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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Les leçons de Téo d’Alexandre Taillefer D’innombrables raisons ont été avancées pour expliquer la faillite de Téo Taxi, mais jamais celle-ci, révélée dans un livre qui paraît ce jeudi : l’arrestation très médiatisée, en novembre 2018 au Japon, du grand manitou de l’alliance Nissan-Renault-Mitsubishi, Carlos Ghosn. Jean-François Codère - La Presse Dans Réinventer le taxi : les dessous de l’échec de Téo Taxi, publié aux Éditions La Presse, l’entrepreneur Alexandre Taillefer, fondateur de Téo, et le professeur à HEC Montréal Jean-François Ouellet font le bilan de cette aventure qui a attiré énormément d’attention, à une époque où l’industrie du taxi était en plein bouleversement. Le livre revient plus en détail sur plusieurs problèmes auxquels a été confrontée la jeune entreprise. Certains provenaient de l’extérieur et ont déjà été maintes fois évoqués, à commencer par le grand écart entre la réglementation, suivie à la lettre par Téo, et les règles que s’était lui-même données son principal concurrent, Uber. Mais M. Taillefer ne se déleste pas de tout blâme. Le livre cible plusieurs problèmes sur lesquels la direction de l’entreprise avait un pouvoir. L’incursion de M. Taillefer en politique est une de ces erreurs – importante, selon les auteurs. J’ai naïvement cru que mes entrées politiques me permettraient à tout le moins d’avoir une écoute attentive, c’est tout le contraire qui s’est produit. - Alexandre Taillefer Sa nomination à la présidence de la campagne électorale du Parti libéral a rendu politiquement impossible, apparences de copinage obligent, l’adoption de règles qui auraient pu moderniser l’industrie du taxi et favoriser Téo Taxi, peu importe la grande pertinence de celles-ci, explique-t-on. En entrevue, M. Taillefer reconnaît aussi avoir « très, très mal lu le marché des voitures électriques » au début de l’aventure, en 2015. « Je pensais qu’en 2017, on aurait l’équivalent de [Toyota] Camry électriques », dit-il. Or, ce n’est que tout récemment que des modèles satisfaisants, tant en matière de format que d’autonomie, ont été mis en marché. Trop, trop vite Si l’aventure était à refaire, Téo prendrait les bouchées une à la fois. « On avait la perception que la rapidité était très importante, alors qu’en fait, si on avait fait ça tranquillement, on aurait pu tester, commencer avec 50 taxis, attendre certains changements réglementaires, etc. », croit M. Taillefer. Dans le livre, les auteurs imaginent une stratégie où Téo aurait d’abord utilisé les parcs de Diamond et d’Hochelaga pour accumuler des données permettant d’alimenter son système d’intelligence artificielle, puis aurait exploité un petit parc de véhicules hybrides branchables, plutôt que 100 % électriques, lui permettant ainsi d’expérimenter à la fois avec les véhicules électriques et l’idée d’employer des chauffeurs salariés, avec moins de risques. Nombreux enseignements « Au départ, je voulais en faire un cas », comme on en voit de très nombreux dans les classes de gestion, explique M. Ouellet. « C’est Alexandre qui a suggéré d’aller plus loin et d’en faire un livre. » Même si une bonne partie des problèmes de Téo étaient liés de façon très spécifique à l’industrie du taxi, son histoire révèle quelques enseignements pertinents pour de nombreux entrepreneurs, selon M. Ouellet : s’attaquer aux risques un à la fois, le besoin de données pour alimenter les outils d’intelligence artificielle, comment se battre à armes inégales contre un adversaire, ou encore le fait que l’entrepreneuriat dit « social », « même s’il crée une aura autour de la marque, n’est pas suffisant ». « C’est aussi une lecture sur l’état de l’entrepreneuriat au Québec », ajoute M. Taillefer, de façon un peu pessimiste, parlant aussi tristement de « l’ambition que les entreprises québécoises peuvent se permettre d’avoir ». « On a fait perdre environ 40 millions de dollars d’équité dans l’aventure. Uber a perdu 1,5 milliard dans le dernier trimestre. » Le manque de fonds d’investissement réellement privés au Québec fait en sorte que le marché est dominé par des investisseurs institutionnels comme la Banque du Canada, la Caisse de dépôt ou les fonds de travailleurs, lesquels ne peuvent se permettre le niveau de risque nécessaire à de réelles innovations, déplore-t-il. L’effet papillon Et Carlos Ghosn, dans cette histoire ? Au moment de son arrestation, Téo et l’alliance Nissan-Renault-Mitsubishi étaient bien avancées dans des discussions qui auraient vu cette dernière investir 30 millions de dollars dans Téo, apprend-on. La multinationale y voyait principalement un laboratoire pour recueillir des données et tester certaines idées dans le cadre de ses recherches sur les véhicules autonomes. L’arrestation de M. Ghosn a déstabilisé l’entreprise et fait dérailler le projet. Quelques semaines plus tard, Téo déposait son bilan. Bientôt le Téo 2.0 Après la faillite de Téo, les actifs de l’entreprise ont été achetés par Pierre Karl Péladeau. Le populaire service devrait être relancé d’ici quelques semaines, en octobre, a-t-on appris. M. Péladeau a publié cette semaine, sur Instagram, une photo de lui assis sur un véhicule utilisant les mêmes couleurs que la première mouture de Téo. La photo laisse penser que l’entreprise misera sur des versions plus récentes de la Kia Soul électrique, l’un des modèles employés par la première mouture de Téo. Quelques révélations du livre Des chauffeurs qui se cachent Salariés, les chauffeurs de Téo n’avaient pas les mêmes motivations que les travailleurs autonomes contre qui ils rivalisaient. Certains d’entre eux avaient ciblé, à Laval, un endroit où le réseau mobile était indisponible, leur permettant de faire la sieste en étant assurés de ne pas se voir assigner un appel. L’entreprise a aussi dû se buter au fait que plusieurs d’entre eux se présentaient au travail systématiquement en retard, juste après l’heure de pointe matinale qu’ils avaient passée à… travailler pour Uber. « Fausse représentation » Une des erreurs admises par M. Taillefer, c’est d’avoir répété sur plusieurs plateformes que ses chauffeurs étaient payés 15 $ de l’heure. En réalité, le salaire était de 12,50 $, plus 2,50 $ de pourboire garanti. La différence n’a pas aidé à gagner la confiance des chauffeurs et à créer