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Laurentia

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Tout ce qui a été posté par Laurentia

  1. En 1980, le oui a récolté 40,4% des voix et en 1995 il en a récolté 49,4 %. Les temps peuvent changer, la situation économique et les mentalités aussi. Je ne dirais pas que ça arrivera nécessairement, ni que ça n'arrivera jamais. En politique, les idées viennent et reviennent. La conjoncture joue beaucoup dans l'opinion indépendantiste et fédéraliste. Un sondage récent dit que: "Tous âges confondus, 54 % se disent « entre les deux », « ni l'un ni l'autre » ou ne le savent pas ; 23 % des Québécois sondés se disent surtout fédéralistes et une proportion identique se décrivent comme souverainistes." Source: https://www.lapresse.ca/actualites/national/201903/21/01-5219181-sondage-les-quebecois-ni-souverainistes-ni-federalistes.php Avec un noyau de convaincus de chaque côté et une énorme proportion de gens "entre les deux" qui pourraient rejoindre un camp ou l'autre, on ne peut pas dire que la question est disparue, même si elle n'est pas au premier plan de l'actualité. L'indépendance en tant que telle n'est pas nuisible (sinon il faudrait un seul pays sur la terre), mais l'accession peut être plus ou moins source d'incertitudes et de tensions, tout comme un paquet d'autres enjeux nationaux et internationaux.
  2. C'est faux de dire qu'ils s'y opposent tous, même si c'est vrai que les immigrants récents peuvent se demander pourquoi. Quand on fuit un pays en guerre, on ne comprend pas toujours les motifs derrière ce mouvement. Mais quand on prend le temps de leur expliquer, beaucoup peuvent l'appuyer. Pensons à Maka Kotto, Ruba Ghazal, Andrés Fontecilla, respectivement nés au Cameroun, en Palestine et au Chili, et tous (ex)députés indépendantistes. Et c'est aussi faux de dire qu'ils ne viendraient pas ici si ce n'était du Canada. Le Québec a très bonne réputation à l'internationale, et je ne vois pas pourquoi ça changerait s'il n'était plus une province canadienne. Arrêtez de diaboliser l'indépendance (après tout c'est bon pour le Canada?) et de penser que le lendemain d'une hypothétique indépendance, ce serait soudainement le tiers-monde ici. Breaking news: la place Ville-Marie serait toujours là, les gens feront toujours des affaires et les hôpitaux vont fonctionner.
  3. Les quelques 30 000 immigrants économiques qui arrivent à chaque année au Québec doivent obtenir un "Certificat de sélection du Québec" (soit une étape supplémentaire pour immigrer). C'est pas parce qu'ils ont choisi "au hasard" un point sur la carte. Ils veulent venir ici, et font des démarches supplémentaires pour ce faire. Les quelques 10 000 immigrants issus du regroupement familial viennent délibérément au Québec et pas ailleurs, parce que leur famille est déjà établie ici. Je ne vois pas pourquoi ça changerait. Pourvu qu'il n'y ait pas de guerre civile, je retournerais vivre à Barcelone n'importe quand, que ce soit sur le territoire du Royaume d'Espagne ou de la République de Catalogne! 😉
  4. Certaines élites britanniques ont aussi quitté les États-Unis après la guerre d'indépendance... est-ce que ça a affecté à court terme l'économie des Treize Colonies? Probablement. Est-ce que ça a empêché les États-Unis de devenir la puissance mondiale qu'ils sont actuellement? Non. Est-ce que ça a même accélérer ce développement? On peut le penser.
  5. Il me semble que j'avais vu, justement, que le paiement par plaque (et non par place délimitée) faisait justement gagner de l'espace? Étant donné qu'on pouvait pas mal garer 2 Smart dans une seule place. Je me demande aussi comment se fera la transition, alors que les deux systèmes cohabiteront? Les agents devront vérifier d'abord si la place a été payée, et ensuite si un paiement par plaque a été fait?
