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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

Messages recommendés

52 minutes ago, santana99 said:

The Great reset n'est pas un complot mais le titre d'un livre publié par Klaus Schwab le fondateur du Forum économique de Davos en juin 2020. 

Éric Verhaeghe fait une recension du livre dans son intervention, et rien d'autre. C'est précis et factuel. 

Il n'y a pas de complot ici, mais une très grande convergence entre ce que préconise Schwab dans son livre et les politiques publiques des gouvernements occidentaux pendant cette pandémie. 

Quoi qu'il en soit, cette crise fait l'affaire de certaines entreprises et de certaines personnes. Parlez-en à Jeff Bezos !

 

 

Une crise va toujours faire l'affaire de certains au détriment d'autres. C'est comme dire que le ciel est bleu et l'enfer et rouge. Revenez-en!

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Le Québec en tête de liste pour les conditions de vie des travailleurs au salaire minimum

Zacharie Goudreault - Le Devoir

Le Québec n’offre pas le salaire minimum le plus élevé au Canada, mais lorsqu’on tient compte du coût de la vie et des différentes prestations offertes par le gouvernement Legault, la province se démarque du reste du pays, constate une étude dévoilée jeudi.

Le 1er mai, le salaire minimum horaire augmentera de 3,1 % au Québec pour atteindre 13,50 $. La province espère ainsi permettre aux quelque 287 000 employés qui dépendent de ce salaire d’avoir une rémunération annuelle équivalente à 50 % du salaire moyen des Québécois.

Cette majoration placera le Québec en quatrième position au pays quant au taux du salaire minimum. En Colombie-Britannique, celui-ci a dépassé le seuil symbolique des 15 $ — que de nombreux organismes et syndicats réclament pour le Québec depuis quelques années — pour atteindre 15,20 $ l’heure cette année. En Ontario, le salaire minimum atteint 14,25 $ l’heure et en Alberta, 15 $.

« Meilleure couverture »

Un travailleur québécois au salaire minimum ne serait toutefois pas avantagé s’il décidait demain matin de déménager à Vancouver ou à Calgary, nuance Luc Godbout, titulaire de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke.

« On a plus de prestations de l’État ici, mais on a aussi un coût de la vie qui est moindre qu’ailleurs. Tout ça mis ensemble fait en sorte qu’on a une meilleure couverture [des besoins de base au Québec] » pour les personnes qui gagnent le salaire minimum, soulève l’expert.

Avec deux de ses collègues, M. Godbout publie vendredi une étude de 50 pages, dont Le Devoir a obtenu copie sous embargo. Celle-ci offre une analyse comparative à l’échelle du pays de l’évolution du revenu disponible pour les employés au salaire minimum dans différentes situations tout en tenant compte du système d’impôts et des prestations auxquelles ils ont droit, qui varient d’une province à l’autre.

En prenant en compte ces critères, le Québec se retrouve ainsi en première position quant au revenu disponible le plus élevé pour les couples avec deux enfants et un seul revenu au salaire minimum et pour les familles monoparentales, constatent les chercheurs. Les femmes et les jeunes sont d’ailleurs surreprésentés parmi les employés au salaire minimum qui ont, davantage que les travailleurs plus aisés, subi les conséquences de la pandémie.

« Le calcul de la portion du salaire minimum conservé par les ménages montre que le Québec obtient des taux parmi les plus élevés quand les revenus familiaux sont plus bas (un seul adulte qui travaille) et quand il y a des enfants », peut-on lire.

Le Québec se retrouve d’autre part en quatrième position au pays quant au revenu disponible pour les personnes seules ou pour les couples sans enfant qui reçoivent le salaire minimum. Dans la plupart des catégories, cependant, le Québec trône en tête de liste quant à la possibilité de ces ménages de répondre à leurs besoins de base tout en recevant le salaire minimum.

