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Laurentia

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Tout ce qui a été posté par Laurentia

  1. 992 CcQ c'est pour un empiétement de bonne foi (inconsciemment, par erreur) et mineur. Exemple: tu construis ta clôture et tu te rends compte après que ça empiète de 3 cm chez ton voisin. Au lieu de t'obliger à détruire, tu dois verser un montant de dédommagement à ton voisin, ou acquérir cette bande de 3 cm. Ça ne sert pas à te construire chez ton voisin pour après dire: Oups je me suis bâti une maison sur ton terrain "par accident", voici maintenant j'achète ton terrain! Si l'empiétement est majeur ou fait de mauvaise foi (en sachant que tu empiètes), le voisin peut t'obliger à détruire l'ouvrage. Oui, le droit québécois s'applique aussi au fédéral dans la mesure ou les droits civils et la propriété sont de compétence provinciale. Un système fédéral c'est un enchevêtrement complexe de compétences (voilà pourquoi ça prend des grosses têtes à la Cour suprême). On peut permettre certains empiétements accessoires sur des compétences de l'autre ordre de gouvernement, pourvu que ça ne soit qu'accessoire (nécessaire et restreint). C'est pourquoi par exemple le fédéral a adopté un Code canadien du travail pour les employés de compétence fédérale, alors que le droit du travail est normalement de compétence provinciale.
  2. Un café (qui sert aussi de la nourriture) dans les stations ça marcherait à coup sûr. Pourquoi ne pas innover en accordant une concession pour tout le réseau, avec un système de consigne pour des tasses réutilisables, qu'on peut prendre et laisser dans n'importe quel de ces cafés-REM ? On pourrait prendre un café au départ de Brossard, et rendre la tasse vide en arrivant à Montréal, avec un système rapide. Ça pourrait même être géré directement en scannant la carte REM. Pratique et écolo. Je pense surtout à quelque chose de meilleur et plus montréalais que Tim Hortons... genre Café St-Henri ou autre. Mais je rêve je pense...
  3. De base, la propriété du sol emporte la propriété "du Zénith au Nadir", c'est-à-dire à dire du centre de la terre jusqu'à l'espace (en forme de pyramide inversée en quelque sorte)... en théorie. (art. 951 du Code civil du Québec). Ensuite, la permission de construire dépend des différentes lois et règlements particuliers, par exemple les règlements d'urbanisme qui limitent ou les lois concernant les eaux, minéraux et autres ressources dans le sols.
  4. Ce n'est pas unique au Québec... en fait c'est le cas partout dans le monde. Les entreprises sont habituées à ce qu'elles doivent traduire leur site web, la documentation, etc. lorsqu'elles vont dans un nouveau marché. Comment parler au consommateur sans parler la même langue? Déjà, par exemple, une entreprise américaine qui voudra aller au Canada (anglais) ne pourra pas toujours vendre sont produit tel quel... il y a des chances que des approbations différentes soient requises (nourriture, médicament, etc.), et même si l'étiquette est en anglais uniquement, ils devront souvent ajouter une mesure en système métrique (les fameux contenants à 476 ml). Les RH, les contrats devront être adaptés, pas nécessairement à cause de la langue, mais parce qu'il y a des règles juridiques distinctes (même si c'est vrai que plusieurs américains n'en sont pas conscients). Si on voit le Canada comme devant être un appendice des États-Unis, bien sûr que toute norme d'emballage différente, toute unité de mesure différente, tout critère de langue sera potentiellement un obstacle. On peut vouloir uniformiser les normes, faciliter le commerce international (ça s'est déjà fait grandement), mais il ne faut pas que ça se fasse au détriment des langues, cultures et normes juridiques locales. Sinon, autant abolir les frontières et uniformiser le système (selon quelles normes, les États-Unis?). En Europe, ils ont un marché commun hyper intégré... ça n'empêche pas les entreprises d'œuvrer dans plusieurs pays en s'adaptant au marché local. Les emballages et manuels sont traduits selon le marché, ou conçus avec plusieurs langues dès le départ. Ça fait partie du deal et c'est normal là-bas. Peut-être que c'est juste en Amérique du Nord ou les anglo-saxons oublient qu'il existe d'autres langues et cultures comme le Mexique et le Québec.
