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Métro de Montréal - Discussion générale


Chuck-A

Messages recommendés

il y a 39 minutes, Spiter_01 a dit :

C'est rendu la norme de voir un quêteur sur ce tronçons de la ligne orange, de genre Henri-B juste qu'as Laurier. La fin de semaine c'est 1 voyage sur deux qu'il y as un quêteur (si ce n'est pas carrément 2 en même temps) sur le train qui marche la longueur du Azur.

On se croirait à Paris où d'emblée je les trouve plus polis.

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  • 2 semaines plus tard...
Il y a 2 heures, Rocco a dit :

Station Préfontaine.

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Encore une fois merci Rocco. Ça nous rappelle qu'il y a quand même quelques belles choses dans notre métro. Tiens, je viens de faire un commentaire positif sur le métro,

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Métro de Montréal L’usage de gaz irritant monte en flèche

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PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Selon les informations de la STM, la station la plus touchée par l’usage de gaz irritant est Berri-UQAM.

L’utilisation de vaporisateurs de poivre de Cayenne ou d’autres agents irritants dans le métro de Montréal a bondi depuis 2022, a appris La Presse. Un nouveau « phénomène urbain », selon la Société de transport de Montréal (STM), qui cause des maux de tête aux utilisateurs des transports en commun.

Il est de plus en plus fréquent à Montréal que la STM doive évacuer des stations de métro et paralyser des lignes entières du réseau parce qu’une personne, quelque part, a utilisé volontairement un aérosol capsique ou tout autre gaz irritant.

Le phénomène a triplé en 2022 par rapport à l’année précédente, et est 10 fois plus élevé qu’il y a 10 ans, a appris La Presse en vertu d’une demande d’accès à l’information. En effet, au total, 23 infractions du genre ont été recensées par la STM en 2022, par rapport à 7 en 2021. En 2013, seulement deux évènements semblables avaient été répertoriés.

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La tendance ne semble pas se résorber. Dans les deux premiers mois de 2023, cinq évènements liés à l’utilisation de gaz irritant ont déjà été notés par l’agence de transport collectif et les médias.

 

Le 5 janvier dernier, la même journée, deux détections distinctes ont été faites aux stations Parc et Berri-UQAM1. Cette journée-là, une vaste partie du métro de Montréal a été paralysée, notamment en pleine heure de pointe. Plusieurs stations ont dû être évacuées.

Selon les informations de la STM, deux autres infractions ont été commises dans les stations Guy-Concordia et Place-d’Armes, les 13 janvier et 14 février respectivement.

Puis, dimanche dernier, une altercation à la station Atwater entre deux usagers qui se seraient mutuellement aspergés de gaz poivré a aussi forcé l’interruption du service pendant environ une demi-heure sur les lignes orange et verte2. Cette dernière infraction n’apparaît pas dans les données fournies mardi par la STM à La Presse.

À l’exception d’une infiltration de gaz naturel en 2022, tous les évènements liés à un gaz irritant dans les stations du métro en 2022 et 2023 sont qualifiés de « méfaits volontaires » par la STM. Deux d’entre eux mentionnent une « intervention policière ».

Pas d’arrestation récente

Ni la STM ni le Service de police de la Ville de Montréal n’ont été en mesure d’expliquer les origines de ce « nouveau phénomène urbain », comme le qualifie Philippe Déry, responsable des relations publiques à la STM.

« Nous ne pouvons nous prononcer sur le profil des personnes qui feraient usage [de vaporisateur de poivre de Cayenne], notamment parce que nous ne disposons pas toujours de toutes les informations sur les circonstances ayant mené aux incidents, a expliqué par courriel M. Déry. Nous ne souhaitons pas non plus contribuer à pointer ou marginaliser certains profils de personnes. »

Le SPVM affirme aussi ne pas pouvoir se « prononcer sur les intentions des personnes qui commettent ces gestes sans avoir des faits sur lesquels nous appuyer », a commenté la chargée des communications Caroline Labelle.

Le 30 juin 2022, le SPVM avait ouvert une enquête concernant un groupe de jeunes qui aurait tenté d’asperger de gaz poivré un homme apparemment en situation d’itinérance dans une voiture de métro à la station McGill, tout en se filmant avec leurs cellulaires3.

Cette dernière infraction n’apparaît pas dans la liste fournie par la STM à La Presse.

Le SPVM confirme que bien que plusieurs enquêtes soient en cours concernant l’utilisation d’agents irritants dans le métro, aucune arrestation n’a eu lieu pour le moment.

