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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

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Il y a 2 heures, Normand Hamel a dit :

In fact, the Reserve Banks are required by law to transfer net earnings to the U.S. Treasury, after providing for all necessary expenses of the Reserve Banks, legally required dividend payments, and maintaining a limited balance in a surplus fund.

Ci-dessus un extrait de l'article que tu as toi-même cité.

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2 hours ago, Normand Hamel said:

Pour ceux qui aiment la lecture je recommande fortement le livre Remembrance of Grandeur pour comprendre le phénomène du Golden Square Mile. Il a été traduit en français chez le même éditeur.

Remembrance of Grandeur.jpg

Merci de la suggestion. À savoir que l'élite anglophone de Montréal venait majoritairement d'Angleterre/Royaume-Uni. Le déclin financier de cette population au profit des États-Unis a coincidé avec le déclin économique de Montréal au milieu du XXe siècle. Par comparaison, l'élite anglophone de Toronto venait majoritairement des États-Unis et la montée en force de cette superpuissance a coincidé avec la montée économique de Toronto. 

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il y a 21 minutes, Rocco a dit :

l'élite anglophone de Montréal venait majoritairement d'Angleterre/Royaume-Uni.

Plus précisément d'Écosse et d'Angleterre. Mais déjà après la Première Guerre mondiale l'Empire britannique avait laissé sa position dominante au profit des États-Unis.

Ce que j'ai appris en lisant ce livre c'est que les résidents du Golden Square Mile se considéraient d'abord comme des ressortissants Britanniques avant d'être des Canadiens. D'où leur fidélité absolue à la Grande-Bretagne. Mais lorsque celle-ci a commencé à perdre de son influence ce fut le commencement de la fin pour cette élite qui se croyait mandatée pour régner sur le monde. C'était vraiment la haute société de l'époque.

Ce qui est assez remarquable dans cette histoire c'est qu'à peu près à la même époque fut fondé le club de hockey Canadien, qui porte le nom de ceux qu'on appelle aujourd'hui les Québécois. Car avant de se dire Québécois ceux-ci se voyaient comme des Canadiens, par opposition aux Anglais qui eux-mêmes ne se considéraient pas vraiment comme des Canadiens mais plutôt comme des Britanniques. Et si les francophones se voyaient comme de véritables Canadiens c'est parce que ce sont les Français qui ont fondé le Canada, alors que les Britanniques n'ont fait que le conquérir 200 ans plus tard.

Il y avait donc trois groupes distincts au Canada à cette époque: les Canadiens (essentiellement des Québécois), les Britanniques (les Montréalais anglophones majoritairement restés fidèles à l'Angleterre) et ceux qui s'inspiraient davantage des Américains (l'Ontario et l'ouest canadien). Et alors que les Montréalais commerçaient avec le Royaume-Uni, les Ontariens eux faisaient des affaires avec les États-Unis et ont donc bénéficié beaucoup plus rapidement de sa montée en puissance. 

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5 minutes ago, Normand Hamel said:

Plus précisément d'Écosse et d'Angleterre. Mais déjà après la Première Guerre mondiale l'Empire britannique avait laissé sa position dominante au profit des États-Unis.

Ce que j'ai appris en lisant ce livre c'est que les résidents du Golden Square Mile se considéraient d'abord comme des ressortissants Britanniques avant d'être des Canadiens. D'où leur fidélité absolue à la Grande-Bretagne. Mais lorsque celle-ci a commencé à perdre de son influence ce fut le commencement de la fin pour cette élite qui se croyait mandatée pour régner sur le monde. C'était vraiment la haute société de l'époque.

Ce qui est assez remarquable dans cette histoire c'est qu'à peu près à la même époque fut fondé le club de hockey Canadien, qui porte le nom de ceux qu'on appelle aujourd'hui les Québécois. Car avant de se dire Québécois ceux-ci se voyaient comme des Canadiens, par opposition aux Anglais qui eux-mêmes ne se considéraient pas vraiment comme des Canadiens mais plutôt comme des Britanniques. Et si les francophones se voyaient comme de véritables Canadiens c'est parce que ce sont les Français qui ont fondé le Canada, alors que les Britanniques n'ont fait que le conquérir 200 ans plus tard.