« Dans tous les cas, on constate que c’est au Québec qu’il y a la meilleure couverture des besoins de base pour le salaire minimum gagné », confirme M. Godbout.

Dans la province, environ 7 % des employés gagnent le salaire minimum, contre un peu plus de 10 % en moyenne au Canada.

https://www.ledevoir.com/economie/599843/etude-le-quebec-en-tete-de-liste

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Legault qui affiche une déconnexion face à la classe "moyenne-pauvre" et le monde des affaires en une semaine. Faut le faire!



https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1789768/immigrants-legault-salaire-penurie-quebec

Pas d’immigration massive pour combler la pénurie de main-d’œuvre, dit Legault

Les immigrants qui viendraient pourvoir des postes vacants payés sous le salaire moyen « empirent [le] problème », selon François Legault, qui a tenu ces propos dans une conversation privée, avec des chefs d’entreprises.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a comme "obsession d'augmenter le salaire moyen au Québec". Payer des immigrants sous le salaire annuel va empirer le "problème", a-t-il déclaré.

Romain Schué

4 h 01 | Mis à jour à 7 h 32

« Moi, mon obsession, c’est d’augmenter le salaire moyen au Québec », a lancé François Legault, vendredi, aux membres du Conseil du patronat du Québec (CPQ).

À chaque fois que je rentre un immigrant qui gagne moins de 56 000 [dollars], j’empire mon problème. À chaque fois que je rentre un immigrant qui gagne plus de 56 000, j’améliore ma situation, a-t-il poursuivi.

C’est important qu’on se dise les vraies choses.

Une citation du premier ministre François Legault, au Conseil du patronat du Québec

Le premier ministre du Québec a tenu ces propos durant l’assemblée générale, virtuelle, du CPQConseil du Patronat du Québec. L’accès était interdit aux médias, mais une source a donné l’enregistrement de cette conversation à Radio-Canada, qui a duré environ 45 minutes.

Des participants à cette rencontre ont sursauté en entendant les affirmations de François Legault et le message aurait été mal perçu par le monde des affaires, nous a-t-on confié.

Il faut défaire un mythe qui perdure malheureusement au gouvernement : les travailleurs immigrants, ce n’est pas du cheap labour. Il ne faut pas associer l’immigration à du cheap labour. Ce n’est pas vrai. C’est un mythe qui n’existe pas, a dit Karl Blackburn, le président du Conseil du patronat, dans une entrevue accordée à Radio-Canada.

C’est faux de dire que si on fait venir des travailleurs immigrants, on appauvrit le Québec.

Une citation de :Karl Blackburn, président du Conseil du patronat du Québec

Plus d’immigrants dans les technologies de l’information

François Legault a ciblé le domaine des technologies de l’information. On est bon là-dedans, on manque de monde, a-t-il soutenu, en indiquant travailler sur un plan pour ajouter 10 000 [immigrants] dans la prochaine année, en plus de tous ceux qui sortent de l’école.

Appelé à clarifier ces propos, le cabinet du premier ministre a confirmé cette intention. Le premier ministre a déjà dit publiquement qu’il y a des secteurs de notre économie où la pénurie de main-d’œuvre est plus criante, notamment celui des technologies de l’information [...] Nous ferons des annonces en temps et lieu, explique Ewan Sauves, porte-parole de François Legault, en évoquant la prochaine planification des seuils d’immigration.

Un sérieux problème de salaire moyen, dit Legault

La pénurie de main-d'œuvre, qui était là avant la pandémie et qui revient actuellement, selon François Legault, et l’arrivée éventuelle d’immigration pour combler ces besoins étaient l’un des sujets forts de cette intervention.

Sur 140 000 emplois non comblés qui sont disponibles, il y a en 30 000 qui sont à des salaires au-dessus de la moyenne et 110 000 à des salaires en bas de la moyenne, a mentionné le chef caquiste, en parlant d’un différend sur ce dernier point.

