dans ce projet de démonstration, deux technologies distinctes seront expérimentées et les résultats obtenus permettront de cibler les meilleurs procédés et équipements pour la production de biocarburants à l’échelle commerciale.

« Le développement d’énergies renouvelables additionnelles, dont les bioénergies issues de la biomasse forestière, s’inscrit dans les objectifs du Plan pour une économie verte, puisqu’elles peuvent jouer un rôle complémentaire à l’électrification pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Son apport dans la lutte contre les changements climatiques rendra le Québec plus vert et résolument tourné vers un développement durable de ses ressources, pour le bien des générations futures. » - Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la région de Laval

Le projet prévoit notamment d’explorer le potentiel d’essais d’utilisation du biocarburant produit dans la machinerie forestière. 

« L’industrie forestière a présentement la possibilité de réduire considérablement ses émissions de GES annuellement, et ce, de différentes manières. La mise en valeur de la biomasse forestière et le remplacement des combustibles fossiles par du biocarburant dans cette industrie sont assurément des avenues porteuses d’espoir pour améliorer le bilan énergétique de ce secteur d’activité omniprésent au Québec. » - Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

« La production de biocarburant à partir de résidus forestiers provenant des parterres de coupe serait définitivement merveilleuse et constituerait un exemple d’économie circulaire en utilisant ce biocarburant dans la machinerie forestière pour remplacer le diesel. Aussi, il est important de noter que les approvisionnements en bois des usines de la Mauricie ne sont nullement affectés par le présent projet. » - Marie-Louise Tardif, députée de Laviolette-Saint-Maurice

Bioénergie La Tuque, un organisme fondé en 2015 et qui a pour objectif de mettre en place toutes les conditions propices à la concrétisation de la première bioraffinerie à base de résidus forestiers pour la fabrication de carburants renouvelables à La Tuque, travaille de concert avec la nation attikamek ainsi qu’avec un partenaire international, la société finlandaise Neste, qui est un leader mondial des biocarburants.

Programme Technoclimat

Financé en partie par le Fonds d’électrification et de changements climatiques et par la quote-part des distributeurs d’énergie, le programme Technoclimat a pour but d’encourager le développement d’innovations technologiques en matière d’efficacité énergétique, d’énergies renouvelables, de bioénergies et de réduction des émissions de GES en offrant un soutien financier aux promoteurs de projets qui désirent démontrer le potentiel d’une innovation technologique.

Appuyer fortement l’innovation en énergie figure parmi les six orientations retenues dans le plan directeur du gouvernement pour concrétiser la transition énergétique du Québec.

https://magazinemci.com/2020/11/30/quebec-accorde-pres-de-6-m-a-bioenergie-la-tuque-pour-le-developpement-de-carburant-renouvelable-a-base-de-residus-forestiers/

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Une lecture essentielle, sur les États-Unis. Fouillée, intelligente, pertinente. OK, c'est un peu hors propos strict sur l'économie du Qc, mais après la discussion récente sur les modèles économiques, je pense que ça peut intéresser pas mal de monde ici. Vraiment un must à lire. Du solide. Pardonnez la digression, mais je pense que ça vaut la peine.

https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2021/07/george-packer-four-americas/619012/

Extrait:

Citation

 

In the Declaration of Independence, freedom comes right after equality. For Reagan and the narrative of Free America, it meant freedom from government and bureaucrats. It meant the freedom to run a business without regulation, to pay workers whatever wage the market would bear, to break a union, to pass all your wealth on to your children, to buy out an ailing company with debt and strip it for assets, to own seven houses—or to go homeless. But a freedom that gets rid of all obstructions is impoverished, and it degrades people.

Real freedom is closer to the opposite of breaking loose. It means growing up, and acquiring the ability to participate fully in political and economic life. The obstructions that block this ability are the ones that need to be removed. Some are external: institutions and social conditions. Others are embedded in your character and get in the way of governing yourself, thinking for yourself, and even knowing what is true. These obstructions crush the individuality that freedom lovers cherish, making them conformist, submissive, a group of people all shouting the same thing—easy marks for a demagogue.

Rather than finding new policies to rebuild declining communities, Republicans mobilized anger and despair while offering up scapegoats.

Reagan cared more about the functions of self-government than his most ideological supporters. He knew how to persuade and when to compromise. But once he was gone, and the Soviet Union not long after him, Free America lost the narrative thread. Without Reagan’s smile and the Cold War’s clarity, its vision grew darker and more extreme. Its spirit became flesh in the person of Newt Gingrich, the most influential politician of the past half century. There was nothing conservative about Gingrich. He came to Congress not to work within the institution or even to change it, but to tear it down in order to seize power. With the Gingrich revolution, the term government shutdown entered the lexicon and politics became a forever war. (Gingrich himself liked to quote Mao’s definition of politics as “war without blood.”) His tactics turned the goal of limited and efficient government into the destruction of government. Without a positive vision, his party used power to hold on to power and fatten corporate allies. Corruption—financial, political, intellectual, moral—set in like dry rot in a decaying log.

 


 

 

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Investissement Québec affiche un bénéfice record de 992 millions

Malgré la pandémie de COVID-19, Investissement Québec (QC) a généré un bénéfice record de 992 millions et un rendement de 25,1 % au terme de l’exercice financier qui s’est terminé le 31 mars.

« Les résultats de l’exercice ont été propulsés par la performance exceptionnelle du portefeuille d’actions cotées combinée à celle des placements en capital de risque et des fonds d’investissement », explique IQ dans un communiqué de presse transmis jeudi, en marge du dépôt de son rapport annuel. 