  6. Catalunya* Tant qu'à référer à la Catalogne dans une autre langue, fais-le donc dans la langue locale! À Barcelone, quelques sièges sociaux auront quitté, mais l'économie c'est plus que ça. La Catalogne est une région très dynamique et riche, et le restera avec ou sans l'indépendance. L'incertitude peut causer des fluctuations, mais ce n'est pas propre aux questions d'indépendance, ni même aux questions politiques. C'est surtout temporaire. L'exode des anglophones au Québec a débuté avec la révolution tranquille et s'est accéléré suite aux référendums et à la loi 101. C'est en grande partie le résultat de la reprise de contrôle des Québécois sur leur économie. Ceux qui n'acceptaient pas de ne plus être la minorité dominante ont préféré aller à Toronto. Après avoir été principalement une économie de succursales américaines et britanniques, le Québec a vu de nombreuses entreprises émerger et même s'exporter à l'international, et des institutions très importantes pour son développement comme la Caisse de dépôt et placement du Québec et Hydro-Québec sont nées. L'émancipation d'un peuple ça perturbe les élites en place et ça peut faire peur à des banquiers, mais on ne peut pas dire que le Québec s'en porterait mieux sans cette reprise en main. Le lendemain d'une hypothétique sécession du Québec, peut-être que quelques succursales québécoises de banques ou entreprises torontoises fermeront leurs portes. On surestime par contre souvent les fermetures causées par des décisions politiques. À moins de soulèvements violents ou d'instabilité prolongée, beaucoup resteront (après tout TD a des succursales aux États-Unis, aux Bahamas, etc.), et sinon le vide sera rapidement comblé.
  7. Les séparations politiques ne sont pas si coûteuses Les résultats des élections fédérales ont dévoilé un Canada divisé. VINCENT GELOSO COLLABORATION SPÉCIALE Étant donné qu’elles ont donné une majorité écrasante aux conservateurs, les provinces de l’Ouest, tout comme au début des années 90, se sentent différentes du reste du Canada. Il en va de même au Québec avec la remontée du Bloc québécois. Il est donc peu étonnant que le sujet de la souveraineté soit revenu dans les discussions (tant au Québec qu’en Alberta). Sans me prononcer sur la désirabilité de la souveraineté du Québec ou de l’Alberta au moment présent, il y a là une occasion de casser un mythe quant aux séparations politiques. Chaque fois que l’idée de la séparation politique d’une province est lancée, le spectre d’un divorce coûteux est mis de l’avant. Il s’agit d’un argument récurrent lancé à ceux qui considèrent une séparation politique. Cet argument fédéraliste a pour but d’inviter à la sobriété politique. Cependant, cet argument est l’un des plus faibles de l’arsenal rhétorique des fédéralistes. Les études ne soutiennent pas vraiment l’idée d’un effet important de la menace souverainiste sur l’économie. Par exemple, il existe deux études qui mesurent l’effet du mouvement souverainiste québécois sur la croissance économique du Québec. La première, produite par Kim Somers et François Vaillancourt, a été publiée dans l’Oxford Review of Economic Policy. En utilisant des méthodes statistiques bien établies pour mesurer l’effet des règnes péquistes sur le rattrapage économique du Québec, Somers et Vaillancourt ne trouvent aucun effet statistiquement significatif. En d’autres mots, les différents règnes du Parti québécois n’ont pas influencé significativement le développement économique du Québec. La seconde étude, que j’ai coécrite avec Kevin Grier de la Texas Tech University, fait usage d’une méthode relativement nouvelle en science économique. Cette méthode consiste à créer un « Québec sans le Parti québécois » après chacune des deux premières victoires du PQ : celles de 1976 et de 1994. Pour ce faire, il faut créer une combinaison des autres provinces canadiennes afin d’expliquer le mieux possible ce qui se produisait au Québec avant les