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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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Le 2021-07-26 à 13:40, Kolev3000 a dit :

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Désolé de déterrer ça sur le tard. Ça signifie donc que le CH va jouer devant 7 500 personnes alors que tous les amphithéâtres américains vont être pleins à craquer ?  

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Bourse de Toronto

Cinq sociétés du Québec parmi les plus performantes

La Bourse TMX a publié mardi sa liste des titres les plus performants depuis trois ans. C’est la société minière Aura (symbole : ORA) qui décroche la première place devant la société de commerce électronique Shopify (SHOP). Le Québec place 5 sociétés dans le top 30.

André Dubuc - La Presse

Un actionnaire d’Aura a obtenu un rendement total de 1125 % depuis le 30 juin 2018. La minière possède et exploite des mines d’or et de cuivre au Honduras, au Brésil et au Mexique. 

Tout juste derrière, la société technologique Shopify a obtenu un rendement total de 846 %. Sa capitalisation boursière atteint maintenant les 205 milliards. 

La troisième place revient à l’assureur spécialisé Trisura Group (TSU), de l’Ontario, qui affiche une performance de 523 % en trois ans. Trisura est actif dans les segments du marché de la caution, des solutions de risque, de l’assurance des entreprises, de l’assurance de façade et de la réassurance. 

La première société québécoise se pointe le bout du nez au cinquième rang. Il s’agit de la minière Aya (AYA), du promoteur Benoit La Salle, fondateur de Semafo. Aya exploite une mine d’argent au Maroc. Son rendement total sur 3 ans s’élève à 365 %, mais, dans son cas, l’envolée s’est concentrée dans les 18 derniers mois.

Dans l’ensemble des heureuses élues du palmarès, près de la moitié des titres, 14 sur 30, proviennent du secteur minier. Six viennent des technologies. 

Le paysage des titres québécois qui figurent sur la liste sélecte est plus diversifié. Outre Aya, on trouve une entreprise de services aux immeubles, GDI (GDI), société de transport et de logistique, TFI International (TFII), entreprise du secteur agroalimentaire, Goodfood (FOOD), et une entreprise technologique, Tecsys (TCS). 

Notons aussi la présence au sixième rang de la société Champion (CIA) qui, sans être une société québécoise à proprement parler puisque son siège social est en Australie, détient ses actifs au Québec, le principal étant la mine du lac Bloom, près de Fermont. 

En trois ans, l’action de Champion, qui ne verse aucun dividende, s’est appréciée de 365 %. Sa capitalisation boursière est passée de 402 millions à 2,2 milliards. Le gouvernement provincial, par le truchement d’Investissement Québec, détient 8,6 % des actions de Champion en date du 27 avril 2021, selon Refinitiv.

https://www.lapresse.ca/affaires/marches/2021-09-16/bourse-de-toronto/cinq-societes-du-quebec-parmi-les-plus-performantes.php

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il y a 46 minutes, Normand Hamel a dit :

 

Bourse de Toronto

Cinq sociétés du Québec parmi les plus performantes

La Bourse TMX a publié mardi sa liste des titres les plus performants depuis trois ans. C’est la société minière Aura (symbole : ORA) qui décroche la première place devant la société de commerce électronique Shopify (SHOP). Le Québec place 5 sociétés dans le top 30.

André Dubuc - La Presse

Un actionnaire d’Aura a obtenu un rendement total de 1125 % depuis le 30 juin 2018. La minière possède et exploite des mines d’or et de cuivre au Honduras, au Brésil et au Mexique. 

Tout juste derrière, la société technologique Shopify a obtenu un rendement total de 846 %. Sa capitalisation boursière atteint maintenant les 205 milliards. 

La troisième place revient à l’assureur spécialisé Trisura Group (TSU), de l’Ontario, qui affiche une performance de 523 % en trois ans. Trisura est actif dans les segments du marché de la caution, des solutions de risque, de l’assurance des entreprises, de l’assurance de façade et de la réassurance. 

La première société québécoise se pointe le bout du nez au cinquième rang. Il s’agit de la minière Aya (AYA), du promoteur Benoit La Salle, fondateur de Semafo. Aya exploite une mine d’argent au Maroc. Son rendement total sur 3 ans s’élève à 365 %, mais, dans son cas, l’envolée s’est concentrée dans les 18 derniers mois.

Dans l’ensemble des heureuses élues du palmarès, près de la moitié des titres, 14 sur 30, proviennent du secteur minier. Six viennent des technologies. 

