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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

Messages recommendés

Jimmy Jean nommé économiste en chef du Mouvement Desjardins

Mathieu Dion - Radio-Canada

Le stratège macroéconomique Jimmy Jean devient aujourd’hui vice-président et économiste en chef du Mouvement Desjardins, selon ce qu’a appris Radio-Canada. Il est la première personne issue de la diversité à tenir ce rôle au sein de l’institution financière, la plus importante au Québec avec 7,5 millions de clients et près de 50 000 employés.

Vous l’avez parfois lu, entendu et vu lorsqu’il commentait l’actualité économique sur nos plateformes. Il en a fait autant dans la presse financière, au Wall Street Journal notamment.

Jimmy Jean succède ainsi à François Dupuis, qui quitte ses fonctions après 33 ans de service. 

Par le passé, il a également travaillé à la Caisse de dépôt et placement du Québec, chez Moody’s Analytics et RBC Marchés des capitaux, ainsi qu’à Statistique Canada. Il a fait des études en économie à HEC Montréal et détient une certification d’analyste financier agréé (CFA).

Avec la collaboration de Gérald Fillion

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1790516/jimmy-jean-economiste-en-chef-mouvement-desjardins

Screen Shot 2021-05-05 at 3.09.00 PM.png

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Hausse légère du taux de chômage au Québec

Le resserrement des mesures sanitaires a fait légèrement grimper le taux de chômage en avril, tant au Québec qu’à l’échelle du pays.

Le taux de chômage s’est fixé à 6,6 % dans la Belle Province, en hausse de 0,2 %. Au Canada, il a atteint 8,1 % (+0,6 %), alors qu'en Ontario, qui connait une difficile troisième vague difficile portée par les variants, le chômage a bondi de 1,5 point pour atteindre 9 %.

D’un océan à l’autre, l’emploi a reculé en avril de 207 000 (-1,1 %) pour atteindre 18,63 millions d’emplois. Les heures travaillées le mois dernier ont par ailleurs diminué de 2,7 %, «surtout en raison des baisses enregistrées dans les services d'enseignement, dans les services d'hébergement et de restauration ainsi que dans le commerce de détail», a précisé Statistique Canada, vendredi, en dévoilant les chiffres de l’Enquête sur la population active. Soulignons que 486 000 travailleurs sont au chômage depuis 27 semaines ou plus, un chiffre qui est en croissance.

L'emploi a reculé au chapitre du travail à temps plein (-129 000; -0,8 %) et du travail à temps partiel (-78 000; -2,3 %). Le nombre de personnes qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles a augmenté de 288 000 (+27,2 %), a mis en relief l’agence fédérale, qui a également indiqué que 100 000 Canadiens de plus travaillent à la maison, soit un nouveau total de 5,1 millions de personnes.

Le taux de chômage du Québec est relativement enviable par rapport à d’autres provinces. C’est le taux le plus bas au pays, partagé avec la Saskatchewan (6,6 %, -0,7 pt). Outre l’Ontario et l’Alberta (9 %), c’est à Terre-Neuve-et-Labrador que le plus de gens sont à la recherche d'un emploi. Le taux de chômage y a crû de 1,5 point pour atteindre 13,9 % en avril.

https://www.journaldemontreal.com/2021/05/07/taux-de-chomage-a-81-au-canada-1

Institut_de_la_statistique_du_Qu_bec_Croissance_de_l_emploi_et_s.jpg

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Le 2021-05-05 à 15:31, Normand Hamel a dit :

Jimmy Jean nommé économiste en chef du Mouvement Desjardins

Mathieu Dion - Radio-Canada

Le stratège macroéconomique Jimmy Jean devient aujourd’hui vice-président et économiste en chef du Mouvement Desjardins, selon ce qu’a appris Radio-Canada. Il est la première personne issue de la diversité à tenir ce rôle au sein de l’institution financière, la plus importante au Québec avec 7,5 millions de clients et près de 50 000 employés.

Vous l’avez parfois lu, entendu et vu lorsqu’il commentait l’actualité économique sur nos plateformes. Il en a fait autant dans la presse financière, au Wall Street Journal notamment.

Jimmy Jean succède ainsi à François Dupuis, qui quitte ses fonctions après 33 ans de service. 

Par le passé, il a également travaillé à la Caisse de dépôt et placement du Québec, chez Moody’s Analytics et RBC Marchés des capitaux, ainsi qu’à Statistique Canada. Il a fait des études en économie à HEC Montréal et détient une certification d’analyste financier agréé (CFA).

Avec la collaboration de Gérald Fillion

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1790516/jimmy-jean-economiste-en-chef-mouvement-desjardins

Screen Shot 2021-05-05 at 3.09.00 PM.png

Excellente nouvelle, bravo!

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Écart de richesse entre le Québec et le Canada: l’IRIS contredit Legault

Contrairement à l’affirmation du premier ministre François Legault, le Québec est moins pauvre par rapport au reste du Canada, révèle une nouvelle étude dévoilée mercredi. 

