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Il y a 22 heures, man with the golden gun a dit :

Où est monsieur Dinu Bumbaru quand on a réellement besoin ?

Il ne faudrait pas exagérer le rôle de ce défenseur du patrimoine. Une fois le message exprimé, va-t-il le répéter ad nauseam? Il a un pouvoir de dénoncer la négligence de certains propriétaires vis à vis d'immeubles historiques ou significatifs, mais aucun moyen pratique pour forcer la main. Même la Ville a peu de moyens pour agir.

Montréal est une grande ville et renferme un lot important d'édifices d'intérêt dont il est pratiquement impossible de suivre à la trace sans un important budget de recherche. Donc le monsieur agit à titre de conseiller et d'expert, mais en dépit de la meilleure volonté, la tâche est énorme.

Ainsi la seule façon de procéder est d'établir un ordre de priorité et choisir ses batailles. Bien sûr on voudrait toutes les gagner, mais les ravages du temps et la négligence sont les pires ennemis de la sauvegarde patrimoniale. Ils peuvent avoir raison des plus beaux spécimens, en les fragilisant au point que parfois la démolition devient la seule issue possible.

Encore une fois je reviens sur le sujet, que seul Québec a les moyens d'améliorer les choses, en accordant davantage de pouvoir d'intervention dans la charte de métropole de la Ville de Montréal. Je pense notamment à un pouvoir de décréter une forme de réserve foncière attribuée aux immeubles classés, qui pourrait mettre de la pression sous forme de taxes spéciales (ou autre) sur les propriétaires récalcitrants.

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Communiqué de l'arrondissement CDN-NDG

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=32448

Enfin! Une renaissance du théâtre Empress bien-aimé

9 mars 2020

Une approche axée sur la communauté à travers un partenariat avec la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) amène un nouveau souffle à ce bâtiment abandonné

Montréal, le 9 mars 2020 - L'arrondissement deCôte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (CDN-NDG) mandate la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) pour proposer la mise en valeur du théâtre Empress. Ce projet qui assurera l'avenir et la vocation communautaire de l'Empress, permettra aux citoyens de l'arrondissement de retrouver l'accès à ce lieu de diffusion culturelle, en plus d'y offrir du logement abordable.

Le projet de revitalisation du bâtiment favorisera une mixité d'usage dans lequel seraient inclus :

  • un volet culturel pouvant accueillir notamment une salle multifonctionnelle pour des activités communautaires;
  • un volet résidentiel distinct pouvant accueillir des logements abordables;
  • et un volet commercial d'expression artistique.

 Lors de la séance du conseil d'arrondissement de ce soir, l'Arrondissement octroiera 250 000 $ à la SHDM, montant qui lui permettra de réaliser des études architecturales et d'ingénierie qui permettront de définir le meilleur concept et de confirmer le scénario à retenir concernant la conservation complète ou partielle du bâtiment.

Un partenaire tout désigné 

Avec la SHDM, l'Arrondissement s'associe à un partenaire crédible et sérieux dont le savoir-faire est reconnu dans la réalisation de projets innovants. « Dès mon élection comme mairesse, je me suis mise au travail pour trouver un partenaire solide pour réaliser un nouveau théâtre Empress. Avec leur expertise dans le développement de projets immobiliers complexes, la SHDM est un partenaire idéal » affirme Sue Montgomery, mairesse de l'arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. De plus, ce partenariat saura faire vivre la mémoire de l'Empress, emblème culturel dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce.

La SHDM est un organisme paramunicipal à but non lucratif, financièrement autonome qui propose entre autres une offre de logements abordables de qualité tout en faisant une place au développement culturel. « La SHDM est heureuse de pouvoir collaborer avec l'Arrondissement et de contribuer à la revitalisation de ce bâtiment emblématique » - souligne Nancy Shoiry, directrice générale de la SHDM. 

