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Le Village - Projets et nouvelles


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BALADE URBAINE

Un Village dans la ville

 

14 juin 2014 |Florence Sara G. Ferraris | Loisirs

image.jpgPhoto : Évelyne Deshaies pour Isabelle Quentin éditeurLoin du tumulte de la grande Sainte-Catherine, il existe des détours plus tranquilles dans le Village comme la rue Sainte-Rose, véritable morceau de campagne au coeur de la ville.Marcher Montréal avec un artiste: le Village et les faubourgs

Mado Lamotte

Sgräff

 

Montréal, 2014, 128 pages, bilingueCes jours-ci, le ciel est rose dans le Village. Les passants flânent tranquillement sur la grande Sainte-Catherine en zigzaguant entre les trottoirs sans même regarder d’un côté ou de l’autre. Au-delà de l’importante artère, des rires se font entendre derrière les arbres qui ornent les cours arrière. Outre les restaurants à la mode et la vie nocturne trépidante, c’est tout un pan de ce quartier qui se donne en cadeau aux regards attentifs.

Offerte depuis 2013, la collection ludique « Marcher Montréal avec un artiste » invite à la (re)découverte des secteurs emblématiques de la métropole. Après avoir fouillé le Plateau Mont-Royal et la ville souterraine, l’équipe de la maison d’édition Sgräff récidive dans le Village et les faubourgs avoisinants. Pour l’occasion, ils ont approché une de ses icônes, Mado Lamotte, qu’interprète Luc Provost depuis une vingtaine d’années.

C’est donc à travers ses yeux et au rythme de ses coups de coeur qu’on arpente les rues de ce secteur montréalais, un peu comme une incursion dans le quotidien de la célèbre diva. De ses cafés préférés, qu’on ne croiserait sans doute jamais par hasard, aux meilleurs clubs pour aller danser, les arrêts sont multiples.

Et si, sans surprise, on foule le bitume des grandes artères, ce sont les détours qui donnent aux itinéraires leur plus-value. Pas à pas, les deux balades d’une durée d’environ une heure chacune invitent les curieux à sortir des sentiers battus. «L’idée est de montrer aux gens que le Village ne se résume pas à Sainte-Catherine et Ontario», lance Luc Provost, qui fréquente le quartier depuis plus de 20 ans.

 

Des petits secrets

 

Ces incartades citadines mettent en lumière des petits secrets du Village. Des murales éparpillées aux vestiges architecturaux de l’ancien Faubourg à m’lasse, en passant par les tronçons plus tranquilles comme la rue Sainte-Rose, véritable morceau de campagne urbaine.

Conçu pour les touristes, vu sa vocation de guide, l’ouvrage, bilingue, offre tout de même aux Montréalais une occasion de redécouvrir leur cité via ses capsules anecdotiques et ses clins d’oeil historiques. Et pour l’interprète de Mado, ça se veut avant tout une invitation pour les « locaux » à jouer aux étrangers dans leur ville.«Quand on vit quelque part, on ne lève plus la tête, on manque ce qui se passe autour de nous, déplore-t-il. On le fait partout ailleurs, pourquoi pas chez nous?»

Un quartier en mutation

 

Si le Village a longtemps été l’épicentre de la communauté homosexuelle québécoise, sa faune locale a beaucoup changé. Aujourd’hui, ce sont autant des couples gais que de jeunes familles qui y élisent domicile. «Le quartier attire les gens, précise Luc Provost.Par son emplacement, mais aussi parce qu’on y trouve un esprit communautaire rappelant les villages du Québec.»

C’est cette idée de présenter enfin son quartier comme un lieu «habité et habitable»qui a séduit l’artiste. Les touristes se limitant souvent à la piétonnière Sainte-Catherine, les allées avoisinantes, plus résidentielles, n’ont rien perdu de leur côté intime, chaleureux.

«Le Village s’est transformé, ajoute-t-il. Il ne ressemble en rien à ce que j’ai connu lorsque j’ai mis les pieds ici la première fois, à la fin des années 80.» Pour le meilleur ou pour le pire ? «Surtout le meilleur. C’était un endroit pour sortir… Aujourd’hui, c’est un espace de vie.

