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Économie du Québec ​​


Normand Hamel

Messages recommendés

il y a une heure, Kolev3000 a dit :

Le produit intérieur brut réel du Québec a progressé de 3,4 % au deuxième trimestre, sur une base annualisée, pendant que l’économie canadienne dans son ensemble se contractait de 1,1 %

il y a une heure, Kolev3000 a dit :

L’économie québécoise a progressé de 9,6 % par rapport à la même période l’an dernier, comparativement à une croissance de 6,1 % pour l’économie canadienne

il y a une heure, Kolev3000 a dit :

L’apport positif de la construction résidentielle au Québec (+5,3 %) alors que ce secteur fut en contraction pour l’ensemble du Canada (-12,4 %)

L'économie du Québec semble en avance dans sa récupération par rapport au reste du Canada. Mais ce qui me surprend le plus ce sont les chiffres pour la construction résidentielle ailleurs au Canada: -12,4 %. Comme le savent si bien les membres de MTLURB la construction c'est le nerf de la guerre. Je m'explique mal un tel écart.

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  • 2 semaines plus tard...

Britishvolt plans 60 GWh Canadian gigafactory in Quebec

  • Gigafactory to be built a year or two after UK plant 
  • Will mirror Northumberland site as much as possible
  • Canada chosen for raw materials, clean energy, good logistics

UK battery maker Britishvolt is planning on building a second gigafactory in Quebec, Canada with a capacity of 60 GWh, Britishvolt Canada President Philippe Couillard told S&P Global Platts Oct.8.

The company is currently in the process of site selection and it carrying out due diligence on a preferred site in Quebec, Couillard said.

"The rationale for this is the abundance of affordable, clean hydroelectricity and access to logistics. This includes... a deep seaport connected to the St. Lawrence seaway and a direct connection to the North American rail network," he told Platts.

The company has no firm numbers on what the new plant will cost, although it is expected to be higher than the Northumberland plant due to a higher capacity.

While Britishvolt is targeting 60 GWh capacity at the Canadian plant, Couillard said continuous improvements in energy density may allow it to reach a higher number.

Britishvolt Canada is looking to move at pace with the Canadian gigafactory to keep up with booming demand.

"If you look at a demand graph, it's evident that supply cannot keep up and that this gap will keep growing in the future. The energy transition, to renewable power such as wind, hydro and solar is now in full force and the race to net zero is imperative for society," he said.

Global plug-in light duty EV sales are expected to rise to 6 million units in 2021 from 3.1 million units in 2020, and to 12.5 million units in 2026 and 21.7 million units by 2030, according to S&P Global Platts Analytics.

Couillard said he envisaged a one-to-two-year lag between the UK and the Canadian plants, with the latter having the advantage of using the expertise and lessons learned in the UK.

The battery maker started construction on its GBP2.6 billion ($3.5 billion) 30 GWh lithium-ion battery gigaplant in Blyth, Northumberland in early September, which will be built in three phases of 10 GWh each.

Production of battery cells is due to begin in the fourth quarter of 2023 and the plant should reach full capacity by the end of 2027 to manufacture enough cells for around 300,000 electric vehicles per year.

"We will mirror our site in Northumberland as much as we can, to keep best practice and benefit from lessons learned. The phased approach allows us to keep up with advancements in technology, first with classic chemistries, then solid state," Couillard said.

"Phasing the project allows us to nimbly adapt the manufacturing process to the advances in technology. We are in a consortium in the UK, with Johnson Matthey, Oxford University and others, to develop the next generation of solid-state technology," he added.

Logical jurisdiction

Canada was an attractive and logical jurisdiction for a battery plant, as it has an abundance of raw materials essential for battery cell production, clean energy and great logistics," Couillard told Platts.

Besides these advantages, Canada also offers a highly-skilled workforce, government backing for projects related to energy transition, and easy access to the huge North American market.

Couillard pointed out that the neighboring province of Ontario, which was home to a concentration of auto manufacturers, would be a natural partner and a link to these large OEMs and allow for a "green corridor" that allowed the low carbon advantage to extend to the whole supply chain.

"This sits perfectly with our environmental, social, and corporate governance strategy and the aim for low carbon, shorter supply chains. Canada is a perfect fit for our Global Britain expansion plans," he said.

Britishvolt is aiming to power the new plant with renewable energy, and, as with its Northumberland site, Canada has access affordable, renewable energy.