victoires de 1976 et de 1994. Cette combinaison est projetée vers l’avant (après 1976 et 1994), et la différence entre ces projections et ce qui s’est vraiment produit constitue l’effet causal du Parti québécois sur la croissance économique. Tout comme Somers et Vaillancourt, Grier et moi-même ne trouvons aucun effet positif ou négatif sur la croissance économique. En pratique, la menace souverainiste n’a pas appauvri le Québec. Séparations pacifiques Un survol des séparations pacifiques confirme ce résultat. Par exemple, la Suède et la Norvège, au début du XXe siècle, démontrent une continuité économique prononcée. Les deux pays ont continué de croître à une vitesse constante. Il en va de même pour la République tchèque et la Slovaquie à la suite de la désintégration de la Tchécoslovaquie au début des années 90. Les séparations politiques coûteuses sont celles qui se produisent sur fond de violence. Il suffit de regarder les séparatistes basques en Espagne et les séparatistes kurdes en Turquie. Ces deux mouvements séparatistes ont fait usage de la violence pour atteindre leurs fins. En utilisant une méthode similaire à celle que Grier et moi avons utilisée pour le cas québécois, les chercheurs qui ont étudié ces deux cas célèbres remarquent un ralentissement économique dans les régions touchées (égal à environ 10 % du revenu moyen par habitant). Et pourtant, ces mouvements n’ont pas réussi à accomplir leurs objectifs. C’est la violence qui accompagne le processus de séparation qui est coûteuse, et non pas la séparation elle-même. Il est dur de croire que la séparation possible du Québec ou de l’Alberta produirait des épisodes de violence politique. Ainsi, il est difficile d’invoquer sérieusement le spectre d’un coût énorme à la séparation. Ce résultat ne devrait pas surprendre. Il démontre, très simplement, l’idée que les désintégrations politiques pacifiques se produisent lorsqu’au moins une des deux parties perçoit des gains nets à la séparation. Rien de très sorcier. Il existe d’excellents arguments en faveur de demeurer à l’intérieur du cadre fédéral canadien. Celui des coûts de la séparation n’en est pas un. Ceux qui s’inquiètent d’une possible résurgence du mouvement souverainiste au Québec et de l’émergence d’un mouvement similaire en Alberta devraient éviter cet argument. Il vaut mieux miser sur des arguments solides.
  8. Et même hors de l'heure de pointe, il y a presque toujours du trafic lorsqu'on arrive à l'aéroport (confusion, débarcadère congestionné). Le temps de passer ce trafic, entrer dans le stationnement, trouver une place, marcher ou prendre la navette entre le stationnement et l'aérogare... pas mal sûr que ce sera très équivalent au trajet avec le REM. Et avec l'heure de pointe matin/soir, là le REM aura clairement un avantage!
  9. J'aurais suggéré Anne Dorval, mais une poutre de lancement est déjà surnommée Anne... 😣
  10. Déjà, je pense que de voir filer les rames à 100 km/h chaque 3-4 minutes sur le pont sera un bon incitatif à essayer le REM au lieu de rester pogné dans le trafic chaque matin!
  11. Super, j'adore la variation des matériaux et des hauteurs pour éviter l'impression d'un bloc monolitique. Personnellement, je rehausserais les immeubles de 3 étages à 4-5 étages, question d'ajouter de la densité sans briser l'harmonie avec le cadre bâti du coin. J'aime beaucoup rue commerciale / place publique avec vue sur notre magnifique pont. Ça pourrait devenir un petit "centre-ville" pour le quartier Sainte-Marie, en complémentarité avec les environs du métro Frontenac plus à l'est, ou il y a beaucoup de potentiel aussi.
  12. Reclad 👏 the 👏 whole 👏 damn 👏 thing 👏! Avec les ajouts de fenêtres, de la belle pierre de qualité, ou à la limite du panneau de béton texturé au lieu du vieux béton tout grugé par le temps mettrait en valeur le côté brutaliste de cet édifice. Surtout les coins massifs, qui ressemblent à des bunkers soviétiques mal entretenus...