En plus d'inclure du logement abordable au projet, l'âme de ce bâtiment sera conservée par la création d'un nouveau lieu de diffusion. Cet ajout viendra alors bonifier la scène culturelle déjà vivante du quartier. Le nouveau théâtre Empress deviendra un lieu de rencontre incontournable.

Le théâtre Empress, situé sur la rue Sherbrooke Ouest en face du parc Notre-Dame-de-Grâce, est inaccessible aux citoyens depuis plus de 20 ans. La mairesse Sue Montgomery souligne à cet effet que « les résidents de NDG attendent depuis longtemps la renaissance du théâtre Empress. Aujourd'hui, nous mettons fin à l'interminable intermission! Nous agissons pour redonner au quartier ce pôle de vie communautaire et de diffusion culturel, tout en ajoutant une composante résidentielle. Ce projet injectera une bonne dose d'étincellement sur Sherbrooke Ouest et aidera les commerces à prospérer». Par ailleurs, la mairesse tient à reconnaître l'implication de nombreux organismes communautaires et citoyens qui ont, au fil des ans, proposé des initiatives visant à faire renaître l'Empress.

La réouverture d'un espace public à vocation culturelle offrira un lieu de rencontre aux citoyens en plus de permettre de redynamiser ce secteur par un renforcement du pouvoir d'attraction commerciale. De plus, en matière de logements abordables, la volonté de l'Arrondissement sera de prioriser les acheteurs provenant du milieu artistique.

Par ailleurs, l'Arrondissement souhaite s'assurer que les espaces culturels du nouvel Empress s'ouvrent sur sa communauté. L'Arrondissement impliquera les citoyens dès le début du projet. C'est pourquoi des séances de consultations citoyennes seront mises en place afin de permettre aux citoyennes et citoyens de formuler leurs désirs sur ces nouveaux lieux culturels et ces espaces communautaires encore à bâtir. Ces consultations seront organisées au printemps prochain avec des soirées de participation publique les 28 et 29 avril.

Rappelons que le Théâtre Empress, situé à l'angle des rues Sherbrooke et Old Orchard, dans l'arrondissement de Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce (CDN-NDG), a été construit en 1927 et, au fil des ans, a joué le rôle de théâtre sous diverses formes : burlesque, souper-théâtre et cinéma de répertoire. En 1992, il a été endommagé par un important incendie. En 1999, la Ville de Montréal l'a acheté de Standard Life et, en 2011, il a été rétrocédé à l'arrondissement de CDN-NDG.

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Dans LaPresse

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202003/09/01-5263870-le-theatre-empress-de-ndg-sera-en-partie-sauve.php

Le théâtre Empress de NDG sera en partie sauvé

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PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
Un montant de 250 000 $ sera octroyé mercredi à la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) pour réaliser des études architecturales et d’ingénierie sur le théâtre Empress.  

Abandonné depuis 28 ans, l’emblématique théâtre Empress de Notre-Dame-de-Grâce sera en partie sauvé pour faire place à des commerces, des logements abordables et une salle de spectacles.

Publié le 09 mars 2020 à 12h39
SUZANNE COLPRON
LA PRESSE

C’est la mairesse Sue Montgomery, récemment exclue de Projet Montréal, qui en a fait l’annonce lundi matin, dans un point de presse tenu devant le bâtiment, au 5560 de la rue Sherbrooke Ouest.

Mme Montgomery était accompagnée de sa chef de cabinet, Annalisa Harris, celle-là même qu’elle refuse de congédier relativement à un dossier de harcèlement psychologique.

Le contrôleur général de la Ville, Alain Bond, a déposé une plainte contre elle, le 14 février, dans la foulée de ces allégations de harcèlement au sein de son cabinet.

Mandat à la SHDM

Un montant de 250 000 $ sera octroyé mercredi à la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) pour réaliser des études architecturales et d’ingénierie sur le théâtre Empress.  

Mais il est d’ores et déjà acquis que le bâtiment construit en 1927 sera démoli parce qu’il est dans un état de décrépitude trop avancé pour être conservé.  