"Battery cell production is massively energy intensive, and it is counter intuitive to produce battery cells using anything but renewable energy... Quebec is one of the major producers of hydroelectricity in the world, this being essential to obtain a best in class carbon footprint in our supply chain and final product," Couillard said.

https://www.spglobal.com/platts/en/market-insights/podcasts/focus/100521-gastech-gas-conference-dubai-energy-transition-liquefaction-regasification-hydrogen-emissions

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Britishvolt s'intéresse à Bécancour

L'entreprise britannique Britishvolt, qui fabrique des composantes de batteries pour véhicules électriques s'intéresse au parc industriel de Bécancour pour y produire des cellules de lithium-ion. 

Louis Cloutier -TVA Nouvelles

Il y a quelques jours, La Presse avait révélé que la société britannique lorgnait le Québec, mais aussi que l'ancien premier ministre Philippe Couillard était l'un de ses administrateurs, qu'elle s'était inscrite au registre des lobbyistes et qu'elle était en discussion avec Investissement Québec.

TVA-Trois-Rivières a pu apprendre que Britishvolt a notamment Bécancour dans sa mire. Son président, Orral Nadjari, s'y serait d'ailleurs déplacé en hélicoptère pour examiner les terrains disponibles.

Bécancour s'engage dans la filière de l'électrification des transports

Plus tôt cette semaine, c’est l’usine de transformation Nemaska Lithium qui a annoncé le transfert de Shawinigan vers Bécancour de son projet d'usine commerciale de 1 milliard $ avec 200 emplois.

Autre entreprise à s’être installé dans le parc industriel de Bécancour: Nouveau Monde Graphite qui va produire du graphite purifié, également pour la fabrication de batteries, à l'intérieur de l'usine de chlore Olin.

«C'est la volonté du gouvernement actuellement d'avoir l'attrait au Québec pour le développement des batteries. Rappelons-nous que c'est un dossier mondial et non pas provincial. Donc le jeu du Québec est tout à fait correct avec les atouts que nous avons», a indiqué Maurice Richard, PDG de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour.

«Pas étonnant que des promoteurs s'intéressent au site du parc industriel de Bécancour compte tenu de toute la dynamique qu'on vient d'établir», a ajouté Donald Martel, député caquiste de Nicolet-Bécancour.

https://www.journaldemontreal.com/2021/06/04/britishvolt-sinteresse-a-becancour-1

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Usine de Britishvolt

De grandes ambitions qui pourraient se concrétiser à Bécancour

Britishvolt voit grand pour l’usine de cellules lithium-ion, cet élément de base de la batterie des véhicules électriques, qu’elle souhaite construire au Québec – un projet jugé sérieux par le gouvernement Legault. Selon les informations obtenues par La Presse, le parc industriel et portuaire de Bécancour est le site privilégié pour accueillir le complexe.

Julien Arsenault - La Presse

L’entreprise britannique, qui a vu le jour en 2019, table sur un site d’une capacité pouvant atteindre 60 gigawattheures (GWh) – ce qui permettrait d’alimenter annuellement environ 170 000 camions lourds électriques –, un centre de recherche et de développement ainsi qu’une installation de traitement des anodes et des cathodes. 

« Le but est de procéder à la plus grande intégration verticale possible tout en ayant la plus petite empreinte carbone possible », a expliqué une source bien au fait du dossier, mais qui n’est pas autorisée à s’exprimer publiquement. 

En avril dernier, Britishvolt avait créé une antenne canadienne dirigée par l’ex-premier ministre québécois Philippe Couillard. Ce dernier ainsi que quatre autres représentants de l’entreprise britannique sont inscrits au Registre des lobbyistes dans le but d’obtenir un soutien financier. Investissement Québec, bras financier de l’État québécois, le ministère de l’Économie et de l’Innovation ainsi qu’Hydro-Québec sont les interlocuteurs visés. 

Selon le Registraire des entreprises, l’adresse de Britishvolt Canada est identique à celle du cabinet d’avocats Dentons, situé à la Place Ville Marie, et qui compte M. Couillard parmi ses rangs. 

Cet intérêt de l’entreprise anglaise survient au moment où le gouvernement Legault prévoit investir de 1 à 2 milliards au cours des deux ou trois prochaines années afin d’accélérer le développement de la filière batterie, de la mine au module de batteries. Cela devrait s’accompagner d’investissements privés oscillant entre 4 et 6 milliards. 