  5. Très beau résultat! Il va juste rester à enfouir les fils électriques...
  6. Cette dernière photo m'a fait débuzzé un peu sur ce magnifique projet... on n'aurait pas pu prévoir des ouvertures (entrées, fenêtres) du côté du prolongement de la rue Alexandre-De Sève? Ou une plus grande variété architecturale? On se croirait malheureusement dans une ruelle très large.
  7. C'est quoi ces nouvelles voitures? Ça remplacera quoi?
  8. En effet, la Loi sur la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique est entrée en vigueur le 1er avril 2020, remplaçant la Loi sur la régie des installations olympiques adoptée en 1975. À titre indicatif, voici la mission de la Régie tel que définit dans l'ancienne loi: Et la nouvelle loi: Il semble que l'ancienne loi avait été conçue pour planifier la construction des installations olympique, mais qu'elle n'établissait pas de mission claire pour la Régie une fois les Jeux olympiques terminés. Ça semblait seulement demander à la Régie "d'exploiter" l'immeuble... ce qui peut être limitatif et restreindre la créativité. La nouvelle loi clarifie sa mission de promotion et de mise en valeur. C'est tellement un bel immeuble, et il mérite d'être encore plus mis en valeur. L'esplanade devrait être embellie, tout comme les accès et le pourtour, et le lien avec le parc Maisonneuve.
  9. Considérant qu'il faudra installer des poteaux au centre pour la caténaire et qu'un gabarit de sécurité minimum doit être respecté (voir la norme ci-dessous) pour tenir compte que les voitures sont plus larges que les rails, qu'une voiture peut se "balancer" en circulant, et qu'il faut garder une marge de sécurité j'imagine que c'est pour ça.
  10. En partant du rond-point Sherbrooke/Notre-Dame et en suivant l'emprise du chemin de fer puis l'axe Souligny, en bifurquant vers Notre-Dame à partir de Dickson j'obtiens en gros un parcours de 20 km. Ce parcours aurait l'avantage de pouvoir avoir un emprise dédiée comportant peu de croisements à niveau. Selon cette source de la Polytechnique: https://moodle.polymtl.ca/pluginfile.php/269535/mod_resource/content/1/civ6707_resume_1_heure.pdf La vitesse commerciale d'un tramway varie entre 18 et 50 km/h vs. 25 à 60 km/h pour un métro. La variation entre 18 et 50 km/h dépend en fait de l'emprise sur laquelle évolue le tramway. Un tramway en milieu urbain dense (ex. sur René-Lévesque) aura une vitesse maximale plus lente (pas plus rapidement que les voitures on peut penser), devra ralentir ou s'arrêter aux nombreuses intersections et sera parfois perturbé par la circulation croisée malgré des mesures prioritaires (les gens qui font de l'interblocage, un accident). Par contre, sur un segment en site propre avec peu ou pas de croisement, la vitesse maximale pourra être plus élevée (70-80 km), sans avoir besoin de ralentir sauf aux stations, et avec peu d'intrusions sur la voie. En espérant une vitesse commerciale de 30 km/h sur le segment PAT-Pont, ce serait un trajet d'à peu près 40 minutes. En comparaison, c'est 25 à 36 minutes en voiture (probablement plus en heure de pointe), et environ 1h10 en autobus+métro à l'heure actuelle. Ce serait quand même un gain. Si on opte pour un métro automatisé, on doit construire en surélevé, ce qui poserait problème au moment de rejoindre les segments plus au centre-ville, à moins de passer en sous-terrain, ce qui fera grimper le prix grandement.