Au mieux, l’arrondissement espère préserver la façade.  

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PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Il est d’ores et déjà acquis que le bâtiment construit en 1927 sera démoli parce qu’il est dans un état de décrépitude trop avancé pour être conservé.

« Même les éléments architecturaux sont disparus. Il y a des choses qui poussent là-dedans », a précisé la mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. « C’est épouvantable, c’est mouillé. Rénover coûterait trop cher. »

Le théâtre Empress appartient à la Ville depuis sa fermeture, en 1992.  Au fil des ans, il y a eu plusieurs annonces et tentatives de revitalisation, sans succès.  

Pourquoi ce nouveau projet devrait-il réussir où tant d’autres ont échoué ?

La mairesse répond que cette fois, tous les partenaires municipaux sont d’accord et que la SHDM a les moyens de ses ambitions.

Néo-égyptien

La réfection du bâtiment de style éclectisme égyptien, œuvre de l’architecte Alcide Chaussé, devrait comprendre une salle de spectacles, une cinquantaine de logements abordables destinés à des artistes et des commerces « d’expression artistique ».  

On pourrait notamment y trouver un café, un bar ou une microbrasserie.

Les citoyens seront invités à participer à un brassage d’idées dans le cadre d’une consultation publique le mois prochain.

Pour ce qui est de l’échéancier, la mairesse Montgomery est restée floue. « Je ne le sais pas, mais j’espère le plus vite possible », a-t-elle dit, ajoutant: « Mais comme vous le savez, la Ville ne bouge pas très vite ».

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  • 7 mois plus tard...

De Global News ce matin (suivez le lien pour une version vidéo):

https://globalnews.ca/news/7438980/ndg-empress-theatre-public-consultations-montreal/

 

NDG launches public consultations into the future of Empress Theatre project

By Brayden Jagger Haines Global News

Posted November 3, 2020 11:20 am - Updated November 3, 2020 11:25 am

 

The fate of the historic Empress Theatre will be in the hands of Notre-Dame-de-Grâce residents. The borough has officially launched a month-long consultation process into the future of the 93-year-old building.

“We want to hear from residents,” borough Mayor Sue Montgomery said.

The iconic building has been standing on a Sherbrooke Street corner since 1927. Originally used as a theatre, it was forced to shut down after a devastating fire in 1992.

Since then, the building has been abandoned. After numerous development proposals failed in the past, the borough bought the property from the city of Montreal in 2011.

According to the borough, several organizations have tried to develop projects to reopen and make use of the Empress Theatre over the past 29 years. They were all unsuccessful.

In March of this year, the borough gave a mandate to the Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) to develop the former theatre.

The new space will be a multifunctional building. It will incorporate numerous affordable housing units, according to Montgomery, as well as a cultural or community aspect.

Residents will be able to have their say on what they would like to see the building transformed into.

“This project will enhance Sherbrooke West, give a boost to our local businesses and complement our already popular Notre-Dame-de-Grâce Park,” Montgomery said.

The iconic Egyptian façade will also be up for discussion.

Now left crumbling and cracked, residents will be asked if the exterior should be saved or demolished, something Montgomery says she does not want to be done.

“If we can keep some part of it or all of it. We will have to look at those possibilities,” she said.

Heritage Montreal was pleased to hear the building was receiving the attention it deserves but stated the building’s façade should be preserved.

“It should be preserved. We believe some pieces of the original neo-Egyptian decoration, which has survived here and there, should be, if not kept, at least scanned and documented properly,” Heritage Montreal spokesperson Audrey Pouydebasque said.

No timeline or budget on the project has been finalized.

Due to the pandemic, the process will be done online

Residents have until Dec. 3 to submit their ideas.

A final public vote on the proposals is scheduled for Dec. 11.

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  • 5 mois plus tard...