  13. Prolonger le métro jusqu’à Bois-Franc comme soupape au REM PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE Le chantier du garage d'entretien Côte-Vertu de la STM lors d'une visite en mai 2018 Prolonger la ligne orange du métro de Côte-Vertu à Bois-Franc éviterait le refoulement des usagers du Réseau express métropolitain (REM) en cas d’arrêt de service dans le tunnel du mont Royal, selon le maire de l’arrondissement de Saint-Laurent, Alan DeSousa. Publié le 11 octobre 2019 à 5h00 ANDRÉ DUBUC LA PRESSE L’élu plaide pour une décision rapide étant donné que le tunnelier et la rampe d’accès seront disponibles en raison du chantier du garage d’entretien Côte-Vertu de la Société de transport de Montréal (STM), à quelques mètres de là. « Il y a une opportunité en or pour creuser le tunnel en réduisant les coûts pour les contribuables », fait-il valoir. Les travaux du garage souterrain se terminent en 2022. Des experts en transport que La Presse a consultés lui donnent raison. L’Autorité régionale de transport métropolitain, qui a terminé au printemps une fiche d’avant-projet concernant le prolongement de la branche ouest de la ligne orange du métro jusqu’à Laval, ne précise pas les coûts d’un prolongement se limitant à Bois-Franc, dans une première phase. Devenue station intermodale, Bois-Franc servirait de soupape de sûreté au REM au bénéfice des passagers en provenance des antennes Deux-Montagnes, Sainte-Anne-de-Bellevue et aéroport qui convergeront à la gare Bois-Franc. En période de pointe, les trains vont se succéder toutes les 2 minutes 30 secondes à Bois-Franc. Un plan B « L’enjeu de sécurité devient très important, a dit M. DeSousa, dans une entrevue jeudi dernier. Si jamais il y a un enjeu avec le tunnel, ce que je ne souhaite pas, il y aura un refoulement de milliers de passagers qui se trouveront privés de service sur les trois antennes. Pour cette raison, compléter ce dernier kilomètre [manquant entre Côte-Vertu et Bois-Franc] devient un maillon essentiel pour nous protéger, un plan B, si jamais quelque chose arrive dans le tunnel », a dit celui qui siège depuis bientôt 30 ans comme élu de Saint-Laurent, dont 18 années à titre de maire de Saint-Laurent. En cas de panne dans le tunnel, les usagers s’arrêteraient à Bois-Franc pour correspondre avec le métro et poursuivre leur chemin jusqu’à destination, et l’inverse pour les passagers de la Rive-Sud et du centre-ville voulant se rendre à l’aéroport. Bois-Franc jouerait, au nord du tunnel, le même rôle que la station Bonaventure/gare Centrale, au sud. En cas de panne, le REM « prévoit le rabattement à la station la plus proche, écrit le service des communications de CDPQ Infra dans un courriel, ce qui est possible avec le restant d’énergie et de vitesse du [convoi]. Le système d’aiguillage permet, dans certains cas, de maintenir le service lors d’une panne isolée. Lors d’interruptions exceptionnelles, des boutons d’appel sont répartis dans les rames et les consignes d’évacuation seront transmises aux usagers. Tous les systèmes sont doublés avec des redondances. Un deuxième centre de contrôle est également planifié. « De plus, il sera possible, avec l’aide de nos partenaires de transport, de déployer une offre complémentaire afin de pallier un arrêt de service. » Deux kilomètres à creuser Un tunnel de 1,2 kilomètre existe depuis 1986 entre Côte-Vertu et Bois-Franc. Comme pour les autres stations terminales, le tunnel sert à remiser les rames la nuit. La porte-parole de la STM, Amélie Régis, indique que le garage d’entretien, en construction, a été conçu pour accueillir ces rames et ainsi libérer le tunnel. Mme Régis précise qu’il faut obligatoirement ajouter un autre kilomètre pour garer les rames la nuit. C’est donc minimalement deux kilomètres qu’il faut creuser pour se rendre à Bois-Franc. En mai dernier, le rapport du groupe de travail qui repense la mobilité dans le secteur Namur-De la Savane recommandait d’ailleurs le raccordement du métro au REM entre la station de métro Côte-Vertu et la gare Bois-Franc. « Cette action est prioritaire et devrait s’enclencher à court terme compte tenu de son effet important sur l’utilisation des modes de transport collectif, sur la connectivité du secteur à l’aéroport et à l’ouest de Montréal, et sur un allégement de la pression sur le REM », y lit-on dans le document du groupe, présidé par Florence Junca-Adenot. La branche ouest de la ligne orange a une capacité résiduelle quotidienne de 68 %, souligne la professeure de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), dans un entretien. La branche ouest peut accueillir 180 000 usagers de plus par jour, contrairement à la branche est, qui fonctionne au maximum de sa capacité. Chargé de cours en planification des transports à l’Université de Montréal et à l’UQAM, Pierre Barrieau croit que ce prolongement, prévu depuis des lustres, se réaliserait en 24 mois si le gouvernement décrétait l’urgence du projet, quitte à bâtir un édicule temporaire à Bois-Franc. M. Barrieau compte 13 ans d’expérience dans les transports. Il a présenté un mémoire devant le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) dans lequel il appuyait le REM malgré ses imperfections. Autre consultant s’étant fait entendre au BAPE, Anton Dubrau juge prioritaire le prolongement de la ligne orange jusqu’à Bois-Franc, pour des raisons d’interconnexion et étant donné la courte distance à franchir. Selon lui, le prolongement aurait dû être lancé dès 2016 pour servir de mesure de mitigation à la fermeture du tunnel du mont Royal, en janvier 2020. « Personne n’a bougé à l’époque, parce que CDPQ laissait entendre que la fermeture ne durerait pas longtemps », se désole celui qui termine un MBA sur la mobilité durable et qui a agi comme consultant pour Trainsparence.