un climat sain, reconnaît-on dans le livre. C’est d’autant plus vrai que plusieurs chauffeurs, aux mœurs élastiques en matière de fiscalité, peinaient à comprendre que, contrairement au taxi traditionnel, les 600 $ par semaine ainsi promis étaient « bruts ». Guerre interne Quelques mois à peine après le lancement de Téo, son PDG Marc Petit a reçu une offre irrésistible au sein de l’industrie du jeu vidéo, d’où il provenait, et est parti. Un autre « calife » a été nommé, non sans faire de jaloux, raconte-t-on. Les chauffeurs n’avaient donc pas le monopole de l’attitude problématique, semble-t-il : certains importants gestionnaires se livraient en catimini à une guerre fratricide. Le problème des Tesla Idéales pour le marketing et plutôt bonnes au point de vue opérationnel, les Telsa employées par Téo ont créé un problème insoupçonné. Placer une voiture performante qui ne lui appartient pas entre les mains des chauffeurs a entraîné de très nombreux accidents. Or, parce que leur carrosserie est faite d’aluminium, les Tesla coûtent cher à débosseler, et les pièces peuvent mettre du temps à arriver, temps pendant lequel elles ne pouvaient générer de revenus. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-09-03/les-lecons-de-teo-d-alexandre-taillefer.php
  2. C'est pourtant bien expliqué dans l'entrevue: à Montréal il y a une rareté de logements et de maisons disponibles sur le marché. Cette rareté existait déjà avant la crise et elle perdurera sans doute pour encore assez longtemps même si l'on peut voir un peu partout divers projets de construction. Ce n'est tout simplement pas suffisant pour répondre à la demande. Il est également précisé dans l'entrevue qu'il s'agit d'une particularité du marché immobilier montréalais et que c'est unique au pays. C'est donc pourquoi il n'y a pas à Montréal de couplage apparent entre le prix des maisons et la crise de la Covid car la demande demeure malgré tout plus élevée que l'offre. Cependant d'ici à l'automne il pourrait y avoir un certain ralentissement de la hausse du prix des maisons qui sera alors attribuable à une éventuelle fin des mesures gouvernementales, incluant le report des hypothèques.
  3. Ce que tu dis pour les monuments est tout à fait vrai, mais ce l'est tout autant pour l'histoire elle-même qui malgré la démarche des universitaires qui se veut scientifique n'en demeure pas moins très subjective et particulièrement mal documentée plus on retourne loin en arrière. On a qu'à considérer le regard que posent les historiens anglophones sur l'histoire du Canada qui est souvent très différent de celui des historiens francophones. Toute le monde connait la formule suivante: l'histoire est écrite par les vainqueurs. Voici à ce propos un extrait (avec ma propre emphase) du magasine Le Point dont l'article d'où il est tiré est malheureusement réservé aux abonnés. «  L'histoire est écrite par les vainqueurs . » Avec cette formule, le journaliste et écrivain Robert Brasillach interroge dans Frères ennemis(1944) l'histoire du point de vue de son objectivité. Elle semble en effet, à l'issue d'un conflit, toujours servir un projet politique : celui de la reconstruction nationale. La nécessité de développer une mémoire collective ferait ainsi un récit l'emporter sur un autre en occultant la version de la partie adverse. Ce qui pose la question : l'histoire peut-elle être une science exacte  ? https://www.lepoint.fr/philosophie/robert-brasillach-l-histoire-est-ecrite-par-les-vainqueurs-14-11-2017-2172363_3963.php
  4. Le spectre de la déflation menace l’Europe L’inflation est entrée en territoire négatif pour la première fois depuis 2016 dans la zone euro, ce qui traduit un recul des prix à la consommation. Florentin Collomp - Le Figaro Rentrée choc sur le front de la conjoncture économique en Europe. L’inflation est entrée en territoire négatif pour la première fois depuis 2016 dans la zone euro, ce qui traduit un recul des prix à la consommation. La première estimation de l’inflation pour le mois d’août, publiée mardi par Eurostat, fait état d’un taux de - 0,2% (contre + 0,2% attendu). Un recul tiré en large partie par l’énergie et les produits industriels non énergétiques. Mais la tendance est profonde, comme le montre la chute inédite du niveau de l’inflation sous-jacente - hors effets volatils de l’énergie et de l’alimentation - qui tombe à son plus bas niveau historique, à 0,4% sur un an, contre 1,2% en juillet. Ce recul des prix est en partie dû au décalage de la période des soldes d’été dans plusieurs pays, dont la France ou l’Italie, à la baisse de la TVA en Allemagne et à la chute des prix des forfaits touristiques, notamment en Espagne. La baisse est particulièrement prononcée en Belgique (- 1,5%) et en Italie (- 1,3%). En France, elle atteint - 0,1%. En dehors de ces effets conjoncturels, cette désinflation signale l’échec des politiques publiques à encourager les consommateurs à dépenser. Réunion de la BCE Un casse-tête pour la Banque centrale européenne (BCE), qui a injecté plusieurs centaines de milliards d’euros dans l’économie pour éviter son effondrement depuis le début de la pandémie. Or ces injections massives de liquidités n’ont pas suffi à soutenir un redémarrage qui se manifesterait par une hausse, même modeste, des prix. Les projections de la BCE ne tablent sur un retour de l’inflation aux alentours de 0,9% qu’à l’horizon 2022 - encore loin de son objectif de stabilisation proche de 2%. Son conseil de politique monétaire doit se réunir la semaine prochaine. Si de nouvelles mesures accommodantes ne sont pas attendues dans l’immédiat, ce risque déflationniste devrait à moyen terme justifier la poursuite d’une politique d’assouplissement monétaire sur la durée. Dans le même temps, le taux de chômage ne fait que commencer à s’envoler, à 7,9% pour la zone euro en juillet. https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-spectre-de-la-deflation-menace-l-europe-20200901