Il y avait donc trois groupes distincts au Canada à cette époque: les Canadiens (essentiellement des Québécois), les Britanniques (les Montréalais anglophones majoritairement restés fidèles à l'Angleterre) et ceux qui s'inspiraient davantage des Américains (l'Ontario et l'ouest canadien). Et alors que les Montréalais commerçaient avec le Royaume-Uni, les Ontariens eux faisaient des affaires avec les États-Unis et ont donc bénéficié beaucoup plus rapidement de sa montée en puissance. 

MERCI. Fantastique résumé historique.

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  • 2 semaines plus tard...

Le chômage à 6,1% au Québec

Le taux de chômage au Québec a reculé de 0,2 de point de pourcentage à 6,1 % en juillet par rapport à juin, sur fond de très légère augmentation de l’emploi.

L’agence fédérale a expliqué que ce recul du chômage et cette augmentation de l’emploi sont survenues au moment où «un grand nombre de secteurs de compétence ont assoupli considérablement les restrictions de santé publique liées aux salles à manger intérieures et extérieures, aux activités récréatives et culturelles, aux commerces de détail et aux services de soins personnels».

En juillet, l’emploi a crû de 0,2 % dans la Belle Province. Il y a eu 0,5 % plus d’emplois à temps plein qu’en juin, alors que les emplois à temps partiel ont reculé de 1,1 % d’un mois à l’autre. Le secteur des services a principalement alimenté l’emploi au Québec de juin à juillet, avec une augmentation de 0,7 %, contre une diminution de 1,7 % pour le secteur de la production de biens. L’emploi dans les services d’information, de la culture et des loisirs a enregistré la plus forte hausse au Québec en juillet, soit 7,4 %, par rapport à juin. La finance, les assurances, les services immobiliers et de location ont pour leur part crû de 3,3 %, alors que les services d’hébergement et de restauration ont affiché une hausse de 3,1 %.

Par ailleurs, pour l’ensemble du Canada, Statistique Canada a signalé, vendredi, que la proportion de personnes travaillant à domicile en juillet a diminué de 2,0 points de pourcentage pour s'établir à 25,8 %.

https://www.journaldemontreal.com/2021/08/06/le-chomage-a-61-au-quebec-1

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  • 4 semaines plus tard...

Le déficit fond à vue d’œil au Québec

Une hirondelle ne fait pas le printemps, dit le vieux proverbe d’Aristote. Tout de même, les chiffres que vient de présenter le ministère des Finances du Québec sont impressionnants.

Francis Vailles - La Presse

Au rythme des deux premiers mois de l’exercice financier en cours, soit avril et mai 2021, le déficit du Québec pour l’année 2021-2022 serait quatre fois moins élevé que prévu, ce qui serait inespéré. L’information est tirée du rapport mensuel des opérations financières, publié vendredi en fin de journée. 

Le déficit s’est chiffré à 640 millions au cours de ces 2 mois, et en extrapolant, le déficit annuel sur 12 mois donnerait 3,8 milliards. Pour les néophytes, cette somme peut paraître élevée, mais il faut savoir que le gouvernement prévoyait un déficit annuel de 12,3 milliards pour 2021-2022 quand il a présenté son budget en mars dernier. Au rythme actuel, le déficit serait donc dégonflé de 8,4 milliards (1). 

Que se passe-t-il au juste ? Eh bien voilà, tous les postes de recettes du gouvernement du Québec sont au vert, à la faveur d’une reprise économique fulgurante. Les entreprises font des profits, les consommateurs consomment, et la construction roule à fond de train. C’est sans compter que le contexte économique et la pénurie de main-d’œuvre font pression à la hausse sur les salaires des travailleurs au Québec, ce qui augmente les recettes d’impôts des particuliers. 