  14. Je suis d'accord... Selon mes souvenirs, c'est parce que la ville avait décidé d'utiliser une peinture plus "écolo" ces dernières années. Mais honnêtement, puisqu'on doit constamment refaire le marquage (plus de peinture et déplacements de camions) je ne sais pas si c'est plus écolo. Si on considère aussi que ça crée des risques pour les usagers, je ne pense pas que d'utiliser cette peinture serait réellement du "développement durable". Il me semble que l'administration avait dit qu'on réévaluerait le choix de peinture, et le choix de confier aux employées de l'arrondissement de Rosemont--Petite-patrie tout le marquage pour les arrondissements avoisinants, ce qui fait que les travaux s'étalent sur plusieurs mois jusqu'au milieu voire la fin de l'été.
  15. C'est censé être 1,5 voies? C'est très large, ça ressemble à 2 voies. À la limite, on aurait dû délimiter la partie "accotement" ou les camions de livraisons et taxis sont censés s'arrêter. Là, ça va créer de la confusion comme la voie super large sur René-Lévesque.
  16. Ça date de 2018, mais je ne pense pas que ça avait été posté ici. Article intéressant sur le milieu tech à Montréal et les attraits vs. Toronto et les autres grandes villes. Degrees of success: Some cities stanch brain drain of new college graduates In a time of intense corporate competition for talent, the technology company GSoft in Montreal provides the Chill Room, which features amenities for employee comfort. (Alex Tran/For The Hechinger Report) By Jon Marcus December 30, 2018 MONTREAL — Lunchtime yoga has just ended in the Chill Room, which is carpeted with AstroTurf and furnished with beach, beanbag and Adirondack chairs, a hammock, a playful mural of the city skyline and some potted plants. The in-house barista, Sébastien, is serving coffee that will fuel an afternoon of work at long common desks that drip with cables, library-style carrels big enough for power-napping, a conference room with a table custom-made of 36,000 Lego blocks and a meeting area with bleacher-style seating. It’s all in a rehabbed 1913 industrial building in the Pointe-Saint-Charles neighborhood with exposed brick walls, blond wood floors and floor-to-ceiling windows. If employees have any stress, they can blow it off on the indoor skateboard ramp, or by playing the vintage video games or the guitars strewn about one of the many break rooms, or with a round of “Magic: The Gathering,” a Dungeons and Dragons-style game, in the replica Airstream trailer. It’s a typical day at GSoft, a technology company whose meteoric rise from its founding in 2006 has required a constant supply of workers — and the over-the-top amenities increasingly needed to recruit and keep them. At a time of rising demand and infinitesimal unemployment, that’s gotten “really hard,” said Florian Pradon, candidate experience manager at GSoft. “Really, really, really hard.” Now, many of the places that are finding it increasingly challenging to attract scarce talent are turning their attention to preventing that talent from leaving in the first place, responding with near panic to the suddenly rediscovered phenomenon of brain drain. Many American states are struggling to stem a growing exodus of high school graduates to other states for college; once that happens, according to research in one largely rural state, a third do not come back. Even in states that attract university and college students, graduates often pick up their degrees and move away. That has long been a challenge in Montreal, which has a wealth of universities but loses many of its graduates to Toronto, Vancouver, B.C., and Calgary, Alberta. It also means this city and the surrounding province got an earlier start confronting brain drain than most other provinces, states and cities on both sides of the U.S.