Investissement Québec avait déjà confirmé des pourparlers avec Britishvolt. Les discussions, maintenant jugées sérieuses par le gouvernement Legault, ont continué de progresser. 

« Ils font des choses que nous n’avons pas et que l’on essaie d’attirer », a souligné une source gouvernementale à La Presse. 

Le nom de Britishvolt Canada figure également au Registre des lobbyistes du gouvernement fédéral afin de solliciter un appui. Il s’agit vraisemblablement d’un projet milliardaire. 

Au Royaume-Uni, l’entreprise a commencé la construction d’un complexe d’une capacité de 30 GWh, dont la facture est estimée à 2,6 milliards de livres (environ 4,5 milliards de dollars). Elle est épaulée par la filiale britannique du géant allemand Siemens. 

La production doit débuter au quatrième trimestre de 2023. Ce projet doit se décliner en trois phases de 10 GWh. Il est permis de croire qu’une trajectoire similaire serait empruntée au Québec. 

À La Presse, deux sources ont indiqué que la cible de 60 GWh pour le complexe de Britishvolt au Québec était jugée ambitieuse. 

Nombreux attraits

Britishvolt n’a pas fourni de détails sur l’emplacement du site qu’elle convoite au Québec, mais elle souhaite que son usine soit située à proximité d’un port en eau profonde et d’un accès à un réseau ferroviaire. Les cellules prendraient le chemin de l’Ontario, où les constructeurs automobiles sont implantés, dans un premier temps. 

L’entreprise souhaite également être alimentée par une source d’énergie renouvelable. Propriété d’une société d’État provinciale, la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour répond à tous ces critères. Si Britishvolt dit évaluer plus d’un endroit, ce parc industriel situé dans le Centre-du-Québec est l’option privilégiée, d’après nos informations.

Le Québec dispose d’un atout afin de séduire les fabricants de cellules lithium-ion : son hydroélectricité, qui permet aux entreprises de réduire leur empreinte carbone. 

Nouveau Monde Graphite et Nemaska Lithium, deux transformateurs de la filière des batteries au lithium-ion, ont déjà annoncé avoir l’intention de construire des usines dans le parc industriel et portuaire de Bécancour. Britishvolt ne serait donc pas en territoire inconnu. 

Actuellement, les cellules de batteries lithium-ion proviennent essentiellement de la Chine. Des usines sont toutefois en construction en Europe. Sur le territoire nord-américain, le Québec, dont le sous-sol regorge de minerais jugés essentiels dans la fabrication des batteries, comme le lithium, le nickel et le graphite, ambitionne également de se positionner dans la filière de l’électrification des transports. 

Projet concurrent

Mardi dernier, StromVolt, établie en Ontario, mais dirigée par le Québécois Maxime Vidricaire, avait dévoilé une transaction avec le géant asiatique Delta Electronics pour l’aider à faire cheminer son projet d’usine de cellules lithium-ion. 

Il s’agit d’une proposition concurrente à celle de Britishvolt. Ces deux entreprises ambitionnent d’être le premier fabricant de cellules sur le sol québécois. 

De son côté, le constructeur d’autobus et de camions Compagnie électrique Lion a choisi d’implanter à Mirabel son usine de bloc-batteries afin d’alimenter ses véhicules. 

Malgré ce nouveau site, l’entreprise établie à Saint-Jérôme s’attend à continuer d’acheter les cellules auprès de fabricants étrangers, essentiellement en Chine.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-10-09/usine-de-britishvolt/de-grandes-ambitions-qui-pourraient-se-concretiser-a-becancour.php

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  • 2 semaines plus tard...

Endettement

Les Québécois s’en sortent mieux que les autres Canadiens

La crise sanitaire a dégradé la qualité de vie de plusieurs Canadiens en raison de l’augmentation du coût de la vie, révèle l’Indice d’accessibilité financière de BDO Solutions à l’endettement. Toutefois, les Québécois auraient été largement épargnés.

Claudia Blais-Thompson - Le Soleil

Quarante-trois pour cent des Canadiens ont ajouté des dettes à cause de la pandémie, soit quatre pour cent de plus par rapport à l’an dernier. Parmi eux, 26 % ont contracté au moins une nouvelle forme de dette durant cette période. Sept personnes sur dix affirment que cette nouvelle dette a nui à leur qualité de vie et la moitié se disent optimistes de pouvoir rétablir leur qualité de vie prépandémique.