  5. Récession record pour l’économie mondiale Après l’Inde lundi, le Brésil a dévoilé mardi une chute historique de son PIB au 2e trimestre, une dégringolade endurée par presque toutes les grandes économies mondiales à la suite de la pandémie de COVID-19. Seule la Chine échappe à la récession. Voici un rappel des principales évolutions du produit intérieur brut (PIB), calculées par rapport au trimestre précédent. Les chiffres sont, sauf mention contraire, ceux des instituts statistiques nationaux. Le Brésil, première économie d’Amérique latine, a fait part mardi d’un effondrement record de 9,7 % de son PIB entre avril et juin. Deuxième pays le plus endeuillé par la pandémie, avec plus de 121 000 décès selon le décompte de l’AFP, le géant sud-américain est entré officiellement en récession après un recul (révisé) de 2,5 % au 1er trimestre. « Le PIB est à présent au même niveau que celui de fin 2009, au cœur de la crise financière internationale », a expliqué l’Institut de statistiques IBGE dans un communiqué. L’Inde, un autre géant émergent qui paie un lourd tribut à la COVID-19 (plus de 65 000 morts), avait dévoilé 24 heures plus tôt un décrochage inédit de 23,9 % de son PIB en glissement annuel. Pas de récession cependant, New Delhi ayant enregistré une croissance de 3,1 % entre janvier et mars. Éclaircie en Chine Aux États-Unis, première économie mondiale, la chute est de 9,5 % au deuxième trimestre, après un recul de 1,3 % au premier, selon les chiffres publiés par l’OCDE. Les statistiques gouvernementales américaines publient des variations en rythme annualisé (-32,9 % au deuxième trimestre), comme le Canada qui a déploré vendredi une baisse sans précédent de 38,7 % de son PIB au printemps. La seule éclaircie dans la grisaille est venue de la deuxième puissance économique mondiale : la Chine a évité la récession en endiguant l’épidémie. Le PIB y a rebondi de 11,5 % au deuxième trimestre, après une chute de 10 % au premier. Sur un an, la chute a été de 6,8 % au premier trimestre et le rebond de 3,2 % au deuxième. Un niveau de croissance qui reste toutefois très inférieur à celui enregistré par la Chine ces dernières décennies. Le voisin japonais a connu trois mois plus difficiles : au deuxième trimestre, son PIB s’est effondré de 7,8 % par rapport à celui de janvier à mars. Il s’agit de la baisse la plus brutale depuis que des données comparables ont été mises en place en 1980, et du troisième trimestre consécutif de contraction du PIB. L’Europe engluée dans la récession Du côté du Vieux Continent, l’ensemble de la zone euro a vu son PIB se contracter de 12,1 % au printemps après-3,6 % au trimestre précédent, soit « de loin » le recul le plus important « depuis le début des séries temporelles en 1995 » de l’office européen de statistiques Eurostat. L’Allemagne, première économie européenne, a vu son PIB plonger de 10,1 % au deuxième trimestre, après une baisse de 2 % au premier (le pire plongeon enregistré jusqu’alors se chiffrait à 4,7 %). Moins touchée par la pandémie que les autres pays du continent, elle a émis mardi une petite note d’espoir en révisant sa prévision de glissade de l’activité économique à-5,8 %, contre-6,3 % précédemment estimés. Pour la France, qui a connu un confinement plus strict et plus long que son voisin d’outre-Rhin, la curée est plus sévère avec un PIB en dégringolade de 13,8 % au printemps, après-5,9 % entre janvier et mars. Le pire trimestre jamais consigné depuis l’après-guerre par l’Institut national des statistiques était jusque-là le printemps 1968, plombé par la grève générale du mois de mai. L’Italie, qui connaissait une croissance faible avant la crise sanitaire et dont la région la plus riche, la Lombardie, a été l’épicentre européen de la pandémie pendant plusieurs semaines, est entrée en récession avec une chute du PIB de 5,4 % au premier trimestre, puis de 12,8 % au deuxième. L’Espagne a vu son économie rétrécir de 18,5 % au deuxième trimestre après 5,2 % au premier, avec notamment une chute de 60 % des revenus du tourisme au printemps et un recul de plus d’un tiers des exportations. Le Royaume-Uni, pays européen le plus endeuillé par la pandémie, subit la pire récession du continent, alors que son économie reste encore liée à celle de l’UE jusqu’à la fin de l’année. Le PIB y a fondu de 20,4 % au deuxième trimestre après une glissade de 2,2 % au premier. Quant à la Russie, son économie s’est contractée de 8,5 % au deuxième trimestre sur un an, selon la première estimation de l’agence de statistiques Rosstat. Au-delà des effets de la pandémie, le géant russe a également souffert de la crise pétrolière. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-09-01/avec-la-covid-19-une-recession-record-pour-l-economie-mondiale.php
  6. It still makes Montréal the envy of many other cities in the world that would like to have such a flourishing aerospace sector. Airbus is now, and for a long time, the assured number one in the aerospace industry. Who knows what they will bring to Québec in the future, in addition to maintaining the A220 in production instead of sending it to the scrapyard in millions of pieces like what was done with the Arrow. In the meantime the A220 offers employment to thousands of workers in Québec, plus the Pratt & Whitney engine factory that also employs hundreds of highly qualified workers. And by the way P&W's flight test centre moved from Plattsburgh to Mirabel ten years ago, which unfortunately is a little known fact. Who would have thought that the Challenger aircraft that was developed at Canadair in the late seventies would still be in production today and would be mainly responsible for the flourishing aerospace industry that we have here today in Québec? And Bombardier still exists, in case you forgot, as a business aircraft manufacturer, which is better than being a train manufacturer based in Berlin. As for research and development Pratt & Whitney invest hundreds of millions each year in Montréal. And CAE, by far the largest flight simulator manufacturer in the world, do the same. Even Bombardier will continue to invest in R&D to develop new aircraft, which happens to be the only business they are still in. What is important to understand is that Montréal's enviable position in the AI sector attracts here highly talented people instead of going to Silicon Valley. That's what happened in the video game industry and look where we stand today: we have maintained ourselves in the top 5 for more than 20 years now. I don't know if it's our ski slopes, or our festivals, but whatever attracts those scientists and engineers here is highly beneficial to our city. We just don't know what the future holds. All we know is that the present situation bodes well for the future of the Montréal tech sector.