-Canada border, trying solutions to get graduates to stay and investigating why graduates leave and what can stop it. “We’re ahead of the game in terms of awareness of the problem,” said Daniel Weinstock, director of the Institute for Health and Social Policy at McGill University in Montreal, which has received a grant of about $730,000 from the government of Quebec to study why people leave the province and what might make them change their minds. The province has taken measures such as providing capital for start-ups, teaching coding as early as kindergarten and requiring students in some fields to remain after graduation as a condition of financial aid. “The government is working really closely with the private sector, realizing what they’re losing when people move away,” GSoft’s Pradon said. “It’s costing money. And people are leaving with knowledge.” Despite its European style and bilingual charm, Montreal has been facing this problem for decades. More Canadians have left it and the surrounding province of Quebec every year since 1963 than have arrived, according to the Institut de la statistique du Quebec. As recently as 2014, twice as many moved out as moved in. The population has grown only because of international immigration. That has given Montreal something of an inferiority complex, which flared with the separatist movement that peaked when sovereignty was narrowly rejected in a referendum in 1995. Even today, gift shops at Pierre Elliott Trudeau International Airport sell T-shirts that read, “Montreal vs. Everybody.” “It’s just the long history of having to defend ourselves against the rest of the country,” said Samantha Denzler, one of Pradon’s colleagues at GSoft, where her title is employee experience specialist. What Montreal and Quebec are doing — making financial aid contingent on graduates’ staying put, offering start-up funding to entrepreneurs, having experts study the brain-dran problem and propose additional solutions — may serve as a model for U.S. places that are also suddenly rediscovering brain drain and scrambling to address it. With a record 7.1 million job openings in the United States at the end of October, some 46 percent of American employers have trouble recruiting the workers they need, the highest proportion since 2006, according to ManpowerGroup’s Talent Shortage Survey. In Utah, the chairman of the State Board of Regents testified before the legislature that the shortage of skilled workers was so severe that his own financial-services company had to hire workers from India. New Mexico saw a net loss of 42,000 people from 2011 to 2016, including 17,000 with much-needed bachelor’s degrees, the University of New Mexico Bureau of Business and Economic Research found. Vermont is offering $10,000 to people who move there to work remotely; the plan takes effect in January. Maine is offering a tax credit to help college graduates who relocate there repay their college loans. States have turned to universities and colleges to stem this flow. With nearly half of Illinois high school graduates leaving for college out of state, the University of Illinois System has frozen tuition for a fourth straight year “to keep them here at home to study and to use their talents to move our state forward after they graduate,” as the system’s president, Tim Killeen, put it. Starting next year, the state will spend $25 million on new scholarships for residents who stay in Illinois for college. A study of brain drain from Illinois found that a third of students who go elsewhere after finishing high school don’t come back. In Michigan, a survey found that an even higher proportion — 42 percent — of residents who graduated from public universities in that state still planned to leave. So did about half of nonresidents who studied there. Officials have launched a campaign to try to talk them out of it, called Choose Michigan. In many places, the more advanced a graduate’s degree, the more likely that graduate will take it elsewhere. In Montana, 84 percent of associate-degree holders and 67 percent of bachelor’s-degree earners remained in the state one year after graduating, but only about half of doctoral recipients remained, state data show. Nearly 4 in 5 doctoral recipients who attended eight major universities — Indiana, Iowa, Michigan, Minnesota, Ohio State, Penn State, Purdue and Wisconsin — left those institutions’ states, research published in the journal Science