Je comprends, j’étais en entreprise. Moi, j’aimerais les avoir ces personnes-là. Mais ma priorité, c’est vraiment d’augmenter le salaire moyen au Québec, a-t-il insisté, en affirmant avoir de la difficulté avec les jobs à 15, 20 piastres de l’heure, confiés à des immigrants.

Il a également exhorté les entreprises à revoir leurs politiques salariales. On ne peut pas se dire comme société [qu’]on va se contenter d’emplois moins bien payés, a-t-il dit, sans néanmoins évoquer une hausse du salaire minimum.

On a un sérieux problème de salaire moyen au Québec. On ne va pas faire exprès pour l'empirer.

Une citation de :le premier ministre François Legault

Il a aussi dévoilé des discussions en privé avec des patrons d’entreprise qui [lui] disent qu’ils manquent d'employés.

Ma prochaine question, c’est de dire si c’est des employés à 15 piastres de l’heure ou à 30 piastres de l’heure. Si c'est des employés à 15 piastres de l’heure, malheureusement je ne peux rien faire, a-t-il raconté, tout en admettant une souplesse pour des salaires à 56 000 $ et plus.

Dans ce cas, a-t-il promis, je vais aller voir Jean Boulet puis Nadine [Girault] et on va trouver une solution pour te trouver ces travailleurs-là le plus vite possible.

À de nombreuses reprises, François Legault a parlé de ce salaire moyen. Lors de la dernière campagne électorale,il avait d’ailleurs promis de réduire l’écart avec l’Ontario. Depuis son élection, on avance dans la bonne direction, a-t-il assuré.

La priorité de son gouvernement est donc de pourvoir les postes vacants les mieux rémunérés. Le mandat que j’ai donné à Nadine [Girault, ministre de l’Immigration] puis à Jean Boulet [ministre du Travail], c’est de dire : les 30 000 qui nous manquent, c’est un péché. Vous allez tout faire, que ce soit des immigrants, que ce soit des formations, pour qu’il soit comblé le plus vite possible.

Le milieu des affaires consterné

Les besoins sont réels et on ne peut les résoudre sans passer par l’immigration, soutient, en guise de réponse, Karl Blackburn, qui ne mâche pas ses mots.

Quand on parle que ça prend des emplois à 56 000 $ sinon ce n’est pas intéressant, ce n’est pas tout à fait comme ça que ça fonctionne.

Une citation de :Karl Blackburn, président du Conseil du patronat du Québec

Quand on crée un emploi dans le domaine de la santé ou de l’éducation, le salaire, au départ, est inférieur à 56 000 $ par année. Est-ce que ça veut dire qu’on appauvrit le Québec en créant de nouveaux emplois dans le domaine de l’éducation? Non, clame le président du CPQ pour qui l’immigration est une clé du succès de la relance économique.

Mon défi avec les employeurs, c’est de démontrer au premier ministre et au gouvernement qu’on ne peut pas rejeter du revers de la main un nombre important de travailleurs qualifiés et compétents, simplement parce qu’ils sont des immigrants, poursuit l'ex-député et ancien directeur du Parti libéral du Québec.

M. Legault n’entretient aucun "mythe". Il est temps d’avoir une vraie vision en immigration au Québec.

Une citation de :Ewan Sauves, porte-parole du premier ministre François Legault

Selon le cabinet de François Legault, contacté par Radio-Canada, l’immigration n’est pas la seule solution pour combler les besoins de main-d'œuvre. Ça passe aussi par la formation et la requalification, en ciblant des secteurs particuliers et qui ont été affectés par la crise des derniers mois, écrit, dans un courriel, Ewan Sauves, porte-parole du premier ministre.

Le gouvernement, ajoute-t-il, à une vision qui passe impérativement par une immigration qui répond à nos besoins économiques et qui contribue à la relance post-COVID déjà amorcée.

Moins de réfugiés au Québec?