Le paysage des titres québécois qui figurent sur la liste sélecte est plus diversifié. Outre Aya, on trouve une entreprise de services aux immeubles, GDI (GDI), société de transport et de logistique, TFI International (TFII), entreprise du secteur agroalimentaire, Goodfood (FOOD), et une entreprise technologique, Tecsys (TCS). 

Notons aussi la présence au sixième rang de la société Champion (CIA) qui, sans être une société québécoise à proprement parler puisque son siège social est en Australie, détient ses actifs au Québec, le principal étant la mine du lac Bloom, près de Fermont. 

En trois ans, l’action de Champion, qui ne verse aucun dividende, s’est appréciée de 365 %. Sa capitalisation boursière est passée de 402 millions à 2,2 milliards. Le gouvernement provincial, par le truchement d’Investissement Québec, détient 8,6 % des actions de Champion en date du 27 avril 2021, selon Refinitiv.

https://www.lapresse.ca/affaires/marches/2021-09-16/bourse-de-toronto/cinq-societes-du-quebec-parmi-les-plus-performantes.php

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C'est très bien en terme procentuel, mais en volume de gain mesuré par l'accroissement de la capitalisation boursière, Shopify les éclipse toutes mises ensemble, de loin. 

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Rater le Sud, miser sur le Nord

Le CN vient de se casser les dents dans sa tentative de doubler le CP pour devenir le premier réseau ferroviaire nord-américain avec un ancrage continental reliant le Canada aux États-Unis et au Mexique, mais l’entreprise montréalaise a devant elle de belles occasions d’expansion dans le Nord québécois, avec le projet Qc Rail pour relier Dolbeau-Mistassini à Baie-Comeau et le projet de la Grande Alliance pour construire une voie ferrée le long de la route Billy-Diamond, de Matagami jusqu’au kilomètre 257, à la Baie-James.

Jean-Philippe Décarie - La Presse

Maintenant que la saga entourant l’acquisition du réseau de Kansas City Southern a pris fin avec le désistement du Canadien National (CN) et la conclusion d’une entente entre le transporteur ferroviaire américain et le Canadien Pacifique (CP), il est temps pour le CN de tourner la page et de passer à autre chose. 

Ça tombe bien, puisque deux projets de nouvelles lignes de chemin de fer dans le nord du Québec font justement l’objet d’études de faisabilité et pourraient très bien ouvrir de nouvelles occasions pour le transporteur ferroviaire montréalais. 

Mardi, les promoteurs du projet Qc Rail ont annoncé qu’ils avaient retenu la firme SNC-Lavalin pour réaliser une étude de faisabilité en vue de la construction d’un nouveau lien qui permettrait de compléter un corridor ferroviaire qui relierait le Canada central au port en eau profonde de Baie-Comeau, en ajoutant un tronçon de 370 kilomètres de voie ferrée entre Dolbeau-Mistassini et la Côte-Nord. 

L’idée est de créer une autoroute ferroviaire du Nord qui contournerait le réseau déjà fort engorgé du CN dans le Sud pour permettre aux producteurs de fertilisants, de blé, de produits miniers et forestiers de l’Ouest canadien d’acheminer plus rapidement et directement leurs chargements vers les marchés de l’Europe, via le port de Baie-Comeau. 

Au départ, les promoteurs de Qc Rail, essentiellement les intervenants économiques de la MRC de Manicouagan, voulaient construire un lien ferroviaire vers le Nord, pour favoriser l’exploitation de gisements miniers liés à la filière des batteries au lithium, notamment de zinc et de graphite. 

Mais on s’est vite rendu compte que ce nouveau corridor pourrait aussi devenir fort utile pour les producteurs et exportateurs de matières premières du Canada central tout en permettant la mise sur pied d’un centre de logistique portuaire à Baie-Comeau dans la baie des Anglais. 

La Côte-Nord a déjà deux liens ferroviaires nord-sud exploités par les sociétés IOC et ArcelorMittal pour leurs propres besoins. Les évaluations préliminaires du coût de construction d’un troisième lien multiusage sont de 2 milliards, un investissement qui pourrait être en partie absorbé par ses principaux utilisateurs. 

Développement de la Baie-James 

L’autre projet de lien ferroviaire nordique dans lequel le CN pourrait trouver son compte est celui que veulent implanter les partenaires de la Grande Alliance, soit la Nation crie et le gouvernement québécois, qui a établi un protocole d’entente visant à assurer un développement stratégique, prévisible et durable du territoire cri. 