Le bras financier de l’État québécois estime également que la résilience de son portefeuille durant la pandémie de COVID-19 lui a permis de renverser certaines provisions pour pertes de crédit inscrites à la fin de l’exercice précédent. 

IQ a réalisé 4403 interventions financières au cours de l’exercice 2020-2021, pour un total de 4,5 millions de prise de participation dans des projets d’une valeur totale de 16,2 milliards

Ses bons résultats ont propulsé à 9,6 % son rendement moyen sur trois ans, qualifié d’« indicateur clé » pour mesurer le rendement de la société d’État. 

Le président-directeur général d’IQ, Guy LeBlanc, s’est dit « très fier » du travail de la dernière année, tant au chapitre des investissements qu’à celui de la structure de son organisation. 

Le mandat de la Société d’État a considérablement changé sous le gouvernement Legault, passant d’un outil financier à une agence de développement économique, si bien que M. LeBlanc évoque un « nouvel Investissement Québec ». 

IQ a donc grossi pour intégrer les bureaux régionaux du ministère de l’Économie et de l’Innovation, les équipes du Centre de recherche industrielle du Québec et d’Export Québec. 

« Au-delà du financement, Investissement Québec répond désormais au réel besoin d’accompagnement des entreprises vers la croissance et la compétitivité », constate le grand patron, un besoin qu’il juge particulièrement présent « dans les régions non urbaines, où les ressources sont souvent plus éloignées ». 

Les résultats d’Investissement Québec sont « remarquables », s’est réjoui Eric Girard, le ministre des Finances et ministre de l’Économie et de l’Innovation. 

« C’est un signe que notre économie et nos entrepreneurs ont fait preuve de résilience et qu’ils pourront tirer profit de la relance en cours », a-t-il déclaré dans un communiqué.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-06-10/investissement-quebec-affiche-un-benefice-record-de-992-millions.php

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Cercle canadien de Montréal

Le chemin de la relance passe par l’investissement

Investir et innover. C’est le chemin que doit obligatoirement emprunter le Québec pour rattraper son retard de productivité et profiter de la relance économique post-pandémie, estiment les dirigeants des trois principaux investisseurs institutionnels québécois qui étaient les invités du Cercle canadien de Montréal pour son dernier évènement de la saison.

Hélène Baril - La Presse

Du retard à rattraper

Même si les prévisions économiques sont au beau fixe pour les prochains mois, les problèmes de productivité de l’économie québécoise ne sont pas disparus avec la pandémie, souligne Bicha Ngo, première vice-présidente d’Investissement Québec. « La productivité de l’économie québécoise, exprimée en PIB par heure travaillée, est de 50 $ comparativement à 52 $ en Ontario et à 56 $ pour le Canada », a-t-elle dit. 

Seulement 20 % des entreprises québécoises sont automatisées à 50 %, alors que cette proportion est de 50 % aux États-Unis et de 75 % en Allemagne. La réponse à ce problème tient en un seul mot : investir. « Il faut investir dans la robotisation, la numérisation et l’automatisation », a-t-elle souligné. 

De nouvelles balises

« Comme investisseurs, on doit faire des choix », a expliqué Dany Pelletier, chef des investissements au Fonds FTQ. Si les indicateurs financiers traditionnels ont encore leur importance, d’autres balises s’ajoutent. L’importance accordée par les entreprises aux normes ESG (environnement, société et gouvernance) est devenue un incontournable, selon lui.

C’est aussi l’avis de Kim Thomassin, première vice-présidente et cheffe des placements au Québec de la Caisse de dépôt et placement du Québec. « Il faut que les entreprises aient un plan sur le E, le S et le G », renchérit-elle. 

Investissement Québec s’intéresse aussi à « l’indice féminin », soit les entreprises gérées par des femmes, a fait savoir Bicha Ngo, avec l’objectif d’accroître ses investissements dans les entreprises qui appartiennent à des femmes.

Des modèles d’affaires à repenser

La création d’emplois reste un déterminant dans la décision d’investir, selon le dirigeant du Fonds FTQ, mais la qualité des emplois est maintenant tout aussi importante. Même chose pour les chaînes d’approvisionnement, dont la pandémie a montré la fragilité. « C’est le début de quelque chose », estime Dany Pelletier. Avec la traçabilité qui se développe, il y a lieu de s’interroger sur le sens qu’on accorde au « local » dans une chaîne d’approvisionnement, pour ne pas seulement mettre un peu de « peinture locale ». 

La Caisse de dépôt porte une attention particulière à « la maturité numérique » des entreprises. « C’est une indication de performance future », estime Kim Thomassin. C’est aussi une façon d’évaluer les risques qu’un modèle d’affaires soit chamboulé complètement du jour au lendemain. 

Des raisons d’être optimiste

La Caisse de dépôt, Investissement Québec et le Fonds FTQ travaillent fort pour garder les sièges sociaux au Québec et en attirer de nouveaux. À ce chapitre, leurs dirigeants affichent un optimisme prudent. « Entre 2015 et 2020, deux fois plus d’entreprises du Québec ont fait des acquisitions à l’étranger que d’entreprises étrangères qui ont acheté des entreprises québécoises », a fait valoir Bicha Ngo. 

Le chef des investissements du Fonds FTQ estime pour sa part qu’il y a lieu d’être optimiste, si on se fie au nombre de transactions actuellement en chantier dans son organisation. « Le Québec est un prédateur », dit M. Pelletier.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-06-15/cercle-canadien-de-montreal/le-chemin-de-la-relance-passe-par-l-investissement.php

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