Au cours de son allocution, François Legault a également confirmé son intention d’augmenter la proportion de l’immigration économique. Celle-ci est d’environ 60 % du nombre total de résidents permanents admis au Québec chaque année.

Ce n’est pas unique au Québec. Ils ont les mêmes défis et ils se posent les mêmes questions en France et dans beaucoup de pays, a-t-il assuré, avant d’évoquer sa volonté de revoir les obligations du Québec concernant l’accueil des réfugiés.

Est-ce que le gouvernement fédéral va nous laisser se concentrer sur l’immigration économique? [...] Si à chaque fois qu’on rentre un immigrant économique, le fédéral nous oblige à rentrer un réfugié ou une réunification familiale, là, on va avoir de la difficulté à aller chercher les bonnes personnes.

Une citation de :le premier ministre François Legault

À l’heure actuelle, selon un accord entre Québec et Ottawa, la seule catégorie d’immigration contrôlée pleinement par le gouvernement du Québec est l’immigration économique. Ottawa gère quant à lui la catégorie des réfugiés et la réunification familiale.

Le Québec est et continuera d’être une terre d’accueil et fera sa part en matière d’immigration humanitaire, a tenu à préciser le cabinet de François Legault.

Selon le plan d’immigration pour 2021, Québec a prévu d’admettre entre 6900 et 7500 réfugiés.

 

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40 minutes ago, fmfranck said:

 

Legault qui affiche une déconnexion face à la classe "moyenne-pauvre" et le monde des affaires en une semaine. Faut le faire!



https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1789768/immigrants-legault-salaire-penurie-quebec

Pas d’immigration massive pour combler la pénurie de main-d’œuvre, dit Legault

Les immigrants qui viendraient pourvoir des postes vacants payés sous le salaire moyen « empirent [le] problème », selon François Legault, qui a tenu ces propos dans une conversation privée, avec des chefs d’entreprises.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a comme "obsession d'augmenter le salaire moyen au Québec". Payer des immigrants sous le salaire annuel va empirer le "problème", a-t-il déclaré.

Romain Schué

4 h 01 | Mis à jour à 7 h 32

« Moi, mon obsession, c’est d’augmenter le salaire moyen au Québec », a lancé François Legault, vendredi, aux membres du Conseil du patronat du Québec (CPQ).

À chaque fois que je rentre un immigrant qui gagne moins de 56 000 [dollars], j’empire mon problème. À chaque fois que je rentre un immigrant qui gagne plus de 56 000, j’améliore ma situation, a-t-il poursuivi.

C’est important qu’on se dise les vraies choses.

Une citation du premier ministre François Legault, au Conseil du patronat du Québec

Le premier ministre du Québec a tenu ces propos durant l’assemblée générale, virtuelle, du CPQConseil du Patronat du Québec. L’accès était interdit aux médias, mais une source a donné l’enregistrement de cette conversation à Radio-Canada, qui a duré environ 45 minutes.

Des participants à cette rencontre ont sursauté en entendant les affirmations de François Legault et le message aurait été mal perçu par le monde des affaires, nous a-t-on confié.

Il faut défaire un mythe qui perdure malheureusement au gouvernement : les travailleurs immigrants, ce n’est pas du cheap labour. Il ne faut pas associer l’immigration à du cheap labour. Ce n’est pas vrai. C’est un mythe qui n’existe pas, a dit Karl Blackburn, le président du Conseil du patronat, dans une entrevue accordée à Radio-Canada.

C’est faux de dire que si on fait venir des travailleurs immigrants, on appauvrit le Québec.

Une citation de :Karl Blackburn, président du Conseil du patronat du Québec

Plus d’immigrants dans les technologies de l’information

François Legault a ciblé le domaine des technologies de l’information. On est bon là-dedans, on manque de monde, a-t-il soutenu, en indiquant travailler sur un plan pour ajouter 10 000 [immigrants] dans la prochaine année, en plus de tous ceux qui sortent de l’école.