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http://www.ledevoir.com/culture/arts...re-monumentale

Aires libres s’ouvre à la sculpture monumentale

 

La commissaire Aseman Sabet imprime une nouvelle direction à la manifestation d’art public

14 juin 2014 | Marie-Ève Charron - Collaboratrice | Arts visuels

image.jpgPhoto : Source Aires libresNicolas Fleming, Il s’occupait, c’est vrai, de nos intérêts et de nos biens, 2014, matériaux mixtes.

Aires Libres

Manifestation d'art public: entre les lignes

 

Rue Sainte-Catherine, entre Saint-Hubert et Papineau, jusqu’au 1er septembreL’intitulé Aires libres désigne, pour une septième édition, la piétonnisation culturelle de la rue Sainte-Catherine dans le Village. C’est dans ce cadre queLes boules roses de Claude Cormier ont fait leur apparition, signe distinctif qui plane encore cette année sur l’ensemble des autres installations et activités de l’événement se déroulant sur l’artère pour la période estivale. Depuis qu’elle a été confiée à des commissaires reconnus, la Manifestation d’art public qui en est le coeur est en voie de s’imposer pour sa crédibilité en art contemporain.

L’inscription d’oeuvres d’art dans ce contexte demeure un défi de taille, tant la surcharge visuelle signalétique et publicitaire prévaut. La multiplication des terrasses sur ce tronçon de la rue offre, il est vrai, la possibilité d’attirer un public nombreux, mais en retour des installations accaparantes, qui peuvent masquer les oeuvres d’art.

 

En cela, un tel événement d’art contemporain soulève des questions sur ses modalités d’inscription dans l’espace public, lequel ici est chargé à la fois de signes et de spectateurs potentiels. Les oeuvres doivent-elles mimer les composantes contextuelles et jouer d’une discrétion critique, heurter par leur présence les piétons et les usagers ou encore ne pas tenir compte des éléments en présence ? Sur quels aspects de l’espace public l’art doit-il intervenir ?

Sans soulever ces questions directement, la présente édition menée par la commissaire Aseman Sabet prend une direction claire en revisitant la tradition du monument. Avec la présentation de cinq sculptures imposantes produites spécifiquement pour l’événement, la commissaire introduit une nouveauté à la nature du parcours, qui, jusqu’à présent, se cantonnait sur les panneaux photographiques et les surfaces murales. À l’été 2013, sous l’égide de Marie-Ève Beaupré, les applications murales de Dominique Pétrin n’avaient pas manqué de retenir l’attention par leur audace, qui avait donné toute son efficacité à l’édition bien nommée «Habiter sa couleur».

 

Les sculptures cette année, qui s’ajoutent aux oeuvres sur panneaux et à une intervention sur l’édicule du métro Beaudry, permettent toutefois d’occuper l’espace par leur volume et d’interagir avec d’autres composantes environnantes.

 

Zones grises

 

À la consommation visuelle rapide qui domine dans la rue, les oeuvres imposent au regard de ralentir, car tout se passe avec elles«entre les lignes», comme le dit le thème, qui traite à la fois de ce qui se trouve dans les zones grises et de ce qui relève du langage formel, du trait et du dessin. L’oeuvre de Nicolas Fleming est des plus énigmatiques, avec son enclos en bois qui enferme et révèle des monolithes. Les matériaux bruts, l’aspect inachevé, tranchent avec le clinquant de vitrines et mettent en relief l’activité de monstration, réelle épreuve dans ce contexte.

 

Valérie Blass présente un bronze où le réseau de tiges s’entremêle de cordes qui, elles, sont suspendues par des mains, confondant qui de la structure ou du corps supporte. Tandis que cette sculpture semble deviser sur l’attachement et la rencontre — sur le corps devenant objet, et inversement —, l’oeuvre de Catherine Bolduc met en scène des colliers de perles avec des chaînes, de celles qui décorent et de celles qui emprisonnent. Le dispositif, fait de portes encloses et de miroirs, connote l’assemblage des activités de séduction et de fétichisme dont le quartier est le théâtre.