Des stations plus touchées que d’autres

Selon les informations de la STM, la station la plus touchée par ce type de méfait public est Berri-UQAM, où La Presse a rapporté récemment une hausse importante de la violence liée notamment au trafic et à la consommation de stupéfiants4.

À noter que Toronto est aussi aux prises avec une augmentation importante des agressions dans son réseau de transports en commun5.

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PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Métro Bonaventure

À Montréal, d’autres stations touchées le plus souvent sont Atwater, Honoré-Beaugrand, Guy-Concordia, Bonaventure et Plamondon.

Lorsqu’un agent irritant est détecté dans le métro, le protocole de la STM vise à protéger les usagers en évitant la propagation dans le système de ventilation et en favorisant l’apport d’air frais, explique M. Déry.

« Il demeure que nous sommes contraints d’interrompre le service pour procéder à ces manœuvres de ventilation d’urgence, déplore-t-il, ce qui a un impact sur les déplacements de nos clients. Il faut comprendre qu’il est requis d’évacuer plusieurs stations, voire plusieurs tronçons à proximité dans un certain rayon de l’incident pour permettre la ventilation d’urgence des tunnels et stations, puisque notre réseau forme un ensemble interconnecté. »

Les services d’urgence peuvent aussi être appelés sur les lieux. Depuis le 1er septembre 2022, Urgences-santé est intervenu dans le métro à 15 reprises pour des appels avec la mention « poivre de Cayenne », a indiqué le porte-parole Jean-Pierre Rouleau. Partout à Montréal, 148 appels semblables ont été répertoriés pendant cette même période.

La STM n’a pas été en mesure d’indiquer à La Presse les répercussions financières de cette hausse des infractions.

 

Du constat d’infraction aux accusations criminelles

Les dispositifs avec des gaz conçus « comme moyen de blesser une personne », incluant le gaz lacrymogène, les produits de marque Mace, et tout autre vaporisateur conçu contre les humains, sont considérés comme des armes prohibées par le Code criminel. Les produits similaires contre les chiens et les ours sont exclus de cette classification et sont en vente libre, mais ne doivent pas être utilisés comme arme contre une autre personne. Les conséquences d’un tel geste vont du constat d’infraction aux accusations criminelles, indique M. Déry. « Les personnes impliquées dans ce type d’incident s’exposent principalement à des accusations d’agression armée si une personne ou un groupe de personnes précis étaient visés ou encore à des accusations de méfait si le produit a été dispersé de façon non ciblée », ajoute Mme Labelle du SPVM. En 2019, Serge Panneton-Nadon avait été condamné à un an de prison pour une attaque au poivre de Cayenne qui avait paralysé trois lignes du métro. L’affaire avait été largement médiatisée. Il faisait notamment face à des accusations de voies de fait, de possession d’une arme prohibée et d’interruption du métro.

En cas de gaz irritant : sortez !

Lorsqu’une présence de gaz irritant est détectée dans le métro, les services incendie sont les premiers intervenants sur place, affirme le porte-parole Jean-Pierre Rouleau, d’Urgences-santé. Ils ont les masques et les outils pour identifier le type de gaz. Chez Urgences-santé, une équipe d’intervention médicale tactique spécialisée est aussi déployée. Elle restera normalement à l’extérieur des lieux contaminés pour prodiguer les premiers soins aux personnes atteintes. Les symptômes fréquents sont de la toux, des difficultés respiratoires et de l’irritation aux yeux, à la peau et aux voies respiratoires. Urgences-santé peut prodiguer des soins sur place (irrigation des yeux, administration d’oxygène). Il est possible qu’un transport à l’hôpital soit nécessaire. « Le meilleur remède, quand il y a du poivre de Cayenne dans l’air, ou un autre type de gaz irritant, c’est d’être à l’air libre, conseille M. Rouleau. Ne soyez pas curieux, avise-t-il. Sortez ! »

 

En savoir plus

  • 74
    Nombre total d’évènements liés à la présence d’un gaz irritant dans le métro de Montréal, de 2013 à 2023
    source : Société de transport de Montréal
    10
    Nombre total d’évènements liés à la présence de gaz irritant à la station Berri-UQAM, de 2013 à 2023
    source : Société de transport de Montréal
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10 janvier 1984. Éditorial suite à l'extension de la ligne orange du métro sur 3 stations: Namur, De La Savane et Du Collège. Coût 85 millions. 30 millions du KM. Le moins cher en Occident... 

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