Le naufrage de l’Empress

Les histoires de patrimoine en péril m’intéressent. Et elles ne manquent pas. En écrivant il y a quelques semaines ma chronique sur le bain Saint-Michel et la caserne 26, il m’est revenu à l’esprit le dossier du Théâtre Empress dont m’avait parlé Sue Montgomery, mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, il y a plusieurs mois.

Publié le 11 avril 2021 à 6h00

https://www.lapresse.ca/actualites/2021-04-11/le-naufrage-de-l-empress.php

Mario Girard
La Presse

Comment va ce bâtiment construit en 1927 qui a fait partie des nombreux movie palaces de Montréal qui ont poussé entre 1910 et 1930 ? Disons qu’il est mort de sa belle mort depuis longtemps.

Fermé depuis 1992 à la suite d’un incendie, l’Empress, situé au 5560, rue Sherbrooke Ouest, s’est dégradé au fil des ans. Constat : il n’y a plus rien à faire ! Mais la survie de ses façades néo-égyptiennes est assurée avec un mégaprojet de complexe culturel et communautaire.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Le Théâtre Empress, rue Sherbrooke Ouest, à Montréal, est fermé depuis 1992 à la suite d’un incendie.

L’arrondissement de CDN-NDG, propriétaire de ces vestiges, travaille depuis des mois avec la Société de développement et d’habitation de Montréal (SHDM) à tenter de faire revivre ce lieu.

Une série de consultations a eu lieu en décembre devant un comité mixte. Un rapport, que j’ai obtenu, a été remis au conseil d’arrondissement il y a quelques semaines.

Trois scénarios détaillés dans un rapport soumis par la firme EVOQ Architecture ont été considérés pour la rénovation de la façade : une réhabilitation in situ (4,3 millions), une réhabilitation du parement par démontage et remontage (11,2 millions) et une reproduction complète des façades (6 millions).

Le comité a exprimé sa préférence pour le premier scénario tout en précisant qu’il se « désole de constater que le mauvais état du bâtiment pourtant d’intérêt patrimonial ne permette d’en conserver que l’enveloppe externe » et en réitérant qu’« il ne cautionne pas le façadisme ».

Tout le reste du bâtiment serait démoli et une nouvelle construction accueillerait un projet mixte qui combinerait des espaces destinés à la culture et d’autres à vocation communautaire et commerciale.

« Même si tout cela s’est déroulé en Zoom, il y a eu une formidable participation, m’a dit Sue Montgomery. Il y avait beaucoup de créativité. J’ai découvert que les citoyens tiennent beaucoup à ce projet. »

Ce lieu pourrait devenir un centre névralgique de création et de diffusion culturelles dans ce quartier. Certains souhaitent y voir une salle de spectacle, ainsi que des espaces où seraient offerts des cours et des ateliers.

Plusieurs propositions de noms ont déjà été faites : Le Phoenix, Centre d’art Empress/Empress Arts Centre, Empress Arts Hub, The Empress Market, The Empress Theatre Projet, L’interGen, Empress Cultural Centre/Centre culturel Empress, etc.

Vous aurez compris qu’en fonction du caractère culturel de cet arrondissement, les organismes francophones et anglophones qui deviendront locataires de ce bâtiment devront accepter de cohabiter et travailler ensemble.

ILLUSTRATION LE BORGNE RISK ARCHITECTES

Maquette soumise par le cabinet Le Borgne Risk Architectes pour la réhabilitation du théâtre Empress

La prochaine étape sera l’étude des plans architecturaux.

L’Empress est l’œuvre de l’architecte Alcide Chaussé, pour sa façade, et Emmanuel Briffa, pour sa décoration intérieure appelée à disparaître. C’est ce dernier qui a aussi réalisé la décoration du cinéma Rialto, des théâtres Outremont et Snowdon.

Pourquoi l’Empress a-t-il hérité d’un style néo-égyptien ? Les architectes ont sans doute été portés par la tut-mania suscitée par la découverte de la tombe de Toutankhamon, en 1922. Lors de son ouverture, ce théâtre comprenait une salle de 1350 places.