 

Les sculptures de Patrick Coutu et de Louis Bouvier conversent plus directement avec la tradition du monument, mais sans la célébration d’événements ou de personnages historiques à laquelle elle se consacre habituellement. L’oeuvre de Coutu, dans son titre, porte aux nues l’athéisme sous la forme d’une chute dont la composition repose sur la concrétude des mathématiques. Bouvier, quant à lui, fait se rencontrer colonnes classiques et ornements kitsch, déboulonne les premières pour élever les seconds.

 

N’était le fait qu’elles se trouvent près des trottoirs, coincées près des terrasses par exemple, car on les verrait plus volontiers au centre de la chaussée, les sculptures constituent un corpus des plus solides, avec des pièces fortes et inédites, trouvant aussi à réunir des artistes plus ou moins établis. Les panneaux photographiques ne sont pas en reste avec les oeuvres de Cynthia Girard, de Max Wyse et de David Lafrance, qui sont soit des reproductions d’oeuvres peintes, soit des productions numériques.

 

Le transfert sur un support dans l’espace public est plus manifeste chez le peintre Jean-Benoît Pouliot, qui a adapté sa méthode de travail pour les vitrines monumentales de la Banque Nationale. Il a projeté, photographié et agrandi des vétilles de plastique trouvées par terre, s’approchant ainsi du vitrail. Quant au duo formé par Jim Holyoak et Matt Shane, il a dessiné un bestiaire hétéroclite qui flotte sur les vitres de l’édicule du métro Beaudry, dans un registre toutefois plus bon enfant que ses réalisations sur papier.

 

Les oeuvres parviennent à insuffler des réflexions dans un endroit où les effets de surface sont pourtant légion. Elles doivent aussi disputer l’attention avec la pléthore d’autres activités, comme celle du FIMA, le Festival international Montréal en arts, et les tentes de ses multiples exposants, déjà en cours d’installation lors de notre visite et qui prendront beaucoup de place en fin de semaine. Pour en bénéficier pleinement, autant prévoir de parcourir les lieux plus d’une fois cet été.

 

image.jpgimage.jpgimage.jpg

 

Rope dope grope nope pope, 2014, bronze, laque. "

 

image.jpg

 

Gargoyles and drifters, 2014, impression sur vinyle, édicule du Métro Beaudry"

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Derniere journée!

 

http://festivaldesarts.org/

 

 

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RUE SAINTE-CATHERINE

 

Entre les rues St.Hubert et Papineau.

 

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SERVICE D’ACHAT PAR CARTE DE CRÉDIT

 

Les achats auprès des artistes peuvent être faits par carte de crédit aux trois kiosques d’information situés sur le site: coinSt. Hubert, Beaudry et Champlain.

 

VisaMasterCard.jpg

 

HEURES D’EXPOSITION

 

Mercredi au samedi 12 h - 20 h

 

Dimanche 12 h - 18 h

 

VISITEZ LA GALERIE VIRTUELLE DU FIMA

 

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  • 4 semaines plus tard...

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7317,80081586&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=9853&ret=/pls/portal/url/page/arrond_vma_fr/rep_annonces/rep_actualites/detail_actualite

 

Une réserve à des fins de parc dans le Village

Par ailleurs, l'arrondissement a décrété une réserve à des fins de parc sur quatre lots situés au sud de la rue Sainte-Catherine Est, entre les rues Amherst et Wolfe, dans le coeur du Village. D'une superficie de 1 328,2 mètres carrés, ce site constitue un des rares terrains vacants sur le parcours de la rue Sainte-Catherine Est avec un potentiel de transformation en espace vert. Son utilisation à des fins publiques depuis plusieurs années, notamment dans le cadre du programme de piétonnisation, a également démontré la viabilité de l'intégration d'un parc sur ce terrain. La réserve sera valide pour une période de deux ans, renouvelable une fois.

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  • 4 semaines plus tard...

http://www.heritagemontreal.org/fr/architectours-2014/

 

 

Dans l’un des plus anciens faubourgs montréalais, l’avenir des églises, des écoles, comme de la maison de Radio-Canada posent de grands défis urbains.