  7. I need to correct you. It is the Bombardier CSeries, not the Bombardier 220 (Airbus A220 it is actually). Nor is the CSeries another CF-105 Arrow, for the simple reason that the CSeries is fast becoming a huge commercial success and is still in production in Mirabel today, only under a different name (and owner). Incidentally, the A220 Pratt & Whitney engines are also assembled in Mirabel, along with other variants for various aircraft models around the world. Perhaps I did not insist enough on the following point in my historical overview. What brought Montréal to its current level in AI is the fact that Yoshua Bengio elected to work for his community (sa société d'accueil serait le terme le plus approprié) instead of fleeing to the most offering like Geoffrey Hinton (a British citizen) and Yann Le Cun (a French citizen) did. If Hinton and Le Cun had elected to stay in Toronto and had done there the same as Bengio did for Montréal we would be in a totally different ball game today. But some people are driven by ideals while others are driven by money and personal ambition. As for the economy it is important to understand that the O Mile-Ex complex was created by the Québec government with commercialisation as its primary objective. Just think IVADO, Element AI, Scale AI, Espace CDPQ, Thales, Imagia, Facebook, Google, Microsoft, IBM, Samsung, Huawei, just to name a few of the big names in AI, are all located inside, or nearby, the O Mile-Ex complex. That is in parallel and open cooperation with the 350 or so graduate students and PhDs doing academic research at Mila under the umbrella of Université de Montréal and McGill University. Photo: @Morgan-Petroski
  8. Modern monetary theory is not the future — it's already here: Don Pittis Despite mainstream scoffing, credible economists say COVID-19 means MMT is no longer just theory When modern monetary theory began to emerge into popular consciousness almost two years ago it carried with it an odour of coming from the distant economic fringe. Opposed by many traditional economists from both the left and the right, MMT as it became popularly known, was the idea that governments didn't have to raise new taxes to increase spending. Instead, like the funding for the Second World War, governments that controlled their own currencies, claimed the theory, could borrow from their own central banks and keep on spending, creating economic growth and jobs until inflation finally kicked in. Only a year and a half after I first wrote about MMT as a radical idea that effectively offered abottomless piggy bank for new government spending, it appears that the fringe is going mainstream. And as COVID-19 pulls the rug out from under economic growth, some economists are beginning to face up to the fact that a version of MMT has moved from economic conjecture to economic fact. Fear of being complicit "The problem we have is that MMT is considered so fringe that many economists are even afraid to talk about it for fear of being viewed as complicit," said Frances Donald, global chief economist at Manulife Investment Management in a phone interview. But she said refusing to address the reality of what governments and central banks around the world are already doing is a mistake. "Like it or not, elements of MMT are already so embedded in our economy and financial system since COVID-19 developed that burying our heads in the sand isn't going to help us," said Donald. Certainly a search for economists to discuss MMT shows Donald is something of a rarity in her forthrightness. Many are reluctant to give the theory credibility, saying things like "but you can't keep on borrowing forever." Even the current U.S. guru of the theory, Stephanie Kelton, an economist at Stony Brook University in New York and author of the new best seller The Deficit Myth: Modern Monetary Theory and the Birth of the People's Economy, doesn't claim running up the balance sheet is without consequences. "Generally I feel that MMT has been misunderstood as the idea that budget deficits don't matter and that you can spend as much as you want," said Donald. Instead, she said, the message is that there are more important things to consider — such as jobs — when contemplating when to run a deficit. Less a concrete list of policies than a lens through which to view the world, Donald said that it is clear spending too much, even under MMT, will eventually lead to inflation. She said that's something Canada must consider as it borrows from the central bank and spends on growing the economy following shutdowns for COVID-19. Still 'just wrong'? If central banks really can stimulate inflation with low interest rates and the creation of money by buying up government bonds, it would seem that U.S. Federal Reserve Chair Jerome Powell is now on side. A year and a half ago, Powell called MMT "just wrong," saying, "We are going to have to spend less or raise more revenue." But that was then. This is now. Last week, the Fed chair made headlines by announcing that the central bank would keep interest rates near zero, even as inflation began to rise, with the idea that job creation was the priority. nterestingly one of those who seemed reluctant to endorse MMT by name was Scott Aquanno, author of The Bank of Canada and Crisis Management: COVID-19 and Beyond and a strong supporter of the central bank's bond buying program. Among his recommendations is the formation of a public bank to lend to groups and projects that would be unlikely to get money through normal banking channels in spite of rock bottom interest rates. And as for inflation, he said it remains far, far away. "I think what you might see, paradoxically, is a situation where the Bank of Canada is essentially printing billions of dollars to fund government debt and deficits but that inflation declines," Aquanno said in a telephone interview. If Canada were the only one doing this, the loonie would likely lose value, he said. But as countries around the world all do the same thing, so long as the Canadian central bank doesn't get ahead of the pack, there is little to worry about. Aquanno, an assistant professor at Ontario Tech University in Oshawa, a city that has watched GM jobs melt away, believes the lack of wage inflation is simply a matter of 40 years where labour lost bargaining power to businesses that have been able to move jobs abroad. Mark Kamstra, a finance professor at the Schulich School of Business at York University in Toronto, generally takes a more traditional view of economics, but even he sees some of the remedies prescribed by MMT as appropriate for a very unusual malaise. Ideological divide Certainly the term MMT has been politicized in the United States as its star advocate, Kelton, appeared on stage with left-leaning Democratic presidential candidate Bernie Sanders. While many traditional private sector advocates may dislike the heavy hand of government on the economy, cheap money and government-led investment may be the best option at this point, said Kamstra. Low interest rates create zombie companies that might otherwise be displaced by more deserving players, said the York University economist. But pushing them out of business now would result in economic collapse and deflation. Like Frances Donald, he is certain this is no time for austerity. Like Aquanno, though for