found. All of these trends have far-reaching effects on the economy, and they worsen divisions between areas where the economy is growing and those often rural or declining industrial regions where it’s not. Quebec leverages financial aid to dissuade its graduates in some fields, such as health and medicine, from leaving. Cecilia Rodriguez — whose family moved to Montreal from New Mexico — is required as a condition of her grant to stay for at least three years after she finishes her nurse practitioner program at McGill. “It’s an incentive and sort of motivation,” Rodriguez said. But Montreal’s experience also proves that in an age of increasing mobility, powerful forces are pushing students to leave. “Long term, I can’t really see myself living here for the rest of my life. Number one is winter,” said Manuela Parra-Lokhorst, an international development major in her last semester at McGill. Nathan Ladd is in his final year of studying immunology and plans to get a graduate degree in computer science. Both subjects are in high demand. “I like to think that if there’s a place I want to go, I’ll be able to,” Ladd said outside McGill’s main library. “I’ll go wherever the best offer is.” And Graeme Denhoff-Ball plans to take his master’s in business administration to a broader stage. “There’s a lot more opportunity in Toronto,” ­he said. “I’m also ambitious. I want to go to the big city and test my mettle against everybody else.” Montreal cannot change the weather or the fact that Toronto is larger. So it has turned to carving out a reputation in industries — artificial intelligence, video gaming — to trigger the interest of the people it wants to stay. “That’s been kind of like a magnet,” said Paul Raymond, chief executive of the Montreal-based information technology consulting firm Alithya. “If the projects aren’t cool, the techies won’t stay.” Quebec now has Canada’s highest proportion of people age 25 to 34 with degrees in science, technology, engineering and math who work in science and technology occupations, the government agency Statistics Canada reports. And the flight of Canadians from the province has slowed; last year, 28,738 left, and 22,232 arrived. “Anybody who thinks that Montreal is going to become the economic center of Canada again, that’s not going to happen,” said McGill’s Weinstock. “So Montreal, having been in the doldrums for decades, no longer being the banking and financial services capital, has had to re­invent itself. Which is what ­medium-sized cities have to do: They have to identify sectors where they can thrive.” That requires “trying to make the economic backdrop as attractive as possible,” said Doug Porter, chief economist of the BMO Financial Group in Toronto. “If you try to force students to stay and the jobs aren’t there, nobody’s going to be happy.” There’s another trend emerging that could reverse brain drain, Porter said: Cities that once drew talent, on both sides of the U.S.-Canada border, have become expensive and crowded, encouraging college graduates to seek other places to settle. “Maybe that’s the answer — for these smaller communities to sell their simpler, lower-cost lifestyle,” he said. Toronto and Vancouver have fallen to the bottom of the Statistics Canada Life Satisfaction Index, while Montreal now comes in respectably above the average. “Fortune,” Weinstock said, “will reward the ingenious.” This report about brain drain was produced by the Hechinger Report, a nonprofit, independent news organization focused on inequality and innovation in education.
  17. Pas pour trop longtemps, le poste de transformation va éventuellement être fermé une fois celui du boulevard de L'Assomption construit.
  18. Belle vue... dommage que pour l'instant ce soit réservé à des riches propriétaires de condos! Il faudrait vraiment étudier la possibilité de construire un belvédère dans les environs du pont.
  19. La coutume de passer du RDC (1) au 2e étage est américaine. Ailleurs dans le monde, le rez-de-chaussée (0) est suivi du 1er étage. Au Québec j'ai vu les deux. Ceci dit, merci pour les photos. Les bureaux semblent très lumineux!