De façon générale, le premier vice-président de BDO Solutions à l’endettement, Ronald Gagnon, croit que l’écart, qui se dessinait déjà l’an dernier dans le sondage, entre « ceux pour qui ça va bien et ceux pour qui ça va moins bien » se poursuit cette année.

« Il y a une certaine catégorie de Canadiens qui, leur situation financière va mieux qu’elle allait prépandémie, entre autres parce que les voyages en Europe n’ont pas eu lieu. Les dépenses non essentielles n’ont pas été engagées. Il y a une partie de la population qui va mieux. »

En revanche, il précise que la situation financière de trois répondants sur dix est encore difficile.

« Pour une personne sur quatre de ces gens-là, ils ont encouru une dette de plus qu’ils avaient à la même période l’an dernier, ajoute M. Gagnon. Ils ont un peu de misère à retrouver leur niveau de vie prépandémique. »

Les femmes, les Canadiens âgés de 35 à 54 ans et les gens des provinces maritimes sont les groupes les plus touchés par l’endettement.

Trois répondants sur dix ont eu recours aux prestations gouvernementales et 76 % les décrivent comme très importantes ou essentielles. Du lot, les femmes (82%), les Canadiens âgés de 35 à 54 ans (84%) et ceux qui gagnent moins de 50 000 $ (80%) ont été plus susceptibles d’avoir recours aux prestations gouvernementales pour maintenir leur qualité de vie.

Au Québec

Parmi les Québécois sondés, 85 % d’entre eux disent ne pas avoir de difficulté à subvenir à leurs besoins de base, alors que la moyenne au Canada est de 77 %. Un quart des Québécois affirment que le coût du logement représente un défi pour eux en fonction de leur revenu, le taux le plus bas au pays, alors que la moyenne nationale est de 45 %.

« On dirait que ce qui est véhiculé [dans les médias] n’est pas représentatif de ce qu’on a sondé, concède M. Gagnon. […] Même si on est encore là mieux qu’ailleurs au Canada, il y a quand même sept personnes sur dix au Québec qui disent qu’ils ne prévoient pas d’achat de maison dans les trois prochaines années et que l’une des raisons est l’incapacité de réussir à avoir la mise de fonds nécessaire à l’achat. »

Parmi ceux qui ont contracté des dettes pendant la pandémie, près des deux tiers (63 %) disent que cela a eu un impact négatif sur leur niveau de vie. Ce chiffre est toutefois le plus bas de toutes les régions étudiées, la moyenne nationale étant de 70 %. 

En matière d’épargne, trois Québécois sur dix ont indiqué avoir épargné davantage pendant la pandémie, et 74 % affirment que c’est parce qu’ils ont réduit leurs dépenses non essentielles en voyages, en repas et en appareils électroniques. De plus, 69 % mentionnent avoir une épargne-retraite et 51 % ont actuellement plus qu’assez d’argent ou sont en passe d’en avoir suffisamment.

https://www.lesoleil.com/actualite/endettement-les-quebecois-sen-sortent-mieux-que-les-autres-canadiens-047be4858c535dfa85d5c1254a917ed2?utm_medium=twitter&utm_source=dlvr.it

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Il y a 1 heure, Normand Hamel a dit :

Endettement

Les Québécois s’en sortent mieux que les autres Canadiens

La crise sanitaire a dégradé la qualité de vie de plusieurs Canadiens en raison de l’augmentation du coût de la vie, révèle l’Indice d’accessibilité financière de BDO Solutions à l’endettement. Toutefois, les Québécois auraient été largement épargnés.

Claudia Blais-Thompson - Le Soleil

Quarante-trois pour cent des Canadiens ont ajouté des dettes à cause de la pandémie, soit quatre pour cent de plus par rapport à l’an dernier. Parmi eux, 26 % ont contracté au moins une nouvelle forme de dette durant cette période. Sept personnes sur dix affirment que cette nouvelle dette a nui à leur qualité de vie et la moitié se disent optimistes de pouvoir rétablir leur qualité de vie prépandémique.

De façon générale, le premier vice-président de BDO Solutions à l’endettement, Ronald Gagnon, croit que l’écart, qui se dessinait déjà l’an dernier dans le sondage, entre « ceux pour qui ça va bien et ceux pour qui ça va moins bien » se poursuit cette année.