DÉPART : 14 h, angle Cartier et Maisonneuve

MÉTRO : Papineau

SAMEDI 9 AOÛT

DIMANCHE 7 SEPTEMBRE

Le parcours se termine à proximité du métro Beaudry.

 

ArchitecTour de demain | Centre-sud – Entre le pont et les ondes:

Dans l’un des plus anciens faubourgs montréalais, l’avenir des églises, des écoles, comme de la maison de Radio-Canada posent de grands défis urbains.

 

Départ: 14 h, angle Cartier et Maisonneuve

Métro: Papineau

Le parcours se termine à proximité du métro Beaudry.

http://bit.ly/1yd29qs

 

 

 

 

 

 

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http://www.nightlife.ca/2014/08/08/matine-retrouvailles-reussies-avec-les-freres-daniel-six

 

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Geneviève Vézina-MontplaisirCRITIQUE RESTO

8 août, 2014 - 15:03

 

 

Ma’tine : retrouvailles réussies avec les frères Daniel-Six

 

 

C’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé la cuisine des frères Daniel-Six, Maxime et Jérémy, cette semaine, dans leur tout nouveau repère : Ma’tine. Ceux qui ont fait le succès du micro-resto La Famille avec leurs savoureux brunchs et leurs décadentes viennoiseries récidivent cette fois dans nouveau local spacieux et lumineux, avec terrasse (!), situé sur le boulevard De Maisonneuve.

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Le concept de La Famille n’est par ailleurs pas très loin. Le resto Ma’tine est ouvert de 7 h à 19 h, et propose de légers déjeuners pour les lève-tôt, de copieux lunchs, et des encas pour accompagner l’apéro. Les vins d’importations privés - bio pour la plupart -, choisis par la charmante sommelière Sophie, sont toujours en vedette, et les populaires brunchs sont également offerts le samedi, et paraît-il, déjà très courus.

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Mes retrouvailles avec les frères Daniel-Six ont eu lieu à l’heure du lunch. Elles ont débuté par une succulente soupe froide de melon, citronnelle et gingembre. Celle-ci était garnie d’un morceau de cantaloup grillé, d’un sablé tournesol gingembre, d’oignons marinés, de cubes de saucisse Morteau poêlés, et d’une huile à la lime. Surprenant, le mélange des saveurs était vraiment intéressant.

img_5846.jpg

J’ai ensuite poursuivi avec le plat du jour, qui était cette journée-là une salade César revisitée avec une énorme tranche de bacon grillée recouverte de feuilles de laitue romaine, d’une sauce crémeuse aux anchois et cheddar, d’un œuf de caille, de câpres, de copeaux de cheddar, et de sardines craquantes au miso. Ce sont les différentes textures ici, qui m’ont séduites, ainsi que l’onctueuse sauce.

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Le dessert, un crémeux au chococlat et sésame et prunes jaunes, n’était pas juste magnifique, il était également excellent. J’aurais par contre aimé un goût de sésame plus prononcé…

 

Tout est fait maison chez Ma’tine : ça se sent et ça se goûte! Les aliments frais et de saison sont mis en vedette, mais ils ont un prix… Ne soyez donc pas surpris de payer 19$ pour le plat du jour, 14$ pour le sandwich gourmand, ou encore 10$ pour le dessert!

 

Cela dit, après une visite chez Ma’tine ont fait assez rapidement notre deuil du temps où les frères Daniel-Six étaient derrière les fourneaux de La Famille. On regrette seulement la cuisine ouverte du sympathique petit endroit qui nous permettait de jaser avec les gentils cuistots!

 

Ma’tine | 1320, Maisonneuve E.

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Paysages fabriqués

 

13/08/2014Mise à jour : 13 août 2014 | 19:19

Boules roses du village gai: une belle leçon de persévérance

 

Par Marc-André Carignan

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Marc Cramer\collaboration spéciale

 

Les 170 000 boules roses du Village ont coûté moins d’un demi-million de dollars à installer.Je me souviens comme si c’était hier d’une entrevue que j’ai réalisée il y a déjà plus de quatre ans avec l’architecte de paysage Claude Cormier, alors qu’il terminait l’installation de ses 170 000 boules roses dans le village gai.