En mars 2021, le ministre des Finances, Eric Girard, estimait que les recettes avoisineraient les 8 milliards par mois pour l’année financière commençant le 1er avril 2021. Or, en avril et mai 2021, le rythme mensuel des revenus a plutôt été de 8,3 milliards, ce qui est 300 millions de plus, ou 4,3 %. Et pendant ce temps, les dépenses mensuelles d’avril et mai ont été environ 200 millions de moins que la prévision du budget (2). 

Une telle extrapolation annuelle après seulement deux mois est, disons, téméraire. Bien des choses peuvent changer au fil de l’année financière. L’exercice permet tout de même de saisir l’ampleur de l’embellie récente des finances publiques du Québec, après le creux de 2020. Surtout, elle suit la tendance observée ces derniers mois. 

À la fin de juin, rappelez-vous, le gouvernement du Québec avait révisé à la baisse son déficit de l’année précédente (2020-2021) pour la troisième fois en trois mois, du jamais-vu. Une fois tous les impôts déclarés et toutes les dépenses prises en compte, le déficit de l’exercice 2020-2021, terminé le 31 mars, n’a pas été de 15 milliards, mais de 10 milliards, un recul de 33 %. 

Cette tendance se poursuivra, selon les conjoncturistes. En mars 2021, les économistes du secteur privé prévoyaient une croissance réelle du produit intérieur brut (PIB) du Québec de 5,1 % (7,4 % en incluant l’inflation) pour l’année 2021. Or, en août, ces économistes voient plutôt que l’économie croîtra au rythme de 6,5 % en 2021 (10,8 % après inflation). 

L’embellie des finances publiques pourrait être ternie par l’ampleur de la quatrième vague qui débute, cela dit. À chaque confinement, partiel ou total, les recettes du gouvernement fléchissent, pendant que les dépenses augmentent, notamment en santé. Souhaitons que la vaccination relativement étendue au Québec de même que le passeport vaccinal permettent d’éviter une rechute. 

Les finances publiques du Québec pourraient aussi être affectées par le résultat de la campagne électorale fédérale. Les libéraux ont promis beaucoup d’argent au Québec, notamment pour les garderies. 

Le suivi des finances publiques est important, car il nous donne une idée de l’ampleur des compressions budgétaires que le gouvernement du Québec devra faire pour retomber au déficit zéro au cours des prochaines années. Et des décisions difficiles qu’il faudra prendre. 

En mars, Eric Girard avait avisé les électeurs que le gouvernement ne serait pas en mesure de retourner à l’équilibre budgétaire avant sept ans. Et que le déficit passerait de 12,3 milliards durant l’exercice 2021-2022 en cours à 6,5 milliards au cours des années suivantes. Ces 6,5 milliards seraient structurels, c’est-à-dire indépendants de la conjoncture économique, essentiellement. Le ministre des Finances parlait alors d’« écart à résorber » de l’ordre de 1,3 milliard par année pendant quatre ans. 

Or, avec la forte progression des revenus, cet écart serait bien moindre, d’autant moins avec les fonds d’Ottawa pour les garderies. 

Pendant ce temps, au fédéral, les finances publiques ont aussi meilleure mine, mais pas de façon aussi marquée. Jeudi dernier, le ministère fédéral des Finances indiquait que le déficit s’est élevé à 36,5 milliards au premier trimestre de l’exercice, ce qui est évidemment beaucoup plus bas que l’année précédente, en plein confinement (120,4 milliards). 

Ce déficit trimestriel, si on l’extrapolait, donnerait un déficit annuel de 146 milliards, ce qui serait un peu moindre que les 154 milliards prévus au budget d’avril 2021. 

1- Tous les chiffres de déficit du Québec sont après les versements au Fonds des générations. En avril et mai 2021, le déficit avant les versements au Fonds des générations pour les deux mois combinés était de 197 millions, comparativement à 640 millions pour celui après le versement au Fonds des générations. 

2- La comparaison avec les mêmes mois de 2020 est trompeuse, puisque le printemps de 2020 s’est déroulé en mode confinement presque total. La croissance des revenus entre les deux mêmes mois de 2020 et de 2021 est de 52 %.