« Il y a une certaine catégorie de Canadiens qui, leur situation financière va mieux qu’elle allait prépandémie, entre autres parce que les voyages en Europe n’ont pas eu lieu. Les dépenses non essentielles n’ont pas été engagées. Il y a une partie de la population qui va mieux. »

En revanche, il précise que la situation financière de trois répondants sur dix est encore difficile.

« Pour une personne sur quatre de ces gens-là, ils ont encouru une dette de plus qu’ils avaient à la même période l’an dernier, ajoute M. Gagnon. Ils ont un peu de misère à retrouver leur niveau de vie prépandémique. »

Les femmes, les Canadiens âgés de 35 à 54 ans et les gens des provinces maritimes sont les groupes les plus touchés par l’endettement.

Trois répondants sur dix ont eu recours aux prestations gouvernementales et 76 % les décrivent comme très importantes ou essentielles. Du lot, les femmes (82%), les Canadiens âgés de 35 à 54 ans (84%) et ceux qui gagnent moins de 50 000 $ (80%) ont été plus susceptibles d’avoir recours aux prestations gouvernementales pour maintenir leur qualité de vie.

Au Québec

Parmi les Québécois sondés, 85 % d’entre eux disent ne pas avoir de difficulté à subvenir à leurs besoins de base, alors que la moyenne au Canada est de 77 %. Un quart des Québécois affirment que le coût du logement représente un défi pour eux en fonction de leur revenu, le taux le plus bas au pays, alors que la moyenne nationale est de 45 %.

« On dirait que ce qui est véhiculé [dans les médias] n’est pas représentatif de ce qu’on a sondé, concède M. Gagnon. […] Même si on est encore là mieux qu’ailleurs au Canada, il y a quand même sept personnes sur dix au Québec qui disent qu’ils ne prévoient pas d’achat de maison dans les trois prochaines années et que l’une des raisons est l’incapacité de réussir à avoir la mise de fonds nécessaire à l’achat. »

Parmi ceux qui ont contracté des dettes pendant la pandémie, près des deux tiers (63 %) disent que cela a eu un impact négatif sur leur niveau de vie. Ce chiffre est toutefois le plus bas de toutes les régions étudiées, la moyenne nationale étant de 70 %. 

En matière d’épargne, trois Québécois sur dix ont indiqué avoir épargné davantage pendant la pandémie, et 74 % affirment que c’est parce qu’ils ont réduit leurs dépenses non essentielles en voyages, en repas et en appareils électroniques. De plus, 69 % mentionnent avoir une épargne-retraite et 51 % ont actuellement plus qu’assez d’argent ou sont en passe d’en avoir suffisamment.

https://www.lesoleil.com/actualite/endettement-les-quebecois-sen-sortent-mieux-que-les-autres-canadiens-047be4858c535dfa85d5c1254a917ed2?utm_medium=twitter&utm_source=dlvr.it

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"...S'en sortent mieux" financièrement , si on ne tient pas compte de:

1) La part nominale de chacun dans l'augmentation importante de la dette publique;

2) De la réduction du pouvoir d'achat, notamment pour des biens immobiliers;

3) Du report à plus tard de la consommation de biens et services qui font partie du plaisir de la vie.  

C'est peut-être "mieux" (moins pire) au Québec qu'ailleurs au Canada, mais je n'ai aucun doute que cette "période" aura été globablement négative  -- ce qui serait toutefois normal, parce nous avons été collectivement moins occupés à produire. Je sais que cette assertion semble contredire les données publiées concernant l'évolution du produit intérieur brut, mais ne vous limitez pas à observer le point d'arrivée sur la courbe (montrant qu'on a retrouvé ou même dépassé le niveau pré-covid);  imaginez plutôt la surface sous la courbe pour l'ensemble de la période concernée.  Disons ça plus simplement par le biais d'une comparaison à l'échelle individuelle: en mars 2020 son salaire annuel était de 100,000$ par an; en septembre 2021 c'est 110,000$ par an; mais pendant 8 moins il n'a rien gagné: il a retrouvé et même dépassé son rythme d'avant le covid, mais il a quand même gagné moins durant la période de 18 mois.  Regardons maintenant son bilan: en mars 2020 ses avoirs financiers s'établissaient à 500,000$; aujourd'hui, après des bas et des hauts, c'est 550,000$; ça paraît bien, mais il y a deux ans il était intéressé à acheter une maison offerte au prix de 600,000$; il a attendu et puis et puis... aujourd'hui on demande 825,000$ pour une maison comparable: est-il plus riche aujourd'hui?