Outre la mise à niveau de plusieurs routes d’accès de différentes communautés cries à la route Billy-Diamond, qui part de Matagami pour monter jusqu’à Radisson, à la Baie-James, la Grande Alliance prévoit la construction d’une voie ferrée reliant Matagami au kilomètre 257, situé plus au nord, pour donner accès aux nombreuses sociétés minières qui sont implantées dans la région. 

La Grande Alliance projette aussi un retour en service de la ligne de chemin de fer entre Lebel-sur-Quévillon et Chapais, un tronçon stratégique qui fait également partie du plan de développement du groupe Qc Rail. Dans les deux cas, la participation et le savoir-faire du CN sont évidemment souhaitables. 

L’ensemble du projet de la Grande Alliance, chapeauté par la Société de développement crie, est estimé à 4,7 milliards, un investissement qui doit s’échelonner jusqu’en 2050 et qui sera financé en partie par les entreprises qui profiteront des nouvelles infrastructures mises en place. 

Si le Sud n’a pas été le Pérou attendu pour le CN, le Nord pourrait très bien lui donner l’occasion de hausser son achalandage et son efficacité dans la gestion de son réseau pancanadien. 

On répète depuis des décennies maintenant, depuis la dure époque de la colonisation au XIXe siècle, combien l’occupation du territoire est importante au Québec, mais il faut aussi maximiser l’utilité de ce territoire et les deux projets de nouveaux liens ferroviaires s’inscrivent tout à fait dans cette optique de développement stratégique. 

Une autre belle façon de mieux utiliser le territoire que l’on cherche à occuper serait d’assurer un lien beaucoup plus direct et fluide avec la Côte-Nord en mettant de l’avant une fois pour toutes la construction d’un pont pour franchir le Saguenay entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac. 

Mon plus récent passage dans cette magnifique région, il y a deux semaines, m’a valu des attentes de plus de deux heures pour franchir la belle rivière Saguenay, d’un côté comme de l’autre. La Côte-Nord mérite beaucoup mieux que ça.

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2021-09-17/rater-le-sud-miser-sur-le-nord.php

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Il y a 8 heures, Kolev3000 a dit :

 

Ça fait une semaine qu’ils en parlaient dans la section Argent du Journal de Montréal mais j’ai attendu qu’un média plus sérieux en parle!

Salaires

Hausses records à prévoir au Québec

Comme quoi c'est souvent dans les médias les ''moins sérieux'' qu'on apprend les meilleures nouvelles....et avant les autres !

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Il y a 8 heures, Kolev3000 a dit :

La Presse

Ça fait une semaine qu’ils en parlaient dans la section Argent du Journal de Montréal mais j’ai attendu qu’un média plus sérieux en parle!

Salaires

Hausses records à prévoir au Québec

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PHOTO PAWEL DWULIT, ARCHIVES BLOOMBERG

Ce sont dans les secteurs de la finance, des assurances et des technologies de l’information et des communications que les données des augmentations salariales sont les plus élevées (environ 3,3 %).

Les entreprises au Québec comptent attribuer des hausses salariales de l’ordre de 2,9 %, en moyenne, à leurs employés en 2022. C’est la prévision de hausse la plus marquée depuis une décennie, selon une étude de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés. 

Publié le 22 septembre 2021 à 14h24

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La reprise économique et la pénurie de main-d’œuvre favorisent une telle anticipation. En 2021, les prévisions se situaient à 2,4 % et la hausse réelle s’est établie à 5,9 %. Conséquemment, de nombreux employeurs ne prévoient pas de gel salarial en 2022. 

Ce sont dans les secteurs de la finance, des assurances et des technologies de l’information et des communications que les données des augmentations sont les plus élevées (environ 3,3 %). Les prévisions des hausses sont plus modestes dans les secteurs des soins de santé, des arts et spectacles, des loisirs et de l’administration publique (de 2,3 % à 2,7 %). 

On prévoit que ce sont les hauts dirigeants et les cadres supérieurs qui bénéficieront des hausses les plus marquées (3 %). Par ailleurs, ce sont dans les entreprises de moins de 100 employés que les prévisions de croissance sont les plus élevées (3,1 %).