different reasons, he thinks inflation will be hard to generate despite low rates and cash injections in Canada's service-led economy. "If people had a lot of money they might get their hair cut twice a week instead of once a month," said Kamstra doubtfully. Injecting money into the economy may increase demand, he said. But this demand would be for goods such as iPhones and cars often made by cheap foreign labour. These products don't face shortages, so there is so little inflationary pressure. As to governments creating jobs on green projects or infrastructure, in normal times, that could well steal away resources needed in the private sector. But in an economy shattered by COVID-19, that's not a problem right now right, said Kamstra. "It's a good time for the government to start thinking about how it can safely employ resources to fix problems." And as we desperately look for ways of digging the economy out of the hole created by the global coronavirus lockdown, that applies whether we decide to call it MMT or something else. https://www.cbc.ca/news/business/economics-modern-monetary-theory-spending-1.5704124
  9. Montréal se distingue d'abord et avant tout sur le plan académique. On sait déjà que Montréal est une ville universitaire. Elle est en fait la deuxième en importance après Boston. Et en ce qui concerne l'IA c'est justement au niveau académique que Montréal s'est imposée sur la scène internationale. C'est une histoire à la fois extraordinaire mais quand même relativement simple. Cela a commencé à l'Université de Montréal en 1993 où Yoshua Bengio a créé le Laboratoire Informatique des Systèmes Adaptatifs, LISA pour les intimes. Cela donnait suite à sa collaboration avec Geoffrey Hinton à Toronto et Yann Le Cun qui, tout comme Bengio avant lui, avait étudié avec ce dernier. Les trois travaillaient sur les systèmes neuraux en IA et étaient sur une piste prometteuse qui a finalement débloquée en 2012 avec l'arrivée d'un nouveau type de supercaculateurs. Entretemps Hinton avait offert ses services à Google dans la Silicon Valley et Le Cun est allé travaillé pour Facebook à New York. Les efforts des trois individus susmentionnées ont d'ailleurs été couronnés cet été par leur attribution du prix Turing (l'équivalent du Nobel en informatique). Bengio lui a décidé de rester à Montréal alors que pourtant son petit frère est allé travailler pour Google en Californie, et c'est d'ailleurs lui et son équipe qui ont donné au monde entier Google Translate. On a offert des sommes faramineuses à YB pour le convaincre de s'expatrier mais il a toujours résisté à la tentation car il avait pour objectif de faire de Montréal une plaque tournante en IA à partir de son laboratoire LISA à l'Université de Montréal. Suite au déblocage de l'IA en 2012 LISA avait le vent dans les voiles car les nouvelles méthodes employées en IA s'inspiraient des recherches de Hinton, Le Cun et Bengio, et ce dernier étant encore fortement lié au milieu académique a ainsi commencé à attirer un nombre de plus en plus important d'étudiants à l'Université de Montréal qui désiraient se spécialiser en IA, surtout que Bengio était lui-même devenu une sommité internationale (la rock star de l'IA). Puis en 2016 Bengio invite les experts en IA de l'Université McGill à se joindre à son équipe du LISA pour former un nouveau laboratoire universitaire qui s'appellerait désormais le Mila. Il faut s'avoir que l'UdeM est spécialisée en intelligence profonde (deep learning) tandis que McGill s'est spécialisée en apprentissage par renforcement (reinforcement learning). Ce sont les deux principales spécialités de l'intelligence artificielle et Montréal est la seule ville dans le monde qui domine dans les deux domaines simultanément. C'est ce que Bengio avait compris avant tout le monde et c'est aussi ce qui fait la force du Mila. Puis en 2018 le gouvernement de Philippe Couillard a reconnu le potentiel du Mila et lui a octroyé des sommes importantes afin de favoriser la création du O Mile-Ex pour regrouper sous un même toit tous les experts du domaine de l'IA à Montréal où l'on retrouve d'ailleurs aujourd'hui la plus grande concentration de chercheurs en IA dans le monde.
  10. Le Wilder et l'Îlot Balmoral vont tellement bien ensemble!
  11. Dans l'article elle dit pourquoi elle a choisi Montréal: En blague, Irina Rish dit qu’elle a finalement choisi l’Université de Montréal et le Québec pour le ski. Chaque année, sa famille passait la relâche scolaire au mont Tremblant. « Pouvoir y aller en une heure et demie plutôt que huit heures de conduite est un gros plus pour nous ! », dit-elle. Plus sérieusement, celle qui tisse des liens entre l’intelligence des machines et celle des humains vante la recherche qui se fait dans la métropole québécoise. Tant en matière d’intelligence artificielle et d’apprentissage profond que de neurosciences et de psychologie, il y a des choses ici qui sont très attirantes. - Irina Rish Arrivée à Montréal l’automne dernier, Irina Rish dirigera à l’Université de Montréal une chaire d’excellence en recherche du Canada dotée d’un budget de 34 millions sur sept ans, en plus d’une autre chaire de recherche de l’Institut canadien de recherches avancées, organisation financée par des fonds privés et publics. Ses enfants, âgés de 16 et 8 ans, s’adaptent bien à Montréal, une ville appréciée par toute la famille. « D’un côté, c’est une grande ville et il y a des choses à faire, observe-t-elle. De l’autre, c’est une atmosphère plus calme et plus relaxe qu’à New York, qui peut devenir assez stressante. Pour nous, c’est un peu le meilleur des deux mondes. »
  12. Official launch of the International Centre of Expertise in Montréal for the Advancement of AI Established under the Global Partnership on Artificial Intelligence (GPAI), the International Centre of Expertise in Montréal for the Advancement of Artificial Intelligence (ICEMAI) has officially launched its activities with the appointment of Jacques Rajotte as Interim Executive Director. The members of the board of directors of this brand new international organization will hold their first meeting on July 13. The GPAI will work on four themes, two of which will be supported by ICEMAI: responsible use of AI and data governance. A similar centre of expertise based in Paris will address two other themes: the future of work, and innovation and commercialization of AI. Given the current environment, the GPAI will also examine how AI can be used to develop technological solutions to better respond to pandemics such as that of COVID-19. In collaboration with industry, the scientific community and civil society, ICEMAI will thus contribute to the responsible development of AI based on ethical principles, human rights, inclusion, diversity, innovation and economic growth, taking particular account of the interests and contribution of emerging and developing countries. The centre will also analyze measures to strengthen national capacity to commercialize and adopt AI-related technologies. With a career spanning nearly 40 years as a lawyer and senior executive, including more than 15 years in international development, Jacques Rajotte will be the Interim Executive Director of ICEMAI. “I’m pleased to be able to put my experience at the service of this brand-new international centre, which will have a positive impact all over