Surtout, y a-t-il quelqu'un parmi les chroniqueurs financiers  qui voudra mettre en parallèle l'enrichissement nominal des ménages avec leurs parts de l'endettement collectif supplémentaire?  -- Pas grave, dit mon Martien:  je retourne chez moi avec mon pactole, arrangez-vous avec la dette. (Pour ne pas le décevoir, je me suis abstenu de l'informer que l'Etat martien avait encouru une dette supplémentaire encore plus importante, toutes proportions gardées) 😷

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À propos du virage productif du Québec

Investissement Québec et ses milliards de dollars sont-ils responsables de la croissance du plus important facteur économique moderne, soit la productivité des entreprises ? 

Francis Vailles - La Presse

Son PDG, Guy LeBlanc, croit que oui, en partie, bien qu’il soit incapable de faire un lien direct. Ce qui est clair, néanmoins, c’est que la société d’État a injecté des milliards dans l’innovation des entreprises depuis quatre ans, d’une part, et que la productivité a bel et bien augmenté au Québec, d’autre part. 

On l’a dit souvent, notre plus grand défi n’est plus la création d’emplois, mais la croissance de la productivité, gage de notre niveau de vie et solution à la pénurie de main-d’œuvre. La productivité passe par l’innovation, par l’investissement et par le virage vers des secteurs à plus forte valeur ajoutée. 

Or, les plus récents chiffres de Statistique Canada, repris par Investissement Québec mercredi, montrent une hausse significative de la productivité des entreprises du Québec depuis quatre ans. 

Ainsi, la production des entreprises du Québec par heure travaillée a bondi de 3,3 % par année entre 2016 et 2020, en moyenne, contre 2,7 % en Ontario. Et si l’on retranche l’anormale année pandémique 2020, la productivité annuelle moyenne a bondi de 2 % au Québec, contre 0,8 % en Ontario et 1,1 % en Colombie-Britannique. 

Bref, le Québec semble enfin avoir pris le virage tant souhaité, après des années de contre-performance à ce chapitre. 

En 2016, Investissement Québec (IQ) a lancé le programme Manufacturiers innovants, dans le but, justement, de hausser la productivité des fabricants de biens. En 4 ans, le bras investisseur du gouvernement a participé à la réalisation de 1153 projets totalisant 8 milliards de dollars, dans lesquels elle a injecté 2,4 milliards en financement. 

Et pour le seul secteur manufacturier québécois, visé par le programme, la productivité est en hausse moyenne annuelle de 1,9 % au Québec, contre un recul de 0,4 % en Ontario et de 1,1 % en Colombie-Britannique. 

« J’aimerais pouvoir dire que nous sommes responsables à 50 %, mais dans la réalité, c’est peut-être 10 %. On ne sait pas, mais il y a un impact », avance M. LeBlanc, lors d’une entrevue virtuelle. 

En tout cas, pour ce programme Manufacturiers innovants, lancé avant son arrivée, IQ vient d’être récompensé par l’International Economic Development Council, lors de la conférence au Tennessee. 

L’an dernier, Investissement Québec a élargi ce programme à d’autres secteurs d’activité, en quelque sorte, en lançant le programme Productivité innovation. Et depuis un an, l’organisation a participé au financement de 2,7 milliards de dollars de nouveaux projets, grâce à une injection de 421 millions venant de ses fonds propres et 530 millions du Fonds du développement économique (FDE) du gouvernement du Québec. 

Parmi les entreprises participantes, mentionnons Premier tech, Canam Ponts, Emblème canneberge, Métal 7 et Quali-T-Groupe, par exemple. 

Ces 951 millions de dollars d’injections publiques équivalent à 40 % de l’objectif sur 4 ans que s’est donné IQ (2,4 milliards). Et Guy LeBlanc affirme qu’il trouvera les fonds si la demande dépasse l’objectif, rappelant que IQ peut disposer à sa guise des profits d’environ 1 milliard de dollars réalisés l’an dernier. 

Il y a l’argent, mais aussi l’accompagnement et la promotion dans toutes les régions du Québec, notamment avec nos 18 labs Productivité innovation. - Guy LeBlanc, PDG d'Investissement Québec

L’innovation et l’amélioration des procédés permettent notamment de réduire les besoins de main-d’œuvre qualifiée. Le gouvernement du Québec annoncera d’ailleurs des mesures pour diminuer la pénurie de main-d’œuvre, dans son mini-budget du 25 novembre. À ce sujet, IQ a été consulté sur le rôle qu’elle pourrait jouer, dit M. LeBlanc. 