« La prévision salariale pour le Québec atteint un sommet inédit depuis 2013, dit Manon Poirier, directrice générale de l’Ordre, dans un communiqué. On assiste vraisemblablement aux effets de la pénurie de main-d’œuvre et d’une économie plus robuste, ce qui explique ces hausses plus fortes qu’à l’habitude. » 

L’inflation, stoppée au début de la pandémie, puis qui a repris son envol, explique aussi une telle croissance estimée des salaires dans la prochaine année. « Au cours des 12 derniers mois, l’indice des prix à la consommation a crû de 4,1 % au Québec et de 3,5 % dans l’ensemble du Canada, lit-on dans le document Les prévisions salariales de 2022 de l’Ordre. Si elles se maintiennent, ces hausses vigoureuses des prix pourraient contribuer à soutenir la progression salariale dans le courant de 2022. »

Article du Journal de Montréal

De meilleures hausses de salaire prévues au Québec que dans le reste du Canada

Publié par l’Agence QMI le 15 septembre 2021

Les entreprises québécoises s’attendent davantage à hausser le salaire de leurs employés que celles de plusieurs autres provinces, a conclu la firme LifeWorks dans un rapport publié mercredi. 

Selon l’entreprise – l’ancienne firme Morneau Shepell –, les entreprises du Québec prévoient consentir des hausses salariales moyennes de 2,9 % en 2022, en excluant les gels salariaux, selon un sondage mené auprès de 829 entreprises. Ce taux arrive tout juste derrière Terre-Neuve-et-Labrador, où une hausse moyenne de 3 % est attendue, et se compare avantageusement à la moyenne canadienne (2,7 %).

Les entreprises de l’Ontario et des trois provinces des Prairies s’attendent, elles, à des hausses moyennes de 2,5 %, toujours en excluant les gels salariaux.

Il s’agit de données encourageantes pour les travailleurs qui témoignent d’une reprise de l’activité économique, après l’effondrement causé par la pandémie de COVID-19 en 2020. L’an dernier, en pleine incertitude, les employeurs canadiens tablaient sur des hausses salariales d’environ 1,9 %, bien qu’elles aient finalement atteint 2,2 %, en tenant compte des gels de salaires imposés à plusieurs endroits en raison de la pandémie.

«Seulement 3,3 % des organisations prévoient des gels de salaires l’an prochain, ce qui signifie que les employeurs reconnaissent la nécessité de hausser la rémunération et de redonner une nouvelle image à leur proposition de valeur en matière de rémunération globale afin d’attirer et de fidéliser les talents clés», a souligné d’Anand Parsan, associé et chef du groupe national, Services-conseils en rémunération chez LifeWorks.

Ce dernier a souligné qu’en raison de la grande pénurie de main-d’œuvre, les employeurs ont tout intérêt à hausser les salaires.

«Les employeurs sont aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Il est plus difficile que jamais d’attirer et de fidéliser les employés. Ces problèmes exercent une pression sur la capacité de payer des employeurs», a toutefois tempéré Guylaine Béliveau, directrice, Services-conseils en rémunération chez LifeWorks, en faisant état de craintes vis-à-vis du taux d’inflation qui continue de grimper.

 

 

Cet article intéressant mériterait quand même certains raffinements:

- "Hausses records": oui en comparaison avec les années récentes, mais loin du compte lorsqu'on se rapporte aux années de forte inflation, notamment vers la fin des années 1970.  Je peux convenir que cette-fois-ci la pénurie de main-d'oeuvre est exceptionnelle (ce qui n'était pas le cas dans les années 1970), mais il demeure que l'anticipation d'inflation, déjà constatée pour certaines catégories de biens, est un facteur important.  Et s'il advenait que l'inflation des prix se généralisait, la pression sur les salaires (au moins en valeur nominale) pourrait augmenter encore plus.

- La question de la capacité de payer des employeurs doit être examinée  en fonction de la concurrence.  D'une part, les entreprises dont le marché principal est domestique (canadien) font face aux mêmes pressions, et pourraient augmenter leurs prix dans la même proportion que leurs concurrents sans perdre de parts de marché.  Pour les entreprises faisant face à la concurrence étrangère, on ne peut pas supposer que le niveau des prix et des salaires étrangers demeureraient stables: eux aussi font face à des pressions inflationnistes.

- Les comparaisons interprovinciales devraient être ajustées pour tenir compte des différences dans la composition des emplois  -- mais c'est un exercice plus laborieux.  Quoi qu'il en soit, une hausse plus élevée des salaires au Québec (que dans la moyenne canadienne) représenterait un pas de plus dans la bonne direction, car le niveau québécois actuel demeure en-deça de la moyenne canadienne; ça ne veut pas dire que le Québec devient moins concurrentiel, mais tout aussi vraisemblablement qu'on s'oriente vers des emplois mieux rémunérés. 

- En utilisant l'expression "marché du travail", on reconnait implicitement qu'il s'agit d'un marché où l'équilibrage de l'offre et de la demande se fait par les prix  -- un salaire étant un prix.  