À l’instar d’autres salles du genre, l’Empress a connu un déclin avec l’arrivée de la télévision au début des années 1950. On a tenté plusieurs fois de lui trouver une nouvelle vocation. Souvenez-vous de ce projet d’un complexe multisalle proposé par MK2 en 2017.

L’Empress a fait naufrage, mais son visage a été sauvé. Il pourra encore s’offrir au regard des citoyens habitués à son air singulier et séduisant.

À l’instar des actrices et des acteurs d’Hollywood qui se font ravaler la façade pour continuer à paraître sous les projecteurs, celle de l’Empress continuera de briller. Il faudra se contenter de cela.

Consolons-nous, car ça aurait pu être pire.

L’Empress aurait pu être complètement rasé ou, comme c’est le cas pour de nombreux palaces de cinéma, être transformé en église ou en pharmacie à grande surface. Des écrins pour l’aspirine et la Préparation H, voilà le triste sort que nous réservons à notre patrimoine.

Stoppons le façadisme

Pour l’Empress, il est (une fois de plus) trop tard. « Il est vrai qu’on a trop attendu et maintenant il faut démolir le bâtiment », m’a dit Sue Montgomery.

Je l’ai déjà écrit, nous sommes entrés dans une spirale où l’option du façadisme est devenue une porte de sortie trop commode et hypocrite pour les promoteurs. Il faut absolument mettre fin à cette pratique.

Et pour cela, il faut éviter de se rendre… au façadisme.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Nouveau bâtiment sur le boulevard Robert-Bourassa, où l’on a conservé l’ancienne façade

Cela atteint des proportions énormes et nous conduit à des situations qui nagent dans le ridicule.

Il y a aussi ce que j’appelle « l’enveloppage ». Avez-vous vu ce nouveau bâtiment sur le boulevard Robert-Bourassa tout juste avant la portion de l’autoroute 10 menant au pont Samuel-De Champlain ? Une mer de verre enveloppe l’ancien bâtiment de la banque Duke Investment. On a fait la même chose avec le Café Cléopâtre et le projet du Carré Saint-Laurent.

Préparons-nous à voir de plus en plus ce type de « compromis ».

Nous ne sommes plus dans la préservation ou la sauvegarde du patrimoine. Nous sommes dans le vague et lointain rappel d’un souvenir du passé. Nous sommes à un cran seulement de la plaque dorée qu’on appose sur les murs de la ville.

À force de se faire rappeler le passé, on oublie qu’il fait partie de notre réalité.

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Well at least the façade will be preserved, rehabilitated, and the site will house a new artsy vocation. Better than anything since 1992 (30 years)!!

But again, like everything under the supervision of the city of Montreal, it will have been a long, contrived and painful labor. Why can't this city do anything right in a proper timeframe?? Geez.

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Il y a 13 heures, Rocco a dit :

Well at least the façade will be preserved, rehabilitated, and the site will house a new artsy vocation. Better than anything since 1992 (30 years)!!

But again, like everything under the supervision of the city of Montreal, it will have been a long, contrived and painful labor. Why can't this city do anything right in a proper timeframe?? Geez.

Parce que les projets de rénovation-réhabilitation ne peuvent se faire qu'avec la coopération du propriétaire de l'immeuble. Certains refusent de se soumettre aux demandes et font trainer les litiges devant les tribunaux.

D'autres n'ont pas les budgets pour rénover selon les normes exigées par la protection du patrimoine. La recherche de subventions, la demande de permis du Ministère de la Culture du Québec et autre tracasseries bureaucratiques peuvent durer des années et sont hors contrôle pour la Ville elle-même.

Pendant ces longs délais les édifices mal entretenus se détériorent davantage, nécessitant d'autres expertises, en ramenant trop souvent l'exercise au point de départ. Un vrai parcours du combattant, laborieux et couteux.

Les exemples ne manquent pas à Montréal et doivent être analysés au cas par cas, puisque chaque chantier peut différer considérablement, en ayant ses propres particularités et défis.