Appelé à clarifier ces propos, le cabinet du premier ministre a confirmé cette intention. Le premier ministre a déjà dit publiquement qu’il y a des secteurs de notre économie où la pénurie de main-d’œuvre est plus criante, notamment celui des technologies de l’information [...] Nous ferons des annonces en temps et lieu, explique Ewan Sauves, porte-parole de François Legault, en évoquant la prochaine planification des seuils d’immigration.

Un sérieux problème de salaire moyen, dit Legault

La pénurie de main-d'œuvre, qui était là avant la pandémie et qui revient actuellement, selon François Legault, et l’arrivée éventuelle d’immigration pour combler ces besoins étaient l’un des sujets forts de cette intervention.

Sur 140 000 emplois non comblés qui sont disponibles, il y a en 30 000 qui sont à des salaires au-dessus de la moyenne et 110 000 à des salaires en bas de la moyenne, a mentionné le chef caquiste, en parlant d’un différend sur ce dernier point.

Je comprends, j’étais en entreprise. Moi, j’aimerais les avoir ces personnes-là. Mais ma priorité, c’est vraiment d’augmenter le salaire moyen au Québec, a-t-il insisté, en affirmant avoir de la difficulté avec les jobs à 15, 20 piastres de l’heure, confiés à des immigrants.

Il a également exhorté les entreprises à revoir leurs politiques salariales. On ne peut pas se dire comme société [qu’]on va se contenter d’emplois moins bien payés, a-t-il dit, sans néanmoins évoquer une hausse du salaire minimum.

On a un sérieux problème de salaire moyen au Québec. On ne va pas faire exprès pour l'empirer.

Une citation de :le premier ministre François Legault

Il a aussi dévoilé des discussions en privé avec des patrons d’entreprise qui [lui] disent qu’ils manquent d'employés.

Ma prochaine question, c’est de dire si c’est des employés à 15 piastres de l’heure ou à 30 piastres de l’heure. Si c'est des employés à 15 piastres de l’heure, malheureusement je ne peux rien faire, a-t-il raconté, tout en admettant une souplesse pour des salaires à 56 000 $ et plus.

Dans ce cas, a-t-il promis, je vais aller voir Jean Boulet puis Nadine [Girault] et on va trouver une solution pour te trouver ces travailleurs-là le plus vite possible.

À de nombreuses reprises, François Legault a parlé de ce salaire moyen. Lors de la dernière campagne électorale,il avait d’ailleurs promis de réduire l’écart avec l’Ontario. Depuis son élection, on avance dans la bonne direction, a-t-il assuré.

La priorité de son gouvernement est donc de pourvoir les postes vacants les mieux rémunérés. Le mandat que j’ai donné à Nadine [Girault, ministre de l’Immigration] puis à Jean Boulet [ministre du Travail], c’est de dire : les 30 000 qui nous manquent, c’est un péché. Vous allez tout faire, que ce soit des immigrants, que ce soit des formations, pour qu’il soit comblé le plus vite possible.

Le milieu des affaires consterné

Les besoins sont réels et on ne peut les résoudre sans passer par l’immigration, soutient, en guise de réponse, Karl Blackburn, qui ne mâche pas ses mots.

Quand on parle que ça prend des emplois à 56 000 $ sinon ce n’est pas intéressant, ce n’est pas tout à fait comme ça que ça fonctionne.

Une citation de :Karl Blackburn, président du Conseil du patronat du Québec

Quand on crée un emploi dans le domaine de la santé ou de l’éducation, le salaire, au départ, est inférieur à 56 000 $ par année. Est-ce que ça veut dire qu’on appauvrit le Québec en créant de nouveaux emplois dans le domaine de l’éducation? Non, clame le président du CPQ pour qui l’immigration est une clé du succès de la relance économique.