«Ç’a été l’enfer, ce projet-là», m’avait-il confié dès les premières minutes de notre entretien. Il m’avait expliqué, par la suite, tous les combats qu’il avait dû entreprendre auprès des autorités pour faire approuver son concept de boules suspendues. Nommez une excuse: Claude Cormier l’a entendue. Ça va distraire les automobilistes. Ça va compliquer la vie des pompiers en cas d’incendie. Le rose va renforcer les clichés envers les homosexuels. Bref, il aurait eu toutes les raisons du monde de se laisser décourager à force de se battre contre vents et marées.

 

Mais Claude Cormier croyait fermement en son concept. Il était convaincu que l’idée avait le potentiel de faire rayonner le village gai partout sur la planète, et ce, pour moins de 500 000$, doit-on le rappeler.

Eh bien, avec un peu de recul, l’architecte de paysage peut dire mission accomplie. Ses boules roses se sont mérité des dizaines et des dizaines de reportages dans divers médias de masse et magazines spécialisés, de la Chine à la Turquie.

 

Son installation a décroché de nombreux prix de design canadiens et internationaux, alors qu’elle se trouvait en compétition contre d’ambitieuses réalisations de plusieurs millions de dollars.

 

On ne compte plus les autobus bondés de touristes qui effectuent un arrêt, coin Amherst et Sainte-Catherine, pour permettre aux voyageurs de se faire prendre en photo sous ce champ de rose.

 

 

immo_bv02-boules-roses-couvertures_c100.jpg?

 

Même les plus récentes éditions du guide de voyage Ulysse de Montréal, l’Essentiel des Éditions Nomades, ainsi que l’annuaire Pages Jaunes de l’arrondissement de Ville-Marie, ont pris soin de réserver leur page couverture à cette nouvelle image de marque de la métropole.

 

Mais après quatre ans, le village se demande si l’installation n’a pas fait son temps, malgré son succès populaire. Les boules de plastique sont fatiguées. Le soleil et la pollution atmosphérique ont déjà eu raison de certaines d’entre elles. Poursuivre l’aventure au-delà de cet été impliquerait donc un investissement important, ce qui force inévitablement une réflexion au sein de la Société de développement commercial du secteur.

 

Serait-ce le moment de changer de couleur, de forme, ou peut-être même de concept?

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  • 3 semaines plus tard...

LA 7E ÉDITION D’AIRES LIBRES

 

Un autre été de piétonisation déjà terminé

 

Publié le 25 août 2014 à 19h57

André-Constantin Passiour

 

 

Eh oui, après la Fête du Travail, la rue Sainte-Catherine se rendra de nouveau disponible à la circulation automobile, signa-lant du même coup la fin de la saison d’Aires Libres organisée par la Société de développement commercial (SDC) du Village, en partenariat avec l’arrondissement Ville-Marie, depuis 2008. Cette année, on a presque atteint la pleine capacité des terrasses sous le dais des Boules Roses, œuvre de l’architecte paysagiste Claude Cormier. De Saint-Hubert à Papineau, restaurants, cafés et bars ont garni la rue Sainte-Catherine de terrasses enjolivées, pour certaines, de plantes, de fleurs et d’arbustes… L’artère s’est également enrichi des créations artistiques de Valérie Blass, Nicolas Fleming, Patrick Coutu, Catherine Bolduc et Louis Bouvier. Même l’édicule du métro Beaudry a été transformé en aquarium avec les appliqués de vinyle (en forme de poissons multicolores) de Jim Holyoak et Matt Shane. Sans oublier les reproductions photographiques sur panneaux des œuvres de Cynthia Girard, Max Wyse et David Lafrance, ainsi que les vitrines de la Banque Nationale (Place Dupuis) qui sont l’hôte d’une création de Jean-Benoît Pouliot.

 

«Malgré la température, de façon générale, l’achalandage de cette piétonisation-ci a été satisfaisant et au même niveau que l’an dernier», dit Denis Brossard, le président du conseil d’administration de la SDC du Village et copropriétaire du Cabaret Mado.