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Où sont passé les gens qui travaillaient avant la pandémie? Ils se sont volatilisés avec la Covid?  Ils se sont recyclés dans les arts plastiques et fabriquent des sculptures en papier mâché? Cette pénurie de main d'oeuvre inexistante il y a 2 ans est soudainement la raison de tous les maux. 

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il y a 40 minutes, Rocco a dit :

Où sont passé les gens qui travaillaient avant la pandémie? Ils se sont volatilisés avec la Covid?  Ils se sont recyclés dans les arts plastiques et fabriquent des sculptures en papier mâché? Cette pénurie de main d'oeuvre inexistante il y a 2 ans est soudainement la raison de tous les maux. 

La pénurie se décline de plusieurs façons, en fonction des secteurs d'activité et des qualifications demandées.  Elle était déjà ressentie il y a plus de deux ans pour certains métiers/professions.  Pour d'autres, ce sont indubitablement les programmes de soutien au revenu, plus généreux que les salaires gagnés antérieurement, qui ont provoqué un retrait du marché du travail.  Et pour d'autres encore, c'est l'arrêt brutal de l'immigration et les difficultés accrues à attirer des travailleurs saisonniers. Aussi, la covid a entraîné une hausse des besoins dans le secteur de la santé, tandis que l'offre s'est contractée, tant à cause des risques et/ou des craintes associées à l'exercice de la profession, qu'à cause de la pression accrue sur les employés qui sont restés au travail.  

Pour toutes ces raisons et d'autres qui trouveraient leur explication dans des analyses plus détaillées, je préférerais qu'on parle des pénuries par secteur, plutôt que de lancer un chiffre global qui n'aide guère à  rechercher des solutions.   

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il y a 9 minutes, Né entre les rapides a dit :

La pénurie se décline de plusieurs façons, en fonction des secteurs d'activité et des qualifications demandées.  Elle était déjà ressentie il y a plus de deux ans pour certains métiers/professions.  Pour d'autres, ce sont indubitablement les programmes de soutien au revenu, plus généreux que les salaires gagnés antérieurement, qui ont provoqué un retrait du marché du travail.  Et pour d'autres encore, c'est l'arrêt brutal de l'immigration et les difficultés accrues à attirer des travailleurs saisonniers. Aussi, la covid a entraîné une hausse des besoins dans le secteur de la santé, tandis que l'offre s'est contractée, tant à cause des risques et/ou des craintes associées à l'exercice de la profession, qu'à cause de la pression accrue sur les employés qui sont restés au travail.

Je suis tellement d'accord avec ce que tu dis que m'en allais écrire un commentaire presqu'identique, mais tu m'as devancé de quelques minutes, le temps d'aller me chercher un verre de lait. 😃

il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

Quoi qu'il en soit, une hausse plus élevée des salaires au Québec (que dans la moyenne canadienne) représenterait un pas de plus dans la bonne direction, car le niveau québécois actuel demeure en-deça de la moyenne canadienne; ça ne veut pas dire que le Québec devient moins concurrentiel, mais tout aussi vraisemblablement qu'on s'oriente vers des emplois mieux rémunérés.

Je comprends qu'il y a davantage d'emplois bien rémunérés en Ontario mais il y a aussi un grand nombre d'emplois identiques à ceux du Québec qui sont mieux payés en Ontario. J'ai cependant l'impression qu'à cet égard nous rattrapons peu à peu nos voisins; d'une part parce que nous créons de plus en plus d'emplois bien rémunérés et d'autre part parce que les salaires des emplois existants se doivent d'être plus élevés pour attirer et garder la main d'oeuvre.

Et tout cela aura pour effet d'augmenter le PIB du Québec. D'après François Legault l'écart avec l'Ontario était de 16% en 2018 et serait aujourd'hui de 13%. Ce qui voudrait dire que l'écart se comble maintenant deux fois plus rapidement qu'avant car pendant des années le PIB du Québec rattrapait celui de l'Ontario au rythme de 1/2 % par année alors qu'au cours des trois dernières années il a progressé plus rapidement au rythme de 1% par année.

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Ayant été employé d'usines pendant plus de 5 ans, j'dois dire que plusieurs employeurs ont profité de la complaisance de leurs employés dans certaines régions pendant longtemps. Dans plusieurs entreprises, les salaires n'avaient aucune corrélation avec leur profitabilité et ont stagnés.

Et comme mentionné plus tôt par Né entre les Rapides, c'est le strict minimum dans la situation actuelle que d'augmenter les employés. Ça fait que combler le manque à gagner entre le coût de la vie d'il y a un an et demi et aujourd'hui.

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