Mon défi avec les employeurs, c’est de démontrer au premier ministre et au gouvernement qu’on ne peut pas rejeter du revers de la main un nombre important de travailleurs qualifiés et compétents, simplement parce qu’ils sont des immigrants, poursuit l'ex-député et ancien directeur du Parti libéral du Québec.

M. Legault n’entretient aucun "mythe". Il est temps d’avoir une vraie vision en immigration au Québec.

Une citation de :Ewan Sauves, porte-parole du premier ministre François Legault

Selon le cabinet de François Legault, contacté par Radio-Canada, l’immigration n’est pas la seule solution pour combler les besoins de main-d'œuvre. Ça passe aussi par la formation et la requalification, en ciblant des secteurs particuliers et qui ont été affectés par la crise des derniers mois, écrit, dans un courriel, Ewan Sauves, porte-parole du premier ministre.

Le gouvernement, ajoute-t-il, à une vision qui passe impérativement par une immigration qui répond à nos besoins économiques et qui contribue à la relance post-COVID déjà amorcée.

Moins de réfugiés au Québec?

Au cours de son allocution, François Legault a également confirmé son intention d’augmenter la proportion de l’immigration économique. Celle-ci est d’environ 60 % du nombre total de résidents permanents admis au Québec chaque année.

Ce n’est pas unique au Québec. Ils ont les mêmes défis et ils se posent les mêmes questions en France et dans beaucoup de pays, a-t-il assuré, avant d’évoquer sa volonté de revoir les obligations du Québec concernant l’accueil des réfugiés.

Est-ce que le gouvernement fédéral va nous laisser se concentrer sur l’immigration économique? [...] Si à chaque fois qu’on rentre un immigrant économique, le fédéral nous oblige à rentrer un réfugié ou une réunification familiale, là, on va avoir de la difficulté à aller chercher les bonnes personnes.

Une citation de :le premier ministre François Legault

À l’heure actuelle, selon un accord entre Québec et Ottawa, la seule catégorie d’immigration contrôlée pleinement par le gouvernement du Québec est l’immigration économique. Ottawa gère quant à lui la catégorie des réfugiés et la réunification familiale.

Le Québec est et continuera d’être une terre d’accueil et fera sa part en matière d’immigration humanitaire, a tenu à préciser le cabinet de François Legault.

Selon le plan d’immigration pour 2021, Québec a prévu d’admettre entre 6900 et 7500 réfugiés.

 

Décevant. Je m'attendais à ce que Legault soit plus connecté que cela. 

 

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il y a 5 minutes, p_xavier a dit :

Je suis tout à fait d'accord avec Legault sur ce point.  Faut enrichir la population, pas du cheap labor pour les entreprises.

Va vite falloir arrêter de créer des emplois dans les écoles, les CPE, le milieu de la santé, une bonne partie de la fonction publique. Fermons aussi toutes nos PME, nos commerces de détail, nos restaurants. Selon les critères de Legault ces gens appauvrissent aussi le Québec. 


C’est ça qui arrive quand t’es pogné avec tes promesses populistes à deux balles. Best of luck Mr Legault.

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L’informatique quantique, la prochaine fierté québécoise ?

Le Québec possède tous les éléments nécessaires pour reproduire avec l’informatique quantique ses succès en intelligence artificielle. Les prochaines années seront cruciales pour y arriver. 

Maxime Johnson - L'actualité

L’informatique quantique est maintenant réalité. Au moment où vous lisez ces lignes, de grandes entreprises en posent les bases en déployant des ordinateurs quantiques et en commençant à apprivoiser cette technologie dont les ordinateurs ne sont plus limités par les 0 et les 1 de l’informatique classique. 

