ferraro

Je parlerais plutôt d'architecture sino-nord-coréenne. Les immeubles construits à Pyongyang ont plus à voir avec les immeubles construits en Chine, les plus visibles en tout cas. L'architecture soviétique c'est autre chose. Même si, quand on regarde des photos de Pyongyang, on voit beaucoup d'immeubles résidentiels qui pourraient ressembler à des immeubles moscovites de l'époque soviétique. Mais pour les immeubles les plus "emblématiques", c'est plutôt l'architecture sino-coréenne, si tu me passes l'expression.

Ces tours datent de 1989. Nouveaux bâtiments? Vraiment? Visiblement, nephersir7 est un admirateur du régime Kim Jong-un et de ses réalisations. Mais les bâtiments datent un peu... Mais puisqu'il cherche à tout prix la petite bête, prenons alors comme exemple un vilain bâtiment construit dans une république socialiste en Europe de l'Est avant la chute du Rideau de fer. C'était une façon de parler, nephersir7, pour dire que l'immeuble est sinistre, comme l'est le régime nord-coréen.

Bravo pour ce très intéressant commentaire, acpnc. On sent ta passion pour les villes, et pour la ville tout court, comme lieu de vie et lieu d'expérimentations. C'est non seulement rafraîchissant, mais si j'avais à choisir un commentaire qui résume le mieux ce qu'est ce site, je n'hésiterais pas à choisir ton commentaire. Très beau.

Rien pour écrire à sa mère, comme le montre la photo. On dirait un bâtiment en construction en Corée du Nord. Ça craint. On a voulu construire "cheap", eh bien voilà le résultat. Pas montrable, pas sortable. Un rêve, qui se ne réalisera évidemment pas : qu'on enveloppe le bâtiment comme Christo enveloppait les ponts de Paris. Qu'on cache cette horreur. Au moins, on en ferait quelque chose, parce que là franchement ça dépasse mes pires craintes.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que pour l'enseigne du magasin Steve's, on a fait dans la sobriété et la discrétion. Ça s'intègre bien à l'édifice, je trouve, tout en étant parfaitement visible de la rue.

S'ils ont fait le choix de ne pas le rénover, c'est que son usage est probablement temporaire, comme tu dis. Je vois mal le Chum conserver ce vilain bâtiment lorsque le bâtiment administratif sur René-Lévesque sera construit. Mais urbmtl a de l'info plus bas. "... il n'a jamais été question de démolir le pavillon. On prévoit même le relier au bloc opaque de la rue Sanguinet, selon les plans."

"ce que je ne tolère pas..." Tu ne sembles pas très tolérant, l'ami. Les gens pensent ce qu'ils veulent : de l'art, pas de l'art, du crottin de cheval, de la... C'est ça la liberté.

Très belle photo, avec les immeubles récemment construits en arrière-plan. On peut ne pas aimer le bâtiment de la coopérative, trop ordinaire, mais j'aime la couleur du bâtiment, et la présence du parc à côté le rend un peu plus présentable.

Défends l'oeuvre de ce monsieur si ça te chante, l'ami, ce qui est ton droit. Mais prétendre que ceux qui affirment que cette "oeuvre" n'en est pas une à leurs yeux, ce qui est aussi leur droit, font preuve d'un manque d'ouverture d'esprit, c'est faire preuve de dogmatisme, et d'un dogmatisme assez étroit, pour ne pas dire plus. Pense ce que tu veux, et laisse les autres penser ce qu'ils veulent. La liberté de pensée ça existe...

Tu me fais parfois rire, acpnc, et cette fois je ris de bon coeur. En passant, j'ai cru percevoir une pointe d'ironie au début de ton commentaire (mais ce n'est pas très grave), comme si j'avais à éduquer mon goût et à développer ma sensibilité à l'égard de l'art en général, et notamment de l'art dit "contemporain". C'est très chic de ta part de penser à moi, de vouloir faire mon éducation, mais mon éducation justement dans ce domaine est déjà faite. Cela dit, ce n'est pas ton commentaire assez général et didactique sur l'art contemporain (merci le professeur), comme si tu t'adressais à des étudiants en arts plastiques, en 1ère année, à l'UQAM, qui va modifier mon "appréciation" de "Seuils". Pour moi, cette "oeuvre" n'est qu'une fumisterie, et si des deniers publics ont servi à payer ça, disons que ça pose problème. En terminant, acpnc, je ne faisais que me moquer dans mon commentaire, avec raison je crois, de "Seuils", que je considère comme une non-oeuvre. Ce n'était pas un travail d'interprétation, c'était de la dérision. En d'autres mots, je dénie à "Seuils" le nom "d'oeuvre". Ce qui est mon droit le plus absolu. Suis-je assez clair ?Tu devrais mieux me lire à l'avenir, car tu n'as visiblement pas compris le sens de mon commentaire précédent.

Dendrite, c'est mieux Rocco. Il y a au moins dans Dendrite un "travail de conceptualisation" et de "conception"... Je suis un peu généreux, mais c'est quand même ça. Ici le gars se répète 12 fois. Douze ? Pourquoi 12, et 12 "seuils"? Le seuil de la porte ? Le seuil de la mort ? Le seuil de rentabilité ? Douze fois ? Les douze mois de l'année ? Les douze apôtres ? Je ricane, mais ça ne me fait pas rire du tout. Combien d'argent public dépensé pour cette "oeuvre"? J'aimerais bien que notre ami acpnc commente sur ce coup-ci... Retenez bien la symbolique : le 12. Chiffre chanceux pour "l'artiste" subventionné...