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2021-08-31/le-deficit-fond-a-vue-d-oeil-au-quebec.php

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  • 2 semaines plus tard...

Michel Nadeau, ou travailler pour le Québec

Le 13 septembre 1973, Michel Nadeau s’asseyait à un pupitre du quotidien Le Devoir pour commencer sa carrière professionnelle. Aujourd’hui, 48 ans plus tard, nous lui avons demandé quelle a été sa contribution aux différentes étapes du rattrapage économique du Québec. Avec cet article, il signe un point final.

Gérard Bérubé - Le Devoir

Aujourd’hui, quelque 60 ans après le déclenchement de la Révolution tranquille, le Québec économique est arrivé là où il devait être. « Il y a eu des ratés, mais on a réussi. Nous avons acquis une indépendance économique. Le progrès a été extraordinaire, remarquable. L’économie du Québec a connu une accélération rapide unique au monde, et sa société est l’une des plus dynamiques en Amérique du Nord », s’émerveille Michel Nadeau.

« On a pris notre place, mais il ne faut surtout pas arrêter. Les baby-boomers ont réussi un excellent rattrapage. Ils doivent maintenant appuyer les jeunes pour qu’ils prennent leur place. » Sur ce point, il se dit optimiste. « La relève est là. »

Dix ans au Devoir, une vingtaine d’années à la Caisse de dépôt et placement, dont un an à la présidence de CDP Capital, puis directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), Michel Nadeau est un acteur de premier rang dans la construction du Québec inc. « J’ai joué un rôle, certes. On peut parler d’une modeste contribution. J’ai répondu présent à chaque étape. »

Pour ce faire Il a dû effectuer un virage à 180 degrés. Détenteur d’un diplôme ès arts du collège F.-X. Garneau et d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université Laval, Michel Nadeau se sentait plutôt animé d’une culture humaniste, ses pensées allant à l’opposé de la finance ou de la gestion. Au demeurant, il ressentait davantage un instinct d’entrepreneur que de financier. « Je me serais normalement orienté vers une fonction libérale, pas vers le business,jusqu’à ce qu’un professeur de McGill me dise que les Québécois auront la capacité de prendre des bonnes décisions sur leur avenir que lorsqu’ils auront pris leur place dans l’économie. C’est là que j’ai compris l’importance du rattrapage en économie-finance. »

Il obtient ainsi un Master of Business Administration (MBA) à l’Université Laval. « Je me suis donné comme devoir de travailler pour le Québec. »

Dès son arrivée au Devoir, où il passa cinq ans à titre de journaliste économique et autant d’années comme éditorialiste financier, celui qui se classe dans la famille des nationalistes a défendu la vision que le Québec, ce n’est pas n’importe quoi. C’était aussi l’époque du Régime d’épargne-actions et des moqueries de Toronto, lire de la condescendance de Bay Street. Le journaliste braquait les projecteurs sur des entreprises québécoises à succès, souhaitant voir émerger des vedettes du monde des affaires. « J’ai créé un business star system inspiré des milieux sportifs et artistiques, mettant en vedette les bâtisseurs du Québec ainsi que les grands du monde des affaires et de la finance québécois. »

Une approche dans la continuité

Cette approche s’est inscrite dans la continuité sous l’action de l’IGOPP, avec sa Murale des grands bâtisseurs de l’économie du Québec. L’initiative vise à rappeler aux prochaines générations les efforts des entrepreneurs qui ont bâti et continueront à bâtir des entreprises importantes et pérennes pour l’économie du Québec, rappelle-t-il, insistant sur l’importance de connaître et de reconnaître le passé.