La filière des batteries électriques

Par ailleurs, la filière des batteries électriques occupe Guy LeBlanc tous les jours. Le patron d’IQ assure qu’il y aura des annonces d’investissements en 2022 et qu’au bout du compte, il faut maintenant envisager des investissements totaux avoisinant les 8 à 10 milliards sur quelques années. 

« Il y aura des annonces à faire au niveau des fabricants de cathodes et de cellules d’ici 6 à 12 mois », dit-il. 

Le Québec est en concurrence avec les États-Unis et des pays d’Europe, mais il serait le plus vert et le moins coûteux en Amérique du Nord. Il se bat aussi contre l’Asie, leader dans le domaine. 

Le Québec a l’avantage d’avoir des ressources (lithium, fer, phosphate, nickel, etc.), une main-d’œuvre abordable et une énergie bon marché. Le site industriel de la ville de Bécancour, avec son port, est un emplacement jugé exceptionnel. Des entreprises de la filière y réservent des lots, actuellement, et des transactions d’achat sont en négociation, dit-il. 

« Il y a encore plus d’options que la dernière fois qu’on s’est parlé [en juin]. C’est très positif, mais en même temps, il y a un travail à faire au niveau des sites, des permis, de la chaîne de production. Les fabricants veulent avoir leurs clients et fournisseurs à proximité », explique Guy LeBlanc.

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2021-10-28/investissement-quebec/a-propos-du-virage-productif-du-quebec.php

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Entrevue avec Louis Vachon

« Je n’ai jamais accepté l’escompte Québec »

L’homme de 59 ans quitte la Banque Nationale près de 15 ans après avoir été nommé PDG en 2007. C’est le plus long règne d’un PDG dans l’histoire moderne de la banque. Louis Vachon nous raconte ses moments les plus satisfaisants, mais aussi ses regrets.

Richard Dufour - La Presse

« Je n’ai jamais accepté l’escompte Québec. Je ne suis pas né avec un complexe d’infériorité. » 

Louis Vachon parle avec passion quand vient le temps de discuter de l’évaluation de l’action de la Banque Nationale. Il quitte l’organisation alors que l’action est à un sommet historique à la Bourse. Sous sa direction depuis 2007, le titre de la banque a produit un rendement total annualisé de 14 %, surpassant toutes les grandes banques canadiennes et le TSX. L’escompte souvent appliqué sur le titre pour différentes raisons a disparu. 

« On est rendu à prime maintenant », glisse Louis Vachon, non sans fierté. 

Il y avait toujours une bonne raison pour placer un escompte (c’est-à-dire un multiple d’évaluation moins élevé que celui appliqué sur l’action des autres banques), que ce soit la diversification à l’étranger, la concentration des activités au Québec, l’exposition aux marchés financiers ou l’exposition de la banque au secteur de l’énergie. 

Je n’ai jamais cru qu’on était une moins bonne banque que les autres ou que notre économie était moins bonne au Québec. - Louis Vachon

Louis Vachon refuse cependant de s’accorder le mérite pour l’élimination de l’escompte. « C’est une victoire pour les Québécois. C’est une reconnaissance de l’économie québécoise », dit celui qui fêtera ses 60 ans l’été prochain. 

« La banque a été favorisée par une meilleure appréciation de l’économie du Québec par les marchés financiers, par le consensus nord-américain anglo-saxon. La perception de l’économie du Québec sur le plan des finances publiques, du positionnement pour les changements climatiques, de la nouvelle économie et le fait que des éléments comme les garderies subventionnées servent aujourd’hui d’inspiration sont tous des éléments du modèle québécois peu appréciés il y a 15 ans qui le sont beaucoup plus aujourd’hui. » 

L’impression négative de l’économie du Québec n’était pas méritée, selon lui. « Parce que, au cours des 15, 20 dernières années, l’économie du Québec a bien fait », dit le nouveau retraité. 