  20. L’entreprise montréalaise Element AI amasse 200 millions Deux ans après avoir obtenu un financement record de 137 millions dans le secteur de l’intelligence artificielle, l’entreprise montréalaise Element AI a annoncé ce vendredi matin avoir amassé plus de 200 millions avec l’appui de nouveaux investisseurs, dont la Caisse de dépôt et placement du Québec et le gouvernement du Québec. Publié le 13 septembre 2019 à 10h24 KARIM BENESSAIEH LA PRESSE Cet investissement, précise-t-on par communiqué, permettra à Element AI d’accélérer le déploiement et la commercialisation de ses solutions pour les entreprises. Comme le rapportait La Presse, ce n’est qu’en avril dernier, après deux ans de recherches et d’investissements, que la jeune entreprise fondée par Yoshua Bengio et Jean-François Gagné a commencé à offrir des plateformes « clé en main » à ses clients. « L’opérationnalisation de l’IA est actuellement le défi le plus difficile de l’industrie, et peu d’entreprises ont réussi à sortir les essais-pilotes des laboratoires et à les intégrer stratégiquement dans leurs opérations pour influencer concrètement les affaires, a déclaré par communiqué M. Gagné, PDG d’Element AI. Nous sommes fiers de travailler avec nos nouveaux partenaires qui comprennent bien ce défi, et de tirer parti de l’expertise de chacun pour commercialiser des solutions d’IA. » Investisseurs et tempête Outre la CDPQ et Québec, on compte parmi les nouveaux investisseurs McKinsey & Company, décrite comme « une entreprise mondiale de conseil en gestion » qui possède notamment la firme spécialisée en IA QuantumBlack. D’autres investisseurs de la première heure sont de retour, notamment Data Collective, la Banque de développement du Canada (BDC) et Real Ventures. Au total, indique-t-on, Element AI a recueilli à ce jour 275 millions de dollars américains, soit 340 millions CAD. Cette annonce survient au terme d’un mois tumultueux chez Element AI, alors que plusieurs reportages dans les médias ont soulevé des doutes sur la gestion de l’entreprise, qui compte un demi-millier d’employés, mais n’aurait eu que des revenus de 10 millions en 2018, selon le Globe and Mail. Le site The Logic a en outre rapporté que la conclusion du plus récent financement avait piétiné en raison des négociations entourant la prime de départ de son PDG, Jean-François Gagné. Chez Element AI, on a dénoncé ce matin cet article qui contiendrait « un nombre inquiétant de fausses informations et de faussetés », assurant que M. Gagné ne quittait pas l’entreprise. Celui-ci a décliné les demandes d’entrevue de La Presse.
  21. Enfin, ce coin fait très dur avec ses édifices laids / abandonnés et ses stationnements à ciel ouverts.
  22. Pour ce qui est des stations Préfontaine et Joliette, le métro est à 1.1km environ de Notre-Dame, soit plus que la distance maximale généralement acceptée pour que les gens l'utilisent massivement (750m). Quand on va à Pie-IX et Viau, la distance est le double (1.5km). Donc, il y aurait quand même un bénéfice à avoir un tramway sur Notre-Dame. D'ailleurs, l'existence de l'emprise appartenant au MTQ faciliterait l'implantation, et le fait que toutes les rues Nord-Sud ne traversent pas jusqu'à Notre-Dame rendrait un tramway beaucoup plus efficaces étant donné qu'il y aura moins de croisements à niveau. Après Viau, le parcours devrait idéalement bifurquer vers Souligny pour rejoindre l'ancienne emprise ferroviaire. Celle-ci est à 1km de la station Honoré-Beaugrand. Même en prolongeant la ligne verte vers l'Est, ces moyens seraient encore complémentaires. Là encore, l'emprise comprend peu de croisements à niveau. J'ai récemment eu la chance d'essayer le tramway récent (2007) à Séville, et c'est confortable, silencieux et rapide (même s'il passe en zone piétonnière fortement fréquentée). Ils ont même une recharge aux stations, ce qui enlève les fils aériens.
  23. J'avais comme oublié que la tour sur Ste-Catherine venait en phase 2... en passant devant cette semaine j'ai été déçu de voir une tite boîte de 2 étages sur la Ste-Cath! Sinon, pour le reste c'est vraiment un édifice réussi qui intègre les façades anciennes et joue sur les volumes.
  24. Quant à moi, je négocierais avec Mondev (quitte à utiliser le droit de préemption pour leur forcer la main) pour que la partie qui fait face à l'immeuble de la rue de l'Hôpital (à la droite sur la photo) soit cédée à la ville pour en faire un parc. Les petits parcs et les places publiques sont ce qui fait du Vieux-Montréal un aussi bel endroit. Sans espaces dégagés, on remarque moins les beaux édifices. Regardez la place Jacques-Cartier, la Place d'Armes, elles sont tout le temps bondées. D'ailleurs, il reste beaucoup de stationnements à construire dans le vieux! Il resterait toujours environ la moitié ou plus du terrain, en forme de L, qui pourrait être développée. Ça aurait aussi l'avantage de cacher le mur aveugle qui donne actuellement sur le parc, si on permet des ouvertures (fenêtres / entrées) sur celui-ci. Un peu comme cela:
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