  11. Pour que ce soit un prolongement du REM dans sa formule actuelle (soit métro automatisé), il ne faut pas de croisements à niveau, ce qui nécessite de procéder avec des voies souterraines, surélevées, ou alors clôturées sur toute la longueur. La première option rendrait ça très coûteux et les deux autres aussi, en plus de ne pas être idéales du point de vue urbanistique (barrière visuelle/physique). Tandis qu'un tramway peut opérer sur des segments avec des croisements à niveau, même s'il est préférable de les limiter le plus possibles. Déjà, la partie de Notre-Dame entre Dickson et le pont Jacques-Cartier a un nombre plus restreints de croisements, ce qui faciliterait l'implantation. Pour la partie plus dans l'Est, l'emprise ferroviaire de l'avenue Souligny pourrait être utilisée (elle comprend aussi moins de croisements que les rues adjacentes). Je pense que le tramway serait plus économique, quitte à réduire le nombre de croisements pour améliorer le temps de parcours et réduire les risques d'accident.
  12. En effet, surtout si le terrain est inutilisé on peut permettre l'utilisation avec ou sans compensation. Si c'est nécessaire (c'est-à-dire impossible ou très coûteux autrement) pour faire une construction ou réparation, le voisin doit permettre l'accès avec compensation pour tout dommage selon le Code civil: 987. Tout propriétaire doit, après avoir reçu un avis, verbal ou écrit, permettre à son voisin l’accès à son fonds si cela est nécessaire pour faire ou entretenir une construction, un ouvrage ou une plantation sur le fonds voisin. C'est ce qu'on appelait jadis la "servitude de tour d'échelle". 🤓
  13. Ce message est hautement érotique pour des trippeux de pépines comme les membres de MTLUrb 😂
  14. J'ai failli le mettre mais comme je me suis dit que tu es toujours la première à le faire...! 🤣 Beau travail de l'OCPM, qui a réussi à améliorer le projet proposé par la ville sans céder à la pression d'une déferlante de NIMBYisme (allez regarder les mémoires déposer c'est hallucinant). Comme recul on peut noter la suggestion d'augmenter à 1 case de stationnement par unité de logement (vs. 0,75) et ne pas imposer de limites additionnelles pour les commerces. Personnellement, pour le commercial j'aurais imposé des limites plus strictes en favorisant les stationnements souterrains, mais bon.
  15. Précision du ministre de l'Économie et de l'innovation, Pierre Fitzgibbon:
  16. Elles sont malheureusement surtout utilisées pour l'assemblage et le stationnement temporaire des trains en provenance des quais (surtout à l'est), avant leur départ pour les destinations suivantes. En gros, les trains doivent "reculer" au moins passé la jonction à la hauteur de l'avenue du Havre, souvent plus loin si le train est sur une voie plus proche du fleuve dû aux aiguillages successifs. Un long train empiétera facilement jusque dans le vieux. Donc, pas nécessaire dû à la demande locale (Molson ou autres industries dans le vieux et PSC). C'est pourquoi beaucoup de gens militent pour que la courbe soit inversée pour que les wagons en provenance de l'est n'aient pas à transiter par le Vieux-Montréal et qu'on libère ainsi de l'espace. Par contre, je souligne dans le projet de PPU la proposition de la ville de construire une passerelle par dessus les voies aux environs des condos Héritage pour rejoindre les quais du Vieux-Port (à moyen long terme genre 2030 il faut dire). Ça aiderait à créer de nouveaux liens avec le fleuve pour les Montréalais. Pages from 3-1_ppu_des_faubourgs_vf2_web.pdf
  17. Voici les parties pertinentes du projet de PPU. Ce que j'en comprends, c'est que la tour "cheminée" avec l'enseigne Molson et l'horloge n'est pas considérée comme d'intérêt patrimonial, mais comme un "point de repère bâti". Je pense que ça sous entend qu'on cherche à conserver un rappel, une certaine volumétrie sans nécessairement protéger la construction en tant que tel. J'ai fait un petit schéma pour montrer les bâtiments selon le degré d'intérêt patrimonial représenté dans le projet de PPU et sur la carte interactive. EDIT: La légende est inversée. Les bâtiments d'intérêt exceptionnel sont en rouge et ceux d'intérêt remarquable en orange.