L’étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) rétablit ainsi les faits sur l’écart de richesse entre le Québec et le Canada pour l’année de référence 2017

Si le gouvernement provincial et l’institut estampillé à gauche ne sont pas parvenus à la même conclusion, c’est qu’ils se sont appuyés sur des unités de mesure différentes.

En 2017, le Québec avait un produit intérieur brut (PIB) par personne de 50 430 $ et le Canada 60 969 $, soit une différence de 17,3 %, un résultat qui ne reflète pas la réalité, selon l’IRIS.

Or, pour l’institut qui prend en considération l’indice panier tenant compte des revenus réels et du coût de la vie, cet écart est ramené à 6,7 % pour la même année. 

La fiche de l’IRIS ne relève presque pas de différence de revenus des ménages entre le Québec et le reste du pays, mais constate que les 20 % les plus riches connaissent les plus gros écarts de revenus. 

«En utilisant le PIB comme unité de mesure comparative et en faisant de l’écart entre le Québec et le reste du Canada une obsession, François Legault démontre qu’il se préoccupe beaucoup plus du déficit des plus riches que des inégalités qui affectent les plus pauvres», a indiqué par communiqué Simon Tremblay-Pepin, chercheur associé à l’IRIS. 

Pour l’économiste et politologue, le Québec a les capacités nécessaires pour réduire les inégalités. À titre illustratif, en 2017, au Québec, les plus riches avaient 8,7 fois plus de ressources que les plus pauvres, contre 11,3 au Canada

«Au Québec, les 10 % les plus pauvres n’arrivent pas à couvrir la moitié de leurs besoins de base tandis que les plus riches couvrent 5 fois leurs besoins de base», a déploré M. Tremblay-Pepin, en plaidant pour une redistribution des richesses.

«On a l’argent pour que personne ne vive dans la pauvreté», a-t-il ajouté.

https://www.journaldemontreal.com/2021/05/12/ecart-de-richesse-entre-le-quebec-et-le-canada-liris-contredit-legault

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Il y a 6 heures, Normand Hamel a dit :

«On a l’argent pour que personne ne vive dans la pauvreté», a-t-il ajouté.

(ci-dessus un extrait de l'article cité)

Oui l'argent "existe", mais ça ne dit pas entre les mains de qui elle se trouve.  Ce n'est pas comme si l'Etat pouvait en disposer dans sa totalité à sa guise pour procéder à plus de redistribution.  Le Québec ne vit pas sur une planète à part.  Il est obligé de maintenir un niveau de pression fiscale (sur les plus riches) qui soit concurrentiel (ne veut pas dire identique), sous peine de faire fuir ceux qui contribuent déjà le plus aux recettes de l'Etat-- ce qui ne serait pas la meilleure façon de soutenir les moins favorisés. Il y a 40 ans, la France sous François Mitterand (PS) avait tenté d'adopter des politiques nettement plus "redistributrices" que ses voisins et concurrents, mais il a dû rebrousser chemin rapidement.    

Je n'ai pas révisé les chiffres récemment, mais il me semble vraisemblable que le coefficient de gini calculé sur les revenus personnels après impôts et transferts soit plus bas (i.e. plus égalitaire) au Québec que partout ailleurs parmi nos principaux concurrrents.

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il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

il me semble vraisemblable que le coefficient de gini calculé sur les revenus personnels après impôts et transferts soit plus bas (i.e. plus égalitaire) au Québec que partout ailleurs parmi nos principaux concurrrents.

Tout à fait!

Le niveau de vie est plus élevé au Québec que n'importe où ailleurs au Canada pour une part importante de la population. Là où le bât blesse c'est du côté des 20% les plus riches où le Québec fait piètre figure comparativement à l'Ontario.

Ce qui veut dire que les riches sont plus riches en Ontario, et le corollaire de ça c'est que les pauvres sont malheureusement plus pauvres en Ontario car la richesse n'est pas redistribuée aussi équitablement de ce côté-là de la frontière.

J'ai d'ailleurs mentionné dans un commentaire précédent que le revenu vital minimum (RVM) pour ceux qui gagnent le salaire minimum n'est couvert qu'à seulement 95% en Ontario alors qu'il est couvert à 115% au Québec. Et ce malgré le fait que le salaire minimum est plus élevé en Ontario!

De plus, j'ai remarqué que les chiffres que la plupart des  chercheurs utilisent ces temps-ci remontent à 2017. Sans doute parce que des statistiques plus récentes ne sont pas encore disponibles. Or, depuis 2017 le Québec a fait des progrès considérables sur le plan économique et financier.

Ce qui voudrait dire que l'écart de 6,7% pour l'année 2017 devrait en principe s'être réduit encore davantage depuis. Surtout que le PIB du Québec progresse d'un demi pour cent de plus à chaque année que celui de l'Ontario, et ce depuis plusieurs années.