Si la division des marchés financiers de la banque a généré de bons résultats au fil des ans, elle n’a rien à voir avec les Lehman Brothers et Bear Stearns de 2006, dit Louis Vachon. « Il y a beaucoup moins d’activités spéculatives. C’est beaucoup plus centré sur les clients. » 

Bay Street estime que le titre de la banque est pleinement évalué à son cours actuel et les analystes sont partagés (un sur deux recommande d’acheter). Lorsqu’on discute de sa relation avec les analystes, Louis Vachon allègue qu’il y en a encore qui ne lui « aiment pas la face ». « Mais je t’assure, c’est réciproque », dit-il avec le sourire. 

Un homme « serein »

Le petit côté beauceron de cet homme issu d’une célèbre famille d’entrepreneurs de la Beauce se manifeste souvent durant la conversation. L’arrière-petit-fils des créateurs des « petits gâteaux Vachon » raconte d’ailleurs qu’un des moments les plus satisfaisants qu’il conservera de sa présidence est l’expulsion manu militari d’un individu truculent lors de l’assemblée annuelle des actionnaires de la banque en 2011. 

« Me faire écœurer n’est pas dans mon code génétique », dit-il. 

« On a enduré pendant des années cet homme qui avait un litige financier avec la banque. Il venait nous emmerder à l’assemblée des actionnaires. C’était une tactique de harcèlement pour qu’on le paye. Il n’était pas un actionnaire intéressé. C’était quelqu’un qui faisait de l’interférence pendant les présentations. En 2011, on l’a mis dehors. Il n’a pas touché à terre. Il est sorti. » 

La première pelletée de terre pour lancer en 2018 la construction du nouveau siège social de la banque est un autre beau moment que Louis Vachon dit retenir de son passage aux commandes de la plus grande institution bancaire du Québec. 

La croissance de la gestion de patrimoine et l’expansion des activités à l’étranger – avec l’acquisition notamment d’une banque au Cambodge – sont d’autres incontournables du règne de Louis Vachon. 

Si le début de la crise du papier commercial en 2007 reste un de ses pires souvenirs, il n’hésite pas à dire que la liste des erreurs qu’il a commises est « très » longue. « On a été six mois en retard par rapport à nos concurrents à lancer notre application mobile bancaire », déplore-t-il. 

« Quand tu regardes l’importance des services bancaires mobiles aujourd’hui et la façon dont ça a changé l’économie, ce n’est pas mon meilleur moment. Ce n’est pas une décision qui a bien vieilli. » 

« Étendre nos activités à l’international a été une bonne décision, mais la façon dont ç’a été fait en 2015 et 2016, disons qu’on aurait pu mieux la communiquer. On a insécurisé le marché. Si j’avais à le refaire, je le referais différemment. » 

Louis Vachon se dit néanmoins « serein » et « confiant » en quittant la banque.  

Serein, parce que, en bon français, ç’a été une belle “ride”. Du point de vue de l’évolution de la culture, de la croissance de l’organisation et de la performance financière. Et je suis confiant, parce que j’ai confiance en l’équipe, en Laurent [Ferreira] et en l’organisation. - Louis Vachon

Il ajoute qu’un des avantages d’un travail qui amène une certaine visibilité et une certaine notoriété est le privilège de croiser beaucoup de gens. « Des gens connus et des gens inconnus. Des politiciens, des entrepreneurs et des artistes. Et quand tu t’intéresses à la finance, à la stratégie, à la gestion et à la mobilisation des talents, tu as l’impression d’avoir les deux mains sur le volant et d’exercer une certaine influence en prenant des décisions qui ont un impact, bon ou mauvais. » 

Pour la première journée de sa retraite lundi, il accompagnera son successeur, Laurent Ferreira, à Toronto pour un voyage éclair parce que, en raison de la pandémie, ils n’ont pu visiter ensemble certaines personnes qu’ils souhaitaient rencontrer. 

Il mettra ensuite le cap sur l’Europe pour deux semaines (en France). À son retour, il prévoit aller à la chasse avant de se rendre quelques jours en Floride en décembre pour ensuite revenir passer Noël dans la région de Québec. Il espère que les prochains mois l’aideront à décider comment il organisera sa vie professionnelle, sociale et philanthropique pour les 15 prochaines années. Il sait déjà qu’il continuera à siéger aux conseils d’administration de Couche-Tard et de Molson Coors. Pour le reste, il aura un choix à faire parmi les propositions déjà nombreuses.

Lire la suite ici: https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-10-30/entrevue-avec-louis-vachon/je-n-ai-jamais-accepte-l-escompte-quebec.php

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