the world,” says Jacques Rajotte. “With the artificial intelligence revolution, which is evolving at breakneck speed, it is essential to put in place organizations that can ensure the responsible development of this new technology and bring it within everyone’s reach, including populations in emerging and developing countries. AI has immense potential to transform society and provide concrete solutions to the challenges we face today. ” ICEMAI now joins a dynamic and well-established community of more than 65 international organizations in Montréal, the third largest concentration in North America, after New York and Washington. Montréal International has been involved in the creation of this centre since 2018, when the Québec government announced $5 million in funding to establish or attract an international AI organization in Montréal, a project that was also supported by the Government of Canada, which invested close to $10 million. “Guiding the development of the centre was a long and dedicated effort, masterfully carried out by our team, and we’re extremely pleased with the result,” says Stéphane Paquet, President and CEO of Montréal International. “This initiative combines two of Montréal’s great strengths: its ecosystems of international organizations and of artificial intelligence. The centre will do much to promote our city’s expertise around the world. ” ICEMAI will organize the first international meeting of the GPAI’s multi-stakeholder expert group in Montréal in December 2020. The GPAI already has 15 members guiding the development and responsible use of AI, and it facilitates international and multi-stakeholder collaboration by bringing together experts from industry, civil society, government and academia. ICEMAI is one of the two centres of expertise of the Global Partnership on Artificial Intelligence (GPAI), along with the centre in Paris. It will work closely with the GPAI Secretariat, housed at the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD), and form partnerships within the local and national AI ecosystems. https://www.montrealinternational.com/en/news/official-launch-of-the-international-centre-of-expertise-in-montreal-for-the-advancement-of-ai/
  13. Ce qui nous tue pas nous rend plus fort.
  14. As oil money dries up, Alberta's financial woes laid bare No longer can the province ignore its revenue crunch as oil and gas royalties tumble further Kyle Bakx - CBC News Ever since Jason Kenney and the United Conservative Party took power in Alberta, they have repeatedly argued the province has a spending problem. That's where they have centred their fiscal focus. Thursday's fiscal update, however, showed just how bad the revenue side of the government's finances has become — the plight of the oilpatch is leaving a giant hole in the budget. Revenue from the oilpatch is expected to be $1.2 billion this year, down from the $3.9 billion forecast and a far cry from better days in the sector, such as 2014-15 when those revenues were $8.9 billion. Revenues from the oil and gas sector haven't been this low since the early 1970s, according to government documents. The oilsands are especially woeful. Bitumen royalties were expected to generate more than $3 billion this year, but instead could now provide just $686 million. Many oilsands projects are generating little to no positive returns this year, according to government documents, since many are unable to turn a profit. Projected corporate income tax revenue has been cut in half. Massive deficit The oilpatch's struggles, in addition to the impacts of the pandemic, have contributed toward an expected deficit of more than $24.2 billion. That is equivalent to roughly 8.1 per cent of the province's GDP. Not only is that the largest in Canada and the widest shortfall on record for Alberta in several decades, but it would be the "largest deficit recorded by any province over the past 35 years," according to Robert Kavcic, an economist with BMO Capital Markets. Kenney's government will need to figure out where it will find the money to pay its bills. "The challenge for Alberta will really show itself over the medium term, with the energy sector likely to remain restrained and some fundamental issues (like revenue sources) possibly needing to be addressed," said Kavcic in a research note. The government's fiscal update on Thursday provided little insight into what choices they will make to help rectify the situation or when the province could eventually return to a balanced budget. Instead, Finance Minister Travis Toews explained how it will take a while to return to pre-pandemic levels, when the economy was already sputtering. "The road to recovery will be slow and fragmented. Real GDP is not expected to surpass 2019 levels until after 2022. Unemployment is unlikely to fully recover until after 2021," he said in a speech to the legislature. Getting out of the red On the same day, neighbouring Saskatchewan provided its own fiscal update and, despite similar pressure from depressed oil and gas activity, the government expects to have a balanced budget by 2024. In Alberta, the plunge in oilpatch revenues is "significant" and creates a "sizeable dent in the budget," according to Charles St-Arnaud, chief economist with Alberta Central, the central banking facility for credit unions in the province. The worst of the province's economic hit is likely over, he said, but he would still like to see a plan from the government or expectations for the years to come. "With growth coming next year and with the unemployment rate expected to lower next year, should we expect revenues to gain back?" He said in an interview: "With that, you could have probably gauged what to expect on the resource revenue side." The answer to the province's revenue shortfall isn't easy to find. Introducing provincial sales tax is often suggested by economists, but there is little political will by any past or present Alberta government to do it. Moreover, a new sales tax would only narrow the deficit, not solve it. For now, Alberta remains an overwhelming petro-economy and as such, it faces the same uncertain outlook as the oilpatch itself. Addiction to royalties Since the pandemic, the sector has struggled with too much oil production and too little demand for fuels. Oil prices have stabilized around $40 US for the North American benchmark, West Texas Intermediate. At that price, some companies are able to turn a small profit, but it is not enough to spur new drilling. That oil price also remains fragile. Companies and countries around the globe continue to limit how much oil they supply to keep the market from being awash in crude and send the price spiralling down again. The reliance on the oil and gas sector is nothing new, as the University of Calgary's Ron Kneebone detailed in a 2013 research paper about Alberta's finances. He compared it to a substance-abuse problem. "The substance is fossil fuels, and the province has become hooked on the revenues from oil and gas sales to fund its spending on health, education and social services. As we are so often told, the first step in beating an addiction is admitting that a compulsion has gotten out of control," he wrote. Industry headwinds The difference today is how bad Alberta's finances have become and the industry's inability to help because of its