Modélisations climatiques, création de nouvelles molécules médicinales, élaboration de matériaux synthétiques pour capturer le carbone atmosphérique : les usages potentiels de cette technologie sont immenses. « Ça va être une force disruptive dans de nombreuses industries », prédit Alireza Najafi-Yazdi, fondateur et PDG d’Anyon Systems, une entreprise montréalaise qui conçoit et fabrique des ordinateurs quantiques depuis 2015, et qui a annoncé en décembre la vente de son premier appareil au ministère de la Défense nationale. 

Il est toutefois difficile de décrire l’avenir de l’informatique quantique sans donner l’impression de vendre une poudre de perlimpinpin. « C’est normal de se poser des questions, mais de vrais progrès ont été réalisés. On a le droit d’être enthousiastes », rassure Alexandre Blais, directeur scientifique de l’Institut quantique de l’Université de Sherbrooke. 

Parmi ces avancées, notons que Google a annoncé que l’informatique quantique lui avait permis de résoudre en 3 minutes et 20 secondes un problème dont un superordinateur traditionnel aurait terminé l’analyse en… 10 000 ans. Il semble que l’entreprise ait peut-être exagéré un peu (selon IBM, les superordinateurs actuels sont capables de faire la même chose en 2,5 jours), mais l’informatique quantique a quand même rattrapé en quelques années des décennies de progrès en informatique classique. Même si ce n’est que pour certains calculs précis, c’est tout un exploit, qui laisse présager de grandes choses.  

Encore du chemin à faire

La vraie révolution quantique n’est toutefois pas attendue avant plusieurs années. « Il faudra probablement encore de 5 à 10 ans avant que les essais mis au point aujourd’hui soient déployés dans les entreprises », estime Alireza Najafi-Yazdi. 

La tâche à accomplir est grande, en effet. L’industrie naissante de l’informatique quantique doit améliorer ses ordinateurs, créer du matériel (comme de l’espace de stockage adapté à ses ordinateurs) et former des employés. Elle doit aussi repenser tous les logiciels, puisqu’un algorithme conçu pour un ordinateur classique ne peut pas tirer profit des transistors quantiques appelés qubits.

Pour le Québec, tout ce travail à abattre représente une chance à saisir. 

L’écosystème québécois se met en branle

Une dizaine d’entreprises sont actives en informatique quantique au Québec. Le total monte toutefois à plus d’une soixantaine si on tient compte des technologies quantiques en général, comme les capteurs et les communications quantiques. L’informatique quantique est perçue comme le Saint-Graal, mais ces autres domaines sont également importants, et peuvent se chevaucher. 

« Plusieurs entreprises et chercheurs au Québec s’intéressent aux différents aspects des technologies quantiques, tant pour le matériel que pour le logiciel», note Olivier Gagnon-Gordillo, responsable de la stratégie et du développement chez Québec Quantique, un organisme mis sur pied à l’automne 2020 pour faire avancer le secteur. « Il y a aussi une accélération de l’investissement à tous les niveaux, tant pour la recherche que pour la commercialisation », poursuit-il. 

Le ministère de l’Économie et de l’Innovation a d’ailleurs annoncé en 2020 la mise en place d’une aide pouvant aller jusqu’à 750 000 dollars pour financer des projets quantiques (communications, calculs, matériaux, ainsi que météorologie et détections). « C’est un financement qui va permettre de créer une richesse technologique et intellectuelle, mais aussi une main-d’œuvre spécialisée », note Frédéric Bove, vice-président chez Prompt, l’organisme qui gère le programme de financement quantique. Prompt s’attend à ce qu’une dizaine d’entreprises soumettent un projet d’ici la première date limite du 30 mai. D’autres pourront le faire lors du second dépôt, en fin d’année. 

Dans son plus récent budget, Ottawa a alloué, pour sa part, 360 millions sur sept ans au lancement d’une stratégie quantique nationale, dont les détails n’ont pas encore été dévoilés. À Québec, des annonces liées aux technologies quantiques sont aussi prévues au cours des prochaines semaines. 