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Il y a 4 heures, Né entre les rapides a dit :

(ci-dessus un extrait de l'article cité)

Oui l'argent "existe", mais ça ne dit pas entre les mains de qui elle se trouve.  Ce n'est pas comme si l'Etat pouvait en disposer dans sa totalité à sa guise pour procéder à plus de redistribution.  Le Québec ne vit pas sur une planète à part.  Il est obligé de maintenir un niveau de pression fiscale (sur les plus riches) qui soit concurrentiel (ne veut pas dire identique), sous peine de faire fuir ceux qui contribuent déjà le plus aux recettes de l'Etat-- ce qui ne serait pas la meilleure façon de soutenir les moins favorisés. Il y a 40 ans, la France sous François Mitterand (PS) avait tenté d'adopter des politiques nettement plus "redistributrices" que ses voisins et concurrents, mais il a dû rebrousser chemin rapidement.    

Je n'ai pas révisé les chiffres récemment, mais il me semble vraisemblable que le coefficient de gini calculé sur les revenus personnels après impôts et transferts soit plus bas (i.e. plus égalitaire) au Québec que partout ailleurs parmi nos principaux concurrrents.

Parmi le 1 % des plus riches au Québec la moitié sont des médecins. 

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Il y a 10 heures, andre md a dit :

Parmi le 1 % des plus riches au Québec la moitié sont des médecins. 

Je n'ai pas vérifié ton assertion, mais peu importe, j'apprécierais que tu élabores sur les implications de ton propos.  

Je noterai toutefois que ce ne sont pas uniquement ceux qui font partie du 1% qui sont plus lourdement taxés au Québec.  Beaucoup d'autres, dans des tranches de revenus qui ne se qualifient pas pour une appartenance à ce "club" très exclusif, mais qui gagnent néanmoins plus que la moyenne, sont aussi pénalisés, à un degré croissant à mesure qu'ils grimpent dans l'échelle.  On peut bien sûr tempérer l'écart (de taux marginal d'imposition) en tenant compte de certains éléments faisant en sorte que le coût de la vie soit généralement inférieur au Québec, mais ça ne suffit pas, à partir d'un seuil qui n'est pas si élevé.  Par exemple, le différentiel dans le prix des maisons, qui reste considérable, ne se traduit pas par un écart proportionnel dans le coût global de la vie; idem pour le coût des garderies.  La composition des dépenses d'un ménage change en fonction des variations de revenus nets; si on gagne cinq fois plus, on ne dépense pas cinq fois plus en alimentation, et on ne paie pas son pain et son lait plus cher. 

Je ne dis pas qu'il faudrait éliminer les écarts dans les taux d'imposition des hauts revenus; je dis seulement qu'on ne peut pas les augmenter inconsidérément  -- sans tenir compte de ceux de nos voisins.  La relativité est aussi importante que l'absolu.  Si le taux marginal maximum était de 70% partout ailleurs, le Québec pourrait faire de même sans problème.  De plus, il ne faut pas se limiter à observer (et comparer) les taux minimum et maximum: c'est toute la courbe d'imposition qu'il faut considérer quand on veut faire des comparaisons du fardeau fiscal qui s'applique à toutes les classes de revenus, pas juste les plus basses et les plus élevées.  Après tout, c'est bien entre ces deux extrêmes que se retrouvent la majorité des contribuables.      

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Il y a 5 heures, Né entre les rapides a dit :

Beaucoup d'autres, dans des tranches de revenus qui ne se qualifient pas pour une appartenance à ce "club" très exclusif, mais qui gagnent néanmoins plus que la moyenne, sont aussi pénalisés, à un degré croissant à mesure qu'ils grimpent dans l'échelle.

C'est toute la classe moyenne (et la classe supérieure aussi) qui écope au Québec pour les impôts, sauf ceux parmi eux qui ont des enfants à charge. Donc pas besoin de gagner de très gros salaires pour payer beaucoup d'impôt si on est célibataire.

Par contre, c'est drôle à dire mais ce sont les plus démunis qui sont le plus favorisés. Façon de parler bien entendu... Je crois que nous avons fait de bons choix de société, mais cela n'est qu'une opinion personnelle.

Cela dit, je suis convaincu que le moment arrivera bientôt où le gouvernement sera en mesure de diminuer les impôts. C'est que l'économie et les finances du Québec se sont beaucoup améliorés depuis un certain nombre d'années et cela permet au gouvernement de mettre de l'ordre dans la maison avant de consentir à baisser les impôts.

Dans mon livre à moi il est même écrit que le gouvernement baissera les impôts lors du prochain budget car nous serons alors en année électorale. Je suis d'ailleurs convaincu que c'était le plan depuis le début du mandat actuel. Sauf qu'entre temps est survenue une pandémie qui pourrait reporter ce scénario à plus tard.

Tout dépendra de la situation économique et financière du gouvernent au printemps 2022. Si la situation s'est rétablie plus rapidement que prévu il est bien possible, voire inévitable, que le gouvernement baisse les impôts de manière plus ou moins significative selon ce que sera alors la situation.

Mais tout indique que le gouvernement baissera les impôts tôt ou tard. Si ce n'est pas à la fin du mandat actuel ce sera pendant le prochain mandat.  

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