C'est bien d'avoir réhabilité le New City Gas, de l'avoir sauvé de la démolition. Mais la fenestration n'est pas le point fort de l'édifice. Le travail aurait pu être plus soigné, pour les petites fenêtres rectangulaires à tout le moins, comme on peut le voir sur la photo. On aurait pu aussi choisir un autre modèle de fenêtre. Le résultat est un peu désolant. Merci à slanctot pour la photo en passant.

Le choix d'utiliser des panneaux de fibrociment pour cet immeuble "de luxe" est plus que douteux.Très mauvaise décision. Tout pour la façade pour en mettre plein la vue, mais les côtés sont cheap comme ça se peut pas pour ce type d'immeuble. Aucun sens.

Ton commentaire m'étonne, acpnc. Toi qui es plutôt positif de nature. T'inquiète, les trottoirs sont en place. Les piétons les emprunteront.

Vraiment hâte que le bâtiment sur René-Lévesque soit démoli. Il avoue son âge, comme on dit.

Au Québec, on est souvent dans les "solutions mitoyennes". Prenons l'Institut d'hôtellerie sur St-Denis. On le retape, mais on le retape à moitié, faute d'un budget suffisant, dit-on, avec le résultat que l'on sait. Ici on fait du recouvrement d'autoroute mais on laisse des bretelles. Est-ce qu'on peut faire une chose au complet, à 100 %. Est-ce trop demander ? Bâtard ! Richard Bergeron a dû avaler quelques couleuvres en route, c'est certain. Après tout, il est responsable du dossier à la Ville et il voulait que le projet se fasse. Le MTQ a dit : on va fermer une bretelle, on peut pas fermer les deux, sinon la prochaine sortie est Jacques-Cartier, et ça sera l'enfer. Alors notre bon Richard a dû battre en retraite. Il a sa place, mais celle-ci est une solution bancale, une solution de compromis, et ce compromis-là beaucoup de Montréalais trouvent que ça n'a tout simplement pas de bon sens. En tout cas, on l'a notre place. On ne peut pas tout avoir, comme diraient certains.

Ce n'est pas parce que Cohen aurait été honoré dans le quartier où il vivait, ou très près, que son message aurait été moins universel, qu'il n'aurait pas dépassé la reconnaissance locale, puisqu'il la dépasse déjà de toute façon. C'est mal poser la question, à mon avis. Sans doute s'agit-il d'une question de visibilité, de dimension de mur. Une murale était une façon d'honorer Cohen, mais on aurait pu aussi l'honorer d'une autre façon. Ton intervention se voulait inclusive, ce que j'ai bien compris, mais on peut être inclusif ailleurs aussi au centre-ville, et à mon avis dans un esprit où la création est davantage mise à l'honneur. Selon moi, le Quartier des Spectacles aurait été plus indiqué pour y accueillir une murale de Cohen ou tout autre projet pour honorer sa mémoire. En tout cas, plus indiqué qu'une rue où on trouve surtout des bars, des restaurants et des boutiques. Les amateurs de F1 auront donc plus que les pitounes sur Crescent à l'avenir pour se remplir les yeux. Et la poésie les y rejoindra, du moins certains, et le message universel de Cohen sous une forme plus ou moins subliminale.

Leonard Cohen habitait sur St-Dominique à côté du parc des Portugais. Sur cette portion de St-Laurent et dans ce secteur, les édifices ne s'y prêtaient pas, faut croire. Mais sur Crescent, pas sûr que ce soit le meilleur choix. Moi, ce choix ne me plaît pas. Crescent c'est la F1 et autres activités pour m'as-tu-vu. Il me semble qu'il y aurait eu moyen de l'immortaliser avec une murale ailleurs. Cohen, un authentique génie de la musique, un grand poète, un grand être humain tout court, à mes yeux, aurait mérité un lieu mieux adapté à ce qu'il était comme individu, oui. En tout cas, avec un mur de cette dimension, il sera très visible. Certains diront que c'est tout ce qui compte.

"Un des rares jardins au centre-ville." Dixit La Presse. Mais comme l'endroit est hautement stratégique, la convoitise et l'appétit d'un promoteur l'auront finalement emporté. On pourrait aussi parler de la disparition des milieux humides, de la menace qui pèse sur nos terres agricoles, du phénomène de l'étalement urbain... La liste serait ici trop longue. Assez décourageant tout ça. On connaît la phrase célèbre : le capitalisme est un mauvais système, mais les autres sont pires. Et ses plus ardents défenseurs vont dire qu'il a fait largement ses preuves. C'est vrai. Mais j'ai envie d'ajouter, ceci sans jeu de mots : mais à quel prix !

Au sud de nulle part, aurait dit Bukowski. Ou si vous voulez un nowhere, comme il y en a peu au centre-ville. Sentiment de désolation, oui, et déprimant.

Un grand merci pour les photos. J'aime vraiment beaucoup cet immeuble. Très belle fenestration. Mariage réussi de l'ancien avec les matériaux modernes employés (panneaux). Pour un centre de données, c'est une très belle réussite.

L'Icône. J'ai fait exprès à cause de la bande grise. Et l'Altitude à cause du moignon.

Superbe intégration !

Pour les organismes officiels, Ville comprise, il s'agit d'un "succès". Je parle du taux de rétention des immigrants à Québec. Ils s'en vantent ouvertement sur leurs sites. Je ne me base pas là-dessus, personnellement. 81 % , ça paraît bien dans les statistiques. Sur le terrain, c'est une autre histoire. Les discours qui sont véhiculés, notamment par une certaine droite, ont parfois un parfum de xénophobie. Sans compter les radios poubelles, et les discours parfois ambigus à saveur électoraliste de certains édiles locaux.

Les immigrants à Québec ne constitue que 4,5 % de la population. Mais le taux de rétention des immigrants y est de 81 %, et a rejoint celui de Montréal. C'est donc dire que l'intégration des immigrants à Québec est un succès...