own poor health. The state of the oilpatch was reflected south of the border this week; Exxon-Mobil is being kicked out of the Dow Jones Industrial Average. Exxon was one of the most valuable companies on Earth as recently as 2013, but it's now losing money and its stock price, like many oil and gas companies in North America, has slowly fallen over the last five years. The headwinds facing the sector can't be ignored, according to Barry Schwartz, chief investment officer at Baskin Wealth Management. "We've seen just the beginning of the electrification of the overall transportation system around the globe. And it's hard to imagine that fossil fuels will be leading in terms of market capitalization and profitability going forward, so I guess I applaud the folks at the Dow," he said in an interview earlier this week. "You can't just be married to a business or a business model forever. You got to be on top of things, and really recognize: that was then and this is now," said Schwartz. "It's hard to imagine this trend reversing." For now, the capital investment, jobs and government revenue generated by the oilpatch remain restrained in Alberta. Royalties from the oilpatch have cratered and the government will have to figure out where to find money to battle its hefty deficit, let alone pay off the nearly $100 billion in debt the province has accumulated. While Kenney and the UCP have tried to shine a light on government spending, it's becoming increasingly clear they'll need to take a hard look at where they get their money, too. https://www.cbc.ca/news/business/toews-kenney-ucp-debt-1.5702617
  15. Plongeon record de l’économie canadienne au deuxième trimestre L’économie a affiché la plus forte baisse jamais enregistrée au deuxième trimestre, la pandémie de COVID-19 ayant forcé la fermeture d’entreprises non essentielles et ralenti l’économie, rapporte Statistique Canada, vendredi. L’agence annonce que le produit intérieur brut réel s’est contracté à un taux annualisé de 38,7 % pour la période de trois mois. Les économistes s’attendaient à une contraction à un taux annualisé de 39,6 % pour le trimestre, selon la société de données sur les marchés financiers Refinitiv. Presque toutes les composantes de l’économie servant à calculer le PIB ont été à leur point le plus bas en avril, mai et juin — en grande partie en raison du confinement d’avril. La production économique a rebondi de 4,8 % en mai, et l’agence affirme que qu’une augmentation de 6,5 % a été enregistrée en juin. L’estimation préliminaire de l’agence pour juillet indique une hausse de 3 % du PIB réel. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-08-28/plongeon-record-de-l-economie-canadienne-au-deuxieme-trimestre.php
  16. Traduction: tant que Michel de la Chenelière restera en poste il n'y aura aucune donation ni subvention au Musée.
  17. L’Alberta prévoit deux années financières difficiles Le déficit prévu pour 2020 atteint un record de 24 milliards de dollars selon la mise à jour économique de la province. Tiphanie Roquette La pandémie et la chute des prix du pétrole ont forcé le gouvernement provincial à revoir ses prévisions budgétaires. La mise à jour économique rendue publique jeudi dévoile des résultats financiers désastreux et beaucoup d’incertitude sur l’avenir. Le premier ministre Jason Kenney avait prévenu d’un déficit historique et il n’a pas menti. Comparativement au budget déposé en février, le déficit a plus que triplé pour se situer à plus de 24 milliards de dollars. Selon le ministre des Finances, Travis Toews, ces prévisions confortent son gouvernement dans l’accomplissement de ses objectifs : réduire les dépenses et attirer l’investissement dans la province. Victime principale : les hydrocarbures La pandémie a largement affecté les revenus du gouvernement provincial. Avec de nombreuses entreprises forcées de fermer même temporairement, le montant tiré de l’impôt des sociétés a chuté de 2,4 milliards de dollars, soit une baisse d'environ 53 %. Les pétrolières ont été les victimes principales de cet effondrement économique. S'ajoutant à la pandémie, la guerre des prix entre la Russie et l’Arabie saoudite a amené le baril de pétrole en territoire négatif. Les redevances tirées de la production de bitume rapporteront 2 milliards et demi de dollars de moins que prévu au dépôt du budget. Les dépenses augmenteront de plus de 5 milliards de dollars, majoritairement pour lutter contre la pandémie. Les contrats du transport du pétrole par train dont le gouvernement albertain tente de se débarrasser vont également coûter plus cher que prévu. Légère reprise en 2021 Si le gouvernement provincial prévoit une contraction de 8,8 % de l’économie en 2020, un retour à la croissance est envisagé en 2021. L’Alberta ne retournera cependant pas à un rythme de production de l’avant-pandémie. Preuve de cette incertitude : le prix du baril de pétrole qui était prévu à 58 $ en février n’est plus qu’à 36 $ dans les prévisions budgétaires du gouvernement. Le ministre des Finances maintient que la reprise économique passera par une diminution des dépenses pour les services publics. Les secteurs du tourisme, de l’aérospatial et des nouvelles technologies seront également vus comme des industries prioritaires pour diversifier l’économie. Le retour à l’équilibre budgétaire prévu en 2022 sera retardé, a admis le ministre, mais il n’a pas voulu donner de nouvelles dates : Nous devons gérer l’incertitude de l’évolution de la pandémie et l’incertitude économique. Ce serait prématuré de le dire maintenant. Une mise à jour économique sur trois ans sera présentée en novembre et un nouveau budget sera dévoilé en février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1729557/economie-budget-deficit-dette-depenses-pandemie-petrole
  18. Normand Hamel

    TikTok

    Walmart s’allie à Microsoft dans les négociations pour racheter TikTok Walmart a confirmé jeudi qu’il s’était allié avec Microsoft dans les négociations pour racheter au groupe chinois ByteDance l’appli de partage de vidéos TikTok, que le président Donald Trump a menacé d’interdire si elle ne passait pas dans le giron d’une société américaine. Le géant des supermarchés se dit notamment intéressé par « les capacités de TikTok à intégrer le commerce en ligne et la publicité d’une façon bénéfique aux créateurs et aux utilisateurs sur d’autres marchés », dans un message transmis à l’AFP. Selon la chaîne américaine CNBC, TikTok est proche d’un accord avec un acheteur à qui il vendrait ses opérations aux États-Unis, au Canada en Australie et en Nouvelle-Zélande, pour un prix compris entre 20 et 30 milliards de dollars. https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2020-08-27/walmart-s-allie-a-microsoft-dans-les-negociations-pour-racheter-tiktok.php
  19. Ma compréhension de la situation est la suivante. S'il y avait une date prévue pour l'ouverture elle ne tient plus car la pandémie a engendré une baisse importante des revenus de l'Oratoire. D'ailleurs au rythme où les travaux avancent le Christ devrait être revenu sur terre bien avant l'ouverture du nouveau belvédère (place de la Sainte-Famille). Je dirais même que ça prendrait un miracle pour la reprise des travaux du pavillon d'accueil. Outre les escaliers menant à l'Oratoire seule la nouvelle structure du carillon semble montrer quelques signes d'activité.