Donc pointer la Ville en l'accusant de se trainer les pieds est un jugement simpliste qui n'apporte aucun éclairage dans la problématique des rénovations et encore moins quand il s'agit de patrimoine.

La Ville n'étant pas propriétaire et n'ayant pas les budgets pour exproprier les cas difficiles (souvent nombreux). Elle ne peut que s'en remettre à la bonne volonté du propriétaire, qui bien souvent de son côté rêve plutôt de démolition pure et simple depuis son acquisition.

  • Confused 1
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  • 5 semaines plus tard...
Le 2020-03-09 à 12:57, ScarletCoral a dit :

Dans LaPresse

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202003/09/01-5263870-le-theatre-empress-de-ndg-sera-en-partie-sauve.php

Le théâtre Empress de NDG sera en partie sauvé

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PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
Un montant de 250 000 $ sera octroyé mercredi à la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) pour réaliser des études architecturales et d’ingénierie sur le théâtre Empress.  

Abandonné depuis 28 ans, l’emblématique théâtre Empress de Notre-Dame-de-Grâce sera en partie sauvé pour faire place à des commerces, des logements abordables et une salle de spectacles.

Publié le 09 mars 2020 à 12h39
SUZANNE COLPRON
LA PRESSE

C’est la mairesse Sue Montgomery, récemment exclue de Projet Montréal, qui en a fait l’annonce lundi matin, dans un point de presse tenu devant le bâtiment, au 5560 de la rue Sherbrooke Ouest.

Mme Montgomery était accompagnée de sa chef de cabinet, Annalisa Harris, celle-là même qu’elle refuse de congédier relativement à un dossier de harcèlement psychologique.

Le contrôleur général de la Ville, Alain Bond, a déposé une plainte contre elle, le 14 février, dans la foulée de ces allégations de harcèlement au sein de son cabinet.

Mandat à la SHDM

Un montant de 250 000 $ sera octroyé mercredi à la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) pour réaliser des études architecturales et d’ingénierie sur le théâtre Empress.  

Mais il est d’ores et déjà acquis que le bâtiment construit en 1927 sera démoli parce qu’il est dans un état de décrépitude trop avancé pour être conservé.  

Au mieux, l’arrondissement espère préserver la façade.  

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PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Il est d’ores et déjà acquis que le bâtiment construit en 1927 sera démoli parce qu’il est dans un état de décrépitude trop avancé pour être conservé.

« Même les éléments architecturaux sont disparus. Il y a des choses qui poussent là-dedans », a précisé la mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. « C’est épouvantable, c’est mouillé. Rénover coûterait trop cher. »

Le théâtre Empress appartient à la Ville depuis sa fermeture, en 1992.  Au fil des ans, il y a eu plusieurs annonces et tentatives de revitalisation, sans succès.  

Pourquoi ce nouveau projet devrait-il réussir où tant d’autres ont échoué ?

La mairesse répond que cette fois, tous les partenaires municipaux sont d’accord et que la SHDM a les moyens de ses ambitions.

Néo-égyptien

La réfection du bâtiment de style éclectisme égyptien, œuvre de l’architecte Alcide Chaussé, devrait comprendre une salle de spectacles, une cinquantaine de logements abordables destinés à des artistes et des commerces « d’expression artistique ».  

On pourrait notamment y trouver un café, un bar ou une microbrasserie.

Les citoyens seront invités à participer à un brassage d’idées dans le cadre d’une consultation publique le mois prochain.

Pour ce qui est de l’échéancier, la mairesse Montgomery est restée floue. « Je ne le sais pas, mais j’espère le plus vite possible », a-t-elle dit, ajoutant: « Mais comme vous le savez, la Ville ne bouge pas très vite ».

<<Au mieux, l’arrondissement espère préserver la façade. >>

Ça s'annonce très mal à mon avis. J'ai l'impression qu'on va voir apparaitre d'affreux condos style contemporain multicolores  dans quelque temps. 

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