« Le Québec a la capacité de se créer des écosystèmes d’innovation, et c’est ce qui est en train d’être fait », estime Frédéric Bove. Comme avec l’intelligence artificielle et le multimédia auparavant, les pièces du puzzle sont assemblées pour stimuler la croissance de l’industrie quantique et provoquer un effet d’entraînement.

Il reste quand même plusieurs problèmes importants à résoudre. « Les universités doivent former la main-d’œuvre nécessaire », prévient par exemple Alireza Najafi-Yazdi. À l’heure actuelle, se former en informatique quantique est complexe. « Il faudrait un programme de génie quantique », croit le PDG d’Anyon Systems. 

« Pour l’instant, on a besoin d’un baccalauréat, d’une maîtrise, d’un doctorat et de plusieurs expertises pour faire du quantique. C’est clair que le domaine mérite sa propre formation », reconnaît Alexandre Blais, de l’Université de Sherbrooke, où des discussions sur le sujet ont lieu. Olivier Gagnon-Gordillo, de Québec Quantique, rappelle pour sa part que la formation n’est toutefois qu’une partie de l’équation. « Il faut aussi attirer les talents étrangers, pour qu’ils viennent étudier, travailler et lancer des entreprises ici », note-t-il. 

Quelle place pour le Québec sur l’échiquier mondial ?

Le financement des entreprises doit en outre être à la hauteur, surtout que des investissements de taille sont réalisés en technologies quantiques partout dans le monde. Non seulement les retombées économiques qui y sont associées risquent d’être importantes, mais il y a en plus des enjeux stratégiques et militaires liés à la maîtrise de ces technologies. 

La Chine et les États-Unis dominent le secteur, et d’autres pays souhaitent s’y tailler une place. La France, notamment, a dévoilé en janvier une stratégie quantique dotée d’une enveloppe de 2,69 milliards de dollars sur cinq ans. 

La concurrence n’effraie pas Alexandre Blais. « Le quantique n’est pas une technologie où le gagnant remporte tout », résume-t-il. Avec son savoir-faire actuel dans des domaines comme le logiciel, l’intelligence artificielle, la microfabrication et l’électronique, le Québec peut se tailler une place dans ce marché mondial. 

« C’est important, parce que c’est une grande vague technologique qui a des retombées transversales », poursuit Olivier Gagnon-Gordillo. Une filière quantique forte n’est pas une fin en soi. Elle pourrait aussi avoir des répercussions positives sur plusieurs autres industries québécoises, que ce soit la finance, l’environnement, la pharmacologie ou l’aéronautique, par exemple. 

« La bonne nouvelle, c’est qu’on a pris le train dès le départ », croit Frédéric Bove. Reste à voir jusqu’où il ira.

https://lactualite.com/techno/linformatique-quantique-la-prochaine-fierte-quebecoise/?utm_source=L’actualité&utm_campaign=fadcae485e-EMAIL_CAMPAIGN_2021_04_30_07_01&utm_medium=email&utm_term=0_f566f03091-fadcae485e-400771294

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12 minutes ago, Ousb said:

Va vite falloir arrêter de créer des emplois dans les écoles, les CPE, le milieu de la santé, une bonne partie de la fonction publique. Fermons aussi toutes nos PME, nos commerces de détail, nos restaurants. Selon les critères de Legault ces gens appauvrissent aussi le Québec. 


C’est ça qui arrive quand t’es pogné avec tes promesses populistes à deux balles. Best of luck Mr Legault.

Hmmmm. Rareté donne des hausses salariales, c'est ça le but.  Et pour les autres :

Quote

 

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il y a 10 minutes, p_xavier a dit :

Hmmmm. Rareté donne des hausses salariales, c'est ça le but.  Et pour les autres :

 

La rareté crée des hausses salariales dans les emplois que OUSB a mentionné? C'est Legault l'employeur dans ces domaines, et il a dit non à une hausse salariale pour la majorité des employés de l'État. :/

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