  20. Le terme que tu cherchais est étaiement, ou étayage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Étaiement_(construction)
  21. Un milliard $ dans des PME d’ici Plus de 1400 entreprises soutenues par les Fonds régionaux de solidarité FTQ Les investissements des Fonds régionaux de solidarité FTQ dans les PME du Québec ont maintenant franchi la barre du milliard de dollars. Depuis leur création, plus de 1400 entreprises ont profité d’un soutien financier. Jean-Michel Genois Gagnon - Le Journal de Montréal « Les Fonds régionaux ont été lancés en 1996. Au début, le montant maximal [par compagnie] était de 500 000 $. Aujourd’hui, il est de 5 M$ », raconte au Journal le PDG, Luc Pinard, dont l’organisation prévoit encore accélérer son nombre d’investissements au cours des prochaines années. C’est durant l’exercice financier 2019-2020, dont le dévoilement des résultats a été retardé en raison de la COVID-19, que les 16 Fonds régionaux de solidarité FTQ (FRS) ont atteint le 1 milliard $ en capital non garanti investi. L’an dernier, 146 M$ ont été injectés dans 137 entreprises à travers la province. Il s’agissait d’un record financier et d’un bond de 21 % par rapport aux investissements de la cuvée précédente. Il est toutefois important de préciser que la direction des Fonds a fait passer son plafond d’investissements de 3 à 5 M$ en 2019 afin d’aider plus d’entreprises. Pour obtenir davantage de sous, les compagnies doivent plutôt faire affaire avec la maison mère, soit le Fonds de solidarité FTQ. « L’entreprise type qu’on aide compte entre 25 à 50 employés et elle a un chiffre d’affaires entre 10 et 15 M$ », explique M. Pinard, ajoutant que les chèques distribués par les FRS varient entre 100 000 $ à 5 M$. « Nous prévoyons investir maintenant 150 M$ par année », dit-il. Des prêts et des parts Le PDG mentionne que dans environ 20 % des cas, les FRS prennent en échange du coup de pouce financier des parts dans la compagnie. Les autres investissements se font sous forme de prêts. L’argent sert notamment à appuyer des projets de croissances comme le développement de nouveaux marchés ou de nouveaux produits. Ces sommes peuvent aussi servir pour réaliser des transferts de propriété. « Au cours des prochaines années, on pense qu’entre 40 % et 50 % de nos interventions vont être pour du transfert de propriété », note le PDG. Dans la région de la Chaudière-Appalaches, au cours des derniers mois, la compagnie Léopold Bouchard, qui offre un service de décoration, de design de salles de bain et de conseils en peinture, a entre autres changé de mains alors que l’ancienne direction souhaitait prendre sa retraite. Disposés à investir plus En raison des impacts de la pandémie, la direction des FRS s’attend à enregistrer une hausse des demandes d’aide financière à l’automne. Elle souligne que les nombreux programmes gouvernementaux actuellement en place permettent aux compagnies de maintenir leur santé financière. « Nous sommes prêts à investir plus », répond M. Pinard. « À partir de cet automne, nous nous attendons à prendre la relève. La demande ne sera pas nécessairement pour sauver des entreprises, mais plus pour des projets de développement », espère-t-il, concédant que depuis mars, le nombre de dossiers traités par les FRS est en baisse de 30 % par rapport à 2019. Rappelons que le Fonds de solidarité FTQ a offert la possibilité à ses partenaires d’un report de six mois pour les paiements liés à leurs prêts. Une mesure qui a profité à 343 des 508 entreprises dans le portefeuille des FRS. https://www.journaldemontreal.com/2020/08/27/un-milliard-dans-des-pme-dici
  22. L’économie du Québec redémarre Plus sévèrement confinée, l’économie du Québec a rebondi plus rapidement que celle du Canada en mai, selon l’Institut de la statistique. Hélène Baril - La Presse Le Produit intérieur brut du Québec a crû de 10,4 % en mai, un rebond deux fois plus important que celui de 4,5 % enregistré au Canada pour le même mois. Cette progression record fait suite à une dégringolade beaucoup plus importante de l’économie au Québec en mars et en avril en raison d’un confinement plus sévère. La hausse record du PIB en mai arrive aussi après une baisse record de 14,8 % en avril, un recul plus marqué que celui du Canada pour le même mois (-11,7 %). L’économie du Québec a donc redémarré, mais reste son PIB est encore inférieur de 15 % à ce qu’il était en février, avant la pandémie. Le rythme de la reprise devrait ralentir, souligne l’économiste de Desjardins, Hélène Bégin. « L’estimation préliminaire de juin indique que la récupération sera moins rapide par la suite, a-t-elle commenté. L’économie est sur la bonne voie, mais les risques d’une deuxième vague de cas de COVID-19 alimentent encore les incertitudes ». L’Institut de la statistique prévoit une progression de 5 % de l’économie québécoise en juin, un rythme deux fois moins rapide. Si ça se confirme, ça signifierait un recul de 43,2 % en rythme annualisé pour le deuxième trimestre de 2020. « Il s’agirait évidemment là de la pire contraction trimestrielle rapportée à ce jour dans la province », notent les économistes de la Banque Nationale, Jocelyn Paquet et Kyle Dahms. Le rebond de l’économie québécoise en mai a été mené par l’industrie de la construction et le commerce de gros et de détail, qui ont pu reprendre leurs activités à peu près normalement. Le secteur de l’hébergement et de la restauration a connu un rebond important en mai, mais il demeure encore le plus touché par la crise. Les autres principales victimes sont le secteur des arts et des loisirs ainsi que le transport, dont le niveau d’activité reste encore très loin de ce qu’il était en février. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-08-26/l-economie-du-quebec-redemarre.php
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