 

En plus de ces guirlandes rosacées, qui se sont retrouvées sur la couverture de deux guides touristiques sur Montréal et du Bottin des Pages Jaunes et qui ont fait l’admiration des autobus de touristes encore cette année, le Village comportait une dizaine de réalisations artistiques choisies par la Commissaire en art public de la SDC du Village, Aseman Sabet. «En termes de visibi-lité médiatique, nous avons été mieux couverts par les grands médias du Québec, ce qui se faisait peu auparavant, contrairement à la visibilité des éditions précédentes qui était surtout à l’international. Manifestement, le milieu montréalais de l’art contemporain a pris bonne note de nos ins-tallations», signale M. Brossard. L’œuvre de Nicolas Fleming, face au défunt Complexe Bourbon – sorte de grande cabane en préfini pour certains – a attiré l’attention autant des experts en art contemporain que du grand public, mais pour des raisons opposées.

 

«L’installation de Fleming, si elle a obtenu de nombreuses éloges des spécialistes du domaine de l’art contemporain, a pu sembler déstabilisante aux premiers abords pour certains passants qui marchaient dans la rue, poursuit Denis Brossard. Des œuvres comme celle de Valérie Blass, reconnue mondialement, nous donnent de la crédibilité auprès du milieu de l’art contemporain et nous permettra de convaincre d’autres artistes de haut niveau de tenter l’expérience de l’art en milieu urbain. Bien entendu nous n’avons pas la prétention d’être un musée d’art contemporain ou une galerie d’art, nous sommes sur une rue piétonnière où circulent bien des gens.»

 

L’installation Haie, de la firme Architecturama, a remplacé Trous de mémoire de Paprika, dans l’Aire Banque Nationale, avec un bon succès et ce, sans que des vandales aient abimé les six panneaux rétroéclairés.

 

Que réserve 2015 ?

 

Les Boules Roses de Claude Cormier seront-elles de retour pour une 5e année consécutive? Une question, non pas piège mais cruciale pour la SDC. «Premièrement, il faut regarder ce qu’il est possible de faire, estime M. Brossard. On ne changera pas les Boules Roses pour le simple plaisir de les changer, puisqu’il ne s’agit pas d’un «décor», mais bien d’une installation artistique d’un de nos plus grands architectes paysagistes au Canada. Il faut regarder les différentes avenues. Par contre, il faudrait que la nouvelle installation soit aussi marquante sinon plus que les Boules Roses puisque celles-ci sont maintenant une signature du Village et ont remporté plusieurs prix et mentions. Et la couverture médiatique a été très importante. Le C.A. de la SDC fera donc, comme chaque automne, une réflexion à ce sujet. Mais c’est certain que l’œuvre de Claude Cormier a eu une belle attention internationale dans le milieu du design et du tourisme et que la barre est haute… très haute !»

 

Lorsqu’on démontera le matériel qui supporte les Boules Roses, on laissera sur place 60 des 162 poteaux. Pourquoi ? Parce qu’il y aura un projet «automnal/hivernal», prévu de la mi-octobre 2014 à la mi-avril 2015. Ainsi, de Berri à Cartier, on aura la chance d’admirer une nouvelle installation toute en lumière ! «Ce seront des cylindres lumineux qui seront placés à divers intervalles sur la rue Sainte-Catherine», explique M. Brossard. Pour l’instant, au moment de mettre sous presse, trois firmes spécialisées proposaient leurs services pour ce projet particulier qui, à n’en pas douter, attirera les regards, surtout à la nuit qui tombe vite durant ces longs mois parfois monotones…

 

«Ce ne sont pas les idées ni les projets qui manquent, c’est le financement !», lance Denis Brossard. En effet, si l’on veut poursuivre les divers volets d’embellissement du territoire de la SDC, il faudra trouver encore plus d’argentpour y parvenir adéquatement… Nous sommes bien satisfaits du soutien financier et technique de l’arrondissement de Ville-Marie depuis les débuts de la SDC, mais il faut voir plus grand encore et à plus long terme. La ville-centre dépensera 85$ M pour rénover la portion ouest de Sainte-Catherine pour la période 2015-2017, nous allons donc demander un effort supplémentaire à la ville-centre pour pouvoir faire grandir nos projets, ainsi que du financement privé supplémentaire qui sera nécessaire si l’on veut continuer à développer une offre d’art contemporain publique», souligne le président du conseil d’administration de la SDC. On aimerait également réintroduire des plantations dans le Village l’été prochain, «mais l’équipement, l’entretien et l’arrosage coûtent cher. Avec plus de financement, nous serions capables d’avoir quelque chose d’encore plus beau», dit M. Brossard.