  18. En effet, voici ce que dit le projet de PPU (p. 80): Ainsi, afin que l’actuelle tour la plus élevée du complexe demeure le point culminant parmi les nouvelles constructions du secteur, elle pourra être exhaussée à une hauteur supérieure à la hauteur autorisée dans le secteur par le Plan d’urbanisme (soit 65 m) et atteindre jusqu’à 100 m. Cette autorisation sera conditionnelle et proportionnelle à la conservation des volumes d’intérêt patrimonial de l’îlot. La superficie de plancher des bâtiments patrimoniaux existants qui sera conservée et intégrée à un projet pourra être comptabilisée dans le calcul de la hauteur du bâtiment repère. Le bâti situé à l’emplacement du point de repère bâti dominant devra être conservé le plus possible et intégré à la nouvelle construction.
  19. Quand je disais "chèque en blanc" je ne parlais pas seulement d'argent. Je parlais aussi en terme d'intégration au quartier. Je n'aurais pas été surpris que Coderre accepte 5000 places de stationnement en surface dans ce coin parce que les dirigeants l'ont convaincu que c'est nécessaire pour leur stade.
  20. Ça, et le fait que c'est un grand fanatique de baseball, qui n'arrêtait pas (pendant et après son mandat) de dire que la ville doit montrer qu'elle est prête pour le retour du baseball, et que ça avance pas assez vite à son goût. Pour lui c'était une fixation, une espèce de rêve d'enfance qu'il voulait réaliser. Il se serait laissé convaincre assez facilement je pense, et aurait évité de retourner les promoteurs à la planche à dessin de peur de retarder le projet.
  21. Je pense que l'essence de ce qu'elle dit c'est: je ne suis pas fondamentalement contre le retour du baseball à Montréal et je pense que ça peut être un super projet, mais 1) nous n'investirons pas des millions en fonds publics de la Ville alors que la ligne orange est saturée, que la ligne verte est près de l'être, qu'on est en pénurie de logement, etc. 2) présentez-nous un plan d'affaires et plus d'informations sur le type de stade que vous voulez construire, son architecture, son emplacement, un plan pour s'assurer que celui-ci est accessible, le stationnement que ça requiert et 3) montrez-nous que vous avez lu le rapport de l'OCPM et que vous pensez pas arriver en bulldozer dans le secteur Bridge-Bonaventure pour construire votre stade sans vous soucier des environs, des impacts et des bienfaits pour les citoyens, des impacts sur le trafic, sur comment ce stade peut s'inscrire dans le renouveau du quartier, etc. En gros, projet intéressant, mais on ne vous fera pas de chèque en blanc comme Denis Coderre était prêt à le faire parce c'était un "tripeux" de baseball. Coderre tripait sur les gros projets "flashy", Plante se concentre sur la qualité de vie des citoyens.
  22. Très beau résultat! Si seulement d'autres pouvaient s'en inspirer... quand on regarde des photos d'époques on voit à quel point au fil des ans des éléments architecturaux sont simplement retirés parce que trop endommagés (au lieu de les restaurer).
  23. Le meilleur des mondes: des bannières connues de grande surface qui attirent les gens, mais sans monopoliser toute la devanture. Le reste peut être occupé par des commerces de plus petites tailles, qui contribuent à l'animation de la rue, et profitent de l'achalandage apporté par la grande bannière. On s'entend qu'une épicerie de toute façon n'a pas besoin de fenêtres sauf dans l'entrée. Exemple trouvé à Toronto (Longo's au Maple Leaf Center).
  24. Tout à fait d'accord. Ça créerait un lien entre quartier latin, le Red Light, le Plateau et le centre-ville, et ça densifierait encore plus le secteur. C'est une aberration qu'il y ait autant de stationnement de surface à cet endroit.
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