« On ne réalise pas où nous étions en 1959 et où nous en sommes aujourd’hui. Montréal abrite le siège social d’une vingtaine de multinationales d’importance. On ne voit pas cela à Copenhague, à Rotterdam ni à Amsterdam. Le Québec a misé sur Hydro-Québec et ses autres sociétés d’État, sur la Caisse de dépôt, sur ses grandes entreprises, sur de grandes coopératives, agricoles ou financières, sur ses fonds de travailleurs, un modèle qui ne fonctionne qu’au Québec… Il a repris le contrôle sur ses matières premières. Pour leur part, les établissements d’enseignement universitaires ont créé toute une génération de gestionnaires. Et nous avons mené en parallèle la bataille du français. Bref, une belle époque ! »

Influence de la Caisse de dépôt

Une époque dominée par l’influence de la Caisse de dépôt. M. Nadeau y fait son entrée sous l’invitation du président Jean Campeau, à un moment où l’institution vibrait au son du slogan « Faisons des Québécois un peuple de propriétaires ». « Jean Campeau était une source d’inspiration extraordinaire. Il était doté d’une culture de missionnaire. » Michel Nadeau défendait le double volet de la mission de la Caisse, soit le rendement et l’essor économique du Québec, un double mandat oublié sous la présidence des deux prédécesseurs, mais que reprenait Jean Campeau. « Quand on négociait une transaction, il fallait aller chercher le meilleur rendement possible et, au prix d’un effort supplémentaire, obtenir des retombées pour l’économie québécoise. »

« J’avais cette obsession d’ajouter une valeur additionnelle pour le Québec, de convaincre chaque employé de faire un effort supplémentaire pour des retombées économiques. » Il revient à cette transaction impliquant la vente de Provigo à Loblaw, la Caisse ayant obtenu un prix bonifié et l’engagement de dix ans d’acheter des produits québécois dans une forte proportion. Le patron de Loblaw « chialait que ça ne s’était jamais fait, mais too bad ».

Ou à celle de Vidéotron. Ted Rogers avait convaincu Claude Chagnon. « Rogers m’avait appelé pour me dire de laisser aller, mais on a dit “non”. Nous avions un droit de premier refus, on l’a exercé. Rogers était découragé tout comme Chagnon. Les deux faisaient des pressions auprès de [Bernard] Landry. On est allé voir Pierre Karl Péladeau et on a fait un deal. »

La Caisse exerçait parallèlement tout le poids de sa présence dans l’actionnariat, et celui de la taille de ses mandats de gestion ou du volume des commissions de courtage, pour obtenir de ses partenariats une contribution à l’économie locale et un recours aux professionnels québécois. « L’assureur écossais Standard Life voulait gérer 300 millions de la Caisse. On l’a fait en échange qu’il établisse à Montréal le centre de gestion nord-américain, créant ici une vingtaine de bons emplois de gestion », donne-t-il en exemple.

Il se réjouit également qu’en tandem sous la présidence de Jean-Claude Scraire, la Caisse ait déployé des bureaux à l’étranger afin de renforcer l’expertise et les connaissances internationales des spécialistes d’ici. « Nous voulions que les jeunes Québécois se développent et rayonnent à l’étranger. »

Il quitte CDP Capital en 2002. Une période de réflexion s’ensuivra, qui le mènera à contribuer à la création de l’IGOPP en 2005, influencé en cela par le gestionnaire de portefeuille Stephen Jarislowsky, « un grand homme pour l’économie du Québec », souligne Michel Nadeau. L’Institut devenait le seul organisme en Amérique du Nord à offrir à la fois des recherches sur les entreprises cotées en Bourse et des conseils-diagnostics auprès d’entreprises, de PME, d’associations, d’institutions et d’organisations. Son mandat s’attardait au cœur de la relation entre la direction, les conseils d’administration et les parties prenantes.

« Yvan Allaire était, avec Mihaela Firsirotu, l’auteur le plus prolifique en matière de gouvernance au Canada. Moi, je m’occupais du deuxième volet. Nous avons réussi à régler plus de 350 problèmes d’organismes qui étaient paralysés, avons contribué à résoudre des problèmes qui rendaient les gens malheureux. » Michel Nadeau a quitté l’IGOPP en 2020.

https://www.ledevoir.com/economie/631815/economie-michel-nadeau-ou-travailler-pour-le-quebec

Michel Nadeau.jpg

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