 

Il est certain que, pour 2015, la présence de l’art public contemporain sera encore dans les cartons. Des installations avec des artistes de renommée internationale jalonneront le parcours. «En plus de l’arrondissement Ville-Marie, la Banque Nationale et la Brasserie Labatt nous soutiennent depuis plusieurs années déjà, ce sont des partenaires en or, nous les remercions d’ailleurs pour leur appui, mais honnêtement, il nous faudrait d’autres partenaires qui seraient prêts à nous appuyer pour développer encore plus le créneau culturel et ce, à long terme», souligne M. Brossard.

 

En terminant, la SDC du Village tient à souligner l’apport précieux de Frédéric Metz, récemment décédé, à AIRES LIBRES. « Frédéric nous a offert son expertise, bénévolement, lorsqu’il a pris sa retraite de l’UQAM. Il tenait à faire sa part pour nous aider à développer AIRES LIBRES dans le Village. C’est lui le premier qui a compris que les Boules Roses de Claude Cormier étaient en train de devenir un branding du Village, et ce bien avant que deux guides touristiques sur Montréal et les Pages Jaunes reprennent le visuel des Boules Roses sur leur page couverture. Je me souviens qu’il m’avait dit en riant que pour lui ce n’était pas du tout une surprise que les éditeurs de ces publications mettent en page couverture les Boules Roses. Metz avait encore raison...il nous manquera terrible-ment...Merci Frédéric ! » Bernard Plante, directeur général, SDC du Village.

 

www.aireslibres.com

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Les 170 000 boules roses du Village ont coûté moins d’un demi-million de dollars à installer.Je me souviens comme si c’était hier d’une entrevue que j’ai réalisée il y a déjà plus de quatre ans avec l’architecte de paysage Claude Cormier, alors qu’il terminait l’installation de ses 170 000 boules roses dans le village gai.

«Ç’a été l’enfer, ce projet-là», m’avait-il confié dès les premières minutes de notre entretien. Il m’avait expliqué, par la suite, tous les combats qu’il avait dû entreprendre auprès des autorités pour faire approuver son concept de boules suspendues. Nommez une excuse: Claude Cormier l’a entendue. Ça va distraire les automobilistes. Ça va compliquer la vie des pompiers en cas d’incendie. Le rose va renforcer les clichés envers les homosexuels. Bref, il aurait eu toutes les raisons du monde de se laisser décourager à force de se battre contre vents et marées.

 

Mais Claude Cormier croyait fermement en son concept. Il était convaincu que l’idée avait le potentiel de faire rayonner le village gai partout sur la planète, et ce, pour moins de 500 000$, doit-on le rappeler.

Eh bien, avec un peu de recul, l’architecte de paysage peut dire mission accomplie. Ses boules roses se sont mérité des dizaines et des dizaines de reportages dans divers médias de masse et magazines spécialisés, de la Chine à la Turquie.

 

La preuve qu'il ne faut pas trop écouter les nay-sayers, conservateurs du statu quo, qui n'imaginent jamais rien de nouveau, ou trop en dehors de leurs horizons limités. Vive les artistes qui tiennent tête aux sans-imaginations de tout acabit!

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La preuve qu'il ne faut pas trop écouter les nay-sayers, conservateurs du statu quo, qui n'imaginent jamais rien de nouveau, ou trop en dehors de leurs horizons limités. Vive les artistes qui tiennent tête aux sans-imaginations de tout acabit!

 

 

Plusieurs personnes veulent les remplacer, pas moi ! ''if it ain't broke'' Je vois qu'ils veulent conserver les poteaux sur place pour faire des installations hivernales aussi !

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